Écluses, canaux, bases de loisirs, déversoirs d’étangs, mais aussi stations de traitement des eaux, (potables ou usées), moulins… Autant de sites désormais éligibles à une production hydroélectrique performante et rentable.
Start-up de la micro-hydroélectricité et finaliste du Prix de l’innovation du Salon des maires dans la catégorie Environnement/Énergie, Turbiwatt a mis au point un concept de microturbines pour les basses et très basses chutes à partir de 1,20 m et 90 litres/seconde (3 gammes de turbines différentes).
Sur cette ressource, délaissée jusqu’à ce jour faute de technologie rentable, Turbiwatt n’a pas de concurrent. Le champ d’exploitation se révèle considérable « Tous les jours, nous découvrons de nouvelles applications potentielles » a déclaré Didier Greggory, président-directeur général de Turbiwatt.
Si les collectivités territoriales et les grands opérateurs de l’eau sont directement intéressés, ils ne sont pas les seuls : les industriels utilisateurs d’eau (papeterie, chimie, agroalimentaire, pisciculture, brasserie, mines, etc.) le sont également.
La rentabilité de l’exploitation est assurée par les faibles coûts à l’achat des micro-turbines permis par une conception très simple et une fabrication standardisée. Selon leur puissance, le coût des turbines s’échelonne de 1 200 € à 2 950 € du kW nominal. À titre d’exemple, une turbine Lion de 36 kVA produira plus de 300 000 kWh par an, soit l’équivalent de 3 000 m2 de panneaux solaires pour un investissement (hors génie civil) 20 fois plus faible.
Fin 2015, une vingtaine de moulins et micro-centrales seront équipés de turbines Turbiwatt, premier marché visé car d’accès direct pour une entreprise qui amorce la phase de commercialisation.
Les retours d’expérience témoignent de l’efficacité du dispositif « En service depuis près de quatre ans, ma turbine Turbiwatt de 6 kW assure efficacement le chauffage de mon moulin. C’est une solution simple et fiable qui m’apporte entière satisfaction. » a souligné Robert Lion, propriétaire d’un moulin, ex-directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, et fervent défenseur des énergies renouvelables.
Une production qui favorise l’autonomie énergétique des territoires
Dans la perspective d’une diminution de la part des énergies fossiles dans l’approvisionnement énergétique et afin d’assurer leur sécurité énergétique, les territoires s’orientent vers une production locale d’énergie.
Les solutions autonomes proposées par Turbiwatt permettent un maillage fin et souple du territoire en rendant exploitables de très nombreuses chutes d’eau jusqu’alors délaissées. Elles permettent aussi bien de consommer localement l’électricité produite en évitant les déperditions dues au transport, que de la restituer intégralement au réseau.
Belles machines mais le problème en France aujourd’hui, ne porte pas forcément sur la technologie developpée mais plutôt sur les autorisations. Tout le monde ne posséde pas un moulin déjà fonctionnel et apte à alimenter une turbine. Avec toutes les associations anti tout et autres Zadistes je vous souhaite du plaisir pour installer ce type de matériel sur le joli ruisseau qui traverse votre propriété.
reste que toute solution de mix énergétique adapté aux possibilités locales et, apapremment « économique et rentable » est bonne à prendre. On a un potentiel de quelques pour mille supplémentaires, quelques % si on est optimiste, c’est bien dans l’ordre de grandeur des enr.
Pour des machines de ce type (petite puissance,
Sur ce point, pas de doute. De la belle technologie pour la petite hydro. Et la gamme s’agrandie. Et très rare : des turbines qui travaillent avec de petits débits et de petites chutes, à partir de 0,5kw environ. C’est super. C’est déjà une partie significative de la consomation d’un ménage (lissée). Concernant les autorisations… En effet il y a une difficulté grandissante à installer du petit hydro. Il y a même destruction de barrages séculaires (et classé), interdiction de certains moulins anciens et historiques de produire à nouveau de l’énergie, problème de droit d’eau, de dossiers retardés, de difficulté à vendre l’électricité, de continuité, etc. Je ne vois dans cette liste – très longue – de « barrages » contre la petite hydro aucun écolo, ni zadiste! Je vois faire barrage au quotidien l’administration, EDF, les lobbyistes anti ENR, les lobbyistes pro EDF, les pro nuke, nos députés de gauche modérée, de droite modérée, de droite extrême aussi. Par contre, presque tous les « gauchos gauchistes ecolo » sont favorables à la petite hydro. Les architectes, artisans, propriétaires de moulins, tous les acteuirs de terrain sont pour aussi. Il est donc irresponsable, grotesque, et même haineux d’accuser les écolos et les zadistes de s’oppposer aux petits moulins. Celui qui parle ainsi n’y connait donc absolument rien et agit ici, en bon troll, pour semer la zizanie, ou pour nous faire croire que ses propres ennemis politiques sont aussi les enenmis de tout le monde et des moulins. Les seuls vrais ennemis de l’hydroélectricité petite et moyenne sont les techno-aristocrates actuellement au pouvoir, dans les administrations et chez les énergéticiens, donc des pro-nukes invétérés dont les frères, soeurs, cousins, amis sont tous affiliés à la mouvance lobbyiste dure. Si il y a donc un groupuscule très toxique pour notre société, notre avenir, notre vivre-ensemble, notre santé, notre partrimoine bati, etc, ce sont ces grenouilles parisiennes ou bruxelloises qui décident de tout par dessus nos têtes avec des milliards d’euros dans la balance. Les ecolos et zadistes, aussi contestables soient ils parfois, nous défendent justement exactement contre cela. Ils constituent le dernier rempart quand tous les autres ont cédé, y compris les remparts de la corruption, de la loi, du bon sens, de l’intérêt collectif… Aujourd’hui, ce sont les policiers qui blessent ou tuent pour défendre l’adminsitration, pas les zadistes. Vos mots sont donc des insultes à vos seuls soutiens, au notre ultime recours contre ce pouvoir obscure et caché qui justement tente actuellement d’abolir le petit hydro… Triste sire.
Et si des investisseurs se sentent une fibre hydro ou simplement ENR, il ya des moulins à remettre sur pieds dans oute la France, des professionnels et des associations pour les y aider efficacement. Vous voulez un liste? Et le pire obstacle que rencontrerons ces porteurs de projet, c’est bien celui de l’administration au service d’intérêts anti-ENR, et armée pour ce combat des nouveaux textes foncièrement tournés contre les moulins.
« ……mais le problème en France aujourd’hui, ne porte pas forcément sur la technologie developpée mais plutôt sur les autorisations…… » Et si un proprétaire d’un moulin, dépité par des tas complications pour pouvoir injecter un peu de ‘jus’ dans le réseau, décidait de rendre son compteur à EDF et aller ‘off the grid’ pour fonctionner en site isolé avec un pack batterie rechargé par sa turbine, a t il besoin de demander des authorisations…? Même si la puissance disponible dans ce type de cas de figure restera toujours relativement modeste (selon bien sur la taille et type de pack batterie choisi et le prix qu’on est pret à mettre), il pourra surement alimenter le site lui même et une activité annexe de type touristique ou artisanale, si lors de la conception du projet, les choix contraingantes mais choisis de ‘négawatter’ un maximum sont fait concernant l’ensemble des appareils et utilisations éléctriques (par exemple – d’un ‘eco-gite’ que je connais – pas de machine à café ni de grille pain…….!) ? Résultat des course……? EDF perd un client ?…….pour avoir essayer de faire barrage à une démarché plutôt sensée…..? Alors tant pis pour eux…….et il me semble que ce n’est pas des moulins qui manquent (100,000 mentionné plus haut – je n’ai pas trouvé de stats)…..quelque sites trouvé pour chercheurs de plus d’info… Ni des passionnés pour les faire tourner……! » Hé Simone, si je trouvais un vieux moulin à retaper dans le coin..? Ca ferait un autre bon projet pour ma retraite. Avec mon trimtabmobile, je vais essayer de faire un peu la nique à mon garagiste…? Avec un moulin…compteur EDF à vendre sur le bon coin……? » trimtab
« Et si un propriétaire d’un moulin, dépité par des tas complications pour pouvoir injecter un peu de ‘jus’ dans le réseau, décidait dans un esprit un peu ‘désobéissance technologique et économique’, de rendre son compteur à EDF et aller ‘off the grid’ pour fonctionner en site isolé avec un pack batterie rechargé par sa turbine, a t il besoin de demander des autorisations…? » Si vous voulez être en conformité avec la loi, oui, meme si votre machine fait 1W et que vous la faites fonctionner qu’1h dans l’année. Bon aprés si vous habitez une maison reculée dans les bois, que vous ne voyez aucun pecheur passer a coté ou que vous conaissez bien le garde peche… Les principaux ennemis des moulins sont les pecheurs et l’état (manipulé par les premiers). Les pecheurs en question se disent écolos, d’ou parfois la confusion…
Il ne faut pas s’imaginer faire du tord à EDF en « libéralisant » les moulins. L’hydraulique en France actuellement (grosse et petite) c’est 60 à 70 TWh de production. En tirant au maximum on pourrait peut être faire 30 TWh de plus pour atteindre 100 TWh, mais après on est au-delà du raisonnable. Or la France tourne avec 550 TWh de production et 480 à 500 TWh de consommation. La petite hydraulique restera petite…. même démultipliée et sans les pêcheurs empêcheurs ! Aucun grand pays industrialisé n’a réussi à se développer uniquement avec l’hydraulique passé la deuxième guerre mondiale :
bon courage à TURbiwatt s’il veut s’attaquer au marché français qui a un gros potentiel mais qui est bloqué par l’administration qui impose un parcours du combattant pour obtenir les autorisations nécesaires. L’export est leur seul chance de développement. ce même type de machine standardisée a été développé à la fin des années 70 par un grand constructeur français Leroy Somer; plusieurs machines tournent toujours.La fabrication a été abandonnée faute de clients, ceux ci ont été grandement démotivés par cette administration applicant la loi éditée par des députés largement influencés par les lobbyes EDF et fédérations de pêche. Aujourd »hui l’Etat a du mal a décidé entre un ministère de l’énergie qui prône le développement et l’Environnement qui prône la décroissance!!! éternel confrontation à la française…
Contrairement à la thèse de Dan1, EDF (et d’autres grands intérêts) est vent debout contre les petits moulin et a déployé les grands moyens pour en abolir jusqu’à l’existence, y compris les moulins classés avec leur barrage. Le problème n’est pas concurentiel, EVIDEMENT. En tout cas pas aujourd’hui. Mais EDF qui ne sait pas (ne veut pas) prédire le cout de deconstruction d’une centrale nuke, sait très bien quelle complexité représente pour le réseau la multiplication des producteurs. Oui les pêcheurs sont contre les barrages, certains pêcheurs du moins, et certains écolos de la vieille école aussi, type religieux sectaire à oeillère, ceux qui prèfère les chiens ou chevaux aux humains, par exemple. Mais ils ne sont pas les grands manipulateurs du pouvoir… Argument ridicule. Le texte récement voté sur le rétablissement de la continuité des cours d’eau est soit disant écologique, mais en fait c’est un texte visant à abolir l’idée de barrage, à empêcher la restauration des barrages exitants, à promouvoir leur destruction. L’administration est extrêmemernt zelée dans l’application de ce texte quitte à tomber dans l’illégalité assez régulièrement. Je ne développe pas ici mais ils ‘avère que les barrages sont justement des ouvrages écologiques, et ceci d’autant plus qu’ils sont installés depuis des siècles pour certains. Il est aussi un fait que l’on peut aussi rétablir la continuité sans jamais détruire un barrage. Ces barrages sont aussi des sites attractifs pour des activités variées, dont la plus évidente est le loisir. L’homme est il un animal aquatique? Probablement. Au delà du financement des projets, qui n’est pas une difficulté spécifique aux moulins, La seule difficulté pour remettre en route ou créer des sites de production hydro petits et moyens sur barrage est donc légale et administrative. Notre ennemi, c’est donc l’état, c’est nous même, nos élus, nos employés fonctionnaires. Absurde? Qui est derrière ce mouvement anti barrage? Les ecolos sont évidement utilisés en boucliers. Un petit nombre d’entre eux se prettent à ce jeu de dupe. Ils s’en trouvent importants. Mais les vrais lobbysistes anti barrage sont beaucoup plus puissants que les écolos amoureux des poissons. Est ce logique de détruire ou interdire les barrages, d’empêcher les moulins de revenir sur le réseau? Pour certains très gros industriels de l’énergie, oui, à l’évidence, du moins à court terme. Résultat pratique. Aujourd’hui, il faut savoir s’entourer pour mener un projet moulin, confier le dossier à des architectes, des associations et spécialistes de ce droit, de cette jungle légale ou les abus de pouvoirs de l’administration sont quotidiens, où la destructioin de patrimoine et de potentiel énergétique vert est en cours, où ERDF traine parfois des pieds pour signer le contrat. Quelques producteurs sont en auto consommation et ne revende jamais un watt. Pour autant je n’en connais aucun qui a renoncé à son compteur. Ce n’est pas l’objectif… L’autonomie complète serait un beau projet technologique mais c’est assez irréaliste, à moins d’y consacrer beaucoup d’argent et du temps tous les jours en gestion et entretien, une attention permanente. Faites des moulins, mais ne vous attendez pas à « un long fleuve tranquille »…
Vous avez raison sur toute « la ligne ». On fait croire que ces sont les Zadistes les casseurs, alors que c’est les black bloc, soutenue par le big buissness. On se croirait en turquie. Il faudra que quelques uns soient dissidents, être le grain de sable qui fasse fasciller la grosse machine buissness.
@à Hervé : le système insupporte la construction des microgrids en charge de valoriser (sur une habitation ou une usine) une production renouvelable locale. MAIS il y a déjà eu 3 recours contre ERDF qui ont été jusqu’en Cour de Cassation, avec, dans les 3 cas, la condamnation d’ERDF qui s’opposait avec des motifs variables, quelquefois simplistes, à ces microgrids. Alors, c qqf possible. D’autre part, la CRE a intellectuellement basculé vers ces positions, par l’édition en juin 2014 de « solutions pour les smartgrids », et depuis, pas à pas, cette position se renforce (actuellement recherchent plutôt les expérimentations). Alors, pour une fois (:-), bien sûr) que la France est mieux que l’Espagne ou la Belgique, dont les régulateurs sont souvent cul et chemise avec les stés de distribution, on peut être un peu positif.
Et au-delà de la philosophie, c’est quoi le potentiel national de la mini et microhydraulique ? Exprimé en GW et TWh naturellement.
Ce genre de question laconique et condécendante est assez symptomatique… C’est évidement encore une question qui contient sa réponse. Je vous la fait en mode poli : ferme ta charmante petite bouche, espèce de personne de très petite taille, tu postillones sur mes doigt de pieds. En route vers la Lune, ou Mars, ou même plus humblement, en route vers mémé qui habite à Trifouilli les oies, et qui nsou attends avec des iles flottantes, je pense à son grand père qui ne se déplacait qu’à pied et à cheval. La grande ville à 30km, il y allait une fois par an. Moi j’y vais tous les jours, parfois deux fois par jour, et à 80km/h de moyenne – horreur carbonne. Et pour autant, si je parle à cet ailleul – par la pensée car il est un peu décédé – je ne l’insulte pas en lui demandant si c’est par « philosophie » qu’il marche à pied, et quel est le « potentiel » en T/km de son équipage esquimobile. Non, je n’insulte pas le progrès, ni le passé, ni là d’où je viens. Alors pourquoi j’insulterais le present et là ou je vais, ou mes enfants iront j’espère? Pour faire plaisir à DAN1, le roi du simplisme technocratique, le bras armé d’un ordre établi qui n’a pour seul but que de durer en son état actuel, quitte à nous applatir (liquéfier, dissoudre, pulvériser, sécher, broyer, épuiser, vider, foudroyer, irradier…) tous au passage? Non, je n’insulte ni le passé, ni le présent, ni le futur, ni tous le smoment qui composent cette chronologie. Par contre j’essaie d’en tirer un savoir, une philosophie (BEUURRRK!), un sens… Pas facile pour tout le monde. Encore un petit effort?
Je ne sais pas si je détiens le record des commentateurs en matière d’insultes proférées à son endroit, mais je pense tout de même détenir un fort potentiel ! Comme d’habitude, je posais juste une question simple et centrale en rapport direct avec le contexte. Je n’avais nullement l’intention de démolir la mini ou la micro hydraulique que je trouve très sympathique et que j’emploierai peut être un jour si l’occasion s’en présente. Mon but était juste de montrer que ces filières ne peuvent absolument pas faire d’ombre à EDF (que je paye et non l’inverse) qui joue dans une cour très nettement plus grande. M’enfin voilà la réponse sans faire un roman philosophique à côté de la plaque : Résumons : le potentiel est estimé à 11,7 TWh dont 71% sont impactés par le classement des cours d’eau « Le croisement de cette étude d’impact avec le classement des cours d’eau révèle que 71 % du potentiel hydroélectrique est impacté par le classement des cours d’eau en liste 1 (qui interdit la création de nouveaux ouvrages sur ces cours d’eau). En conséquence, sur les 11,7 TWh de potentiel hydroélectrique identifiés, seuls 3 TWh restent disponibles pour développer la filière. En conclusion, le classement des cours d’eau, tel qu’il a été établit, compromet l’objectif spécifique à l’hydroélectricité de développer 3 TWh nets à l’horizon 2020. » Alors la question est : est-ce que c’est EDF en sous-main qui a tractionné pour que le classement des cours d’eau soit le plus restrictif possible afin de saboter la petit concurrence ??? Rappel : la France fonctionne avec une production de 550 TWh. Donc 11,7 TWh c’est 2% du besoin et plus vraisemblablement 3 TWh c’est 0,5%. Voilà pas d’insultes… des faits.
On peut être insultant sans employer un vocabulaire insultant. Vous le savez bien. Votre question insulte toute la méthode toute l’histoire qui a permis à l’espèce homo sapiens d’arriver là ou elle est, à partir d’une savanne où ses ancêtres vivaient sur un pied d’égalité avec les grands prédateurs, les virus, les caprices du destin, les aléas de toute sorte. Avec la technologie, la conscience (et la philosophie qui est un état de l’art de la pensée, mais devient une insulte dans votre vocabualire… symptomatique) doit progresser. Elle le fait necessairement sous peine d’extinction, mais parfois avec un peu de retard. Aujourd’hui, je l’espère, les américains n’iraient pas atomiser les japonais, sous peine d’ailleurs d’être atomisés à leur tour, tout simplement. Nous avons progressé… La technologie, la méthode et la pensée de l’energie avancent donc ensemble mais pas sur une même ligne de front. La technologie est en avance sur la pensée, sur le niveau de conscience collective. Si la conscience du nuke était complète, cette technologie serait interdite (en son état actuel), et ceci quelque soient ses bienfaits pour le production d’énergie de masse aujourd’hui. Si je vous disait : « avalez cette pillule, vous passerez une journée extraordinaire, mais je n’en connais pas tous les effets sur votre santé à moyen terme. » Vous refuseriez, EVIDEMENT. La « coke », et d’autre dopants font exactement ça (avec des effets plus ou moins connus et plus ou moins certains d’ailleurs) et la plupart des gens refusent d’en prendre. Les cyclistes eux (et bien d’autres sportifs professionnels) en prennent pour décrocher la timbale à tout prix. Nos énergéticiens et industriels sont pour moi ces sportifs fous qui ne voient que la coupe sur l’étagère, et la convoitent sans aucune autre considération, quitte à irradier la piste elle même. C’est grave docteur? Donc les moulins, aussi microscopiques soient ils, à vent ou à eau, les éoliennes, les méthaniseurs, les vélos, les fours solaires, les chauffe-eau solaires, les hydroliennes, les panneaux photovoltaiques, les centrales à concentration, tout cela est bon à prendre, même à titre strictement symbolique. C’est un progrès immense. Et si ce n’est pas un progrès pour la grosse et grande énergie de masse (pas mesurable du moins), c’est un progrès fondamental pour la conscience collective, un progrès philosophique. Les gens, les communautés qui reprennent en main l’énergie, leur énergie, en font une culture locale et partagée, ces idées qui perfusent les villages petit à petit, c’est un progrès incommensurable. C’est très grave pour les grands manitous mais c’est salutaire pour notre avenir. Cette conscience, cette philosophie en progrès est notre seule planche de salut. Chaque Watt durementy produit est un acte citoyen, un cate de liberté qui nous apprend par exemple que l’énergie est chère, très chère, difficile à produire, et que le prix ne se simplifie pas en une facture d’euros. Il faut payer en modifications parfois profondes du paysage, des cours d’eau, des fonds marins, de l’état « naturel » des choses (qu’est ce que l’état naturel d’ailleurs?). Et il faut toutefois le faire dans une limite ferme : ne pas tuer la poule aux oeufs d’or. Nous avons confié notre destin à des industriels et à leurs sbires professionnels de la poliqtique qui sont tous devenus fous. Il va falloir se réeduquer, reprendre notre destion en main, reprendre en main les industriels et nos gouvernants (à leur botte depuis quelques dizaines d’années). Il faut ré apprendre ce que coute la distance, le poids, la chaleur, la lumière, l’échange de données, le fonctionnement des ordinateurs, les aliments, leurs emballages, etc. Il faut reprendre de l’autonomie intelectuelle dans tous nos actes, remettre à plat la délégation. Il faut le faire vite! Les guerres qui nous impactent durement (à Paris cette nuit – quelle tristesse, quelle tragédie…) sont un symptomes de cette distance entre les peuples et les aristo-technocrates, un symptome de la très grave crise énergétique qui se profile partout dans le monde, depuis que l’occident (par le pouvoir de quelques uns et la consomation de tous les autres) pompe – presque – toutes les ressources non renouvelables de la planète dans tous les pays « colonialisés » – de fait. Toutes les guerres actuelles sont énergétiques, corrélées à l’energie de près ou de loin. La religion, les conflits de civilisation (thème raciste) n’en sont que des prétextes, un enrobage commode pour toutes les parties… Donc les moulins, l’idée de moulin, la philosophie du moulin sont aussi importants que le -presque- futur EPR. Si ils ne l’étaient pas, les administration et ERDF seraient indifferents et peut êre même en soutien de ces initiatives. Mais sur le terrain, c’est la « guerre », une guerre administative et philosophique. ERDF se bat contre les moulins parce que justement, ils sont symbolique d’un progrès immense qui remet en cause son fonctionnement et ses méthodes, à terme. Les moulins (et tout ce qui y ressemble) sont au énergéticiens industriels ce que l’imprimerie fut au clergé? Peut être… Mais ne faisons pas de philosophie! C’est du vent!
Dan1 n’a pas tord, le potentiel de la trés petite hydrau n’est pas trés important, disons de l’ordre de quelques Twh, 1/2 reacteur nucléaire, pour les installation
A stephsea0 « Votre question insulte toute la méthode toute l’histoire qui a permis à l’espèce homo sapiens d’arriver là ou elle est, à partir d’une savane où ses ancêtres vivaient sur un pied d’égalité avec les grands prédateurs, les virus, les caprices du destin, les aléas de toute sorte. » Là, s’il est avéré que Dan1 insulte l’espèce humaine… il faut l’arrêter. Parce que c’est de la récidive, Dan1 a déjà tenté de destabiliser l’Allemagne : Mais là, ça va trop loin, c’est directement l’espèce humaine qui est en cause !! A moins qu’il faille en passer par Talleyrand qui disait « tout ce qui est exagéré est insignifiant ». Et à moins que stephsea0 se Lionelise ?
Effectivement, dans certaines configs, la petite hydrau permet de fonctionner en autartie. (C’est plus ou moins mon cas). Cette config n’est pas forcement la meilleure car seule une petite partie du ptentiel est du coup exploité. Par contre ce qui le font « touchent » les difficulutées des compagnier électrique pour maintenir l’offre demande. Il est vrai aussi que si on veut se raccorder ERDF ne facilitent pas la tache (il y a quelques astuces qui permettent de contourner une partie des difficultées), et se montrent parfois assez con (par exemple quand ils refusent les protection de découplage VDE126 alors que cette dernière reponds en général aux exigeances de la B1 qu’ils imposent). Mais le plus blocant reste l’administration, dans la pluspart des cas. Le cas que vous citez « microgrid » peut je pense se faire légalement, sous la forme de régies, mais effectivement le faire en sauvage est je crois encore interdit. Toutefois je doute de l’interet des microgrids, sauf dans des cas de hameaux trés isolés et loins du réseau. Le foisonnement des diverses énergies renouvellables est préferable pour maximiser leur développement.
la méthode des pronuke à la DAN1 est toujours la même. on oppose une nouvelle opportunité ENR à TOUTE la production électrique! et la petite hydraulique n’a pas vocation à remplacer toute la production de masse mais bien sur que cette production potentielle, c’est peu , mais ça dépend pour qui! celui qui ‘s’autoalimentera avec ses petits kWh se « foutra » complètement des teraWattheures nuke ! ceux qui utilisent mieux leur biomasse (poèle, chaudières ou inserts nouvelle génération) s’en loquerot également. surrtout si en plus ils complètent avec quelques panneaux Solaires thermique et PV et/ou même une petite éolienne, avec qq kWh de batterie de stockage (à la Elon Musk) en restant dans le sujet, si l’écoulement des eaux dans les process industriels peut être valorisé par ces turbines, cela fera de la compétitivité par des coût de production plus faibles, il n’y a pas que les individuels! un article précédent sur le bénéfice pour les laiteries d’utiliser le biogaz généré par leurs déchets, montre que la modernisation et l’adaptation d’un process peut montrer des économies possibles, or la facilité de la prise de courant reliée au compteur EDF! qq % ici + qq% là + qq% autres + qq% nouveau, cela au total commencerait à compter!
Dan, vous insultez l’histoire, pas les personnes ou le genre humain. Lisez moi mieux et plus complètement. C’est trop long? En effet, si vous le prennez ainsi, notre échange devient insignifiant. Encore une insulte, à mon intelligence? C’est pourtant bien pour remettre du sens que je me suis permis de vous rappeler à l’ordre (à la philosophie bien ordonnée). La philosophie est première, est essentielle (au sens philosophique). Dire que pensez les énergies décentralisées, les sources multiples et dispersées est de ma « philosophie », c’était évidement une insulte à notre intelligence, et à notre histoire, et à al philosophie qui est tout sauf inconsistente. Je sais que la philosophie est raillée chez les techniciens, qui aiment à former un groupe dur et compact contre tout ce qui n’est pas facilement mesurable et « rentable ». Je sais… Je suis aussi technicien. Je comprends cette défense. Est elle légitime et productive à long terme? J’essaie de montrer que non, que « science sans conscience n’est que ruine de l’ame ». J’ai déjà entendu ça quelque part. Vous pas? Je dénonce ici d’abords votre insulte à cette conscience, puis le grand combat actuel entre technologie et conscience, entre rentabilité à court terme et perenité de l’humanité, entre guerre et paix. Le centre de notre problématique moderne est énergétique… je l’ai déjà dit. Alors quand je vois le micro pico hydraulique, les moulins et leurs barrages battus en brèche par nos propres lois, je m’insurge et les déclare injustes, scélérates. Je crie à la manipulation, à l’abus de pouvoir, et j’en appelle à la définace face à pouvoirs concervateurs qui ne nous veulent ni bien ni cionscience, dont l’intention est nuisible à la collectivité. Il ya de nombreuses initiatives collectives et individuelles qui rencontrent des freins monstrueux. C’est anormal. Il y en aussi qui réussisse, comme la communauté de Redon qui a ses propres éoliennes en coopérative privée et indépendante. Il faut odn cpousser et pousser fort. Tubiwatt, pour revenir au sujet primaire, nous y aide par sa technologie de qualité et ses développements.
J’informe ceux qui n’aurait pas suivi que l’offense intolérable qui me vaut ce déferlement de philosophie est : J’ai eu le malheur de poser la question du potentiel de la mini et microhydraulique et de citer un document de « France Hydro Électricité » qui est le syndicat professionnel représentant la petite hydroélectricité. Vous vous rendez compte de l’offense : cité un document du syndicat qui représente les intérêts des petits producteurs ! Pour la peine vous aurez la profession de foi du syndicat (attention c’est subversif) : « France Hydro Électricité a pour principales missions d’anticiper et préparer l’évolution de la profession au mieux de ses intérêts, défendre les intérêts de ses adhérents auprès des Pouvoirs publics et de toutes les « parties prenantes » (élus, organisations professionnelles, médias, associations…) et améliorer le cadre réglementaire et économique pour le développement de la petite hydroélectricité. Il propose également un appui individuel à ses adhérents. » « France Hydro Électricité a pour ambition de réconcilier production d’énergie renouvelable et qualité des milieux aquatiques. Sa stratégie se résume en 3 axes : – Faire plus : développer le potentiel hydroélectrique à hauteur de 3 TWh à l’horizon 2020, sous forme de projets en site vierge, d’équipement de seuils existants et d’optimisation de l’existant. – Faire mieux : développer des petites centrales à haute qualité environnementale, répondant aux objectifs de la directive cadre sur l’eau et de la préservation de la biodiversité ; améliorer la connaissance scientifique des cours d’eau. – Faire ensemble : améliorer la concertation locale entre les parties prenantes, partager les retours d’expérience. » Je vais plaider coupable, j’aurais pas dû citer le chiffre de 3 TWh revendiqué par le syndicat France Hydro Electricité et surtout ne jamais mettre le lien vers ce site subversif sur Enerzine !
Vos propos sont justes intolérables, que fait la modération! Remarquez, c’est vrai que Stephsea est relativement selectif en matière de micro-hydro, puisqu’il écrivait à propos de l’experimentation d’une hydrolienne Hydroquest en Guyane il y a peu de temps: « Quelle mauvaise fois incommensurable de se servir des indiens du maroni (ou d’autre gentils sous-developpés, peuples-de-la-rivière) pour justifier leur mécano de labo à 2.5M€! Et en l’occurence la rivière est bel et bien barrée par un joli pont en acier… Si vraiment il fallait des ENRs là bas en Guyanne française (quelle rigolade quand on compte les centaines de milliards de Arianne), on ne se serrait pas gené pour construire des barrages massifs et rellemenent productifs comme celui de la Rance. De telles installations (2 barrages?) suffiraient probablement à produire toute l’électricité de Guyanne. Resterait alors à fair un réseau digne de ce nom. Mais ne nous inquiétons pas trop : dans les faits les indiens totalement illetrés (qui ne parlent pas français) qui vivent à quelques km de Kourou, de St Laurent ou de Cayenne sont le dernier des derniers des soucis de nos chers politiques et autres gérants de EDF. » C’était ici, je ne vais pas recopier la suite: En fait, faut retenir que le micro hydro c’est super sauf si il est marqué EDF dessus, auquel cas c’est une insulte à l’histoire etc etc…..
Les chevaliers pronuke se sont retrouvés, encore une fois, et c’est grâce à moi, mais pas un mot de remerciement! Je ne vais pas plus loin dans la démonstration, ca va partIr en cachuette. A deux ils sont invincibles. Quand on se choisi un pseudo aussi vertueux que « sicetaitsisimpel », on devrait s’appliquer d’abords à soi même cet exigence. Mais non… On fait des sophismes, du simplisme, de al citation hors contexte, des ronds de jambes virtuose. Si c’était si simple… Je ne soutiens moins hydroquest tout simplment parce que je lui vois moins de qualités, des applications plus restreintes, moins de rendement. L’hydraulique sans barrage, c’est un peu comme la voiture à deux roues. On voudrait y croire, mais en pratique, c’est limité. Et les motos font déjà le job. Je n’ai rien contre hydroquest non plus. Et je déplore justemet que EDF ne fasse pas de barrages géants sur les estuaires. Je suis toatlement fan du barrage de la Rance, premier du genre, et unique je crois. Rien à voir Avec l’enseigne. Donc Sicetait est dans le contresens complet, le procès d’intention, la tentaive de destabilisation. Lui aussi insulte notre intelligence. Heureusement, les insultes s’aditionnent mais ne se multiplient pas. On pardonne. Vive turbiwatt! Vive les pico barrages, et les grands aussi si ils sont bien réalisés.
« Vive turbiwatt! Vive les pico barrages, et les grands aussi si ils sont bien réalisés. » Je peux reprendre ce viva, j’aime bien l’hydraulique même très petite, c’est assez passionnant, reste que : Le potentiel déclaré par le syndicat qui représente les petits producteur est de 3 TWh/an soit 0,5 % du besoin. Ceci n’est pas une opinion, mais un fait établi.
Les scythes? Et toutes ces boites qu’EDF a fait crever, ou limiter leur expansion dans la pico et la petite hydro, comme THEE, leader européen à l’époque (des boites d’ingénieurs). Là je vous parle d’avant 2000. J’étais plus jeune à l’époque, mais je me souviens de quelques conversations avec des indus….. Dèjà EDF était un peu l’ennemi……… Mecamidi un des rares survivants du round-up dans la petite hydro!
@ Dan1 Sans contester le contenu du document que vous avez cité, faut tout de même se rappeler que le plus gros adherant de Francehydro, c’est il me semble EDF… Pas sur que ce syndicat se défonce pour la sauvegarde des toutes petites installations, (celles qui n’interessent ni EDF, ni les gros industriels du domaine)…
A Hervé Pour EDF, ça me saute pas aux yeux, en revanche GDF-Suez, c’est possible :
Vous me faites penser à un poisson rouge hors de l’eau! pico-hydro!
explication Merci à EDF qui achète le courant!
« Ils vont toujours par paire… Les chevaliers pronuke se sont retrouvés, encore une fois, et c’est grâce à moi, mais pas un mot de remerciement! » Vous faisiez allusion aux scythes! 🙂
@ Dan 1 Concernant la part d’EDF, je n’en suis pas sur moi non plus, mais France Hydro est de toute façon le syndicat des gros producteurs. Les trés petits (
Même s’il est vrai qu’EDF / ERDF ne font pas de cadeaux, les difficultées principales sont d’ordre réglementaires, reglement en bonne partie dictés par l’état. Aprés je comprends trés bien que EDF ou ERDF n’aient pas envie car ça nuit a leur résultats ou leur donne du tacas, mais si les réglement ne leurs donnaient pas tant de batons a nous mettre dans les roues (comme c’est le cas pour le solaire par exemple) ça irait mieux.
Et de la directive sur la qualité des eaux, les débits reservés etc…. je connais un petit peu. Politiquement, pas grand chose a été fait pour lever les barrlères réglementaires. Surement plus à cause du lobby des pécheurs même si EDF n’a pas aidé. Bon un nouvel arrêté est en préparation. C’est quand même dommage que le savoir faire français (les rois de la Pelton) parte à l’étranger même sur se segment où nous étions leaders. Çà me fait penser qu’Alstom hydro va passer sous giron américain, espérons qu’ils n’ambitionnent pas de délocaliser à terme.
Ce fait est établi : il y a eu actions des lobbies contre les barrages et le pico hydraulique en particulier, avec pour effet des réglements complètement délirants, et des destructions de sites – incrits aux BF. Pêcheurs, écolos délocalisés (les parisiens ne savent même qu’il y a des petits cours d’eau en province et des barrages dessus), EDF? Je vois bien qui est le plus puissant dans ce tryptique. Je vois bien aussi comment EDF aurait pu utiliser sa puissance POUR le pico hydraulique et ne l’a pas fait, pas du tout. Je vsoi comment EDF se bat contre la diversification des sources, contre la libéralisation des producteurs, contre la liberté même de produire et de distribuer de l’énergie électrique… Donc, il est évidement qu’ils ont agit contre. Rappel : EDF n’est investisseur/batisseur dans les ENR que de manière extrêmement limitée, ponctuelle, presque de manière chirurgicale. EDF ne s’intéresse aux ENR que de manière spéculative. POINT! Ce sont des invetsissements matériel dont la seule vertu est le taux exeptionnel de rentabilité, supérirur parfois aux énergies non renouvelables, et tellement plus « vert », donc plus populaire. Le bénéfice est mlultiple. Je ne détaille pas mais quand EDF fait un champ de photovoltaique, c’est le jackpot, en rendement financier direct et en indirect! Spéculateur. Conclusion : Si la pico hydraulique, l’hydraulique en général était une énergie spéculative (traduisez bien subventionnée par l’argent du peuple), la donne serait très différente, probablement inverse. L’installation serait facile, les réglements propices, les administrations actives et aidantes, et EDF un gros investisseur, rachetant des barrages, des moulins, et proposant de nouveaux projets, autant que de photovoltaiques ou éoliens. Car l’hydraulique, c’est facile, faiblement intermitent, et c’est régulé. Je crois que présenté ainsi, le scénario paraitra plus clair pour tous. SI EDF et l’état veut, cela existe, c’est bien, on en parle à TF1, c’est en forte croissance, etc. Sinon… C’est « Robert et Micheline » qui se tuent à essayer de sauver un moulin au fond de la Bretagne, ou doivent, sur capiutaux propres, se limiter à une petite expérience expérimentale par gout de la technique et des ENR, par conviction.
Il est certain qu’il n’est pas dans l’interêt d’EDF de favoriser la microhydraulique, ce serait un peu comme demander à renault de favoriser peugeot… Par contre l’action d’EDF contre la picohydraulique? Le seul cas dont j’ai entendu parler, c’est quand il y a eu un conflit sur une chute ou ils ont une centrale en amont. Ils avaient fait capoter un projet privé assez important car ça leur faisait perdre quelques cm de chute quelques jours dans l’année… mais c’est le seul cas à ma conaissance, y en a certainement d’autres) Comme le dit Sunny, le principal obstacle c’est l’état par ses fonctionnaires qui font dans beaucoup de départements un zéle incroyable pour bloquer les projets, minimiser les droits d’eau, abolition des droits d’eau anciens (dont certains datent de l’antiquité…) le sport nationnal étant actuellement la déstruction des barrages anciens… Le tout pour un résultat qu’ils se refusent à mesurer car ils savent que le bilan écologique est généralement négatif… C’est d’autant plus navrant que ces ouvrages étaient déja là quand les rivières regorgeaient de poisson. La microhydraulique est devenue le boucemissaire sur lequel on tappe pour éviter de traiter les vrais problèmes des cours d’eau qui sont la pollution chimique, routière,medicamenteuse et agricole…
EDF a toujours tout les torts, donc rien de nouveau. Sauf qu’il y a des faits. EDF à fait une vance de trésorerie de Milliards d’euros aux EnR, en permettant les subventions sans compensation immédiate (déaclage de plusieurs années). Ce « mécénat » a largement profité au photovoltaïque notamment. Quel était l’intérêt d’EDF d’avancer 5 milliards d’Euros, sauf à y être contraint ? EDF a été contraint de vendre de l’éctricité à coût de revient à la concurrence via l’ARENH. Par rapport à ces volumes énormes, quel peut bien être l’intérêt d’EDF de saboter la picohydraulique qui fait encore beaucoup moins que la mini + micro + pico hydraulique dont j’annonçais le potentiel à 3 TWh en 2020 ??
« EDF ne s’intéresse aux ENR que de manière spéculative. POINT! ». C’est peut-être vrai, mais ça ne parait pas spécialement être le fait d’EDF. A minima, ils vont,sans employer le terme « spéculatif » et son coté péjoratif vouloir gagner de l’argent, ce qui est quand même un incontournable pour une entreprise commerciale. Ca me parait être également le cas pour l’ensemble des entreprises qui travaillent dans le secteur du développement des projets renouvelables. Et « mon voisin » qui a intallé 3kW sur son toit, il a quand même le plus souvent fait un calcul qui lui démontre (que ce soit vrai ou faux) que c’est plus interessant de faire ça que de mettre son argent à la caisse d’épargne…. Bref, supprimons les tarifs d’achat et il n’y aura plus de « spéculation », de la part d’EDF ou d’autres comparables jusqu’à « mon voisin »avec ses 3kW.
@ Dan 1 Le mécénat d’EDF envers les ENR :-))))))))) Continuer à intervenir le plus souvent possible sur Enerzine! Votre crédibilité et votre absence de parti pris n’a jamais été aussi élevé.
A l’étranger, EDF EN en fait quand même pas mal des ENR et pour rassurer Dan1, ce n’est pas du mécénat, il gagne de l’argent!. C’est juste une demande du marché mondial. Bon, ils sont déjà à près de 10 GW (9,5 GW), dont une toute pette partie en France (16 %). On se demande pourquoi ils ne sont pas plus actifs en France? Juste bon à tuer la concurrence sur place pour ne pas être trop emmerdé.
Vous souhaiteriez qu’EDF EN soit plus actif en France? C’est quand même marrant, quand EDF ait du renouvelable en France ( PV et éolien, mettons l’hydro à part), c’est le diable! Pourtant à ma connaissance ils bénéficient des même tarifs d’achat? C’est quoi le problème?
Pour contrôler un marché, prendre le marché, éliminer la conccurrence, éliminer les acteurs susceptibles de grossir. Le système d’appel d’offre est très bien pour ça! Cà sent pas toujours très bon!
A sunny « EDF à fait une avance de trésorerie de Milliards d’euros aux EnR, en permettant les subventions sans compensation immédiate (décalage de plusieurs années). » Ceci est un fait démontré, je suis donc crédible… à moins que vous ne me démontriez le contraire. « Mécénat était entre guillemets, car c’est du mécénat temporaire… qui dure. La définition Larousse de mécénat est « Personne qui aide financièrement, par goût des arts, un artiste, un réalisateur, un savant, un organisme de recherche, etc. » Ben, en l’occurence EDF a bien aidé financièrement les EnR en avançant une bonne partie des subventions promises. Mais là où vous avez raison, c’est qu’à mon avis ce n’était pas par goût ! Et puis de toute façon il ne s’agit que de 5 milliards… qui seront remboursés un jour.
@ Dan1 Si on considére qu’une tranche nucléaire de 1000MW est une « centrale », cela veut dire qu’une millicentrale fait 1MW et une microcentrale fait 1KW (soit à peu prés la plus petite machine de turbiwatt). La picocentrale fait 0.001W, soit en gros le panneau solaire d’une calculette sous une source de lumière faible…. La qualification de picocentrale est une sémantique fausse utilisée par l’administration pour discréditer la petite hydraulique. Merci de ne plus utiliser ce terme à l’avenir…
« Pourtant à ma connaissance ils bénéficient des même tarifs d’achat? » Pour les grandes installations PV (le plus gros du marché), cela passe par des appels d’offre, il me semble….. Les tarifs d’achat ne sont donc pas les mêmes et dépendent des caractéristique de la centrale. Bientôt le système pour les grandes centrales va changer, ce sera prix du marché, plus prime.
A Hervé « Si on considére qu’une tranche nucléaire de 1000MW est une « centrale…La picocentrale fait 0.001W… Merci de ne plus utiliser ce terme à l’avenir… » Ben non, ce terme de picohydraulique ne désigne pas une centrale de 0,001 W dans la sémantique administrative puisque c’est une centrale hydraulique dont la puissance est inférieure à 20 kW. La sémantique est donc plus généreuse que l’application stricte des préfixes du système international d’unités. Le pico 10^-12 de la physique est devenu 10^-5 pour l’administration… et les exploitants.
En conservant cette logique, les installation PV idividuellles sont des femtocentrales…
A lire absolument : Probablement la meilleure synthèse actuelle. Source trouvée grâce à France Inter aujourd’hui, voir Carnets de Campagne (merci!)