Un réacteur expérimental exploitant l’énergie solaire pour produire de l’hydrogène par l’hydrolyse de l’eau a été mis en service le 31 mars 2008 sur la plate-forme de recherche solaire d’Almeria en Espagne.
Cette inauguration marque le lancement de la deuxième phase du projet "Hydrosol" mené depuis 2004 par le Centre de recherche aérospatiale allemand (DLR) en coopération avec l’organisme de recherche énergétique espagnol CIEMAT.
Baptisé "Hydrosol II", le nouveau réacteur optimisé et automatisé est dix fois plus puissant que son prédécesseur "Hydrosol I" (100kW(th) contre 10kW(th)). La réalisation de ce prototype constitue une étape importante vers la conception d’une future installation industrielle.
Le projet pilote, qui se caractérise par un cycle thermochimique particulièrement efficace (jusqu’à 50% de rendement), poserait ainsi les fondements d’une future et durable économie de l’hydrogène.
(Vue aérienne de la Plataforma Solar de Almeria – Crédits : DLR)
Le composant clef des réacteurs d’hydrolyse "Hydrosol" est une structure alvéolaire en céramique, proche de celle des pots catalytiques qui équipent les véhicules. Cette structure a été conçue pour capter de manière optimale le rayonnement solaire et a été recouverte d’un matériau capable de se lier facilement aux atomes d’oxygènes.
Le DLR a déjà pu tester les réacteurs dans son four solaire expérimental (sur le site de Cologne-Porz) : les experts y ont démontré la faisabilité d’une production continue d’hydrogène en réalisant avec succès 50 cycles de production à des températures relativement basses (de 800 à 1200 degrés) qui rendent la technique maîtrisable du point de vue des matériaux.
En effet, contrairement à l’hydrolyse thermique directe qui nécessite des températures de plusieurs milliers de degrés, le procédé innovant du projet Hydrosol repose sur une combinaison de différentes réactions chimiques qui ont lieu à des températures inférieures à 1400 degrés.
Le projet Hydrosol, mené par un consortium regroupant des acteurs allemands (DLR), espagnols, grecs, danois (Stobbe Tech) et britanniques (Johnson Matthey Fuel Cells), est coordonné par le centre de recherche grec CERTH/CPERI. Soutenu par l’Union européenne, le projet pilote a d’ores et déjà été récompensé (1,15 millions d’euros) par le "Prix Descartes pour la recherche" de la Commission européenne (7 mars 2007) et par le "Technical achievement award" de l’organisation "International partnership for the hydrogen economy".
BE Allemagne numéro 379 (2/04/2008) – Ambassade de France en Allemagne / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53807.htm
Très bien, on s’approche enfin des possibilités de « stockage » de l’énergie solaire…
l espris de science a considerablement evolue en nous demande maintenant d etre capable de produire notre energie .c est pourquoi les recherches s avaire naissaicaire .ainssi le projet hydrosol de mon point de vue (chercheur libre dans le domaine de l energie et de l eau ) .en general est une bonne idee. d utilise l energie renouvelable dans la production.et le stokage d energie sous forme de hydrogene gaz ou liquide.mais par contre la rentabilite economique et energetique est au dessou des exigences de marche d energie.pour etre vraiment utille le projet hydrosol dans son contexte general est une etape importante à franhchir vers l energie de futur.autrement s interesse à produire.est à stoke de l energie sous forme d isotope de hydrogene comme (deutrium et tritum) en utilisant l eau lourde dans le procede .mereci ………………ishak300hotmail.com