La Mission relative à la régulation et au développement du photovoltaïque en France a publié son rapport final et dénonce une filière onéreuse qui profite marginalement aux emplois industriels français.
Depuis quelques années, les projets en énergies renouvelables se multiplient sur le territoire national et tentent de se faire une place entre le nucléaire et le gaz naturel.
Le rapport pointe du doigt la "flambée des demandes" en 2009 qui a conduit à la création d’une « file d’attente » de demandes de contrats qui atteint 4,8 GW. Ainsi, le nombre de demandes complètes de contrat reçues par EDF Obligation d’Achat (EDF OA**) a été multiplié par plus de quatre entre 2008 et 2009, en passant de 18 000 à 80 000.
La progression est encore plus forte en puissance. En effet, la puissance totale demandée en 2009 s’élève à 4 670 MWc, contre 85 MWc en 2008, soit un facteur 50 et elle représente déjà 90% de l’objectif fixé en 2020 par la loi de programmation pluriannuelle des investissements (PPI) soit 5,4 GWc
Il s’avère que c’est l’électricité photovoltaïque qui aujourd’hui demeure la plus coûteuse des sources d’électricité renouvelables en l’état de la technologie. Le rapport Charpin précise même que la production d’électricité photovoltaïque au sol coûte plus de 200€/MWh contre 60€/MWh pour l’hydroélectricité ou 70€/MWh pour l’éolien terrestre (cf. étude sur les coûts de référence de la production électrique de la DGEC, 2009).
Rappelons que l’écart entre le tarif d’achat et le prix de marché est financé par les consommateurs d’électricité via la contribution au service public de l’électricité (CSPE).
Les acteurs de la mission indique qu’en "l’absence de changement, le déploiement des installations photovoltaïques devrait se poursuivre à un rythme élevé entraînant un surcoût important pour les consommateurs d’électricité (CSPE)". Selon le rapport, l’objectif de « 17GW en 2020 » conduirait à un surcoût annuel de 3 milliards par rapport à la trajectoire de référence fondée sur la programmation pluriannuelle des investissements’.
Le rapport préconise au dela de la baisse de 12% des tarifs d’achat du photovoltaïque (cf brève du 24/08/2010), de mieux préciser la stratégie et les objectifs de la politique photovoltaïque en France, avec une cible annuelle comprise entre 300 et 500 MW de capacité. Il demande également de dépenser moins en subventions et plus pour la recherche avec des fonds d’investissement capables d’y consacrer jusqu’à 150 millions d’euros.
En dépit de l’ampleur des efforts financiers consentis pour le développement d’un marché domestique, la filière française du photovoltaïque n’a pas émergé, note le rapport.
Seule la filière «couches minces» pourrait tirer son épingle du jeu. Elle offrirait à court terme une perspective d’implantation industrielle et surtout l’émergence possible à moyen terme d’un acteur français. Une technologie éprouvée (tellurure de cadmium : CdTe), maîtrisée par le seul américain First Solar, pourrait faire l’objet d’une implantation industrielle à Blanquefort (Gironde) générant 400 emplois pour une production de 120 MW/an.
Enfin, d’après le rapport, l’électricité solaire représente seulement "0,4% par rapport à l’objectif de 23% d’énergie renouvelable en 2020". Ainsi, le photovoltaïque, qui restera ainsi largement subventionné jusqu’en 2020, "n’a pas vocation à prendre une part prépondérante du mix renouvelable même si les objectifs initiaux sont dépassés".
Consulter le rapport Charpin dans son intégralité : >>>> ICI
tellement évident qu’on se demande encore ce qui a pris aux politiques de financer une filière si chère avec si peu d’avantages en terme de disponibilité aux heures de grande consommation , l’absence de potentiel intrinsèque d’accumulation alors que sa filière soeur le thermosolaire peut produire aprés le coucher du soleil. Il n’y a même pas de producteur français dans la filière !!! C’est le problème d’avoir des dirigeants politiques totalement incompétents au niveau technique. Cela fait penser à la filière éthanol (au bénéfice énergétique et carbone proche de 0 )qui fut favorisée par un rapport demandé à alain Prost (totalement incompétent) alors que la filière biodiésel était nettement moins médiocre au niveau rentabilité(énergétique)
La filiere francaise n’a pas emerge ? Bien entendu puisque pour emerger n’importe quelle filiere a besoin d 2 a 3 annees de stabilite et c’est exactement ce que l’Etat lui a refuse. Entre les aternoiements du fisc durant tout 2007, des formulaires ErDF en constant modification, il aura fallu attendre fin 2009 – 2010 pour voire emerger les premiers producteurs de panneaux Pv francais et pour cause : un tel projet doit etre muri sur 18-24 mois ! Et les voila foudroyes en pleine ascension par des decisions theoriciennes prises par des ‘Hauts Fonctionnaires’ qui ne sortent pas de leurs bureaux.
Suite à la baisse imprévue de janveir 2010, une autre implatation d’usine en France par un acteur américain, accompagné de investissement R&D également, a été annulée et ce malgré des ententes et discussions au plus haut niveau entre les dirigeants et le ministére de l’industrie. Et après on s’étonne que la France ne se développe pas… Pour ce qui est du cout du solaire, il faut le comparer au cout de l’éolien dans les années 70 et non pas 40 ans plus tard. Idem pour l’hydro et ne parlons pas du nucléaire dont le cout de démentallement reste inconnu et toujours pas provisionné dans les comptes d’EDF. Enfin l’argument ci-dessus de heure de pointe va voler en éclat avec l’arrivée des voitures électriques qu’il faudra bien charger dans la journée sans oublier que l’eau est chauffée la nuit mais pourrait être chauffer le jour à l’avenir également pour mieux se coller aux aspects cycliques de ce type d’énergie qui marche toute l’année et pas seulement quand il y a du vent….
Même pas 3 ans que des tarifs d’achats sont en place….. Et on s’étonne qu’une fillière industrielle n’a pas encore emergée ? Mais qui peut croire que l’on monte un projet de parc photovoltaïque en 1 an ? qui peut croire que l’on monte une industrie en 3 ans ????? Enfin, comparer les tarifs avec les autres pays européens est ridicule, les législations sont totalement différentes et les coûts associés sont sans commune mesure (parlez en aux Espagnols qui tentent de faire des parcs chez nous !)
) et personne ne se pose cette question bizarre non ? lorsque l’on connait la force lobyyiste d’EDF. ce monsieur est administrateur d’ErDF. Et si la filière de masse a du mal a emerger c’est qu’aujourd’hui il faut 2 a 3 ans pour faire sortir de terre un projet au sol grace a la lenteur adminsitrative et que l’etat abaisse les tarifs quand il le souhaite sans feuille de route. Sur ces projets où vous avez besoin d’investisseurs (et arretons de tout le temps leur cracher dessus : qui peut sortir 70 millions d’un coup a part eux) allez leur dire : vous investissez mais peut etre que dans 3 ans les tarifs auront été divisés par 2.
Bonjour, Pourriez vous expliquer un peu votre phrase sur » l’absence de potentiel intrinsèque d’accumulation » car à part les barrages j’ en voie pas beaucoup de technologie ayant un potentiel intrinsèque d’ accumulation . A moins bien sur de classer la cuve de pétrole dans la catégorie « accumulateur ». Par contre on est a priori d’ accord sur l’ importance du stockage de l’ energie. Alors que l’ on s’ est produire relativmzent simplement de l’ electricité par des moyens propre ,rien pour le stockage. L’ exemple du plateau du levezou dans l’ Aveyron est assez frappant. Il s’ agit d’ un plateau venté et rural qui dispose de plusieurs parc éoliens de forte puissance. Apres guerre un systeme hydro-electrique a été contruit avec plusieur barrage sur ce plateau et des centrale au niveau de la riviere du Tarn quelques 800 metre plus bas avec des conduite forcée. A priori d’ apres des document recent sur ce suget aucun systeme de pompage /turbinage (type grands maison) n’ est installé sur ce complexe hydraulique. Quand a la filiere thermosolaire que vous defendez regulierment , sa complexité de mise en ouvre n’ as absolument rien a voir. Avec des moyens financiers et quelques ouvriers je vous construis une centrale photovoltaique de la puissance que vous voulez (de 3KW a quelque MW). Combien d’ heure d’ ingégnerie, d’ instalation et de maintenace faut t il pour une centrale thermosolaire Salutations.
je ne sais pas ce qui viens de se passer dans mon post : je le remets plus clairement ici Quid de l’intégrité charpin ? ) et . Personne ne se pose cette question bizarre non ? lorsque l’on connait la force lobyyiste d’EDF. ce monsieur est administrateur d’ErDF. Et si la filière de masse a du mal a emerger c’est qu’aujourd’hui il faut 2 a 3 ans pour faire sortir de terre un projet au sol grace a la lenteur adminsitrative et que l’etat abaisse les tarifs quand il le souhaite sans feuille de route. Sur ces projets où vous avez besoin d’investisseurs (et arretons de tout le temps leur cracher dessus : qui peut sortir 70 millions d’un coup a part eux) allez leur dire : vous investissez mais peut etre que dans 3 ans les tarifs auront été divisés par 2.
quand je parle du potentiel d’accumulation de la filière solaire thermodynamique je parle des réservoirs de sel fondus qui accumulent la chaleur et permettent de transformer celle ci en électricité en direct ou différé( quand on en a vraiment besoin et ne necessite pas d’accumuler l’énergie pour la retransformer avec toutes les pertes et les surcoûts que cela entraine. Les pertes sont quasi nulles au contraire de toutes les autres formes de stockage. A part le bois énergie , l’hydrolique , et l’éolien le solaire thermodynamique c’est la seule filière intéressante et pourtant c’est la seule qui n’a pas été favorisée par les tarifs de rachat . PS : je n’ai rien à voir avec erdf ni edf et au contraire de tous les professionels du photo voltaique ici présents qui défendent leur gagne pain ne suis pas un professionnel de l’énergie . Je suis qu’un simple citoyen trés bien renseigné sur le secteur de l’énergie.
A michel 123 : le solaire thermodynamique est une très bonne solution en effet, mais seulement pour des pays à très fort ensoleillement. En France c’est tout simplement inadapté, même dans le sud est. Alors recentrons le débat et parlons de la seule techno solaire productrice d’électricité qui nous concerne : le PV. « La filière française du PV n’a pas émergé »…quelle conclusion! Il est certain qu’elle ne risquera jamais d’émerger si le cadre tarifaire et administratif français continue de changer tous les quatre matins, sans crier gare. Comme souligner par d’autres intervenants avant moi, les gros projets mettent souvent une ou plusieurs années pour aboutir, alors comment peut on conclure sur l’état de la filière française du PV avec si peu de recul? Le seul résultat que vont réussir à obtenir les baisses de tarifs brutales comme la dernière du 1er septembre, c’est la mort dans l’oeuf de notre filière industrielle par fuite des investisseurs. Et sur quelles données se base-t-on? une file d’attente de 4,8 GWc de projets PV fin 2009…mais d’où sortent ces chiffres? ERDF annonçait 2,5 GWc de liste d’attente de PV toutes tailles confondues à fin 2009, et quasiment 3 GWc à fin juin 2010. De plus, il faut ajouter que ces chiffres d’ERDF sont encore bien « gonflés », surtout pour les projets de grandes centrales au sol nécessitant des permis de construire…Pour exemple, entre le 31 mars 2010 et le 30 juin 2010 ce sont 383 MWc de centrales PV >5MWc qui se sont volatilisées de la file d’attente, mais qui n’ont pas été installées pour autant. Il est fort probable que ce phénomène de « disparition » se confirme sur les chiffres de fin septembre. Cette liste d’attente qui glace le sang de tant de trésoriers est donc tout sauf un bon outil d’aide à la décision. De plus, ce rapport est purement comptable, alors pourquoi ne pas s’attaquer en 1er lieu au petit intégré au bâti, épargné par la dernière baisse des tarifs? 58c€/kWh pour ces installations, à comparer avec les 31,4 c€/kWh des centrales au sol qui elles en prennent encore pour leur grade…c’est à n’y rien comprendre. Comment peut on parler de parité réseau lorsqu’on décide en même temps de négliger les technologies (centrales au sol) qui pourraient permettre de l’atteindre plus rapidement? Ce rapport ne parle jamais d’une politique énergétique globale de notre pays. Il serait pourtant bon de se demander ce que l’on va faire quand nos centrales nucléaires fermeront par exemple. Le solaire peut et doit participer au mix énergétique français, et en ce sens il est fondamental de pousuivre le soutien à notre industrie, afin d’être prêt à relever le défi énergétique qui va se présenter à nous d’ici quelques années. Le plus inquiétant est que le rapport glorifie l’implantation d’un industriel étranger (First Solar) et fustige la lenteur de l’émergeance de grands acteurs français…Nous ne sommes pas à une contradiction près. Pour finir, parlons de la CSPE : ce rapport annonce que la part du PV approchera les 25% de cette CSPE en 2010…alors que les chiffres officiels de 2009 la place autour de 3%, quand la cogénération au gaz et diésel (quelle énergie propre!) représentait 28%. Cette augmentation paraît complètement exagérée, car la capacité de PV installée ne devrait pas être multipliée par plus qu’un facteur 2 entre 2009 et 2010. Il est dommageable que la politique industrielle française se base sur des chiffres aussi « flous », et encore plus qu’une filière entière soit profondément déstabilisée à cause d’eux.
pas de bol, je ne suis pas un pro non plus. comme quoi la culture et la reflexion ca sert aussi 😉
la filière thermodynamique est parfaitement adaptée au sud de la france et particulièrement le sud est . De nombreux sites ont plus de 300 jours d’ensoleillement par an , la chaleur n’est pas nécessaire au bon fonctionnement de ces centrales puisque seul comptent le rayonnement reçu et le différentiel thermique . Son seul frein c’est l’emprise foncière et les râleurs chroniques qui bloquent systématiquement les projets . La technologie est trés simple , des miroirs qui suivent le soleil , une tour qui réceptionne , un circuit d’eau ou de sels fondus avec réservoir de chaleur pour la production différée et une bête turbine à vapeur . Je ne vois pas pourquoi elle ne pourrait pas s’installer en france sachant que le coût de production du w est plus faible que celui du photovoltaique et que des gains de coût et de productivité sont en vue avec l’énorme avantage de la production différée . Mais peut être que ce qui gêne c’est le côté industriel inaccessible aux artisans ? Sachez qu’areva et cea sont sur le coup et viennent de finaliser un nouveau prototype (un peu différent de par sa conception )
je ne m’appele pas Charpin, mais je fais partie comme Michel123 le signale de ceux qui c’étaient largement ému de ce problème et proposé un « développement maitrisé » de la filière.Les arbres ne montent jamais au ciel sur la base d’une bulle spéculative totalement déconnectée des prix réels de l’électricité; même si on peut effectivement imaginer que dans une dizaine d’années ( pour la France) le PV puisse devenir compétitif en dehors de subventions, ce n’est pas le cas aujourd’hui … C’est forcément très regrettable pour tous les gens qui se sont investis dans ce secteur, mais c’est bien le problème de la spéculation. Quand ça éclate, ça fait des dégats. Ceci dit, tout n’est pas perdu, et je suis certain que le secteur a quelques capacités de rebond…. ( de la marge, disons, la comparaison avec les prix de nos voisins est édifiante). A Al, vous semblez avoir quelque temps de retard dans vos informations, qui sont pourtant publiques.. Par ailleurs, parler de parité réseau pour des centrales au sol n’a pas de sens.. La parité réseau, contre laquelle j’ai déjà comme d’autres développé un certain nombre d’arguments arguments, n’a de « sens » que pour les autoconsommateurs.
quand on raccorde que 59 MW au dernier trimestre 2009 et 71 MW au premier trimestre 2010. On voit bien que les chiffres fournies en prévision sont bidons. Si on avait accès aux listes d’attentes, peut-être que EDF EN occupent le terrain????
Pour Al. Le PV en 2010 représente bien plus de 3 % dans la CSPE, il serait déjà à 9 % : Je reprends l’argumentaire : « Je cite : « il serait de bon ton de préciser que sur la fameuse CSPE (environ 4,5 €/MWh d’électricité consommée), seuls environ 3% vont être concernés par le coût du PV en France. » Il faut décoder cette affirmation avec les chiffres de la CRE qui vont avec : … pe/montant Téléchargez l’annexe 1 concernant les charges prévisionnelles pour 2010 et passez à la page 4/21 puis au tableau en haut de la page 6/21. On voit effectivement que le PV en 2010 devrait coûter 120 M€ à EDF en achat pour 247 GWh payés en moyenne 487 €/MWh. Le montant total des achats étant de 3 106 M€, nous avons donc le PV = 3,8 % des achats. Cependant le premier constat est que ces 3,1 milliards d’achat représentent 34 429 GWh. Donc le PV fait 3,8 % du coût montant des achats pour seulement 0,7 % de la production. D’autre part, le coût évité à EDF basé sur le prix estimé du marché (54,5 €/MWh) est évidemment faible par rapport au montant d’achat. Le différentiel étant de 487 – 54,5 = 432,5 €/MWh à la charge de la CSPE. Deuxième constat, le PV pèse beaucoup plus sur la CSPE que les autres filières EnR dont le tarif d’achat est 5 à 10 fois moindre. Après calcul des coûts évités, le PV « évite » 13,4 M€ de dépense à EDF et laisse 106,6 M€ à la CSPE. Sachant que le total des coûts évités est de 1 936 M€ et que la CSPE supporte donc 3 106 – 1 936 = 1 170 M€. Conclusion : Le PV pèse « peu » dans la CSPE parce qu’il produit très très peu (environ 0,05 % de la production totale française). Mais affirmer que le PV pèse seulement 3 % de la CSPE est faux car les autres filières participent plus au coûts évités. En réalité, le PV représente déjà 9,1 % (106,6 / 1 170) de la CSPE soit 3 fois plus ! Le hic, c’est que cela va progresser très vite et que la CSPE va exploser. De plus, la CRE indique déjà que pour 2010, les charges de la CSPE ne seront pas couvertes par les 4,5 €/MWh car il manque 732 M€ laissés à la charge d’EDF ! Maintenant, je vous laisse refaire les mêmes calculs avec l’objectif de 5,4 GW. Ceci dit restons optimiste : ou bien on atteindra pas 5,4 GW, ou bien le tarif d’achat baissera brutalement ! » Fin de citation. Le rapport Charpin a le mérite de poser le problème sous de multiples aspects dont le coût via la CSPE. D’accord avec Sicetaitsimple : les arbres ne montent pas jusqu’au ciel… ni en France, ni en Allemagne et encore moins en Espagne. Pour ce qui concerne la politique énergétique de la France, je vous suggère de lire les PPI et les bilans prévisionnels de RTE jusqu’en 2025. Cela devrait calmer vos angoisses : si la France ne fait pas n’importe quoi nous ne manquerons pas d’électricité !
Euh, en allemagne, ce n’est pas tout à fait le ciel, mais c’est (j’imagine) aujourd’hui pas loin de 12000MW…A ce rythme, avec l’effet sur lea tarifs finaux, la « grid parity » n’est effectivement plus très loin!Le paradoxe des renouvelables hors de prix basés chez le consommateur ( pas le cas de l’éolien), plus j’en fais, plus ça augmente le tarif final, et donc moins le surcoût est important! Bon, les allemands viennnent de reporter la sortie du nucléaire… Comme quoi un sursaut de bon sens ( matiné de rigueur budgétaire) n’est pas toujours impossible!
Pour poursuivre l’idée de Michel123 ci-dessus que le CSP est vivable et intéressant dans le Sud de la France, demandons un 1er état des lieux et bilan à la CNIM qui a installé et Mise en service cet été un projet CSP sur son site de la Seyne sur Mer (83). 1er bilan après 3 mois? devrait être intéressant à savoir puis à suivre sur 6 mois, 1 an ! Voilà du concret donc plutôt que des supputations…. Merci d’avance aux Messieurs / Mesdames de la CNIM ! A+ Salutations Guydegif(91)
A lire, une réponse intéressante et argumentée, au rapport Charpin :
il y en a 2 1 _ Un prix de rachat trop faible par edf sans comparaison avec celui des centrales pv alors que pour lancer la filière il faudrait faire un prix élevé puis le baisser lorsqu’elle décolle et que des gains de productivité se font jour 2 _ le classement en Seveso des installations sous prétexte qu’il y a des réservoirs de sel fondus ( je vous demande un peu ) Du bête sel fondu même pas explosif ni toxique , mais évidement les préfectures ouvrent le parapluie au cas ou … C’est le principe de précaution poussé jusqu’à la bétise
Toutes ces discutions à grand renfort de chiffres c’est bien beau! en résumé vous n’arriveré à rien puisque de toute façon le gouvernement français à dépensé des milliards d’euro dans le nucléaire et qu’il ne laissera rien d’autre ce développer pour le concurencer. Sauf si … un jours une malencontreuse panne dans une super central nucléaire venais à faire petté toute l’installation! Je suis sûre qu’on envissagerais allors toutes formes d’énergies renouvelable sous un autre angle et qui tout d’un coup serait, chiffres à l’apuis, drôlement plus rentable. allais ça ne se fait pas d’aller chercher un extrémiste de chez alkaida pour faire le boulo mais, je suis sûre que sa changerai la donne.
euhhh ton rapport est signé par une boite de com. ca fait un peu lège au niveau crédibilité ^^ meme si pour moi, de par sa position, Charpin n’est pas crédible tout en posant de bonnes questions
N oublions pas que la seule et unique source d’énergie propre sur la terre est le soleil : l’hydroelectricité, l’éolien, le bois le gaz naturel et le fioul viennet tous de la puissance du soleil. Les rendements pour évaporer l’eau, faire du vent, pousser des plantes sont faibles, les rendements de conversion d’énergie le sont encore plus : si le rendement total est à 5% on est au maximum. Les panneaux actuels sortent 15%, et les améliorations sont constantes, bientôt le solaire sera compétitif avec le reste, et point de vue environnemental ca vaut le coup. Economiquement ca reste plus cher, mais personellement je prefere payer plus et eviter toutes ces conneries de nucléaire. D’aiileur ce serait pas pour proteger son cher uranium que la France et EDF freine le reste? On fait style de faire des efforts et … poudre aux yeux… tant pis, quand le solaire sera compétitif ce n’est pas l’industrie Francaise qui en tirera les benefices… Gouvernement à 10 Francs (anciens )
» alors que ce qu’on demande à la France c’est de contribuer à l’effort industriel européen de baisse des couts..(du PV). ». Ah bon, vous avez vu ça où,c’est demandé par qui? J’espère qu’on va bientôt avoir le même programme européen pour le foie gras et le camembert.
Gouvernement à 10francs (anciens), MWh PV intégré au bati à 580€/MWh… On n’est pas encore tout à fait à la « grid parity »….Mais votre choix (si c’est celui que vous avez fait, « personnellement je préfère payer plus », vous êtes en solaire isolé du réseau?) est complètement à votre honneur…..
Désolé, mais je trouve pas dans ‘les engagements francais » votre « » alors que ce qu’on demande à la France c’est de contribuer à l’effort industriel européen de baisse des couts..(du PV). ». Par contre, on y trouve un objectif de 5400MW de solaire (dont env. 5000 de PV) à l’horizon 2020.Je pense que cet objectif sera respecté sans beaucoup de problèmes..
Je vous remercie de votre compréhension à l’égard de mon faible intellect, mais je ne vois toujours pas où il est marqué qu’on attend que la France soutienne le développement de l’industrie européenne du PV…Il ne me semble pas (c’est un exemple) qu’on attende de l’Allemagne qu’elle le développement de l’EPR ( même si elle en est, avec la France,à l’origine)… Mais bon, tout celà n’est pas bien grave. Si au moins vous vouliez bien reconnaitre que rien dans le rapport Charpin ni rien dans les faits compte tenu du rythme actuel des raccordements ne remet en cause l’objectif de 5000MW en 2020. Vous ne le reconnaitrez de toutes façon pas en ne répondant plus sur cette page, c’est votre technique habituelle…. Quant aux attendus des directives, il est un peu normal qu’on en fasse des tonnes. Ce qui compte, ce sont les textes d’application…
Dans le plan d’action national en faveur des énergies renouvelables 2009-2020 conforme à la directive CE 2009/28/CE, on trouve une déclinaison assez précise des engagements de la France en matière de puissance à installer et de production attendues. On ne trouve pas d’engagement solennel à contribuer à l’effort industriel européen. Pour être synthétique, la France s’engage effectivement à produire 23 % de son énergie finale brute à partir d’EnR en 2020 (page 10/120). Pour cela elle part du scénario « efficacité énergétique accrue » qui fait passer la consommation globale de 164,6 Mtep en 2010 à 155,3 Mtep en 2020. L’objectif de 23 % d’EnR représente donc 35,7 Mtep en 2020 tout confondu. Dans ce scénario, la part de l’électricité augmente car elle passe de 45,8 Mtep en 2010 à 46,9 Mtep en 2020. il s’agit de transfert d’usage notamment avec le transport électrique. Maintenant, il faut regarder les objectifs par filière (pages 99 et 100/120). Appliqué uniquement à l’électricité, l’objectif de 23 % représente une production EnR de 155,3 TWh ou encore 13,3 Mtep sur les 35,7 du total de l’énergie (donc l’électricité c’est 37 % des EnR). Parmi ces 155 TWh, on voit tout de suite la prééminence de l’hydraulique qui fait déjà 69 TWh en 2010 sur les 87,4 TWh EnR produit. En 2010, nous sommes donc à plus de la moitié (56 %) de l’objectif fixé à l’électricité en 2020. Il reste donc à produire 68 TWh supplémentaires en 10 ans pour atteindre l’objectif 2020 (155,3 TWh). On voit que l’essentiel de l’effort prévu portera sur l’éolien (+ 46 TWh) et la biomasse (+11,7 TWh). Le solaire a une contribution plus modeste (+ 6,3 TWh dont + 5,3 TWh). S’agissant du PV, la feuille de route de la progression est parfaitement tracée de 2010 à 2020 : on part de 504 MW installés et 0,6 TWh produits pour arriver à 4 860 MW installés pour 5,9 TWh produits. Cela nous donne une montée en puissance harmonieuse et progressive qui va de + 270 MW en 2011 à + 638 MW en 2020. Ce rythme permet une montée en puissance régulière de l’industrie d’installation du PV (un peu plus d’un doublement en 10 ans). Voilà, que demande le peuple… la route est clairement tracée par l’Etat, il n’y a qu’à suivre. Le problème aujourd’hui c’est peut être que certains ne veulent pas respecter la limitation de vitesse et voudrait progresser beaucoup plus vite en consommant goulument en 2 ans les subventions promises en 10. Si on s’appuie sur EDRF, il y aurait 2 950 MW en attente, là ou on devrait en installer seulement + 270 en 2011 : Conclusion : je ne vois vraiment pas comment la France pourrait rater l’objectif de 23 % d’EnR en 2020. Et si c’est le cas, ce ne sera manifestement pas à cause de l’électricité et encore moins à cause du PV, même si on donne un fort coup de frein aux installations. On ne paiera pas d’amendes et on dépassera peut les objectifs. il faut rester positif. Le coup de frein actuel risque simplement de nous faire recoller à la prévision de la PPI et à nos engagements !
Merci de prendre le temps d’expliquer tout ça à tout le monde, je n’en ai pas forcément le temps, mais notre analyse me semble à peu près convergente. En tous les cas,pour certains, il est faux de dire que le gouvernement par le biais du rapport Charpin revient sur ses engagements en matière de puissance installée PV, tue la filière, etc…. Que certains,y compris des gens sérieux et motivés, aient cru que les arbres allaient monter au ciel est certe regrettable pour eux, mais sur ce coup là, je ne pense pas qu’on puisse crier au scandale….RV en 2020, les 5000MW PV annoncés (l’engagemant de la France, pour Chelya) seront à mon avis largement dépassés.
J’avoue que je me suis plus attaché à lire ce document et à décortiquer son argumentation qui m’a semblé intéressante (et en tout état de cause un peu plus cohérente que celle de M. Charpin), qu’à chercher qui a mandaté cette agence de presse pour le publier (d’ailleurs, si ça t’intrigue tant, je pense que tu peux leur écrire, le fait qu’un contact soit mentionné a plutôt tendance à rendre ce document plus crédible que des messages anonymes, postés sur des blogs derrière des pseudos passe-partout…). Sinon, je suis assez curieux de savoir de quelles « bonnes questions » posées par M. Charpin tu parles, elles devaient être dans une version « directors cut » qui ne m’est pas parvenue (qui devait sans doute aussi être expurgée des chiffres faux sur le coût de la filière, des discours lénifiants sur la supériorité de la grande industrie sur les PME, des contre-vérités sur le marché mondial du PV, des phrases toutes faites à vous faire frémir, des graphs incohérent qui justifient tout et son contraire, des assertions communément ressassées et cependant maintes fois contredites, etc.). Si tu as cette version du rapport, je suis preneur.
J’avoue que je me suis plus attaché à lire ce document et à décortiquer son argumentation qui m’a semblé intéressante (et en tout état de cause un peu plus cohérente que celle de M. Charpin), qu’à chercher qui a mandaté cette agence de presse pour le publier (d’ailleurs, si ça t’intrigue tant, je pense que tu peux leur écrire, le fait qu’un contact soit mentionné a plutôt tendance à rendre ce document plus crédible que des messages anonymes, postés sur des blogs derrière des pseudos passe-partout…). Sinon, je suis assez curieux de savoir de quelles « bonnes questions » posées par M. Charpin tu parles, elles devaient être dans une version « directors cut » qui ne m’est pas parvenue (qui devait sans doute aussi être expurgée des chiffres faux sur le coût de la filière, des discours lénifiants sur la supériorité de la grande industrie sur les PME, des contre-vérités sur le marché mondial du PV, des phrases toutes faites à vous faire frémir, des graphs incohérent qui justifient tout et son contraire, des assertions communément ressassées et cependant maintes fois contredites, etc.). Si tu as cette version du rapport, je suis preneur.
Si vous avez raison sur le fait que l’objectif de 5,4 GWc n’est pas remis en cause par le rapport Charpin, c’est tout le reste qui est honteux dans ce rapport et notamment : 1) Le fait que les chiffres évoqués (et que vous reprenez Dan1, 2,9 GWc selon ERDF, voire même plus dans certains communiqués) sont faux : aujourd’hui nous ne sommes qu’à 511 MWc installés, ce qui est très loin encore de l’objectif 2012, et j’aimerais qu’ERDF publie enfin (demande de toute la profession depuis des mois) cette liste des demandes de raccordement ; on y verrait certainement que cette liste est soit bidon, soit trustée en très grande majorité par les projets (plus ou moins réels) d’EDF-EN ; poche gauche, poche droite… 2) le fait que les règles du jeu changent pour la 3ème fois en moins d’un an ; pour atteindre l’objectif de 5,4 GWc, l’Etat avait pris des engagement sur des prix (pas de baisse avant le 1er janvier 2013, cf discours du Président de la République d’il y a quelques mois) et sur des modalités (pas de quota ni d’appel d’offres) ; en changeant les règles du jeu en cours de route, il méprise ceux qui ont investi et créé des emplois pour atteindre cet objectif 3) le fait que l’on effraie les masses populaires en leur brandissant la menace d’une hausse inconsidérée du prix de l’électricité, là où 4 hausses comme celles demandées chaque année par EDF (au seul but d’afficher un chiffre d’affaires plus satisfaisant à ses actionnaires, dont l’Etat, toujours poche droite, poche gauche) permettent d’obtenir le même résultat ; par ailleurs, le calcul est largement biaisé (voir l’excellent rapport d’Hespul paru cet été). En résumé, on peut regretter le manque d’ambition du gouvernement (et son refus de fixer un objectif moins risible que celui de 5,4 GWc à horizon 2020), qui pourrait créer tellement plus d’emplois que l’EPR en France ; mais je suis d’accord avec vous, c’est une question stratégique et le fait que le rapport Charpin refuse cette option n’est pas une trahison ; cela dit, ce rapport est suffisamment truffé d’incohérences et de contre-vérités que l’on n’a pas besoin de s’arrêter sur cet argument certes décevant (quoique non surprenant quand on sait que M. Charpin rêve de voir le renouvelable plafonner à 1% du mix énergétique français, d’après son fameux rapport sur le nucléaire écrit en 2000).
je réponds dans le désordre aux affirmations : je cite : « le fait que l’on effraie les masses populaires en leur brandissant la menace d’une hausse inconsidérée du prix de l’électricité, là où 4 hausses comme celles demandées chaque année par EDF (au seul but d’afficher un chiffre d’affaires plus satisfaisant à ses actionnaires, dont l’Etat, toujours poche droite, poche gauche) permettent d’obtenir le même résultat… » La progression du prix de l’électricité EDF en France c’est cela depuis 30 ans : EDf a demandé des hausses négatives en Euros constant. ça se passe de commentaire !
Je cite : « 1) Le fait que les chiffres évoqués (et que vous reprenez Dan1, 2,9 GWc selon ERDF, voire même plus dans certains communiqués) sont faux : aujourd’hui nous ne sommes qu’à 511 MWc installés, ce qui est très loin encore de l’objectif 2012… » Vous contestez les chiffres en confondant le présent et l’avenir : puissance déjà installée et la liste d’attente. Lorsque vous dites que 511 MW sont installés, j’ai écrit 504 MW installés et raccordés fin 2010, nous serions au-delà de l’objectif. Les 2,9 GW s’appliquent aux demandes de futures raccordement. Une partie serait-elle déjà installée ?
Je cite : « quand on sait que M. Charpin rêve de voir le renouvelable plafonner à 1% du mix énergétique français, d’après son fameux rapport sur le nucléaire écrit en 2000). » Bon ben pas de chance pour M. Charpin, ça va pas être possible, puisque qu’en 2005, la France était déjà 9,6 %d’EnR dans le mix !
Vos dites « pour atteindre l’objectif de 5,4 GWc, l’Etat avait pris des engagement sur des prix (pas de baisse avant le 1er janvier 2013 ». Vous avez raison, mais c’était bien pour assurer les 5,4GW. A partir du moment où ça dérape par rapport à l’objectif ( en clair, l’état s’est fait enfumer car les tarifs initiaux étaient surestimés ou les progrès du PV étaient sous-estimés), il ne me semble pas anormal qu’il réagisse…
Bonjour, Nombre de chiffres de puissances installées ou potentiellement à venir ont été finement analysés ou débattus au sein du forum. Pour ma part, je pense que le raisonnement du gouvernement s’appuie sur des données beaucoup plus factuelles et pragmatiques. Avez vous retenu les chiffres de la balance commerciale? Nos impôts servent surtout à ce jour à enrichir les producteurs chinois voir All et US.Ceci n’excluent pas les bataillons de commerciaux (les sites de recherches d’emploi sont farcies d’annonces), des clios blanches à 2 portes et des artisans qui s’échinent sur le terrain. Pour créer une industrie technologique de pointe, d’autres dispositifs de financements complémentaires au rachat du KW ne constueraient ils pas des formules plus efficientes? Bonne journée ou soirée à tous.
Je ne suis pas un spécialiste du PV, je constate juste que c’est une industrie en croissance exponentielle, et que l’offre francaise est largement marginale… Bref, le premier train est passé, il avance, la question est de savoir si nous pouvons prendre un train d’une « deuxième » génération, si celle ci existe(il y a t’il des ruptures tecnologiques possibles ou sommes nous ans un processus lent et continu d’amélioration?), aidés comme vous le suggérez par des financements autres que le tarif d’achat. Mais en attendant, la première génération, en amélioration constante sur ses performances et ses coûts, continue à avancer au gré des tarifs d’achat…
La France possède 2% des capacités PV installées en Europe (parc 2009). Pourquoi nos voisins investissent-ils dans le PV si c’est si peu rentable que cela ? Pourquoi le solaire thermique qui est intrinsèquement 3 fois plus rentable n’est il pas dans la stratégie d’EDF qui a fait des tonnes de pub TV sur le PV ? En plus, le solaire thermique ne demande aucun raccordement au réseau ? Parce que le consommateur réduit sa consommation et n’est pas producteur ? Et l’objectif d’EDF est bien que la consommation française continue à augmenter pour maintenir son cours de bourse, non ?
J’ai lu attentivement les commentaires et je constate que l’on parle beaucoup d’argent mais peu d’environnement. Pour moi, les ENR sont l’avenir de la planete. Avec l’explosion de la démographie et la consommation éffreiné des énergies fossiles; si nous ne changeons pas nos modes de consommation d’énergie, nous courrons à la catastrophe. Selon des rapports de BP, shell ou Total, il reste moins de 60 ans de réserve de pétrole… 50 ans d’uranium. Si nous n’assurons pas notre sécurité énergétique aujourd’hui, nous allons prendre le mur en klaxonnant ( mais le mur ne bougera pas). Pour moi, les ENR sont moins un sujet financier qu’un sujet de durabilité et je constate qu’en 10 ans, les mentalités sur l’environnement ont énormément évolués. Je pense que c’est inélucatble et que malgré les coups de freins de nos dirigeants qui ont un déficit à gérer immédiatement; l’avenir sera green énergie ou ne sera pas.
et votre post du 9/09. On trouve parfois sur internet des choses amusantes, comme cette présentation de M. Loyen, d’Enerplan, dans un congrès à Valence (Espagne) fin 2008, où il explique benoitement que les 500OMW de PV en 2020 du Grenelle, il s’en tape ( il ne le dit pas comme ça…), mais que lui c’est entre 8000 (conservatif) et 13000 (optimistic). C’est vers la 7eme minute de la part1. Le « not too bad » à propos du crédit d’impôt à 50% est également un grand moment… Pour ceux qui veulent prendre un cours d’anglais qu’ils comprendront sans problème…