Un groupe de chercheurs de l’Université d’Algarve (UALg) du Centre d’Electronique, Optoélectronique et des Télécommunications (CEOT) – au Portugal – participe à un projet international qui vise à améliorer l’efficacité des panneaux solaires.
Une découverte sur le plan fondamental de la physique pourrait conduire à des applications dans le rendement de cette énergie. "Si l’hypothèse avancée par notre équipe se vérifie en pratique, nous pourrons améliorer la rentabilité de la production d’énergie électrique de plus de 40%" explique Peter Stallinga.
Les panneaux solaires doivent aussi bien fonctionner dans le spectre visible que le spectre invisible. Pour les photons à haute énergie de la lumière invisible (UV), une partie substantielle de l’énergie du photon est perdue durant la conversion et transformée en chaleur.
C’est en étudiant le potentiel des nanocristaux pour activer un élément chimique (l’erbium) que les chercheurs ont découvert par hasard que celui-ci sépare les photons de haute énergie en deux photons de plus faible énergie. Ces photons de plus faible énergie sont convertis à moindre perte par les panneaux solaires. A partir de cette découverte, plusieurs problèmes technologiques ont besoin d’être résolus pour voir cette propriété incluse un jour dans les panneaux solaires et de nouvelles cellules doivent être conçues et imaginées afin de prendre en compte ce type d’énergie.
Le Portugal bénéficie de conditions favorables à l’utilisation de l’énergie solaire. La région sud du pays reçoit en moyenne 1.800 KWh par an et par mètre carré quand par exemple, en Allemagne et en Angleterre, la valeur moyenne supérieure ne dépasse pas 700 KWh. Pour fournir l’énergie électrique annuelle d’un pays comme le Portugal, il faudrait installer un réseau de panneaux solaires couvrant une surface de 35 par 35 kilomètres. Un gain de 40% dans l’efficacité des panneaux solaires aurait donc un impact direct sur la société.
BE Portugal numéro 30 (3/04/2008) – Ambassade de France au Portugal / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53816.htm
Le handicap actuel du PV étant de très mal utiliser le spectre solaire (contrairement au thermique), il est effectivement plus que nécessaire d’encourager les recherches visant à une rupture technologique qui permettrait d’augmenter très significativement les rendements. Rêvons que l’on passe de 15 % à 75 % (rendement de certains capteurs thermiques sous vide si prisés en Chine) et que le m2 coûte 500 €, le PV devient concurrentiel avec le nucléaire en coût de production sur 20 ans ! Plus besoin de subventions. Bon enfin, laissons le portugal chercher et donnons leur quelques Euros.
Meme en tenant compte des frais d’entretien ( je pense au … nettoyage des vitres ! combien d’heures-hommes ? d’eau ? de detergent ? cout de recuperation et de depollution de cette eau , comme ds. les lavages-autos modernes ) Avec des surfaces se comptant en KM2 , cela ne sera plus si derisoire , surtout ds. le sud du Portugal …. ou au Sahara ! Et au fait ,il coute combien au Kg l’erbium ? Mais benissons le Portugal de permettre le passage ( futur ! ) d’un rendement de 16/20% actuel a 22/28 ( c’est bien cela une augmentation de 40 % , non ? Passer de 15 a 75 d’un coup me semble effectivement un …. reve !)
…le hasard fait encore découvrir des choses ! Tant mieux ! Toutes les pistes conduisant à un avancement sont les bienvenues ! Bon courage donc à toutes ces équipes qui contribuent à explorer et trouver des solutions permettant de mieux exploiter le spectre solaire, d’augmenter les rendements et de réduire les prix de fabrication et donc de production du MW solaire ! Bon courage ! Peut-être fédérer encore mieux (!) les synergies au niveau UE voire mondial? A+ Salutations Guydegif(91)
Je confirme que avoir du PV avec le rendement et le prix du thermique est un rêve. En revanche, j’ai un peu de mal à expliquer pourquoi le Portugal aurait besoin de 1225 km2 de capteurs à plus de 20% de rendement pour produire « seulement » sa consommation (en gros 1/10ième de le France ou un peu plus de 40 TWh). Normalement avec les capteurs d’aujourd’hui, il devrait s’en sortir avec un peu moins de 300 km2 (à condition de stocker pour la nuit et les jours sans). En toute logique, en augmentant le rendement de 40 % on devrait réduire la surface d’autant ? Cela mérite un éclaircissement.