L’ingénieur en efficacité énergétique a notamment pour mission de mettre en œuvre la réglementation thermique, afin d’optimiser les consommations d’énergie d’un site, d’un organisme ou d’une entreprise.
Il peut exercer au sein d’un cabinet de conseil ou d’assistance MOA, un bureau d’étude ou de contrôle technique ou encore une société de maintenance et d’exploitation.
Ses principales responsabilités peuvent être : réaliser des audits énergétiques à l’aide de méthodes et d’outils variés ; proposer des mesures d’amélioration de la performance énergétique et en assurer le suivi ; mettre en place des contrats de performance énergétique ; réaliser un travail de veille technologique aussi bien que réglementaire ; animer des sessions de travail multi acteurs en se positionnant comme expert en énergie ; mener des actions de communication et de sensibilisation en interne et auprès des partenaires externes.
Les postes de l’efficacité énergique sont ouverts à des thermiciens comme à des profils plus généralistes, mais avec un parcours dans les domaines énergétiques ou le BTP.
Rappelons que l’efficacité énergétique peut s’appuyer sur trois types de solutions, en général utilisées de manière simultanée : les solutions d’efficacité énergétique assistées, c’est à dire les différents outils permettant de mesurer plus efficacement les consommations énergétiques finales ; les solutions énergétiques automatisées, soit un ensemble d’outils de pilotage intégrés qui permettent d’optimiser la consommation énergétique des utilisateurs ; les solutions énergétiques contractuelles, qui sont notamment intégrées à des contrats de fournitures d’énergie ou des contrats de performance énergétique.
L’efficacité énergétique, le marche le plus prometteur des emplois verts
L’emploi dans l’efficacité et la rénovation énergétiques tient toutes ses promesses au second semestre 2012 et conserve son 2nd rang sur le marché de l’emploi du DD. Les offres d’ingénieurs et de techniciens augmentent passent de 134 offres en début d’année à 372 en novembre de cette même année.
Ce sont les offres d’ingénieur et de techniciens (regroupés sous le terme générique de « professionnels de l’efficacité énergétique ») qui connaissent la plus forte hausse, bien que l’évolution des postes de commerciaux et de chargés d’affaires soit également favorable et significative.
L’efficacité énergétique est donc incontestablement le secteur le plus dynamique du DD en 2012 en termes de création de postes, avec près de 26 % de l’emploi du DD au second semestre 2012.
Il semble bien que, sous l’effet d‘une série de facteurs favorables analysés ci dessous, la filière confirme toutes les attentes que les observateurs et les acteurs économiques plaçaient en elle. Nous nous demandions, dans les précédentes éditions du Baromètre, qui, de l’efficacité énergétique ou des énergies renouvelables, l’emporterait dans le défi climatique d’aujourd’hui. Il semble aujourd’hui que la réponse s’impose de plus en plus nettement, du moins en termes d‘offres d’emplois disponibles, en faveur du premier d’entre eux.
Des emplois qui s’appuient sur de véritables leviers économiques
Nombre de facteurs concourent à maintenir cette dynamique.
Au centre du dispositif se trouve aujourd’hui la nouvelle réglementation posée par la RT 2012, qui impose des objectifs stricts en matière de rénovation thermique du parc ancien et de performance énergétique des logements neufs. En fixant des objectifs pour tous les acteurs de la filière, en donnant un cadre incitatif à leur innovation comme à leur stratégie commerciale et aux investissements, elle représente, de l’avis de tous, un incitant de premier plan.
Les autres facteurs, plus globaux et dont certains sont communs aux énergies renouvelables et à a rénovation énergétique, constituent également de puissants leviers économiques : hausse du prix du pétrole et des autres matières premières d’origine fossile; montée en puissance des actionnaires Clean Tech ; investissements réalisés par des groupes étrangers de pointe, en provenance notamment des économies émergentes, Chine en tête…
Enfin, le projet de directive européenne sur l’efficacité énergétique, en cours d’élaboration, permettra à moyen terme, la mise en place d’un cadre européen plus incitatif et une mise en cohérence des politiques européennes en matière énergétique.
De réelles perspectives sur les moyen et long termes
Au titre des actualités récentes du secteur, il faut donc prendre en compte la directive
Efficacité énergétique adoptée en octobre 2012. Ce texte vise à établir un cadre commun aux États membres de l’UE pour promouvoir l’efficacité énergétique et atteindre un objectif de 20 % de réduction d’ici à 2020, représentant des économies de l’ordre de 50 milliards d’euros annuels. Dans le cadre de ce texte, chaque État membre est tenu de défini un objectif national indicatif d’efficacité, qui fera l’objet d’une évaluation de la part de la Commission européenne d’ici 2014.
Les principales pistes mentionnées par la directive sont : l’efficacité énergétique des bâtiments publics, reliée à l’exigence d’un rôle « exemplaire » joué par les États membres ; la généralisation des audits énergétiques et l’adoption de mécanismes de financement adéquats.
On remarquera également que l’efficacité énergétique représente désormais une préoccupation bien installée pour une majorité de ménages en France, dans un contexte de hausse des prix de l’énergie. Pour 81% d’entre eux, la réduction de leur facture énergétique est une préoccupation exprimée, celle ci étant du reste davantage motivée par des raisons économiques qu’environnementales. En revanche, une proportion plus limitée (17, 5 %) se déclare disposé à engager des travaux d’amélioration énergétique de leurs logements (Baromètre annuel de l’ADEME sur les foyers français face à la performance énergétique de leur habitation).
C‘est aussi dans ce cadre qu’il faut comprendre, du côté des investisseurs, la popularité croissante de l’« immobilier vert ».
Enfin, pour les énergies renouvelables comme pour les services énergétiques, la libéralisation des marchés de l’électricité devrait aboutir à l’ouverture d’un important marché européen et à l’émergence de nouveaux acteurs, avec de fortes retombées en termes d’innovations technologiques et de création nette d’emplois. En bref, l’efficacité énergétique représente, de l’avis de tous les observateurs, un marché d’avenir particulièrement prometteur.
Diplôme ou parcours, deux voies pour y arriver
Si les profils recherchés par les recruteurs sont assez variés, plusieurs expériences sont aujourd’hui particulièrement recherchées :
• Les diplômes de thermicien
• Une expérience et un capital relationnel auprès des acteurs du BTP ou de l’Habitat collectivités, organisme de l’habitat social, investisseurs immobiliers…).
Si votre profil intègre une ou plusieurs de ses caractéristiques, une avenue s’offre peut être à vous. Si ce n’est pas le cas, envisagez une reconversion en plusieurs étapes.
Le plus : Une vision stratégique : nombre d’acteurs sont aujourd’hui en train de mettre en place leurs stratégies dans ce domaine et recherchent de chefs de postes en capacité de définir et déployer les actions.
Des échelles de rémunération a la hauteur des promesses du secteur
La rémunération d’un ingénieur en efficacité énergétique débute autour de 39 000 € annuels et s’élève à 65 000 € pour les cadres confirmés, en fonction du profil et de l’expérience.
Pour les chefs de projet, le niveau de salaire s’établit autour de 22 000 € annuels pour un jeune diplômé et peut s’élever à 50 000 € pour les cadres confirmés, selon le profil et le niveau d’expérience.
Pour les ingénieurs et chargés d’affaires, en charge du développement commercial de solutions d’efficacité énergétique ou de services énergétiques, l’échelle de rémunération est plus variable, allant de 55 000 euros annuels à 120 000 € pour des fonctions de direction commerciale ou de business développement.
Pour les fonctions de commercial spécialisé en efficacité énergétique, la rémunération commence à 25 000 € en entrée de carrière pour s’établir autour de 43 à 45 000 € selon l’expérience.
former les jeunes à l’essentiel de l’économie durable: ne dépenser que l’énergie nécessaire, car elle coûte cher et son gaspillage dérive à la longue d’importants capitaux qui pourraient être utilisés ailleurs et créer des emplois valables.
Elles sont où ces offres d’emploi ? Surtout à ces prix là, je postule tout de suite !
Franchement, je voudrais moi aussi bien connaître les sources de leurs études de salaires ! La dernière offre de chef de projet que j’ai vu passer était en-dessous de 30 k€ !
Comme maxxx je suis dubitatif sur les niveaux de rémunération…moi aussi ça m’interresse..dites nous vite fait qui embauche à de tels salaires ? Si véridique le dindon doit être le client final qui se voit SURfacturer son projet d’études
On en trouve pas mal ici Un bon paquet par là Bien sûr ça demande environ 3 minutes de navigation… Types de contrats et niveaux de rémunérations extrèmement variables comme à peu près partout ailleurs.
Sur le même site mais dans un autre domaine d’avenir également ; démantèlement, retraitement des déchets etc.