Vecteur très efficace d’énergie, l’hydrogène représente un enjeu d’importance pour le développement d’une industrie automobile moins polluante. A condition toutefois que le gaz soit produit de manière propre.
C’est dans ce but que l’agence aérospatiale allemande (DLR) pilote depuis 6 ans le programme Hydrosol. Au printemps dernier, elle inaugurait la deuxième phase de son projet : une nouvelle centrale solaire, 10 fois plus puissante que la précédente, implantée sur la plate-forme d’Alméria, en Espagne.
D’une puissance de 100 kWth, l’installation présente l’avantage de séparer l’hydrogène et l’oxygène de l’eau par voie thermochimique, sans passer par la production d’électricité.
Après 6 mois d’expérimentation, le DLR se dit très satisfait des premiers résultats obtenus : les rendements dépassent les attentes des chercheurs, affirme un communiqué.
L’élément-clé du dispositif est une structure alvéolaire en céramique, recouverte d’un matériau se liant facilement aux atomes d’oxygène. La réaction chimique de séparation a lieu à des températures relativement faibles, accessibles aux technologies solaires concentrées, alors que l’hydrolise thermique requiert généralement des températures de l’ordre de 1400 degrés.
Les prochaines étapes consisteront à intensifier la production en améliorant le rendement des matériaux. Dès à présente, une puissance d’1 MW est envisagée, qui bénéficierait de la puissance de concentration d’héliostats.
Le projet Hydrosol est constitué d’un consortium de partenaires allemands, espagnols, grecs, danois et britannique.
Dommage que la France pas impliquée dans cette exploration fort utile et prometteuse…Vu la latitude et l’ensoleillement de la France, sa participation me parait plus utile que Danemark ou GB…On a oublié de répondre présent? ou d’exprimer le souhait d’y participer? Certes on ne peut pas être présent partout mais faut choisir les bonnes priorités: ce qui touche à l’H2 me semble en être une . That’s all !A+ Salutations Guydegif(91)
L’hydrogène est un vecteur énergétique extrêmement coûteux à produire proprement et très consommateur d’énergie. S’en servir pour des applications spécifiques est très intéressant. Pour en faire un carburant véhicule, il faut le comprimer à très haute pression ce qui consomme encore de l’énergie de plus en cas de fuite le danger d’explosion est important et la circulation routière n’est pas un lieu sans risque de collision. Il faut donc arrêter de rêver au sujet du vecteur énergétique hydrogène comme carburant véhicules, que ces derniers soient à moteur thermique ou à pile à combustible.
l’hydrogène souffre d’a priori, il n’est pas plus dangereux à utiliser que les carburants fossiles, et au niveau sécurité les progrès technoloqiues sont, contrairement à ce que l’on pourrait croire, déja faits.Lion, je t’invite à lire le livre de thierry alleau, vulgarisé pour tous public, intitulé « l’hydrogène, vecteur d’énergie du futur? »Ps: j’étais comme toi, vraiment pessimiste à propos de l’hydrogène ( vu les moyens actuels pour le produire!). Je suis passioné par l’automobile, je n’y croyais pas non plus pour à peu près les mèmes raisons, mais ma vision des choses à bien changée.Et c’est un livre de 200 pages qui se lit très facilement.Bonne journée,Ciao!
Ils écrivent : « Après 6 mois d’expérimentation, le DLR se dit très satisfait des premiers résultats obtenus : les rendements dépassent les attentes des chercheurs, affirme un communiqué. » On aurait aimé savoir : combien de Mètres-cubes d ‘ H2 / Jours ? .
@Guydegif(91): cessons de dire que les francais sont en retard, ce n’est pas toujours le cas! ;-)Le laboratoire PROMES (www.promes.cnrs.fr) du CNRS, qui gere depuis de nombreuses annees le fameux Four Solaire d’Odeillo (ainsi que les ‘restes’ de la centrale a tour Themis) est aussi implique dans tous ces programmes sur le solaire themodynamique (haute temperature), inclus la production d’hydrogene. Si mes souvenirs sont bons, le projet dedie a la production d’H2 etait nomme Solhycarb et dirige par le Dr. Gabriel Olalde….
Si j’ai bien lu le site javascript:nicTemp(); les français (le laboratoire PROMES que cite Jean-Nicolas et le CEA) participent aussi, à plusieurs des projets voisins du volet II du projet « solar production of energy carriers », qui comprendsl es sous-tâches SOLREF, SOLHYCARB, HYDROSOL etc… L’architecture des projets européens est parfois difficile à lire pour le non-spécialiste. Alors voici quelques explications…De fait, il n’est pas facile de dire lequel de ces projets est « en avance » sur les autres… L’article ne fait ici que relever les résultats des rapports d’étape. Il faudra voir à la fin du FP6 qui est évalué positivement et reconduit, ou prolongé ou modifié pour le FP7, pour lequel les appels d’offre sont en cours.(FP = framework program = programme cadre de recherche et développement de la Commission Européenne)Ceux qui sont « en retard », seront éventuellement « écrémés » et rejoindront les projets de ceux qui sont « en avance »… Sauf s’ils continuent grâce à d’autres financements.Il faut savoir que la CE ne finance jamais totalement un projet, et que la proportion de fonds non-européen dépend de la nature des partenaires (industriels ou académiques) du projet. Par exemple, HYDROSOL dont il est question dans l’article est co-financé par le DLR et l’UE, mais probablement les deux participants industriels (Stobbe Tech et Johnson Matthey Fuel Cell Ltd.) subventionnent-ils à 75% leur propre participation.Tandis que dans « hydrogen production from solar thermochemical water splitting cycles », qui est semble-t-il plus fondamental, PROMES et CEA sont sûrement financés à 75% par l’UE.Me suis-je fait comprendre ?
Il coutera beaucoup moins cher, et nous auront besoin de produire 4 fois moins d’électricité, si on met en place une infrastructure pour voitures 100% electriques (type BetterPlace 😉 plutôt qu’une infrastructure pour voitures a hydrogene. J’entend souvent l’argument: « oui, tu as raison, le rendement de la chaîne est mauvais mais on produira l’hydrogene avec le solaire dans les deserts ». Si l’hydrogene est produit grace au solaire dans des deserts, il va se poser un enorme probleme d’approvisionnement en eau. Pour produire l’hydrogene, il faut de l’eau…énormément d’eau. 18 kg H2O – > 2 kg H2 + 16 kg O2 9 kilos d’eau pour obtenir 1kg de dihydrogène… Et une fois produit, il faut le compresser, le transporter, le stocker, distribuer.Impasse totale. Ne perdons pas de temps avec les fausses solutions comme l’hydrogène ou, encore pire, les agrocarburants. Continuons la recherche fondamentale, bien sûr, mais investissons massivement aujourd’hu idans un développement en masse de BetterPlace (infrastructure pour voitures 100% électriques). Pourquoi l’Hydrogene Economy est-elle 4 fois moins efficace que l’Electron Economy ? Eléments de réponse ici: ;
Le solaire est de poremière importance ,mais il ne faut pas, pour autant oublier les autres énergies renouvelables. c’est pourquoi je vous propose de consulter mon blog sur lequel j’ai publié environ 40 articles : http://www.denis-laforme.over-blog.com