Toyota, le célèbre constructeur automobiles nippon, a su adapter quelques techniques de fabrication réservées jusqu’alors aux voitures pour concevoir une maison moderne capable de résister à un tremblement de terre.
Plus connu pour ses ventes de voitures comme la Prius ou la Corolla, Toyota cherche à calquer son image "écolo" et son savoir-faire technique auto pour aider à faire décoller ses ventes de logements préfabriqués. En 2007, les ventes de maisons ne représentaient que 5% de son chiffre d’affaires global, soit un peu plus de 13 millions de dollars sur les 262 milliards de dollars réalisés par la société.
La plupart des foyers japonais a une durée de vie d’à peine 30 ans, contre 55 ans pour les États-Unis. C’est pourquoi, Toyota garantit ses nouvelles maisons pendant 60 ans, une caractéristique sensée booster les ventes dans le cas où le législateur japonais approuverait l’allègement fiscal délivré uniquement pour les maisons durables.
Un peu comme ses voitures, la gamme de maisons Toyota comporte plus d’une douzaine de modèles. Il y a par exemple, la populaire "Smart stage", une maison traditionnelle de 90 mètres carrés composée de deux étages et vendue pour un prix de 200 000 dollars.
Kiichiro Toyoda, le fondateur de Toyota Motor, "a vu la destruction par le feu des maisons à Tokyo pendant la Seconde Guerre mondiale et estime que les technologies de son entreprise pourraient un jour être utilisées pour développer des maisons plus durables."
On trouve parmi les technologies issues de la branche automobile :
– un processus qui préserve la structure d’acier de la maison pendant des décennies,
– un système qui élimine le bruit des pas, un autre qui facilite l’évacuation de l’air humide,
– ou encore, une seule clé qui permet d’ouvrir / fermer à la fois le véhicule Toyota et la maison Toyota.
On l’a vu, IKEA a récemment lancé lui aussi sa gamme de maisons familiales préfabriqués bon marché. A quand une maison durable "Renault" ou un appartement écologique "Peugeot" en France ?
Pas la vocation première de Toyota….entre N=° 1 automobile pour la voiture de Mr tout le monde, solutions voiture hybrides, contructeur de Formule 1,….constructuer de maison c’est un peu »to much » !, mais il y a qq bonnes idées à reprendre: »….préserve la structure d’acier de la maison pendant des décennies,… » »…un système qui élimine le bruit des pas, un autre qui facilite l’évacuation de l’air humide,… » Et si l’empire Toyota tolère de tels grands écarts, tant mieux pour eux….A+ Salutations Guydegif(91)
« 5% de son chiffre d’affaires global, soit un peu plus de 13 millions de dollars sur les 262 milliards de dollars réalisés par la société »5% de 262 milliards, c’est 13 milliards et non 13 millions. Ca ferait 65.000 maisons à 200 k$, par an, ce qui est loin d’être anecdotique… si les chiffres sont vérifiés.
Il y a plus de 50 ans ‘Bucky’ (Richard Buckminster Fuller), encore lui ! avec son ‘Dymaxion House’ voyait les possibilités d’utiliser des ‘technologies’ de certaines procédés de fabrication de masse tel que l’automobile ou la construction d’avions pour fabriquer des maisons ‘à la chaine’ et proposer les habitations pas chères, comme une des solutions pourfournir des habitations dignes et comfortable a ceux qui ne pouvait y acceder. Il a même conçu des tel DDU (Dymaxion Deployment Units) comme ‘abri d’urgence’, utilisables soit dans des cas particuliers de déploiment ponctuelles (action militaires etc) soit en cas de catastrophes naturelles. IL me surprend encore que sur une site comme enerzine, que peu de personne semble connaître des ‘travaux’ et ‘pensées’ de ce ‘géotrouvetout’ qui était Bucky, dont beaucoup des idées ‘vissionaires’ se trouve souvent ‘revivre’ dans tous ces debats sur l’énergie et le development durable qui était au coeur même de ses travaux il y plus de 50 ans déja !
Toyota semble donc vouloir appliquer les méthodes de chaines de production automobile à la construction d’habitations …Tout d’abord, une structure acier, et en mettant de côté l’énergie grise nécessaire à sa fabrication (même si l’acier est recyclable) me semble une solution mal adaptée pour un pays aussi sismique que le Japon. L’acier plie sous la contrainte et sous la chaleur d’un incendie, tandis que le bois craque mais conservera une certaine intégrité, et devra bruler à coeur avant de rompre en cas de feu, laissant une chance aux occupants.Que Toyota indique que les planchers sont traités pour l’aténuation des bruits de pas démontre également un des « défauts » de ce type de structure: les bruits et vibrations (manque e masse e de capacité d’amortissement).Ensuite, la fabrication « à la chaine » d’habitation n’a pas attendu d’autre « Bucky » pour se développer doucement. Faites une recherche avec « prefab house », il y a du monde qui considère (moi le premier !), construit ou vit déja dans des habitations préfabriquées.En France, l’empreinte (facheuse ?) des Maisons Phoenix à laissé une image hélas très négative de ce type de construction. Ailleur, et en particulier en Allemagne oú j’habite aujourd’hui, il n’est pas rare du tout que les constructeurs construisent leurs maisons « à la chaine ».Ca ne veux pas dire que des boites avec un toit sortent d’un moule, deux coups de tournevis et hop, bienvenue chez vous, ce magnifique « tupperware », non !Imaginez plutôt un grand hangar oú les principaux éléments (murs, toitures, …) sont assemblés selon les plans (chacun différents) en « usine », facilitant la construction, et réduisant drastiquement les temps de construction (moins d’une semaine sur site hors d’eau/hors d’air !!) et bien sûr, les coûts.Le terme exacte est bien dans ce cas « préfabrication » …Ikéa s’y essaye, mettant son nom et son image design au service du développement de cette technique de construction. Qu’un constructeur automobile pense que les méthodes d’une chaine de production auto peuvent s’appliquer à la préfabrication de maisons, pourquoipas. Mais le moteur du succès que je leur souhaite sera, comme pour votre voiture, le prix final de l’objet.200 000$ pour 90m², on est un peut plus cher que ce que propose les constructeurs ici en Allemagne, mais si c’est une super-affaire pour le japonais moyen, il n’y a pas de raison que le concept fasse (de plus en plus, il n’y a pas que la France dans le monde !…) des émules.