EDF vient de décider la construction du premier projet pilote de ferme hydrolienne en France pour produire de l’électricité à partir de l’énergie contenue dans les courants de marées.
3 à 6 hydroliennes, d’une capacité totale de 4 à 6 MW, seront installées et raccordées au réseau d’électricité dès 2011 au large de Paimpol (Côtes d’Armor), dans une zone où l’intensité des courants atteint des niveaux parmi les plus élevés d’Europe.
Cette première mondiale représente l’aboutissement de plus de 4 années de concertation et d’études sur les côtes bretonnes et normandes. Le choix du site de Paimpol-Bréhat s’est imposé au regard de critères techniques et économiques. En outre, l’accueil du projet, porté par les décideurs locaux, fait l’objet d’un fort consensus de la part des élus, des associations de protection de l’environnement et de tous les acteurs de la mer.
L’installation de ce démonstrateur permettra de tester la technologie en conditions réelles, d’en apprécier la rentabilité et d’établir un cadre administratif et juridique susceptible de favoriser le développement d’une filière française.
En effet, l’énergie des courants des marées n’émet pas de gaz à effet de serre et présente l’avantage d’être totalement prévisible. Cette nouvelle source d’énergie pourrait donc, à long terme, contribuer significativement à la production d’électricité d’origine renouvelable, en particulier au Royaume-Uni et en France, qui concentre à elle seule 80 % du potentiel européen hydrolien, soit une production d’électricité de 10 millions de MWh par an.
Pour Pierre Gadonneix, Président Directeur Général d’EDF, « EDF, qui est, grâce à l’énergie nucléaire et hydraulique, l’énergéticien le moins émetteur de CO2 en Europe, fait du développement des énergies renouvelables une de ses priorités. Ce projet de ferme hydrolienne, qui s’inscrit dans ce cadre, répond en cela aux travaux du Grenelle de l’Environnement. Les énergies marines constituent en effet une source d’électricité sûre et inépuisable, susceptible de contribuer à répondre aux besoins grandissants en énergie des populations et aux engagements internationaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre. ».
Souhaitons que l’appel d’offre soit remporté par la firme bretonne Hydrohélix :)C’est une source d’énergie intéressante bien qu’au niveau mondiale elle soit plutôt limité et éparse (quelques endroits intéressants, genre la manche, le détroit de gibraltar, de façon générale les caps et détrois qui font goulot sur le passage de la marrée d’ouest en est).Notons que la Bretagne est déficitaire en électricité, car elle n’a ni centrale nucléaire ni grand barrage de rivière. Il y a l’usine marémotrice de la rance, les parcs éoliens, et une paire de centrales thermiques qui font ce qui peuvent, mais plein d’électricité est « importée », ce qui pose un double problème de fiaibilité du réseau et de pertes sur les lignes. Globalement la région dépend des centrales nucléares normandes et ligériennes.
Bien, très bien même,de l’énergie renouvelable et surtout parfaitement prévisible et même stable, l’onde de marée se déplacant le long des côtes, l’énergie produite par des fermes judicieusement placées au fond des estuaires et autres détroits serait au niveau nationale quasi constante (aux coefficients de marée près) en tout jamais nulle. Elle ne serait donc pas sujette au déficit de production réccurent du solaire et de l’éolien. Malheuresement, les sites seront peu nombreux et probablement les lobbys bien pensant empecheur de progresser vont probablement freiner la démarche invoquant la perturbatio des petits poissons par les hélices broyeuses…Vite des hydroliennes dans le chenal du four et le ras blanchard…
Je pense même qu’il y aura une certaine complémentarité avec l’usuine marémotrice de la rance : celle ci produit lorsque la marrée est au plus haut ou au plus bas, les hydroliennes devraient plutôt produire à mi-marrée.Les hélices tournent lentement, elles ne risquent pas de tuer de poissons
Tout comme RaminaGrobis j’aimerais un rapprochement, qui plus est très équitable entre EDF et Hydrohélix… Mais connaissant un peu les dirigeants d’hydrohélix , et leur mésaventure en terme de financement aidé (ademe) au début des années 2000 , comme par hasard , qd edf à commencé à s’intéresser à l’énergie hydrolienne en grande bretagne et en le faisant clairement savoir à l’ademe, j’ai bien peur qu’hydrohélix , et son démonstrateur actuellement installé dans l’Odet (aidé par la région bretagne) n’émerge jamais vers une commercialisation viable … 🙁 … j’espère me tromper… Sinon à par ça , Mr Gadoneix ainsi que ses actionnaires devraient un peu arrêter leur opportunisme et leur discourt falacieux à propos du nucléaire et s’intéréssé un peu à l’avis des travailleurs du nucléaire civile! Car ce dernier dénonce de sérieux effet rebond en matière de CO2 avec le nucléaire .. via l’incitation au chauffage élec (et donc une balance commerciale trés carbonnée en hiver et lors des périodes de clim!) et à d’autres usages tout aussi aberrants… ( ; ) j’en reviens à la bretagne maintenant, qui effectivement importe encore près de 95% de son élec , tout obtenant la plus haute concentration de chauffage électrique de france (et du monde!) soit 35% des bâtiment contre 30% en moyenne nationale! (Et de plus en plus à cause de la supercherie éconologique des pac qui marche super bien ici en bretagne!) Si on tien compte aussi du fait que le centre bretagne est une des région de france ou l’on atteint les plus forte concentration de maison passoires (+ 350kwh primaire par m2 et par an), et que les distances parcourues par l’élec sont de plusieurs centaines de km contre quelques dizaines en moyenne nationale (= presque 30% de pertes en heure de pointes!) on comprend vite qu’il y a urgence à agir et surtout avec cohérence … Ce qui veux dire, premièrement en améliorant les bâtiments, deuxièmement en limitant la progressions de tous systèmes de chauffage à base d’élec(même les pac puissqu’elle s’ajoutent au radiateur élec en supprimant des part de marché au solaire, à la biomasse et surtout à la conception/rénovation négawatt), troisièmement en valorisant nos vrais potentiels régionaux propres et durable …Et non en laissant croire aux consommateurs à une solution en produisant plus , qui n’est dans ce cas qu’un sursis débouchant sur du pire…on le sais que trop bien ici .. donc de la cohérence tout autre qu’une Ségo rappelant la crise énergétique grâve et durable et voulant taxer les profits du pétrolier national pour en faire des primes pour que les français puissent partir en vacance ou chauffer leur logement ( sur France Info cette semaine!) , au lieux de redistribuer cette somme à l’agence de l’amélioration de l’habitat par exemple avec des obligations de suivre et d’appliquer au moins à la lettre , voir dépassé , la nouvelle réglementation thermique sur l’habitat existant, ou en plus de primes à l’achat de véhicule économes … mais aussi à la recherche en vrai maîtrise de l’énergie! (démago ça rime avec ségo je trouve!) bref … ok les hydrauliène, même 200% pour , mais pas en laissant un mauvais signal à nos concitoyens du style » continuez à faire tjrs pareil et à rêver .. on s’occupe de tout vous inquiétez pas trop! » , ce qui semblent être encore le discourt politicien encore trop inféodé au lobbies , mais aussi à leur propre syndrome NIMTO(not in my time of office) .. ou même plus simplement NIMBY(Not In My Back YArd)! PS: contrairement à ce que dit RaminaGrobis, la bretagne est avant tout alimentée par les trois vieilles tranches thermique du cordemais…et encore plus en hivers !
cette énergie hautement prévisibleet toujours dispo pourrais avec un lissage genre volants d’innertie de type Energiestro ( mues électriquement bien sur! ) ,bouffer de grosses parts de marché à la production de base et donc, et deviendrait par ce fait, un formidable concurent du nucléaire … mais pas sans réelle diminution drastique de la conso élec nationale , sinon on en reste à un problème d’échelle!une usine du genre devant la hague ..serait un beau pied de nez à l’EPR ! 😀 espérons que les actionaires se reveillent rapidement!
energie des courants + volants d’inertie + congénéation à base de biommasse pour la base …. + énergies houlomotrice,solaire, éolienne prenant la priorité sur la coégé biomasse + hydraulique en appoint après avoir réduit les pointe en changeant de politique (ex : isolation, chauffage , et clim des btaiments) …. ça devrait pouvoir marché …borde*! on à bien envoyé des gars sur la lune!
Faut vraiement que les anti-nucléaires ne croient plus à leurs arguments historiques pour aller chercher des trucs aussi tordus que ceux de l’ADEME concernant l’appel de courant au charbon du SEUL fait du chauffage électrique…! Voyons, qu’est-ce qui empêcherait EdF et RTE de poser dès le disjoncteur chauffage des relais genre « courant moins cher, utilisés pour commander les chauffe-eaux » et de délester le chauffage électrique direct quelques heures par jour d’hiver? Du coup l’argument pipo d’ADEME tombe à l’eau. Pas un gramme de charbon dû au chauffage électrique! L’inertie thermique de la moindre maison chauffée électriquement permet de ne pas même s’apercevoir de la coupure avant une douzaine d’heure, et en immeuble encore moins. De plus il y a toujours un creux entre 13:00 et 17:30 aussi profond que celui de la nuit, donc une petite resucée l’après-midi serait géniale pour lisser la courbe de 24 heures. Pourquoi n’est-ce pas fait? Je n’en sais rien, mais pense qu’à 90% pour des raisons Règlementaires engluées dans des batailles entre services sans aucun souci de l’intérêt général. Ceci n’a rien à voir avec le nucléaire.D’ailleurs, le système que je propose serait emminemment utile pour « avaler » les pointes éoliennes imprévues, lisser leur fourniture et éviter de démarrer des CCG dare dare…
Pas de bruit, pas de pollution paysages, prévisibilité comme l’indique l’un des commentaires ainsi que complémentarité avec la marée. N’allons pas lui chercher des noises côté ciments, acier donc CO², tout ça ce seraient des procès de mauvaise foi (voir celui qu’on tente de faire au Photovoltaïque sous prétexte qu’il libère trop de CO² lors de sa construction…). Les seuls perdants seraient les sous-marins en exercice, mais vaut mieux qu’ils aillent plonger ailleurs, c’est meilleur pour les pêcheurs.
Voilà une sage décision, en espérant ne pas repartir de zéro, ré-inventer la roue, etc…! mais plutôt en tablant et capitalisant sur les expériences déjà acquises dont celles d’EMEC en GB, de MCT en GB (où EDF Energy est l’1 des actionnaires principal) qui a mis en service 1 hydrolienne de 1.2 MW en mai 2008…, de Hydrohélix et son hydrolienne de test-4 mois de 300 KW dans l’Odet, etc…afin d’avancer vite et ne pas piétiner…. Au vu du potentiel et de la prévisibilité de cette ressource en face de nos côtes de la Manche surtout, un max d’efforts (enfin !) pour aboutir rapidement à échelle industrielle est un MUST ! »…contribuer significativement (et rapidement !) à la production d’électricité d’origine renouvelable… » Espérons que toutes les instances concernées vont s’y mettre en synergie et pas lenteurs administratives en multi-couches ! Bonne continuation et aboutissement rapide et efficace !A+ Salutations Guydegif(91)
Il était temps… on commençait à se poser des questions puisqu ‘ EDF via EDEV avait déjà écrit qu’elle « … nous n’investissons que rarement dans la construction d’équipements à énergies renouvelables… »Juste une question : pourquoi Paimpol et pas au large de La Hague ou les courants sont les plus forts ?
« L’inertie thermique de la moindre maison chauffée électriquement permet de ne pas même s’apercevoir de la coupure avant une douzaine d’heure »C’est complètement faux ça, il y a plein de logements chauffés à l’élec qui ne sont pas (ou peu) isolés. Et dans ces cas là, au bout de 2-3h il commence sérieusement à faire froid (surtout avec les magnifiques radiateurs grille pain où le froid se fait sentir dès que le radiateur s’arrête…).Donc à moins de dire aux gens « ok vous avez froid mais attendez un peu, pour l’instant le courant nucléaire (ou provenant d’EnR, ça marche aussi) n’est pas disponible » je vois mal comment on peut s’en sortir. Ou alors il faut remplacer l’ensemble des radiateurs existants par des modèles à accumulation, qui puissent fonctionner aux heures creuses.En tout état de cause, à l’heure actuelle, c’est loin d’être faux de dire que le chauffage élec actuel fait appel à des centrales thermiques utilisant des énergies fossiles. Et l »argument ne vient pas que de l’Ademe, mais de RTE également… pourtant pas catalogué comme étant anti nucléaire.
« Faut vraiement que les anti-nucléaires ne croient plus à leurs arguments historiques pour aller chercher des trucs aussi tordus que ceux de l’ADEME concernant l’appel de courant au charbon du SEUL fait du chauffage électrique…! » Sauf qu’historiquement la lutte contre l’énergie nucléaire et ses dérives militaires, existe depuis bien avant que le réchauffement climatique soit un phénomène connu et surtout reconnu du grand public! Donc il est normal que les anti-nucléaires, qui je le rappel sont avant tout des pro alternatives (négawatt et enr +NRJ conventionnelles pour l’appoint), n’aient pas tjrs avancé cet argumentaire co2 du chauffage élec…. néanmoins celà fait presque 20 ans maintenant qu’il à commencer à faire partie du lot, seulement bon, vu comment certains préfèrent caricaturer les arguments des autrers pour ne pas les écouter , c’est sûr qu’il devient alors facile de leur préter l’historique que l’on veut …. Par ailleurs sur le plan de l’énergie primaire, les anti-nuclaire comme tu aimes bien les appeler de manière réductrice, ont tjrs dénoncer l’innéfficacité énergétique du chauffage élec… bref! si c’est pas assez , ben désolé pour toi … mais attention tout de même, car l’excès d’incrédulité n’est pas une garantie totale de ne pas tomber soit même dans la désinformation… Maintenant, pour ce qui est de l’argument du côté des officiels: 1/ L’ademe et le RTE parlent aujourd’hui , dans la note interne diffusée en janvier 2008 par Agir pour l’environnement, d’un contenue co2 du kwh élec à destination de chauffage pouvant largement dépassé les 600g, contre 200 environs pour une chaudière gaz! 2/ le RTE dans ses bilans prévisionnel de l’offre demande, semble avoir toujours souligné l’étroit rapport entre les consommations saisonnières, dont le chauffage élec constitue le plus gros de la puissance d’appel et surtout le plus gros du volume de consommation! D’ailleurs l’édition 2007 montre très clairement l’augmentation du besoin de nouvelle centrale thermique pour la modulation face à l’augmentation de la variabilité de nos conso ( cf= plus de chauffage élec !). Ce rapport souligne même dans un encadré spéciale, l’aggravation des pointes due à l’augmentation majeure du nombre de pompe à chaleur! il dit même clairement qu’il faut surveiller ce point sensible avec bcp d’attention ! évidement il rappel que selon lui le développement des pac reste une bonne option pour la france … mais c’est vraiment se foutre de la gueule du monde puisqu’il admet lui aussi les 600g de co2 par kwh d’élec pour chauffage , alors même que parallèlement à ça, l’ademe et edf ont rendu les résultats du suivi pluriannuel d’éfficacité des pac française (in situ!) … et indiquent que les cop moyen annuel réel fluctuent qu’entre 2 et 3 et non dans les foruchette indiqué par leurs commerçants!! on émets donc plus ou au moins autant de co2 avec une pac qu’une chaudière gaz! ici en bretagne la chaudière à de meilleur score à cause des plus grosses pertes en ligne! 3/ le DPE inclus une valeur de 180g de co2 par Kwh , une valeur à l’époque très contestée par l’ademe, et aujourd’hui rectifié par la note interne précédement citée …mais qui dirige le B-E qu’est à l’origine de des coefs applicable sur le DPE? J M Jancovici … un grand pronucléaire dans l’âme ( CEA Saclay notamment!) diffusant pernicieusement un signal anti Enr dans ses bouquins… donc si lui admet 180g c’est qu’on est sûrement au delà en vérité … Le même signal nucléaire=bcp de CO2 indirect (surtout chauffage élec) vient aussi des juges et parties, à savoir les employés du nucléaire civile eux mêmes, via par exemple leur récent « APPEL D’INTÉRÊT PUBLIC POUR UNE DIVERSIFICATION URGENTE DU BOUQUET ÉLECTRIQUE FRANÇAIS » Pour l’inertie des maison chauffé élec : justement , si il y’a bien une raison qui a conduit les français à posséder les maisons les moins bien lotie au niveau inertie thermique, et donc a avoir les moins bon potentiels d’amélioration climatique et bioclimatique, c’est bien le chauffage élec, qui je le rappel est une quasi exclusivité francofrançaise. 30% des bâtiments français sont chauffés avec, ce qui représentent plus de 55% du chauffage élec européen pour seulement 8,4% de sa population ! cherchez l’erreur, surtout qd on connaît tout les problème technique, économique , et environnementaux que cela engendre au final! Les maisons à chauffage élec constituent le pire gisement de maison à faible inertie thermique. Et je sais un peu de quoi je parle puisque je suis conseiller indépendant en maîtrise de l’énergie dans le neuf et l’ancien, et thermicien énergéticien assistant à maître d’oeuvre et d’ouvrage en construction bioclimatique…. Bref c’est qd même un peu mon métier en principe… 😉 je pense que tu fais peut être la pormotion des chauffage élec dans les maisons pierre, pisé etc…. 😀
j’ai’ai précédement oublier de préicser le rapport technique entre chauffage élec et faiblie inertie…Le chauffage élec étant très réactif, et donc super modulable ,lors des premiers choc prétrolier, les français ont donc pu faire le choix simplifié et moin honéreux d’une isolation interne , puisque l’inertie le lissage parraissait alors secondaire….bref ….si on est complètement à la rammasse coté performance des batiement en france , c’est en majeur partie à cause du lobby du chauffage élec!
à R17777LISANT UN DE VOS COMMENTAIRES DU 16.07POUVEZ vous m expliquer ce qu’est » la supercherie éconologique des pac » – j’ignore le mot éconologique – que veut dire l’abréviation PAC ?? MERCI Pour pouvoir comprendre
PS POUR PAC c’est peut-êtrePILES A COMBUSTIBLE ???
PAC = Pompe à chaleur, appareil de chauffage électrique utilisant de l’énergie se trouvant soit dans l’air, soit dans l’eau, soit dans le sol.Econologique veut dire, en règle générale, écologique et économiqueIl y a supercherie concernant les PAC car les vendeurs et fabricants annoncent des coefficients de performance (COP, traduisant en fait le rendement de la PAC, puisque c’est le rapport entre l’énergie thermique reçue dans l’habitation et l’énergie électrique consommée) qui sont bien en deça de ceux constatés sur le terrain.
Contre l’avis général, ma prochaine maison sera « tout électrique », voici pourquoi:Je vais d’abord rechercher à supprimer le plus de perte possible en sur-isolant, donc: très peu de consommation. je vais maximiser les apports passif (baies vitrées) donc: énergie gratuite.Je vais chauffer l’eau avec des panneaux solaires: gratuit. je vais maximiser l’inertie thermique: isolation par l’extérieur et murs massifs (béton coffré) dont confort. je vais produire avec une éolienne et des panneaux solaires photovoltaïques, l’énergie pour la VMC double-flux et les appareils domestiques…qui seront tous de classe A.Ensuite, un plancher chauffant électrique (que l’on peut moduler au degré près) sera là pour les périodes de grand froid mais ce n’est pas sûr qu’on l’utilisera souvent à cause de la cheminée…dans mon cas je préfère investir sur du durable : dossier maison à énergie zéro
Xpair, vous avez tout à fait raison sur le fait de commencer par apporter une très bonne isolation à votre habitation, d’en faire une habitation bioclimatique, bref de limiter les besoins d’énergie dès le départ.Par contre, un plancher chauffant électrique entraîne plusieurs inconvénients :-bien que les besoins de chauffage soient restreints, il y aura toujours des kWh consommés (ou alors il ne faut pas mettre de planncher chauffant), et le kWh électrique est assez cher. Un kWh produit avec une PAC coûte déjà moins cher…-le choix du plancher chauffant électrique ne permet pas par la suite de changer d’énergie, contrairement à tous les autres systèmes utilisant un fluide dans un circuit de chauffage.-le chauffage électrique est une aberration écologique, au vu du piètre rendement de nos belles centrales… il vaut mieux conserver l’électricité pour ses usages nobles, cad ceux pour lesquels l’électricité est indispensable (éclairage, appareils électriques, …)Sinon, pour une maison très bien isolée, on peut facilement se passer de chauffage central et se chauffer uniquement avec un insert, d’où des économies d’installation sur le système de chauffage…
merci à Stef pour m ‘avoir répondu je vais pouvoir mieux comprendre à force d’user d’abrévations , elles ont souvent plusieurs sens !
pour XPAIR attention pour les années qui viennent nous allons connaitre de plus en plus de BLACKOUTS électriques avec des pannes généralisées qui auront le max de chance d ‘arriver par exemple lors des GRANDS FROIDS donc alors CHAUFFAGE = NIET !!! l ‘illusion du nucléaire franchouillard gratos ne durera pas Uranium = énergie FOSSILE / NON renouvelable avec en fait comme l ‘écrit stef faible productivité ( contrairement à l ‘idée vendue à la populace )
C’est quoi ce language ? » franchouillard » , » populace » ….! Vous pensez vraiment que le texte de Monsieur Xpair est celui d’un imbecile et d’un ignare en la matiere , et ses arguments justes bons a jeter sans menagements a la poubelle ? Vous desservez votre » cause » par votre mepris affiche envers ceux qui ne partagent pas votre opinion personnelle ! Dommage , l’ecologie merite infiniment mieux ! Personnellement je prefere les echanges entre » Stef » et » Dan » par exemple , ils sont incroyablement + instructifs et constructifs !
J’ai une question toute bête pour les spécialistes : à combien de TWh estimez vous la surconsommation, potentiellement attribuable, aux centrales fossiles (charbon, gaz, fuel) en 2007 en France pour les besoins du chauffage électrique ?
Je ne suis pas spécialiste, mais heureusement Internet est là…En 1997 (je n’ai pas trouvé d’études plus récentes…) 43 TWh ont été consommés pour le chauffage électrique en résidentiel, 22 dans le tertiaire. On peut imaginer qu’en 2007 ces chiffres seraient plus importants (reste à savoir de quel ordre), au vu à la fois du développement de ce type de chauffage et de la hausse (faible mais continue) des consommations de chauffage, toutes énergies confondues (malgré les réglementations thermiques en vigueur…).Enfin restons sur les hiffres de 1997, qui ont le mérite d’exister.Jancovici estime que 20 TWh de fossile sont nécessaires à ce chauffage électrique ().D’autres études existent également, donnant une estimation de l’ordre de 28 TWh ().Enfin, la dernière étude (à ma connaissance) qui traite du chauffage électrique est celle précédemment citée dans d’autres commentaires, issue de l’Ademe et de RTE (qui sont peut être un peu plus neutres que Jancovici ou Greenpeace), qui donne un contenu en CO2 du chauffage électrique de l’ordre de 500 à 600 grammes par kWh. Si l’on retient 550g, cela nous donne 36 millions de tonnes de CO2 (pour 65 TWh). En prenant le calcul à l’envers, et en supposant un contenu en CO2 du kWh d’électricité d’origine fossile de l’ordre de 1kg, cela nous donne 36 TWh issu des centrales fossiles (si je ne me suis pas trompé dans tous ces calculs !).
Si je prends 600 g de CO2/kWh pour le chauffage et que je prends la consommation de 1997 de 65 TWh, je trouve 39 millions de tonnes de CO2. En admettant que le chauffage électrique n’a pas régressé depuis 1997, je dois retrouver au moins 39 Mt en 2007. Quand je prends les chiffres de l’UCTE, je trouve 55 TWh de moyens fossiles potentiellement attribuable au chauffage électrique, cela donne alors seulement 33 millions de tonnes (il en manque 6). Pire, si je divise l’année en 2 parties ; période de chauffage de octobre à avril et période sans chauffage de mai à septembre, je n’ai plus que 42 TWh en hiver et surtout une différence été-hiver de 29 TWh, laquelle peut éventuellement être en totalité attribuée au chauffage électrique. Nous aurions alors seulement 17,5 millions de tonnes de CO2 (il en manque 21,5) pour le chauffage électrique dans l’hypothèse irréaliste où il serait le seul à provoquer et consommer l’électricité de pointe.Question : quel est le tour de passe-passe qui permet de continuer à affirmer que le chauffage électrique émet 600g de CO2 par kWh en France ? Serions- nous le seul pays où le consommateur final peut émettre plus de CO 2 que ne peuvent en émettre les centrales électriques de son pays ?
j’ai bien noté que la source 1 fait l’apologie du gaz et plus fort du fioul domestique, et pour cause, le site est sponsorisé par GDF/SUEZ. Y aurait-il des liens étroits entre les écologistes et les gaziers ? Les arguments avancés dans ce document montrent que le chauffage électrique émettrait entre 500 et 600 g d’équivalent CO2 par kWh, alors que le gaz serait à 234 g/kWh et le fioul à 300 g/kWh. Cette présentation tendrait donc à encourager le chauffage au gaz et pire au fioul en culpabilisant outrageusement le consommateur qui pourrait penser qu’il pollue 2 fois plus en utilisant l’électricité en France et a contrario 2 fois moins en ayant recours à des carburants fossiles ! là je trouve cela très fort hyper spécieux et fallacieux. Le deuxième document existe aussi en version longue plus détaillé. L’argument principal est de dire que tout kWh évité pour le chauffage électrique est un kWh était forcément majoritairement produit par une centrale thermique. Or, on voit bien en prenant les chiffres de 2007 que c’est manifestement faux. Si je reprends mes calculs sommaires et que j’affine, on voit qu’en été sur 5 mois les centrales thermiques fossiles produisent en moyenne 2,6 TWh par mois et qu’en hiver sur 7 mois, elles produisent en moyenne 6 TWh par mois. On voit donc que le chauffage électrique ne peut au maximum que provoquer une augmentation mensuelle des kWh fossiles de 6 – 2,6 = 3,4 TWh par mois sur 7 mois soit au total = 23,8 TWh. Cela veut dire que les 65 – 23,8 = 41,2 TWh sont produits soit par le nucléaire, soit par l’hydraulique ou autre EnR. Dans ces conditions, les émissions de CO2 ne pourraient en aucun cas dépasser : 206 000 tonnes pour les 41,2 TWh (5 g/TWh) et + 23,7 millions de tonnes pour les 23,8 TWh, soit au total = 23,9 Mt pour 65 TWh ou 368 gCO2/kWh. Ce calcul est la logique poussée à l’extrême qui impute toutes les « pointes » au chauffage. Or on sait bien que celles-ci sont également dues à l’éclairage, à la télévision, à la cuisine… Si on affecte seulement 50 % des pointes au chauffage électrique, on trouve un contenu en CO2 de 184 g/kWh ce qui est très proche du consensus obtenu en 2005 entre l’ADEME et EDF (voir lettre de cadrage ADEME du 4 janvier 2005). Rappelons que ce consensus était basé sur le principe « d’additivité » qui est là manisfestement violé. Je cite l’ADEME en 2005 : « méthode qui respecte le critère d’additivité, c’est à dire que, sur une année, la somme des émissions de CO2 de l’ensemble des différents usages est égale (ni plus, ni moins) au total des émissions du parc de production. » fin de citation. Je pense qu’il est utile de lire ce qu’en pensent certains : Voir l’article de Pierre Bacher, auteur de « L’énergie en 21 questions » disponible au lien suivant Voir aussi l’article de Hervé Nifnecker au lien suivant : serait d’ailleurs amusant de pouvoir supprimer complètement le chauffage électrique pour constater qu’il existe encore une augmentation des pointes en hiver !
Effectivement si on respecte le critère d’additivité on arrive à 180g de CO2 par kWh, comme vous l’avez noté. Mais cette méthode se base uniquement sur les moyens de production français. Or aujourd’hui comme vous le savez bien le marché de l’électricité est un marché européen, où chaque nouveau kW de puissance entraîne l’ouverture de la centrale où le courant est le moins cher à produire, comme indiqué dans l’étude RTE Ademe :La sollicitation des moyens de production pour satisfaire la demande respecte un ordre économique établi en fonction des coûts proportionnels de production de chaque installation. Au plus bas de l’empilement se trouvent les productions dites fatales, parmi lesquelles l’éolien et l’hydraulique au fil de l’eau. Suivent le nucléaire, puis le charbon et les cycles combinés au gaz (CCG), et enfin le fioul et les turbines à combustion (TAC). Ainsi, à chaque instant, un accroissement de la demande se traduira par la sollicitation du moyen de production le moins cher disponible à la hausse. Inversement, une baisse de la demande est compensée par la réduction de la puissance du moyen le plus cher démarré. Selon la terminologie courante, c’est le moyen de production marginal.La méthode utilisant l’approche marginale prend donc en compte l’ensemble du parc de production européen. Il en résulte – pour simplifier – que lorsqu’on allume un radiateur électrique en France, cela peut entraîner la mise en marche d’une centrale thermique à combustible fossile en Allemagne. Donc indirectement le kWh consommé en France aura un contenu en CO2 assez important. D’où les 500 à 600 g de CO2 pour le chauffage.PS : par ailleurs, bien entendu que les écologistes et les gaziers ont des liens étroits, le gaz est bien une énergie naturelle…
La fluidité, pivot de la deuxième étude n’existe pas… pas encore car les capacités d’interconnexion sont forcément limitées et de toute façon, l’électricité n’est pas une marchandise facilement transportable à longue distance, ce qui permet d’ailleurs à certains de stigmatiser une organisation de production hypercentralisée génératrice de pertes immenses. Il faut donc retenir qu’aujourd’hui, et pour de très nombreuses années encore, les échanges seront limités, bien qu’en 2007, le solde exportateur de la France soit de 56,7 TWh dans lesquels il doit logiquement y avoir du fossile, au moins 5 TWh.J’ai parfaitement compris que le raisonnement à 600 g/kWh est un raisonnement « européanisé » qui met tout dans le même panier et fait croire au consommateur français qu’il peut être alimenté à tout moment par n’importe quelle centrale et principalement des plus polluantes que les siennes et plus particulièrement pour son chauffage plutôt que pour sa télévision ! Je dis simplement qu’il s’agit de réalité… virtuelle qui sert à noyer le poisson. Le marché de l’électricité et sa bourse ne concerne aujourd’hui que des volumes réduits en France.Pour moi, en France, aujourd’hui il ne peut être affirmé que le chauffage électrique émet 600 g de CO2 par kWh, c’est tout simplement un mensonge. Si en plus on dit à un français moyen que c’est plus vertueux d’installer une chaudière à fuel parce que ça émet 2 fois moins de CO2 que le radiateur électrique, alors que l’enjeu est de limiter notre dépendance au pétrole, je trouve que c’est unecomplète ineptie.Le chauffage électrique n’est pas la panacée mais pas le diable non plus.Pour ma part, je ne suis pas dogmatique, j’ai une chaudière à gaz à condensation qui fonctionne parfaitement, mais je n’éprouve pas le besoin de « tuer » le chauffage électrique.
Je rejoins ce que dit jake, le kWh électrique à 500 ou 600 g de CO2 est valable pour les nouvelles installations de chauffage.Mon calcul de 36 TWh issu de centrales fossiles n’était donc pas très juste… puisqu’il prenait en compte l’ensemble des consommations du chauffage électrique à 550 g de CO2 du kWh.Dan, concernant les interconnexions entre pays, voici ce que raconte RTE : « La seule limitation à cette utilisation optimale des moyens de production à l’échelle européenne tient aux possibles congestions du réseau de transport. Si de telles situations se rencontrent fréquemment en Italie, en Grande-Bretagne et en Espagne, elles sont en revanche très sporadiques sur l’ensemble de la « plaque continentale » (France, Allemagne, Suisse, Benelux). »
Avec les arguments développés ci-dessus, nous nous plaçons dans la situation où les 600 g de CO 2 ne représentent que le résultat d’une étude d’un seul scénario de développement du chauffage électrique dans les prochaines années. Dans ce cas, cela ne représente absolument pas la situation actuelle qui doit être calculée sur les dernières données existantes, comme je l’ai fait. Cela n’a pas l’air évident pour tout le monde et surtout pas pour ceux qui clament que le chauffage électrique émet dès maintenant les 600 g annoncés. Il ne faut pas confondre faits établis et prospective, quelle qu’elle soit. Si l’on tient à ce que les français aient confiance dans les chiffres publiés, il faut que le discours soit clair et démontrable, car tout peut être ultérieurement recalculé. Le principe d’additivité était de ce point de vue assez irréprochable, puisqu’il présentait une situation finale conforme à la réalité française (on affectait globalement aux différents usages que ce que les centrales électriques pouvaient fournir en CO2). Le travers, c’est qu’en forçant le trait sur le chauffage électrique, on devait corrélativement diminuer les contributions d’émission des autres usages. C’est ainsi que pour créditer le chauffage de 180 g de CO2 par kWh en 2004, l’ADEME et EDF admettent que les usages en base sont crédités de 40g (variant de 20 à 72 dans le détail), l’éclairage de 100 g (variant de 64 à 151) et les usages intermittents de 60 g. Sachant que la moyenne française oscille aux environs de 75 g de CO2 par kWh pour l’ensemble de la production et un peu plus de 40 g pour EDF seul (42,5 g/kWh en 2007). On voit donc que cette méthode basée sur « l’additivité » est globalement équilibrée mais minimise probablement l’effet de pointe des autres usages dont certains se retrouvent en dessous de la moyenne sans justification valable. S’il est indéniable que le chauffage électrique est « saisonnalisé » en hiver et participe aux pointes, il faut aussi voir les effets des autres usages qui participent peut être encore plus fortement aux « extrêmes pointes » (appel de plusieurs GW sur une durée très courte). Au rang des contributeurs aux extrêmes pointes, on peut ranger les produits bruns du genre téléviseur et autre informatique. Or, dans la méthode ADEME-EDF de 2005, ils sont crédités de 62 g de CO2 par kWh soit 13 g en dessous de la moyenne de la production. Cela veut peut dire que l’on pratique plus l’ordinateur et la télévision en été ! Il me semble d’ailleurs que l’on ne va pas tarder à réentendre parler du développement des produits bruns qui se développeraient plus vite que le chauffage électrique. A titre indicatif, selon la DGEMP, le chauffage électrique en 2007, représente 46,4 TWh pour le résidentiel et 20,9 pour le tertiaire, soit au total 67,3 TWh, ce qui est seulement 3,5 % de plus que les 65 TWh de 1997. On voit donc que la méthode d’additivité objet du consensus ADEME-EDF est loin d’être parfaite bien que cohérente, alors que penser d’une méthode qui « monte » le chauffage à 600 g, sans avoir forcément une augmentation très significative de la puissance installée. D’autre part, pour le chauffage, il faut considérer les capacités d’effacement connues de longue date via l’EJP et autre Tempo. RTE déclare, dans son bilan de l’équilibre offre-demande d’électricité en France de 2007 (pages 35 et 36) que, depuis l’ouverture des marchés, il a perdu beaucoup de capacité d’effacement en puissance, passant de 6 GW en 1999 à 2,8 GW durant l’hiver 2006-2007. Alors oui, nous risquons d’avoir des problèmes d’effacement des pointes… mais pas uniquement dû au chauffage électrique et c’est la dessus qu’il faut travailler. Il est quand même aberrant que la concurrence conduise à fragiliser quelque chose qui marchait relativement bien. S’agissant des capacités, dire que la seule solution de produire 10 TWh supplémentaires à terme est de mettre 10 TWh de thermique à flamme est réducteur. Même si l’hydraulique ne peut plus s’étendre, JL Borloo vient de déclarer qu’il comptait augmenter l’efficacité du parc actuel de 30 % (info ou intox). Et puis, il y a les nouvelles EnR (type éolien), ne peuvent-elles pas contribuer, même modestement à limiter le recours au thermique à flamme. Si tel n’est pas le cas, cela voudrait dire qu’elles ne peuvent concurrencer que la production en base essentiellement nucléaire et très émettrice de CO2 et donc que globalement elles n’ont pas le pouvoir de faire baisser les émissions de CO2 de la production électrique française. En revanche, c’est bien de dire que la Norvège est trop loin mais visiblement certains croient encore que c’est possible.S’agissant des limitations au transport de l’électricité, il ne s’agit pas seulement d’une possible congestion du réseau mais bien plutôt du problème plus général que l’électricité n’est pas une marchandise comme les autres qui se transporte d’un point A à un point B en passant par C selon un trajet prévu à l’avance. En alternatif, les électrons voyageant peu, c’est l’énergie qui peut globalement être maintenue à un certain niveau dans le réseau par l’injection d’un certain nombre de contributeur si possible synchronisés. Une fois l’équilibre atteint, on peut toujours exporter ou importer contractuellement des TWh de la France vers l’Allemagne, mais on aura pas forcément la certitude que ces TWh vont directement de France en Allemagne ou l’inverse. Une partie va « passer » par la Belgique et l’autre par la Suisse. On peut faire un bilan global, mais en instantané, c’est plus dur. Il existe donc bien des limitations au transfert d’énergie qui sont les capacités des lignes transfrontalières issues de l’histoire de l’Europe. Dans ces conditions, il faudra des années (dizaines) pour renforcer les interconnexions aux points stratégiques, surtout s’il existe une opposition forte à l’implantation de nouvelles lignes THT.
Le parti pris d’imputer une majorité de fossile au chauffage électrique ne tient pas à l’analyse, même prospective, surtout que, comme je l’ai montré, cela se fait au détriment d’autres usages qui me semblent eux aussi « saisonnalisés » et qui produisent des pointes journalières bien plus importantes que le chauffage. De même, le nucléaire n’est pas aussi rigide qu’on le dit et il participe pleinement aux évolutions saisonnières (suivant lent de la charge), en revanche, il ne fait pas de suivi rapide. Tout cela est parfaitement vérifiable, par n’importe qui, aussi bien avec les données de RTE que celle de l’UCTE.Maintenant, je vous propose de lire une des annexes du rapport Syrota (page 298) au lien suivant : Dans ce document, EDF explique clairement que tout ne peut être imputé au seul chauffage électrique. Je vous propose également un autre lien qui est une réaction « moins mesurée » qu’EDF mais qui apporte des éléments importants. Enfin, je vous propose de lire ce qu’écrit RTE (le même qui signe avec l’ADEME pour 600 g) dans son « bilan de l’équilibre offre-demande d’électricité en France de 2007 » (pages 66). On voit, qu’avec une opération MDE renforcée on passerait d’une émission de 34,7 Mt de CO2 en 2006 à 22,5 Mt en 2015 (on passe de 63,4 g/kWh à 39,3 g). Dans ces conditions, le chauffage électrique (et il y en a encore presque autant) ne trouvera plus les réserves de CO2 pour émettre les 600 g, car là il faudrait que l’électricité française émettent 39 Mt pour 65 TWh. Cela voudrait dire que dans ce cas si on supprime le chauffage électrique, on gagne -39 Mt et la France émet donc -39 + 22,5 = – 16,5 Mt de CO2 ! Avec des émissions négatives, la seule solution consiste alors à considérer que notre électricité est composée aussi d’importation plus polluante. On note 27,5 TWh en 2007 pour les échanges contractuels, si cela est produit à 100 % par des centrales à charbon (dont 16,2 TWh viendraient d’Allemagne), on rajouter brutalement 27,5 Mt de CO2 et on remonte à 50 TWh, là tout redevient possible et on peut affecter 39 Mt au chauffage et 11 Mt aux autres usages.Le chauffage électrique n’est donc pas aussi « débile » que ça, parce si on ne se chauffe pas avec l’électricité, on le fait avec quoi ?
Tout imputer au chauffage électrique (ou tout du moins une très grosse part) est une conséquence de la méthode choisie. Comme je l’explique, si on prend la méthode d’additivité (qui consiste en final à ne pas avoir plus d’émission de CO2 que ne peuvent en émettre nos centrales électriques) et que l’on affecte 180 g de CO2/kWh au chauffage pour une consommation de 65 TWh en hiver, on accepte en contrepartie de n’affecter que 100 g à l’éclairage et 60 g aux usages intermittents pour une moyenne globale de 75 g de CO2 par kWh pour l’ensemble de la production et un peu plus de 40 g pour EDF seul (42,5 g/kWh en 2007). Cette méthode, sous estime la part des usages de l’électricité qui progressent le plus vite actuellement (ordinateur, téléviseur…) et qui eux aussi font appel aux moyens de production de pointe et d’extrême pointe. Je pense que l’on va bientôt en reparler. En 2005, le chauffage électrique résidentiel représentait 28,4 % de l’électricité de ce secteur soit 37,7 TWH sur un total de 132,4). L’électricité spécifique 67 TWH (15 pour le froid, 16 pour le lavage, 12 pour l’éclairage, 24 pour le reste dont télévisions, ordinateurs…) est en progression. Je vous propose le lien suivant pour la lettre du CEREN : Je ne comprends votre argumentation sur la validité de la méthode incrémentale (600 g de CO2 / KWh). Vous avez dit dans un commentaire qu’elle ne s’appliquait pas au présent, mais permettait en revanche d’étudier l’avenir, je cite : « Je vous ai expliqué (relisez mes messages précédents) que cette nouvelle méthode permettait d’appréhender les nouvelles installations et non l’existant. » fin de citation. Maintenant vous dites : « Cette valeur de 600 gCO2/kWh est pour la situation actuelle si on divise par 2 la quantité de chauffage élec c’est évident que cette valeur de 600g diminuera ». Quelle est cette contradiction ? J’aime bien les raisonnements simples et vérifiables et la plupart du temps les quatre opérations de base (addition, soustraction, multiplication et division). Un raisonnement aux limites n’est pas un raisonnement absurde. Emission négative de CO2. Vous admettez que l’on puisse avoir des émissions négatives en exportant. Sauf que les modalités actuelles de comptabilité des émissions de CO2 imputent les MT de CO2 aux centrales productrices. Cela veut dire que les émissions de CO2 des exportations d’électricité de la France, sont imputées à la France (relisez l’article de Nifneker : ). Pour ce qui est de : « Mais il y a quand même une belle hypocrisie pourquoi la France devrait elle devenir un sanctuaire d’un nucléaire dont nos voisins ne veulent pas ou très timidement ». La première remarque est que la France est déjà un sanctuaire du nucléaire pour la production nucléaire, on ne refait pas l’histoire. De là à conclure que nos voisins n’en veulent pas : « wait and see » y compris pour l’Allemagne qui de toute façon en a déjà et produit 5 fois plus d’électricité avec le nucléaire qu’avec les éoliennes. Ensuite vous opposez besoin de chauffage et économie de chauffage. Je dirai qu’il faut travailler sur les deux à la fois, ce n’est pas antinomique. Cependant, je suis bien avec vous sur le fait que le chauffage électrique (à convecteur) est une aubaine pour les constructeurs de maison qui peuvent ainsi contenir les prix d’appel en installant un système de chauffage simple et pas cher dont le coût de possession est essentiellement composé du coût de fonctionnement intégralement à la charge du locataire. Je suis parfaitement au courant de cela pour l’avoir plusieurs fois vécu en tant que locataire. Car il faut quand même souligner que le chauffage électrique reste un moyen cher à l’usage, même en France.A l’assertion : « Ne me racontez pas qu’il n’y a pas de solutions en dehors du chauffage électrique », je ne répondrai pas en vous racontant que la meilleure solution c’est le chauffage électrique. Pour une bonne raison, je suis chauffé au gaz avec une chaudière à condensation (+ un poêle à bois qui sert très peu). Malgré les augmentations, le kWh utile est imbattable en prix et la pollution locale est très réduite par rapport aux autres combustibles, même le bois. J’ai connu le bois, le charbon, le fuel, l’électricité et maintenant le gaz. Je trouve que c’est une bonne solution pour moi dans le contexte précis où je suis actuellement, demain ce sera peut être différent et je m’adapterai avec pragmatisme. Cela ne m’empêche nullement de renforcer l’isolation en parallèle. Comme je ne suis pas dogmatique, peut être qu’un jour j’opterai pour une pompe à chaleur, si possible avec un bon COP constant sur l’année (eau/eau de préférence) ou du solaire thermique dont j’ai déjà fait l’étude. Chacun voit midi à sa porte.
Combien de noeuds faut-il pour qu’une hydrolienne fonctionne, sur le littoral haut-normand (devant fécamp) serait-il possible? Merci
Pourquoi il n’éxiste pas hydrolienne qui ce sert également du vent comme énergie,en réunissant les deux système de production on pourais réduire 1/4 les piéces dout d’en fornissant la méme puissance,il sufirer de mètre l’héolienne supérieur sur roulement à bille pour que si méme le sens du vent es contraire rien ne ce bloque.Ainsi on pourais aussi modifier certains moulins à eau pour founir les deux mode de production,faire baisait les prix de cette technologie et en faire bénéficier le plus grand numbre