Une société de Philadelphie aux États-Unis, du nom de SRS (Solar Roofing Systems), commercialise un système de toiture composé de tuiles dites actives (génératrice d’électricité) et passives (non génératrice d’électricité mais visuellement identique à une tuile active).
L’idée est venue de Peter Bressler, à la fois fondateur et dirigeant de Bresslergroup, une entreprise de dessin industriel. Pour résumé, les cellules solaires sont intégrées directement à la tuile par un processus de moulage par injection de la céramique autour des cellules.
Selon la firme, "la connexion du système SRS (breveté) élimine la complexité du réseau de câblage que l’on trouve généralement sur les toits solaires, ce qui rend l’installation des tuiles solaires plus aisée".
Si la taille et la forme sont similaires aux tuiles ordinaires (NDLR : selon les normes américaines), la ‘tuile photovoltaïque’ commercialisée par la société SRS peut être installée sans matériel coûteux. L’originalité du concept se trouve à la fois dans le produit en lui-même (voir la photo ci-contre), mais aussi dans son mode de distribution. Car contrairement à d’autres modules solaires ou tuiles solaires, les tuiles actives SRS sont en libre service. Elles sont distribuées sur des palettes, à la taille et au poids d’une toiture typique.
Pour finir, SRS insiste sur le fait que "l’intégration des technologies solaires en tuile légère représente une opportunité pour l’industrie du bâtiment durable".
Pas besoin d’aller jusqu’aux Etats-Unis pour trouver des tuiles solaires, un fabricant français en fait aussi.Voir ce lien : crois même que c’est le n° 1 de la tuile en France.
(pardon, les accents ne sont pas visibles)Effectivement ce type produit existe en Europe mais, il faut l’admettre, son developpement reste encore peu repandu aujourd’hui. L’originalite ici me parait surtout etre l’utilisation de la flexibilte des modules ce qui va reellement leur permettre de s’integrer aux toitures actuelles des batiments ce qui est loin d’etre le cas pour les autres modules BIPV actuellement sur le marche…
Effectivement Imerys commercialise des « tuiles » photovoltaïques. Cependant, ce ne sont pas des tuiles, ce sont des capteurs qui prennent la place des tuiles, ils sont intégrés à la toiture. Ce détail n’est pas anodin puisqu’il permet d’augmenter de 83 % le prix de d’achat du kWh par EDF (on passe de 30 à 55 centimes d’€ le kWh, voir arrêté du 10 juillet 2006, c’est un peu plus en 2008 avec l’indexation). Ces systèmes même hypersubventionnés (à l’achat et pendant le fonctionnement) restent cher (environ 7€ par Wcrête). L’originalité ici est de plaquer le capteur sur une vraie tuile. Le problème est alors la forme de la tuile qui risque de dégrader le rendement global annuel par rapport à une installation parfaitement plate, orientée plein sud et inclinée à l’angle optimal (environ 35 ° en France). D’autre part, il risque d’y avoir un phénomène de surchauffe en été (dessous non ventilé). Cela dégraderait les performances du capteur (en PV plus la température monte plus le rendement diminue). C’est intéressant, mais pas révolutionnaire par rapport au concept Imerys. La priorité, c’est la baisse des coûts et l’augmentation des rendements.
Nous avons aussi des bons comme l excellent Novi-case et son Arko-toit solaire !ïque-integree-et-aides-fin-vtptc-112.php