Le maire de Paris a annoncé le chiffre de 4 000 véhicules Autolib’ au lieu des 2 000 initialement prévus dans le projet de voitures électriques, avec un élargissement à l’agglomération parisienne.
Pour "mettre à la disposition des usagers de l’agglomération parisienne un système de déplacements individuels totalement propre", la répartition sera de 2 000 véhicules dans la capitale et de 2 000 accessibles en banlieue, a expliqué le maire de Paris, Bertrand Delanoë. Toutes les voitures seront électriques. La capitale comptera 700 stations Autolib’ : 500 en surface et 200 en sous-sol.
Pour éviter un éventuel manque de places au moment du dépôt, l’une des lacunes de Vélib’ : "On est en train, dans l’appel d’offres que nous allons discuter avec nos voisins, de prévoir un système informatique qui permettra, quand on prend une voiture, d’annoncer où on va la laisser, de manière à être sûr de trouver une place", a précisé Bertrand Delanoë, jeudi dernier, sur les ondes de RMC et de BFM-TV.
Bertrand Delanoë a indiqué qu’il proposerait le mois prochain le lancement avec les communes de l’agglomération parisienne d’un syndicat mixte intercommunal. La gestion du système d’autopartage sera informatisée et les tarifs, inconnus à ce jour, seront "assez performants" selon le maire de Paris.
Selon le recoupement de plusieurs sources, le coût mensuel de ce service devrait se situer entre 200 euros et 250 euros par mois, pour une utilisation sur une distance de 0 à 100 km.
Du côté des modèles de véhicules, il semblerait que le constructeur norvégien Think! tienne le haut du pavé avec la “City” (2 places) et l’Ox (5 places).
"Si ce programme encourage les gens à prendre ce type de voiture tous les jours, pour aller au travail au lieu d’utiliser les vélos ou le métro, l’encombrement des routes et le changement des habitudes deviendront un problème." avait déclaré précédemment, Denis Baupin, l’adjoint (vert) au maire, en charge du développement durable.
Si on ne peut que féliciter l’action de la mairie en faveur du Vélib, qui est un mode de transport à la fois propre et très faiblement émetteur de CO2 (je n’ai pas ce chiffre), il n’en est pas de même pour les voitures électriques, qui ne seront propres que pour les habitants de la capitale. Même avec le parc de production actuel, chaque kilomètre parcouru par ces véhicules représentera une facture carbone non négligeable… reporté dans les régions productrices (donc hors Ile de France). La promotion de ce mode de transport n’aura d’intérêt que s’il vient en substitution de véhicules à essence, et il ne faudrait pas faire croire aux utilisateurs qu’ils peuvent ainsi avoir une totale bonne conscience. C’est nettement mieux qu’un véhicule à essence, mais il reste des progrès à faire !
Félicitations au Maire de Paris et son équipe pour cette initiative qui fait partie du »Bouquet de Solutions DD », mais… ! Autolib’ électriques en libre service, pour ceux qui veulent être autonomes, OK ! Par contre je n’ai pas vu de date-objectif annoncée? Dans la même logique de réduction de la pollution-fossile, Faudrait aussi instaurer rapidement une bonne proportion de Taxi-Elec, ou Taxi-Hybride sachant que rotations souvent avec passage à une station-taxi où recharge possible….si équipée de chargeur. A bons entendeurs…A+ Salutations Guydegif(91)
Eric, vous allez réveiller à la fois les pro-Nucléaires qui vous diront que l’électricité française ne contient que très peu de CO² et les pro-Eoliens qui vous diront que c’est une façon d’utiliser « leur courant » !Ceci dit, même dans un pays uniquement équipé de centrales au charbon à 40% de rendement, abaissé à 37% par le transport de l’EdF du coin, puis encore 15% de pertes à cause de la recharge des batteries au lithium, il en reste encore 32%. Compte tenu qu’un moteur à essence n’a que 25% de rendement à l’optimum et en moyenne 12% (y incluant les embouteillages) on voit que cette initiative réduit le CO². Sans compter la disparition des effluves de benzène (ex-octane), de N²O, de particules de carbone qui ne se rencontrent pas ou presque pas dans les cheminées d’EdF, je ne vois pas en quoi cette initiative est négative.Ou alors, faut nous expliquer,AmitiésHervé
La voiture électrique a l’immense avantage de ne pas polluer localement et d’avoir un rendement moteur 2 à 3 fois supérieur au thermique (on fait la même chose avec moins de kWh). Dans ce cas, c’est très avantageux à la ville mais aussi à la campagne et même chez les allemands et les polonais qui produisent leur électricité avec énormément de CO2. De plus, il est plus facile de traiter efficacement une grosse pollution très concentrée qu’une multitude de pot d’échappement. Le hic, c’est le réservoir électrique . Et là… place aux chercheurs.
Assez d’accord avec Eric. Cette mesure me laisse perplexe. Il y a à Paris un système d’auto-partage qui fonctionne bien mais n’est que peu connu. Il faudrait le développer et passer à l’électrique.Ca ressemble à autolib, à la différence près qu’on est obligé de ramener la voiture au même endroit.Pour autolib, il faudra employer des gens pouur mieux répartir les voitures (comme les camions de vélib).Surtout, c’est difficile à estimer, mais ça peut favoriser une augmentation de la voiture. L’idée que certains préfèrent autolib au taxi en sortant de boîte m’inquiète un peu.Bref, ça risque d’être un projet à double tranchant. Je ne comprends pas qu’on ne privilégie pas l’auto-partage qui est rôdé.
Merci de nous expliquer ce que c’est? comment ça fonctionne? quels types de voitures? qui gère? comment on reconnait où prendre? comment on paye? où y a-t-il des voitures garées à dispo? horaires de mise à dispo? et modalités prise/retour? Je ne connais en effet ni le nom, ni cette solution et je ne pense pas être le seul.Merci de nous éclairer la lanterne.A+ Salutations Guydegif(91)
Ce système me rappelle celui en place à Montréal, joliment baptisé « Commun’auto ». Les véhicules y roulent plutôt au pétrole mais dans une ville aux dimensions américaine c’est déjà un progrès ! Des villes frnçaises (Lyon) bénéficient également de tels réseaux. C’est donc heureux que la mairie de Paris prenne cette initiative ! Et c’est heureux encore que la banlieue soit impliquée, quand on sait l’énorme traffic quotidien qui anime l’Ile-de-France.Quel que soit le bilan énergétique, la « délocalisation » de la pollution rendra l’environnement local de millions de citadins plus vivable. La concentration de pollution et en effet un réel problème dans les villes, témoin de l’absurdité de notre modèle urbaniste trop centralisé.Au niveau de l’organisation- Est-ce que la voiture « abordable » va drainer les usagers des Velib et de la RATP ? Si le coût est suffisant (ce qu’il devrait logiquement rester, pour une voiture !), ce deuxième effet Autolib ne devrait pas apparaître.- Quelques véhicules utilitaires, comme des camionnettes, seraient pratiques – en espérant que Paris y ait pensé.- Enfin, ce remède deviendrait panacée si en même temps est encouragé le covoiturage ! Le système de gestion des emprunts de véhicules pourrait devenir un vrai serveur rapprochant les volontaires, faisant d’une pierre deux coups ! Mais je crains que comme les démarches négawatt, ce soit une voie peu consommatrice donc malheureusement peu médiatisée/politisée…Enfin, à Merzaviets : qui utilise Auto-partage ? Car avec un unique point de service, je vois peu d’utilité ! Ca serait donc la raison de l’insuccès. Soit la voiture est utilisée pour un trajet aller-retour (week-end, courses, etc.) soit, dans le cas des déplacements domicile-travail, elle n’est utilisable que par une seule personne dans la journée, comme un véhicule individuel.
L’auto partage n’a pas tout à fait la même utilité qu’un vélib ou une autolib’. Il s’agit d’un système permettant de louer une voiture à tarif préférentiel (par rapport à des sociétés de location) pour les gens qui n’ont pas de voiture. Cela peut être très avantageux si par exemple on peut se passer de voiture en semaine et qu’on a besoin occasionnellement d’un véhicule certains WE. Cela évite l’achat d’une voiture (et tous les problèmes liés à l’utilisation d’une voiture).Ce n’est donc, en général, pas génant de devoir ramener la voiture là on on l’a prise.Guydegif, si tu veux plus d’infos, tu peux aller sur les sites qui proposent ce service :
Petit détail: est-ce que ces Autolib’ seront des véhicules sans permis ? Ne risque-t-on pas de nombreux accidents à Paris à cause de personnes qui ne savent pas conduire et utiliseront quand même des Autolib’ ? La conduite d’une voiturette sans permis est très différente à la campagne (où on en voit beaucoup) et à Paris.