Alors que le Président de la République avait ouvert vendredi la première conférence environnementale, traçant les orientations de la transition écologique et énergétique, le 1er ministre – Jean marc Ayrault – a tenu également un discours, clôturant les travaux des participants.
Extraits :
"La conférence environnementale marque une rupture. Nous nous engageons à dessiner ensemble le chemin de la transition écologique, sans tabou, sans nier les contradictions de la société et les difficultés que nous aurons à surmonter et contrairement à ce que chacun a pu observer au cours de la période passée, la volonté politique de faire face aux défis du développement durable ne faiblira pas, je m’en porte garant devant vous."
"Notre premier grand chantier, c’est la transition énergétique, qui repose sur un modèle de développement sobre et efficace. Il faut rompre avec le tout nucléaire pour la production d’électricité mais il faut rompre aussi avec le tout pétrole pour les transports car ils sont antinomiques avec cette société de la sobriété que nous voulons promouvoir. Consommer mieux pour consommer moins, tel est bien l’objectif du gouvernement. Le débat sur la transition énergétique va donc s’ouvrir dans les prochaines semaines. Il permettra d’examiner les conditions industrielles, économiques et sociales de la mutation qui s’engage. Il sera également l’occasion de vérifier la pertinence de la contribution au service public de l’électricité dans sa forme actuelle. Ses conclusions orienteront le projet de loi de programmation sur la transition énergétique qui sera présenté au Parlement avant l’été 2013. Sans préjuger de tous les résultats de ce débat, je souhaite vous annoncer d’ores et déjà des mesures immédiates pour faire face, là aussi comme dans d’autres domaines, à des situations d’urgence et qui elles, n’attendent pas."
► Tarification progressive de l’électricité et du gaz
"La première, c’est de faire reculer la précarité énergétique et de favoriser la maîtrise de la consommation d’énergie. Le gouvernement apporte son plein soutien à la proposition de loi de François BROTTES, président de la Commission des affaires économiques de l’Assemblée nationale, qui a pour but d’instaurer la tarification progressive de l’électricité et du gaz. C’est une mesure à la fois juste et écologique. Mais en même temps, il faut garantir l’accès de tous à l’énergie. Cette proposition de loi prévoit aussi l’extension du bénéfice du tarif social, ça dépendra d’une décision réglementaire, je l’étendrai à quatre millions de ménages modestes, soit plus de huit millions de personnes alors qu’aujourd’hui ce dispositif ne concerne qu’un million de ménages. Et par ailleurs, la loi autorisera les collectivités locales qui le souhaitent, à mettre en place une tarification progressive de l’eau, conformément aux engagements qu’avait pris le Président de la République avant les élections."
"Je veux mobiliser les Français autour de l’objectif de la sobriété énergétique. Je demande donc au ministre de l’Education nationale, de renforcer la sensibilisation des élèves dès l’école primaire et même maternelle, aux enjeux du développement durable – c’est déjà fait parfois mais il faut le faire de façon méthodique, systématique – et le gouvernement lancera dans les prochaines semaines une grande campagne de communication qui mobilisera aussi les acteurs locaux afin d’encourager tous les consommateurs à diminuer les gaspillages, à réaliser des économies d’énergie et afin de promouvoir à travers cette campagne les bonnes pratiques qui sont déjà engagées, il y en a beaucoup."
► Promouvoir l’efficacité énergétique
"La seconde exigence est de développer et de structurer une filière industrielle des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et qui accorde une place très large à l’innovation technologique. La France a importé en 2011 pour 60 milliards d’euros de pétrole et de gaz, ce qui participe massivement au déficit de notre commerce extérieur. Plus de la moitié du pétrole importé est absorbée par les transports ; il est indispensable d’engager des mesures structurelles en faveur de la mobilité durable et d’abord bien sûr de renforcer les transports collectifs. Mais je sais que nombre de nos compatriotes n’ont d’autre choix que d’utiliser leur propre automobile pour aller au travail. Le plan automobile qui a été adopté fin juillet, soutient la filière de l’industrie automobile par le soutien au développement de véhicules sobres, qu’ils soient électriques ou hybrides."
"Mais je voudrais fixer aujourd’hui un nouvel objectif ambitieux à nos chercheurs et à nos industriels : dans les dix ans, nous devrons disposer de véhicules consommant deux litres d’essence pour mille kilomètres, soit un niveau près de quatre fois plus faible que la consommation moyenne du parc automobile… au cent kilomètres, pardon… ça ne s’arrêtera pas à cent kilomètres, je vous rassure… surtout si on veut aller loin ! Et nous avons l’ambition d’aller loin. Mais en tout cas vous voyez l’ambition de l’objectif. C’est ainsi que nous pourrons diminuer notre consommation d’hydrocarbure, qu’on diminuera aussi la charge financière pour les utilisateurs mais que nous en réduirons l’impact sur la santé publique et vous voyez bien que je fais allusion à cette question délicate mais quand même qu’il faut traiter, qu’est la nocivité des particules fines. Donc c’est dans ce vaste plan que nous pourrons avancer dans cette direction essentielle."
"Alors nous voulons pour y parvenir, encourager toutes les collaborations industrielles : les pétroliers, les constructeurs et équipementiers qui pourront faire de la France un pays exemplaire mais aussi exportateur de solutions de mobilité durable."
► Le chantier de la rénovation énergétique
"Le bâtiment absorbe quant à lui 40% de notre consommation d’énergie et génère environ 20% des émissions de gaz à effet de serre. La rénovation du parc immobilier est donc une priorité absolue à l’instar des programmes qui ont été engagés dans d’autres pays et particulièrement en Allemagne et conformément à tous les scénarios de transition énergétique. D’autant qu’elle constitue aussi, mais vous l’avez dit, un puissant levier de création d’emplois industriels durables et non délocalisables. Le Président de la République a rappelé son attachement à la mise en œuvre d’un programme ambitieux pour porter un million de logements dans le neuf et dans l’ancien à un niveau de performance thermique. Il a précisé les principales pistes de financement à mettre en œuvre et notamment l’amélioration des dispositifs d’aides qui existent déjà pour la rénovation des logements privés et il a également annoncé l’augmentation des éco-prêts spécifiques au logement social."
"Un guichet unique de la rénovation sera mis en place, chargé de conseiller les ménages qui sont intéressés par cette perspective. Et nous aurons recours pour cela aussi au tiers financement : l’investisseur tiers prendra en charge une partie ou la totalité des travaux de rénovation et il se rémunérera sur les futures économies d’énergie. Ce mécanisme sera renforcé par des financements innovants, que ce soit le produit des enchères carbones ou celui des certificats d’économies d’énergie."
"Les territoires, à travers les régions, à travers les villes, à travers les départements, ne nous ont pas attendus pour agir : de nombreux projets ont vu le jour. Eh bien des appels à projets seront lancés pour les repérer et les soutenir financièrement parce que je peux m’appuyer sur cette intelligence locale qui a fait ses preuves et qui est un des acteurs déterminants de la réussite de la transition écologique."
► La part du nucléaire à 50% d’ici 2025
"Le Président de la République s’est également engagé devant les Français à rééquilibrer notre mix de production d’électricité en diminuant la part du nucléaire de 75 à 50% d’ici 2025. C’est l’engagement de la campagne électorale, c’est donc la feuille de route du gouvernement. La centrale de Fessenheim sera donc fermée à la fin de l’année 2016. Je désignerai dans les semaines qui viennent, une personnalité chargée d’engager la concertation sur la reconversion du site. Il faudra prendre en compte la totalité des conséquences de cette fermeture, l’emploi bien sûr, la création de nouvelles activités et la réponse aux besoins en électricité."
► Pas de gaz de schiste durant le quinquennat
"S’agissant du gaz de schiste : hier le Président de la République a arrêté une position qui est très claire. Premièrement, il est exclu de recourir à la fracturation hydraulique. Deuxièmement, aucune technique alternative n’existe. Troisièmement, il n’y aura aucun permis d’accordé."
► Le retour des énergies renouvelables
"Alors pour développer les énergies renouvelables, j’y reviens, les acteurs de ce secteur ont besoin d’un cadre réglementaire stable qui soit en même temps transparent et favorable aux investissements. Nous allons donc simplifier nos procédures administratives tout en maintenant un haut niveau d’exigence environnementale. Je réaffirme ici mon soutien à la filière éolienne et au dispositif d’obligation d’achat. Le gouvernement simplifiera les procédures de planification en supprimant l’obligation d’appartenir à une zone de développement de l’éolien ; d’ici la fin de cette année, un tarif d’achat adapté à l’éolien en outre-mer sera également mis en place pour permettre le développement de capacités adaptées aux contraintes des systèmes électriques non interconnectés. Par ailleurs, un appel d’offres sera lancé d’ici décembre 2012 pour la création d’un parc éolien au large du Tréport et de Noirmoutier. C’est un investissement très important mais c’est aussi un atout pour le développement d’une filière industrielle française."
"Quant à la filière solaire, elle a un avenir en France et en Europe à condition que nous misions très précisément sur la qualité car nos entreprises doivent se sentir pleinement soutenues et je pèse mes mots. Un appel d’offres sera lancé avant la fin de l’année 2012 pour justement favoriser de grandes installations visant à promouvoir des technologies innovantes ainsi que le développement local. Il faudra privilégier les grands espaces de toits pour éviter la consommation d’espaces agricoles. Au début de l’année 2013, les volumes cibles de ces projets déclenchant l’ajustement tarifaire, seront stabilisés en fonction du retour d’expérience sur les projets réalisés depuis 2011. Les réseaux de chaleur, la biomasse ou encore la géothermie, seront également soutenus en prenant appui sur les initiatives locales déjà existantes ou en développement. S’agissant des bioénergies, il faudra évidemment veiller à éviter les conflits d’usage entre l’alimentation humaine et la production de biocarburant. L’ADEME lancera début 2013 une initiative pour la construction de démonstrateurs d’énergie hydrolienne. J’ai demandé à Delphine Batho et Frédéric Cuvillier de réaliser d’ici la fin de l’année une étude sur le potentiel de la filière des énergies marines."
2 litres d’essence pour 1000 km, cele fait 0,2 litres au 100. Bref, un facteur d’au moins 25 à gagner… d’ici 2017 ?
Il semblerait que le titre de l’article ait été écrit trop vite : « consommant deux litres d’essence pour mille kilomètres, soit un niveau près de quatre fois plus faible que la consommation moyenne du parc automobile… au cent kilomètres, pardon… » 0.2L au 100, oui c’est bien un facteur 25 (bien que selon ses dires, erreur corrigée, cela ramènerait à un facteur 40!) autant dire qu’il y a énormément de travail pour assainir à ce point tout le parc des transports.
Je ne comprends toujours pas, pourquoi on s’entète a vouloir nous faire rouler avec de l’essence (à moins que ce ne soit pour des raisons économiques. Il serait si simple de faire des voitures tout électriques avec LA PILE A COMBUSTIBLE !… Merci de me donner vôtre avis.
Le titre est correct: il reprend le lapsus prononce par M. Ayrault lors de ce discours.
après tout, M Ayrault n’est qu’un « politicien » qui a le droit de ne pas tout connaître, et de commettre des lapsus. A part la voiture électrique, et encore, selon mode de production de l’électricité, certaines voitures hybrides, et encore, le cacul de la conso moyenne y semble pour le moins…bizarre, il y a peu de chances d’arriver à ce résultat pour une familiale , en conso moyenne annuelle, en conditios réelles d’exploitation, y compris chaffage / clim° (élément de cobfort et de sécurité). Perso, ce qui me gêne le plus, c’est la reprise en titre de cet aspect, alors que la rénovation thermique/efficacité énergétique me semblent les éléments les plus importants… dans les intentions à ce stade, et les plus urgents.
bon evidemment ,c’est un lapsus ; ceci dit ,même 2 l aux 100 km , c’est de l’utopie ou alors il faut reouvrir les chaines de montage des « 2 cv » citroen ; evidement ,ce serait un grand retour en arriere ; les chercheurs et ingenieurs ne peuvent pas non plus faire des miracles car ils sommes dans le domaine de l’imposible ou alors diminuer la puissance et le poids des vehicules ; il n’a pa parlé des camions qui sont tres nombreux sur les autoroutes ; ils consommes combien aux 100 ? et de plus du gasoil , la science a des limites .
* On veut éviter le gaspi électrique et aquatique. Bien. * 2litres aux 100: Alors un vélomoteur ou une 3-roues pluis légèr que l’ancienne Fiat500? pourquoi pas après tout. * Mais pas un mot au gaspi d’essence et diesel des grosses voitures aux 300g de CO² par km alors que le pauvre smicard va devoir se fendre de voitures plus coûteuses pour réduire son Co² en dessous de 80g? Où est la justice sociale? Interdisons tout véhicule particulier plus lourd que 1400kg, de puissance effective au delà de 75CV et de carrosserie trop large. Annonçons ces mesures pour une mise en vigueur en 2015 afin que les fabricants de bagnoles se retournent.
Einstein dit: « alors il faut reouvrir les chaines de montage des « 2 cv » citroen…. » Et De passage: « 2litres aux 100: Alors un vélomoteur ou une 3-roues pluis légèr que l’ancienne Fiat500? pourquoi pas après tout… » Et c’est ce qui semble penser JMJ ici dans sa causerie sur la voiture éléctrique ( au quelle il crois guère comme solution immédiate face au vaste débat ‘mobilité’ plus durable) Je cite « La réponse à la voiture à essence, c’est la petite voiture à esssence…….il faut refaire des 2 CV….et les engenieurs doit pouvoir nous sortir ça à 1 litre aux cent…. » ‘Quatre (ou 3 ?) roues sous une parapluie ?’ « Je vous ai compris » semble dire Monsieur le ministre à JMC. ‘Janco’ aurait-il enfin oreille du ministre ? trimtab
Le problème de la voiture à essence, c’est pas tant l’essence que la voiture ! 1 tonne pour transporter 70 kilos ?!? Ne chercher plus où part 90% de l’énergie… Les transports PRT sont bien plus porteur d’espoir pour sortir du transport fossile. Malheureusement, PSA et Renault ne l’entendent pas de cette oreille… Cette semaine se tient d’ailleurs à Berlin une conférence sur les podcars. En espérant que l’idée prenne petit à petit plus de place.
Les 70% restant, c’est en autre le chauffage, les plastiques et le transport des marchandises sur lesquels on peut faire de grosses économies.
Supprimer l’obligation de placer les éoliennes en ZDE ,autrement dit à quoi à servi tout le travail de reflexion sur la justesse de ces zones , On ne s’étonnera pas de voir les refus des habitants soumis au bon vouloir des promoteurs .
Notre premier ministre a fait un lapsus, c’était bien 2l/100 l’idée. Pas simple du tout (excusez, il faut bien que je défende mon pseudo!), sauf effectivement à repenser le type de véhicule ( pas le truc qui permet de transporter 4 ou 5 personnes plus des bagages). Ou alors il s’agit d’une motorisation hybride très rechargeable voire electrique,(voire hydrogène n’est-ce pas Lionel?), Mais je ne peux pas soupconner notre PM de jouer à ce point sur les mots.
Avec un parc de 35 millions de véhicules et un renouvellement en 17 ans, on peut dire qu’il y a un bon million d’hypothèses valables. Une voie plus prometteuse permettrait de recycler le parc vers une énergie moins contraignante et les gaz combustibles semblent parfaits de ce point de vue car leur combustion est quasi-parfaite mais leur stockage est nettement moins facile et l’autonomie est nécéssairement moindre. Une solution que les industriels ont complètement boudée est la combustion liquide +gaz alors que les systèmes actuels ne brulent que l’un ou l’autre à l’instant T. Il est évident que le produit de fragmentation de l’eau (HHO) dans l’admission est particulièrement simple et améliore les perfs, tant mécaniques qu’émissives. Remplacer un HHO actuel par une réserve d’hydrogène et reconfigurer les processeurs d’admission permettrait de convertir le parc à peu de frais vers une consommation nettement moindre qu’actuellement. Seul le monde politique peut contraindre l’industrie à autoriser voire accompagner une telle migration : encore faudrait-il que les politiques aient le minimum de connaissances techniques pour l’imposer. Le frein au voeu pieu du GVT est donc avant tout sa propre incompétence technique. Sinon on peut rêver de solutions comme un stirling amélioré couplé à une transmission électrique à cause de la possibilité d’utiliser n’importe quel combustible mais toutes ces solutions , même quand elle sont basées sur des plateformes électriques aujourd’hui disponibles (en très faible quantité) ne changeront rien au profil de consommation pétrolière avant une grosse décennie, càd trop tard Je reste donc sur l’hypothèse de la réserve de gaz/H2 en appoint de la motorisation actuelle qui se présenterait sous forme d’un kit à installer et d’une reprogrammation des controles d’admission
Bonjour La plie à combustible se recharge avec soit de l’hydrogène soit du méthanol, elle produit de l’électricité mais au prix d’une très grande complexité. La question fondamentale est liée à l’itilisation quelle autonomie? quelle vitesse , quelle accélération normes utilisées Sachant que le poids des voitures n’ a cessé d’augmenter et qu eles gaiins technologiques ont été absorbés par l’accroissement de la masse et du volume des voitures. Voir à ce sujet la comparaison entre la mini des années 70 et l’actuelle, à part un coup marketig et design pas grand chose à voir. Il n’ y a pas que la 2CV qui consommait peu. Et ne pas oublier que les tenants de la pile à combustible sont les pires ennemis de la voiture électrique à batterie ( la logistique n’a rien à voir) Pour les curieux vous pourrez trouver un dossier sur la voiture électrique qui aborde le sujet du stockage de l’énergie ainsi que celui de la consomation
Certes ces ‘engins’ sont de ‘concept cars’ de compet, guère dessinées pour plus d’une personne (et poids plulme à ça !) et peu adapter à la faire ses courses au super du coin, MAIS il doit bien avoir quelques astuces technologiques ‘sous le capot’ qui pourraient être ‘transposer’ dans un ‘pot yahourt’……simplissimo…..2CV moderne…..3 roues sous une parapluie….non ?: Un des team manager semble le penser aussi : “No-one would dream of getting over 600 kilometres from one litre of fuel, and we don’t expect family cars to look like ours,” says team manager Andreas Junker. “But perhaps we can meet car manufacturers half way.” Faudrait bien sur d’abord se defaire de notre attachement ‘vroum vroum’ du Big Macho World testosteroniques, pour rouler dans un ‘tricycle à moteur-teuf-teuf rustique ‘. Comme dirait l’autre : « C’est vous qui voyez ! » « Et t’as vu Simone, elles ont presque toutes que 3 roues ! Bucky avait peut être raison il y a plus de 50 ans avec son Dymaxion Car, et en plus c’était un ‘monospace’ 9 places ! Le ‘concepteur’ du ‘monospace’ de Renault était à peine né ! Sacré Bucky va ! » trimtab
« Il est évident que le produit de fragmentation de l’eau (HHO) est particulièrement simple et améliore les perfs ». Si c’est si évident, il est surprenant qu’aucun grand constructeur ( à ma connaissance) ne s’en soit emparé… Effectivement, des « bricolages » HHO, vous pouvez en trouver plein. Pourtant, là, « contrairement au nucléaire », on ne peut pas soupconner un quelconque monopole de faire obstacle à l’innovation, c’est ce que vous nous dites très très souvent à propos des futurs véhicules hydrogène.
Les bricolages HHO ont permis à plusieurs start-ups de distribuer d’excellents fragmenteurs à des millions d’exemplaires. Outre l’aspect « survivaliste » de l’hydrogène , HHO a exactement les mêmes qualités environnementales que ce que dit GDF à propos du GNV qui est en cours d’abandon en France. Je ne pense pas que l’attitude des constructeurs soit très signifiante car le ratio énergétique de HHO n’est pas évident à démontrer : à priori on devrait avoir une perte de rendement. Le gain n’est possible que grâce à une vraie amélioration de la combustion , notamment le CO et les particules combustibles qui par leur combustion participent au rendement du moteur au lieu d’aller pourrir le voisinage Mais ce que je propose est différent. Il s’agit d’ajouter du HH (sans « O ») dans l’admission et de recalculer complètement la quantité d’air admis en conséquence. Cela exige pas mal de tests et un accès superviseur aux processeurs d’admission présents dans tous les moteurs depuis une grosse décennie. Seuls les constructeurs peuvent le faire vraiment bien, c’est un genre de flexfuel en plus compliqué : en effet en n’introduisant que de l’hydrogène dans la chambre , il est nécessaire d’augmenter la quantité d’air de façon significative et cela en suivant strictement le régime du moteur ce dont les montages HHO sont incapables. L’idéal serait d’autoriser n’importe quel gaz depuis l’H2 vers les alcanes légers (propane ou GPL) ce qui suppose des programmes de calcul d’admission nettement plus complexes qu’actuellement. Même si on n’accepte que l’H2 puisque c’est l’hydrogène qui a la meilleure vitesse de combustion ce qui participe à la dépollution du moteur, je propose de le stocker (en petites quantités) plutôt que de le produire à partir du courant de l’alternateur. Même si on n’embarque que 2m3 d’hydrogène compressé ce qui est très peu, on peut avoir une dizane de km d’autonomie à l’H2 pur. 10 KM d’autonomie , c’est exactement ce qu’une hybride TOYOTA peut faire avec sa batterie. Rendez vous compte : 1. on hybride les moteurs sans aucune batterie en leur permettant de rouler à l’electricité (H2) sur de petites distances 2. on dépollue les moteurs en supprimant quasiment les particules, les HAP, le CO et les imbrulés lourds 3. on diminue la consommation d’un ratio 1.1 à 1.5 (jusqu’à infini sur courte distance) au prix d’un kit pas trop cher C’est ce que le premier ministre à demandé ?