Suite aux polémiques récentes concernant l’opportunité ou non d’exploiter le gaz de schiste sur le territoire français, le gouvernement a décidé de lancer une mission conjointe** afin de l’éclairer sur les enjeux économiques, sociaux et environnementaux des hydrocarbures de roche-mère (gaz et huiles de schiste*).
A ce jour, la France dispose d’une soixantaine de gisements pétroliers et gaziers. Ainsi, même si leur production représente 1 à 2% de la consommation, cette part a tendance à décroître. C’est pour réduire la dépendance énergétique et la facture pétrolière et gazière (plus de 9 milliards d’euros d’importations en 2009), que les pouvoirs publics accordent régulièrement des permis de recherche d’hydrocarbures.
Actuellement, trois permis de recherche sur le gaz de schiste ont été accordés par arrêtés datés du 1er mars 2010 sur une surface totale de 9 672 km2. Ces permis ont été délivrés aux compagnies Schuepbach Energy LLC d’une part (permis de Villeneuve de Berg et permis de Nant), Total E&P France et Devon Energie Montélimar SAS d’autre part (permis de Montélimar). Ils concernent les départements de l’Ardèche, la Drôme, le Vaucluse, le Gard, l’Hérault, l’Aveyron et la Lozère.
Le gouvernement précise qu’il s’agit là "de permis de recherche, dont l’objectif est donc d’acquérir une meilleure connaissance géologique du sous-sol et d’évaluer l’existence d’un gisement et de son potentiel éventuel en tenant compte de la nécessité de respecter l’environnement."
La ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet qui a adressé cette lettre de mission prévoit également d’examiner la des huiles de schiste pour lesquels des travaux d’exploration sont prévus dans l’Aisne, dans la Marne et en Seine-et-Marne.
Enfin, les ministres réuniront prochainement les entreprises disposant d’un permis de recherche afin d’examiner avec eux les calendriers industriels et leurs compatibilités avec les travaux de la mission CGIET-CGEDD.
** Conseil général de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGIET) et conseil général de l’environnement et du développement durable (CGEDD)
* Le « gaz de schiste » et l’ « huile de schiste » sont des hydrocarbures contenus dans des roches sédimentaires argileuses, situées entre 1 et 3 kilomètres de profondeur, qui sont à la fois compactes et très peu perméables. Il s’agit de gisements "non conventionnels" car piégés dans la roche et ne pouvant pas être exploités de la même manière que ceux contenus dans des roches plus perméables. L’exploitation nécessite le plus souvent des forages horizontaux et une fracturation hydraulique des roches profondes.
La semaine dernière (début février 2011), La ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet, avait lancé un moratoire sur les permis de forages scandaleusement octroyés par son prédécéceur justa avant son départ ! Et là, dans ce post, on apprend que cette bonne femme a tout bonnement menti, mais qui croire, la radio, les journaux, le web ? On par el de crise des médias … Je vous invite à regarder le film documentaire GASLAND disponble au téléchargement ici : En espérant que les Français comprennent ce à quoi ils s’attendent en essayant cette technique d’hydrofracturation des couches schisteuses… naturellement imperméables depuis des millions d’années : -Pollution profonde et persistante des nappes phréatiques qui alimentent par un réseau karsitique très complexe quasiment tout le sud Ardèche… -Risques de microséismes (Villeneuve de Berg est à moins de 60 km des centrales nuéclaires de Cruas et pas bien plus loin du Tricastin)… Plutôt que de commencer à parle du tabou « PIC OIL », de transition et de décroissance heureuse, on essaye là de pomper les derniers litrons de pétrole et de gaz, les pires de tous ! C’est tout bonnement un SCANDALE et La ministre de l’Ecologie et du Développement durable, Nathalie Kosciusko-Morizet est une Vendue, une Paria à l’industrie, elle baffoue tout sens morale et logique dasn cette histoire !!! Nous qui nous nous battons tous les jours pour une terre meilleur, lorsqu’il nia aura plus d’eau potable au robinet, on se demandera bien ce qui leur restera aux générations futures… Alexandre pour Bebedoo
COMMUNIQUÉ DE PRESSE Le 4 février 2011 Gaz et pétrole de schiste : Le Conseil régional de Picardie décide d’interdire par tous les moyens l’exploitation sur son territoire. Lors de la session du 4 février, le Conseil régional de Picardie a voté à l’unanimité une délibération engageant la région à s’opposer par tous les moyens à l’exploitation des gaz et des pétroles de schistes sur le territoire. Porté par François Veillerette, vice président chargé de la santé et Christophe Porquier, vice président énergie-climat, ce vote confirme la position ferme et nette du Conseil régional à ce sujet. C’est sans consultation avec les collectivités locales et encore moins avec la population que l’État par l’intermédiaire de son ministre de l’environnement de l’époque, Jean-Louis Borloo a accordé un permis d’exploration à la société Toréador Energy France SCS dans la région de Château-Thierry (Aisne). Ce permis délimite une surface de 779 km² dans laquelle sont programmés 6 forages. Ce type d’exploitation engendre de lourdes conséquences pour l’environnement et la santé publique. La technique utilisée pour extraire les gaz, ou, comme c’est le cas en Picardie, du pétrole de schiste, consiste à fracturer la roche à l’aide de millions de litres d’eau (il faut environ 20 000 m³ d’eau pour un seul puit) additionnés à un mélange de produits chimiques particulièrement toxiques. Mercredi 2 février, Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’environnement, a annoncé
Pas la peine de hurler. On vous entend très bien! En l’occurence, permis de recherche et moratoire sur les forages ne sont pas forcément incompatibles: Si je ne me trompe pas, les recherches en question se font par des études sismiques. Sans forage. Même s’il y a des forages d’exploration, ceux-ci n’engendreront pas de pollution puisqu’il s’agit d’un simple trou vertical, sans forages horizontaux, sans injections haute pression, sans fracturation de la roche. Cela dit, sur le fond, je suis d’accord avec vous qu’il est particulièrement désespérant de constater que malgré les efforts consentis et les progrès réalisés dans les ENR, rien ne semble empêcher l’homme de brûler tous les carburants fossiles possibles, jusqu’à la dernière goutte. Je suis d’avis que ces huiles et gaz de schiste, si leur présence est confirmée, soient laissés dans le sol comme stock stratégique en cas de guerre ou de rupture brutale des apporvisionnements en carburants fossiles.
mais je suis sûr que si on parle de fracturation hydraulique pour faire de la géothermie profonde, on va trouver tout de suite trouver ça plus glamour…
COMMUNIQUE DE PRESSE Pascal TERRASSE, président du Conseil général de l’Ardèche Didier GUILLAUME, président du Conseil général de la Drôme Damien ALARY, président du Conseil général du Gard André VEZINHET, président du Conseil général de l’Hérault GAZ DE SCHISTE : QUATRE PRÉSIDENTS DE DEPARTEMENT S’ALLIENT POUR SE FAIRE ENTENDRE L’inquiétude des citoyens et des élus de nos territoires est très forte. L’exploration du sous-sol puis l’exploitation industrielle du gaz de schiste sur nos territoires pourraient avoir des conséquences économiques et environnementales dramatiques. Nous avons donc décidé d’unir nos forces afin de nous faire entendre et dénoncer la méthode du Gouvernement qui a délivré des permis d’exploration sans aucune concertation. Les principes fondateurs du Grenelle de l’Environnement et de la charte constitutionnelle de l’environnement sont remis en cause et le principe de précaution bafoué. A l’opacité bénéficiant aux multinationales de l’énergie, nous opposons une exigence de transparence. L’Etat ne peut s’affranchir d’études d’impacts et d’enquêtes publiques avant d’autoriser de grands groupes à explorer le sous-sol français quand il est d’habitude si prompt à faire respecter le droit lorsqu’il s’agit de projets de particuliers ou de collectivités locales. Nous avons la conviction que ce qui est rentable pour des multinationales ne l’est pas toujours pour la planète et ceux qui y vivent, qui plus est dans des départements agricoles, touristiques et préservés ! Nous prenons acte de l’annonce par Madame KOSCIUSKO-MORIZET de la suspension des travaux d’exploration de gaz de schiste dans l’attente d’un rapport confié à son administration. Il s’agit d’une première avancée par rapport à la réponse apportée à Pascal TERRASSE, le 26 janvier 2011 lors des questions d’actualité au Gouvernement. Cependant, nous restons vigilants et déterminés. Dans les prochaines semaines, nos 4 Départements coopéreront et proposeront à leurs Assemblées respectives de mutualiser les actions suivantes : recours à une assistance juridique commune destinée à étudier les procédures juridiques à engager (loi sur l’eau, charte constitutionnelle de l’environnement, droit européen, conventions internationales, …), saisine de la Commission Nationale du Débat Public (CNDP) afin que soit organisé un vrai débat indépendant et transparent sur l’opportunité de l’exploitation des gaz de schiste en France, proposition de révision du code minier afin de renforcer la protection des populations résidentes et des propriétaires, ainsi que la prise en compte des enjeux environnementaux.
pour la géothermie je sais pas mais dans le cas de la fracturation hydraulique pratiquée pour les gaz & huiles de schistes, il y a injection d’une quantité importante de nombreux composés chimiques (VOC entre autres) je vous recommande de visionner le documentaire GAZLAND mentionné plus hautn édifiant