L’Univers ne serait pas tel qu’il est sans le boson de Higgs ; cette légende de la physique des particules entre dans le domaine de la cosmologie et révèle l’existence possible d’un proche cousin.
La chasse au boson de Higgs est ouverte dans le grand accélérateur du CERN. Ce graal de la physique expliquerait pourquoi la majorité des particules élémentaires possède une masse.
La mystérieuse particule permet également de comprendre l’évolution de l’Univers dès ses premiers instants. Les cosmologistes s’emparent de la question qui obsède les physiciens des particules. Si la théorie se vérifie, grâce au satellite Planck, elle permettra de lever plusieurs zones sur notre Univers passé et futur.
L’inflation de l’Univers
Incroyablement minuscule à ses débuts, l’Univers s’étend aujourd’hui sur des milliards d’années-lumière. Pour expliquer à la fois de telles dimensions et le fait que la matière soit apparemment distribuée de manière homogène, les physiciens ont dû user d’un artifice théorique. Ils ont ajouté au Big Bang une phase dite d’inflation. Lors de cette première expansion phénoménale, l’Univers aurait alors grandi d’un facteur dix puissance vingt-six en un temps très court. Mais les physiciens peinent à expliquer une telle rapidité.
A ses premiers instants, l’Univers était d’une densité défiant l’imagination. Dans ces conditions, comment expliquer que la gravitation n’ait pas freiné l’expansion initiale ? C’est le boson de Higgs, qui permet d’expliquer la rapidité et l’ampleur de l’inflation, selon Mikhail Shaposhnikov et son équipe du Laboratoire de physique des particules et de cosmologie. Dans ce très jeune Univers, le Higgs, à l’état de condensat, aurait adopté un comportement particulier : il aurait ainsi changé les lois de la physique. La force de la gravitation aurait diminué. De cette manière, les physiciens parviennent à expliquer comment l’Univers s’est déployé à une telle vitesse.
Le futur de l’Univers
Si la théorie éclaircit les premiers instants de l’Univers, qu’en est-il aujourd’hui ? « Nous avons déterminé que lorsque le condensat de bosons de Higgs disparait pour donner naissance aux particules actuelles, les équations permettent l’existence d’une nouvelle particule sans masse, le dilaton », explique Daniel Zenhäusern de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL).
Les physiciens ont appliqué le principe mathématique d’invariance d’échelle : à partir du boson de Higgs, ils ont pu déduire le dilaton, un proche cousin, et ses propriétés. Or, cette nouvelle particule, encore théorique, a les caractéristiques parfaites pour rendre compte de ce que les cosmologistes appellent l’énergie sombre – un lien totalement inattendu. Cette énergie explique pourquoi l’Univers actuel accélère à nouveau son expansion, mais son origine reste un mystère. Cette avancée conforte les scientifiques dans leurs recherches.
Les astrophysiciens mesurent l’état de l’Univers d’aujourd’hui, notamment grâce au satellite Planck. Ils observent l’écho lumineux du Big Bang qui témoigne des propriétés du cosmos à grande échelle. En 2013, la campagne de mesure fournira des résultats assez précis pour qu’ils puissent être confrontés aux prédictions des chercheurs de l’EPFL. Les scientifiques pourront valider leur théorie sur le Higgs. Le boson ne se cacherait donc pas que dans l’accélérateur du CERN.
Je vais quand même me fendre d’un petit post ici bien que je sois le seul que ça interesse vraisemblablement La chasse au boson , c’est un peu la bible sans décodeur, en langage machine ou même en éclaté avec les tensions visibles à chaque broche, l’origine de toute chose ici et ailleurs.. Félicitations à Enerzine, cette histoire de dilaton est vraiment à la pointe, mais aussi potentiellement le saint graal en matière d’énergie : Faisons un peu de SF : Imaginez qu’on parvienne à influencer le champ de Higgs de sorte que le boson se tranmute en dilaton et inversement : le premier effet serait la propulsion spaciale : plus besoin d’ejecter de gaz, plus besoin de carburant, juste un circuit fermé qui accélère des bosons lourds et récupère de dilatons légérs… Deuxieme effet : le mouvement perpétuel Supprimer la masse de particules sur commandes permet de mettre en mouvement un dispositif sous l’effet de leur masse et de supprimer l’origine de cette excitation et ainsi de suite. Evidemment, tout le monde s’empresserait d’en faire un moteur qui marche sans fin, sans carburant ni apport d’aucune sorte… Si une telle découverte pouvait advenir , je n’ose même pas imaginer la tronche de nos électriciens, pétroliers, nucléopates, photovoltises, eoliphiles, méthanogènes. Franchement , seuls les cyclistes en sortiraient indemnes
je doit dire que je suis ces particules sur sciences et vie depuis très longtemps et que je n »y comprend absolument rien ou tout suivant les jours ,mais l’application de ces découverte me passe au dessus ! comment imaginer un tel moteur ,quelle seront les conséquence ,on sait déjà les méffets du nucléaire ,on va rentrer encore dans un truc dont personne ne mesure les éffets néfaste ,c’est cela que je n’aime pas chez ces gens qui cherche et trouvent des trucs qui dépassent le commun des mortels ! la question qui se pose ,les intégristes religieux vont ils laisser le temps au temps ???? bon et ben si on rentre dans les guerres des Etoiles prévenez nous !
Je me fiche éperduement du cloud qui n’est qu’un fourre-tout marketing où tout ce qu’on y trouve existait déjà avant sous un nom différent. J’aimais bien géo trouvetout mais je préférais super-dingo avec ses super-cacahuètes.. Pour des raisons pratiques , je me suis débarrassé de l’analyse par éléments finis. Mon business est très temps réel et les EFinis datent un peu. Notez que je ne fais que me plier à des fournisseurs de hardware accélérateur qui font la loi sur les choix stratégiques. Je ne conçois pas de GPU donc je fais ce qu’ils me disent … C’est marrant que vous disiez qu’Einstein souffre alors que le cern vient de mettre sa théorie en défaut (confirmé aujourd’hui) Jai une opinion là dessus : je pense qu’Einstein n’a jamais dit formellement que la lumière était une vitesse absolue en tout point de l’univers mais centrée sur l’observateur qui est toujours à la vitesse zéro.. Bon ça ne résout pas le problème des neutrinos italiens mais ça permet d’aller plus vite que la lumière aussi ! Les vieilles mathématiques sont incontournables et c’est vri qu’avec mon activité , jem’en éloigne souvent mais j’ai quelques vieux copains qui sont restés math-hard-core et je les appelle quand je me mélange les pinceaux. Cela dit , l’informatique n’a pas de racines mathématiques, l’ancetre des CPU sont les systèmes mécaniques et electromécaniques : Unorgue de barbarie a une parenté plus intime avec un processeur qu’une règle à calcul. Quand le dis ça à des francais en général , ils sursautent (c’est pourquoi je vous le dis) mais le mot computer ou processeur en français est bien plus explicite sur le fonctionnement d’un CPU que ce qu’en pensent les ingés français qui le voient un peu comme un miracle du nouveau monde … (ce qu’il est un peu il faut le dire) Bon.. c’est pas le tout …
Néfaste boson ? Pourquoi pas, mais ce n’est pas l’impression qu’il donne à priori. Le boson de Higgs, c’est la masse ET la gravité. La gravité est de très loin la première force de l’univers devant l’intéraction forte (nucléosynthèse) et le magnétisme (aucun rapport avec la gravité) Mais c’est aussi la force la plus stable, celle qu’on ne contrarie jamais , dont on ne sait pas se protéger … Je ne dis pas que jouer avec le champ de Higgs n’a aucun risque car mersonne ne peut le dire alors qu’on craint qu’il n’existe pas et que la gravité garde tout son mystère.. On peut donc faire de la SF car ça détend mais pour ce qui est de la physique , on ne peut absolument rien dire d’autre que ce qu’on a (très bien) observé mais jamais expliqué Là où il y a masse, il y a gravité MAIS la gravité affecte tout y compris ce qui n’a pas de masse ! masse et gravité ont un point zéro : le vide , le photon – et un point infini : le trou noir On a jamais observé d’anomalie où un trou noir serait de masse inférieure à une étoile géante : la terre pourrait devenir un trou noir d’environ 0.9cm de diamètre (en théorie) mais on ne l’a jamais observé dans l’univers malgré des outils de plus en plus puissants qui permettent de tutoyer le big bang La grvité est probablement un champ d’ondes gravitationnelles mais l’éxpérience italienne n’a toujours pas réussi à observer ces ondes , on est toujours dans le flou le plus complet et le LHC n’a fait qu’embrouiller les choses jusqu’ici (c’est à ça qu’il sert ?) Le rendement d’une STEP (gravitation) est enviable par rapport à une catalyse facile comme certains esters (intéraction faible) C’est sans doute une source d’énergie inépuisable avec peut être des dangers dont on n’a pas idée mais de toutes façons on ne parviedra pas à la tester avant que les voyages spatiaux soient devenus ordinaires , les expériences pourront se faire sur de petites lunes ou des astéroides rocheux… Mais j’ai l’impression que c’est pas demain la veille…