La République Démocratique du Congo (RDC) pourrait construire le plus grand barrage au monde, deux fois plus puissant que le barrage chinois des Trois Gorges.
Né dans les années 1980, le projet du barrage du Grand Inga sur le fleuve Congo, est longtemps resté lettre morte en raison des troubles politiques qui agitaient le pays.
15 km de long pour 205 m de haut. Ce projet pharaonique permettrait de produire 320 TWh par an, soit deux fois la production du barrage des Trois Gorges, en Chine. A lui seul, il pourrait représenter un tiers de l’approvisionnement électrique du continent.
Aujourd’hui, à l’occasion de la réunion du Conseil Mondial de l’Energie (WEC) à Londres, financiers et hommes d’affaires se penchent sur la question de son financement. 80 milliards de dollars réunie devront être réunis avant d’envisager une mise en route du chantier dès 2014, pour un démarrage de la production entre 2020 et 2025.
Le WEC estime que le Grand Inga permettrait à 500 millions de personnes d’accéder à l’électricité.
"Nous devons élever le niveau d’accès à l’énergie commerciale à travers toute l’Afrique comme dans d’autres régions du monde confrontées à la pauvreté" a déclaré Gerald Doucet secrétaire général de la WEC au micro de la BBC.
"Nous ne pouvons le faire sans ces projets de construction, mais, évidemment, sur une base durable, qui tiendrait compte de la situation sociale, civile, et des questions d’environnement" prévient Gérald Doucet, qui garantie la vigilance du WEC pour que les erreurs du passé ne se reproduisent pas.
L’énergie produite serait transmise au delà des frontières de la RDC par le biais d’un nouveau système de distribution, vers l’Egypte au nord, le Nigeria à l’ouest et l’Afrique du Sud.
Le conseil mondial de l’énergie appelle au financement d’une étude de faisabilité aussi vite que possible.
Un tel niveau de production centralisée(40000 MW mini) pose la question du réseau d’évacuation à construire pour irriguer les pays cités (niveau de tension, courant continu …). Est-ce réaliste ? D’un point de vue stratégique : impact d’un arrêt brutal de la production (attentat, panne majeure) ? D’un point de vue environnemental : impact de la mise en eau d’une superficie élevée, impact des réseaux électriques. Pourquoi ne pas plutôt envisager de multiples barrages répartis sur la longueur du fleuve ? Ceci aurait l’avantage de démultiplier le nombre de point de production (réduction du risque d’incident majeur) et de réduire les longueurs de réseau à construire (avantageusement remplacé par le transport « naturel » de l’énergie hydraulique)
Il serait surprenant que le WEC offre des garanties en matière d’environnement, de protection de la biodiversité, de la pollution ou même des pbs de déplacements des populations qui ressembleront plus à des expulsions forcées sans aucune contreparties… La barrage des 3 Gorges est une catastrophe environnementale et sociale. On nous promet de faire 2 fois pire. Je pense que cette objectif sera largement dépassé car les hommes qui nous dirigent ne sont guère surprenants en matière d’intérêt collectif. Ici, le prétexte de fournir de l’électricité suffit pour obtenir de gros contrats même s’il faut tout détruire. Il manque une justice.
C’est à ce demander si les gens suivent l’actualité ! Il est pourtant clairement établit que le barrage des trois gorges est en fait un sacré probléme lié aux sédiments qui le font tourner qu’à 30 % de son potentiel. Et que ce blème ne pourra pas être résolu ! Alors messieurs les dirigeants congolais, réfléchissez un peu !
Je rejoins ce qui a été dit par Lolo, Jérome et Patle6675, à savoir qu’au vu de l’expérience du barrage des 3 Gorges en Chine il n’est pas souhaitable de faire un projet encore plus gros…! Au niveau impact environnemental, lourdeur de réalisation, réseau de distribution requis d’un point central avec toutes les pertes en ligne, etc…il parait souhaitable de plûtôt opter pour plusieurs barrages à taille plus humaine, quitte à les lancer à la queue le leu pour optimiser l’expérience et le savoir-faire….De plus ceci permettrait aussi de mieux gérer les retombées connexes sur l’irrigation, donc les cultures, l’agriculture locale d’une manière générale aux environs des sites choisis…De la sagesse s’impose ! A+ Salutations Guydegif(91)
Pour ceux qui font des comparaisons, L’Afrique continue a souffrir des theories de Risk assessment, faisability studies et le soit disant protection de l’environment. L’avantage d’Inga c’est son la capacite en debit qui est regulier due a la presence de 2 sainsons dans la region. Un grand barrage est facile a administrer avec un seul centre de control. Peu de directeurs et employes, moins couteux par rapport aux petits barrages avec multiple couplages. A mon avis les chinois ont compris qu’il faut parfois prendre des risques pour aboutir au development integral. L’idee de partager l’energie entre Africains est un reve que chaque homme et femme de bonne volonte devra rever.
je viens de voir une idée sur le barrage chinoi, 720 000 habitants ont été évacués vers les villes. une problèmme de fissuration vient s’installer. d’autre part on parle des effets serre qui se produient via la décomposition de la matière végétale envahi par l’eau, surtout dans les zones chaudes. il ne faut pas oublié le risque lié au guerre (allmagne 2 éme guerre mondiale).les autre aspects techniques:sédimentation, le flux du courant et le risque lié à l’arret brutal, je ponse qu’on peut trouver des solution. bonne chance.
Et si les glacier, et les poles , en faite, diminuent a cause de toute cette eau qui ne circule plus???? il y a plus ou moins 45000 barrage de part le monde. sans compte toute l’eau qui est mobilise dans les million de cumulus et piscines….. une idee comme ca.
Désolé »Jusdemouche », votre idée ne fait pas mouche ! Sorry ! Try again ! ce n’est pas le fait qu’il y ait des barrages, ni des cumulus et des piscines…. qui fait fondre les glaciers….sauf ceux qu’on plongerait dans les dites piscines…! Par contre j’aimerais bien savoir où en sont les réflexions sur l’idée de plusieurs barrages plutôt qu’un seul sur le fleuve Congo, pour toutes les raisons évoquées ci-dessus: répartition des ressources directes et secondaires économiques et sociales, répartition des pertes joules en réseau car plus distribué, moins de gigantisme, plus de flexibilité, moins de pbs d’alluvions et sédiments accumulés à un seul endroit, tout en ayant possibilité au global des 320 TWh / an….pour 500 millions de pélerins… J’espère que les décideurs sauront raison garder !… L’idée a-t-elle fait mouche ? A+ Salutations Guydegif(91)
La production électrique du Congo était de 0,45 Twh en 2006 pour une consommation de 0,86 Twh (IEA). Envisager un barrage capable de produire 300 fois la consommation actuelle du pays serait un inédit à tous points de vue. Le chiffre avancé semble léger pour un barrage d’une telle ampleur inévitablement accompagné d’un réseau HVDC de très grande ampleur par le volume d’énergie évacué et les distances à franchir aux centres de consommation. Un réseau HVDC en afrique, avec les milieux à franchir, les risques de guerre, de coupures, est difficile à imaginer sereinement. Les africains seront totalement dépendant de technologies étrangères. L’Afrique étant fauchée (pire, couverte de dettes) , que va-t’on demander en contrepartie d’un prêt de 80 millards de $ ? Le pillage des ressources minières du Congo ? Quel sera surtout le montant final (avec intérêts) remboursé par les africains ? 150 G$ ? A t’on le droit de parler du cataclysme écologique que ce barrage gigantesque occasionnerait ? Evaporation gigantesque (détournement d’eau pour l’aval du fleuve), lieu de prolifération de moustiques (ils aiment les eaux calmes) et autres parasites communs en afrique, accumulation de sédiments. Si on veut financer de l’hydraulique en Afrique, le minimum est d’y aller progressivement, au fur et à mesure de la progression de la consommation et pas d’injecter brutalement 300 Twh, quasiment du jour au lendemain. Les financiers savent fort bien qu’en cas d’insolvabilité des africains, c’est le contribuable européen qui sera rançonné, une habitude prise avant même cette crise économique. C’est donc pour eux un placement pépère. Pour les africains et nous, j’ai un doute.
c’est bon faut pas dramatiser
nous vivonns dans un pays de projets a longs termes, quad tesque tous ces projets seront réalisés?