"Les chiffres publiés par le Commissariat Général au Développement Durable confirment une baisse très importante des raccordements des installations éoliennes et photovoltaïques" a fait savoir la semaine dernière le Syndicat des énergies renouvelables qui indique pourtant avoir alerté depuis plus d’un an les pouvoirs publics.
Pour le SER, "cette décroissance des marchés éoliens et photovoltaïques mettraient en péril les objectifs 2020 ainsi que de nombreux emplois."
En effet, selon le dernier baromètre ‘éolien-photovoltaïque’ du deuxième trimestre 2013, le parc éolien voit sa capacité raccordée en retrait de 26% par rapport à la même période de l’année dernière, qui fut déjà une année particulièrement difficile pour la filière. Quant au solaire photovoltaïque, les chiffres présentent une baisse de 73% par rapport au 1er semestre 2012 et se traduisent, concrètement, par des fermeture de sites industriels.
Plus précisément, le parc éolien a atteint une puissance installée de 7.821 MW au 30 juin 2013. Les nouvelles capacités raccordées au premier semestre 2013 s’établissent à près de 200 MW, soit une baisse de 26 % par rapport au premier semestre 2012. À titre de comparaison, 815 MW avaient été raccordés sur l’ensemble de l’année 2012. La production éolienne s’élève à 7,6 TWh au premier semestre 2013, soit une progression de 10 % par rapport à la période équivalente de 2012.
Concernant le solaire photovoltaïque, la puissance du parc s’élève à 4 263 MW fin juin. Le rythme des raccordements s’est stabilisé depuis le quatrième trimestre 2012 à un niveau proche de 100 MW par trimestre, soit un rythme nettement inférieur à celui constaté aux trimestres précédents. Des installations d’une puissance totale de 207 MW ont été raccordées au premier semestre 2013, soit une baisse de 73 % par rapport au premier semestre 2012. Près de 40 % de cette puissance installée provient d’installations de taille intermédiaire (entre 36 et 100 kW).
"Comme nous le craignions, les mesures d’urgence adoptées en début d’année se sont malheureusement avérées insuffisantes pour endiguer la baisse des marchés" a déploré Jean-Louis BAL, Président du Syndicat des énergies renouvelables. "Les chiffres publiés par le CGDD rappelent l’importance de redynamiser, sans délai, ces secteurs. C’est pourquoi, le SER présentera, dès septembre, son plan de relance des énergies renouvelables et le proposera aux Pouvoirs Publics".
Et j’ai encore en tete les mots lenifiants de la nullitee Batho qui nous affirmait que ses ‘Mesures d’urgence’ allaient relancer la filiere, on est vraiment gouvernes par des c…. Quant au SER, je le soupconne fort de bien s’accomoder de la situation actuelle puisqu’il defend avant tout les gros du secteur qui repondent aux appels d’offres et ne sont pas mecontents de voire les petits pericliter.
C’est ERDF qui doit être content, un peu moins de boulot, c’est toujours bon à prendre. Et puis pour les engagements internationaux de la France et le respect des objectifs du paquet Energie-Climat, c’est pas bien grave, on vera bien le moment venu.
La chute de raccordement provient de la chute de dossiers déposés il y a plusieurs années. Personne ne songe à méditer que l’on a atteint dans certaines régions l’overdose d’installations (Champagne Ardenne par ex.) et qu’il n’y a quasiment plus de place pour de nouvelles installations. Mais cela permet à M.Bal de faire son lobbying très actif et profondément mensonger. Les emplois pléthoriques prévus sont déjà fournis par une main d’oeuvre portugaise ou polonaise et les industriels espagnols ou allemands. Il n’y aura pas ou si peu d’emploi français.
le lobbyiste pro-nucléaire a parlé, Ugh !
@Harpo : Il faut revoir cet argument anti ENR, et surtout anti éolien. L’éolien en France représente 11 000 emplois FRANCAIS. Prenons l’exemple du constructeur ENERCON numero 1 sur le marché. Constructeur Allemand, ENERCON reprensente 500 emplois en France. C’est d’ailleur ce constructeur qui a implanté la première usine d’un constructeur étranger sur le territoire metropolitain. Qu’avait vous à dire à cela? Quant à la saturation réseau, il reste encore beaucoup de place. Le principal problème actuel reste la mise en danger du tarif par les associations composées de gens avec la même mentalité que vous. Ces mêmes personnes qui ont attaqué le tarif d’achat éolien dans le seul but d’empêcher son développement. Si les emplois sont aujourd’hui en péril c’est donc bien à cause de mentalité comme celle là avec de fausses idées et beaucoup de préjugés. Merci donc de ne pas en rajouter sur le dos d’un prétendu lobby.
Est-il interdit de penser qu’ il en va des éoliennes (industrielles) comme des autoroutes, on commence par en dire qu’elles sont la sauvegarde de notre économie, on en vient ,saturation aidant, à voir la réalité et à les refuser.
Les questions d’énergie et de la production életrique en particulieres sont complexes, et ne peut se regarder a des écheances de temps de quelques mois, ou d’un zone géographique si restrictive qu’un seul pays. Et n’oublions jamais qu’il y a quelques décennies il y avait que quelques ‘utopistes’, fumeurs de moquette qui y croyaient dans les ENR’s ! Que de chemin parcouru depuis, même si le ‘learning curve’ a montré des bosses et des creux, aussi bien sur le plan technologique que dans la jungle de nombreuses incitations financières, fiscales et d’autres (subventions, feed in tarifs etc), qui existent maintenant dans plusieurs centains de pays ! Sicetaitsimple (!) ça se saurait ! Il peut être regrettable que la France n’a pas su profiter plus que certains de ses potentielles plus rapidement, comme ont fait certains de nos voisins (dans l’éolien offshore par exemple), ou qu’elle s’est embourbé dans une ‘usine a gaz’ de tarif d’achat et de contraintes technologiques (intrégration PV par exemple !) et lenteurs administratives etc. Mais, pour ce qui est ‘le jus’, notre raissonement ne peut s’arrêter à la frontière, dans un Europe ‘interconnecté’ (même encore imparfaitement), mais quand même, quelques dixaines de pays qui mettre leur jus dans la même ‘grosse marmite’. Et l’échelle de temps pour ‘faire le point’ ne peut être que quelques années, voir quelquesdécennies (vu la complexité de la bête), et non des cris ‘aie, j’ai mal’ tous les quelques mois de certains qui manquent justement un peu de ‘vision’. Et pour une vision au niveau mondial sur l’Eolien et le Solaire, ça roule pas mal madame la marquise, comme est indiqué ici : « ……………….The European Union (EU) added more megawatts of wind in 2012 than it did natural gas, coal, or nuclear, even as fiscal austerity measures cut renewable energy incentives. Several EU member states lead the world in the share of electricity they get from wind farms……………. » Regardez aussi le lien des ‘indicators’ solar energy: « ………Analysts expect a new PV installation record of 35,000 megawatts in 2013. Even with the possibility that Europe’s annual installations will fall below 10,000 megawatts over the next few years, China, Japan, and the United States, along with the growing number of “newcomer” PV countries, will more than pick up the slack……. » Rome was not built in a day, but the building is going along nicely thank you ! Et la France doit arrêter de regarder si souvent son nombril, et de comprendre que le ‘jus’ comme des nuages de Tchernobyl ou de volcan Islandais, ne sarretent pas à sa frontière. Il faut jouer ‘collectif’ avec un peu de vision, et non ‘perso’ à 6 mois ! trimtab
Encore une fois, il ne faut écouter ni l’Etat (entièrement sous la coupe d’un lobby ou d’un autre, ou pire d’une idéologie), ni les anti (les associations sectaires protectrices des paysages) , ni les pro ENR (les écolos en mal de reconnaissance) ni les industriels fabricants (toujour en quête de marchés juteux et à se plaindre de leur faible rentabilité) pour en tirer une conclusion. Deux choses : 1/ En tant que société ou civilisation, nous avons une conscience – vague – de la necessité de changer d’énergie. Nous savons tous que le nucléaire et le pétrole sont des ressources finies et dont l’utilisation a des concéquences toxique. Mais il est aussi un fait que nous ne sommes pas prêts à la transition énergétique. Le serons nous un jour? 2/ Seul les commités scientifiques idépendants sont à même d’apporter des chiffres et des perspectives libres de tout préjugés : combien d’éoliennes faut il? Où les poser et avec quelle densité? Combien d’hectares de panneaux en toiture et au sol? Quelle technologie émergente peut intervenir dans ces projections? Quel est l’intérêt réel des bicarburants, du bois énergie…? ETC… Tous les autres avis ne sont que des opinions, que l’on peut entendre mais qui sont à prendre pour ce qu’elles sont. Ils nous restent donc à nous, citoyens, à bien discerner entre expression d’une opinion ou d’un courant d’idée et réel résultat scientifique. Malheureusement ce « travail » est de plus difficile. La com’ remplace de plus en plus la science et habite tous les recoins de notre vie. La com’ a pour objectif ultime de se faire passer pour une vérité. La tache des communicants (professionels ou opportunistes) est donc de brouiller les cartes, de se substituer au réel, de se déguiser en scientifique. Et ils sont aidés en cela par notre gout de la facilité, par notre flemme, par notre cupidité aussi – je pense par exemple aux porteurs de micro centrales photovoltaiques. Nous aimons croire n’importe quoi, nous préférons souvent l’emballage à son contenu, nous aimons les apparences flatteuses, les belles et grosses voitures par exemple. Nous, humains, préférons donc le paraitre à l’être, nous sommes attirés par ce qui brille plus que par ce qui fonctionne, nous sommes enivrés par la caraffe avant d’avoir bu. Nous restons donc, malgré l’iphone 5s et la voiture soit disant électrique, des hommes des cavernes en quête d’une solution de survie – de domination – à très court terme. Education scientifique, envie de savoir et comprendre, curiosité, indépendance, méfiance farouche vis à vis de la com’ et des messages simplistes, voilà en synthèse mon ommentaire quand on tente de me faire croire en même temps une chose et son contraire.
40 ans après le premier choc pétrolier, la France continue de consommer des dizaines de millions de TEP dans des secteurs où le potentiel d’économie d’énergie est énorme. A commencer par le chauffage
D’accord avec climax1891, privilégions les économies. Outre le chauffage, les véhicules (particuliers ou transport de marchandises) représentent quand même 38 TEP. J’ai acheté un véhicule électrique (MIA) qui totalise 24 chevaux DIN (une moto 125cm3 en fait 15, je connais ce chiffre car c’est mon mode de transport de secours). Je n’ai pas de voiture thermique mais je pense que la puissance minimale sur ce type de véhicule doit représenter environ le triple (ce qui serait logique puisqu’un moteur thermique restitue 30 à 40% de l’énergie emmagasinée en traction quand l’électrique en restitue 70 à 80%). Pourtant avec une puissance de 20 chevaux, il est possible de réaliser 90% des tâches réalisées par une voiture thermique avec un véhicule de 850 kg (les voies rapides sont sujettes à caution, difficile de lutter en région parisienne lorsque le comportement standard sur autoroute/nationale est le grand excès de vitesse). Pour l’instant j’utilise de l’électricité nucléaire donc tout n’est pas parfait. Mais j’entrevois la possibilité de me détacher progressivement de la dépendance au pétrole (et pourquoi pas de devenir producteur en partie de l’énergie utilisée pour mes déplacements).
Bonjour, Dans le graphique de la répartition d’énergie, connaitrez-vous la répartition entre le chauffage résidentiel et tertiaire par rapport à la production d’eau chaude et par rapport aux besoins thermiques des procédés industriels, D’avance merci
Voici les chiffres détaillés du chauffage dit « de confort » pour 2007. C’est à dire, le chauffage, l’eau chaude sanitaire et la chaleur pour la cuisson. Pour le résidentiel : 40,3 millions de TEP. – Chauffage : 32,6 millions de TEP donc gaz naturel : 12,4 millions de TEP Fioul : 7,5 millions de TEP Bois : 7,2 millions de TEP Electrique : 4,3 millions de TEP – Eau chaude sanitaire : 4,8 millions de TEP donc gaz naturel : 1,8 millions de TEP Fioul 0,8 millions de TEP Electrique : 1,9 millions de TEP et 3 millions de TEP pour la cuisson Pour le tertiaire : 16,2 millions de TEP – Chauffage : 12,5 millions de TEP Donc gaz naturel : 5,6 millions de TEP Fioul : 2,7 millions de TEP Electrique : 2,8 millions de TEP – Eau chaude sanitaire : 2,3 millions de TEP donc gaz naturel : 1 million de TEP Fioul 0,6 millions de TEP Electrique : 0,6 million de TEP et 1,5 million de TEP pour la cuisson. (P.S. J’avais déjà publié ces chiffres, ceci n’est qu’un copier-coller) Source Programmation pluriannuelle des investissements de production de chaleur DIRECTION GENERALE DE L’ENERGIE ET DU CLIMAThttp://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/ppi_chaleur_2009.pdf
@ Stefsea/ Votre paragraphe n°2 est une chèque en blanc pour nos scientifiques ! Moi je serais moins catégorique que vous sur la fiabilité de nos scientiques qui d’après vous, ne seraient à la botte de personne , ils seraient la pensée unique et nous devrions se délecter de leurs délires , et tous les autres ne débitteraient que des bêtises . Pour info et ça dans notre vieille France , déjà en 1948 un véhice de type Rosengart (Tout électrique s’il vous plait faisait le trajet Libourne, Andernos , tout cela construit par deux petits mécano auto , surément des « bricoleurs » . Désolé de vous dire ,et même de vous méfiez , du petit berger des Pyrénées qui peut nous sortir de grandes idées. Donc oui aux scientifiques , mais à doses homéopathique .L’intelligence ne s’apprend pas , c’est très connu , cela se confirme chaque jour en politique et ailleurs.
@Chelya, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, les financements pour les EnR et les économies d’énergie ne sont pas élastiques. Et quand on voit que, sur une année, la part EnR de la CSPE est nettement plus importante que les aides à l’isolation, alors que le « rendement » énergétique et CO2 d’un euro investi dans l’isolation est au moins 2 fois plus grand que celui investi dans l’éolien ou à fortiuri dans le PV, on peut penser qu’on marche un peu sur la tête.
On comprend que cela déplaise aux promoteurs, mais puisque l’Allemagne nous montre que ces machines ne sont pas efficaces pour lutter contre le CO2, (+2% d’émission de CO2 en 2012) pourquoi devrions-nous suivre ce mauvais exemple ?
A Stephsea. « Nous savons tous que le nucléaire et le pétrole sont des ressources finies… » Ben non, moi je savais pas que le nucléaire était une ressource finie ! Parce que le nucléaire c’est très vaste, il n’y a pas que la 2G et son rendement 1% sur la fission. Déjà en 4G avec ASTRID on va multiplier le rendement par rapport au combustible d’un facteur 50 à 100 et avec nos ressources déjà disponibles en France (sauf sabotage de train) nous aurons 5 000 ans d’électricité. Après on aura peut être de la fusion (avant 7013), et là ça ne me paraît pas franchement trop limité par le combustible disponible sur terre.
A gaga42. « Et quand on voit que, sur une année, la part EnR de la CSPE est nettement plus importante que les aides à l’isolation, alors que le « rendement » énergétique et CO2 d’un euro investi dans l’isolation est au moins 2 fois plus grand que celui investi dans l’éolien ou à fortiuri dans le PV, on peut penser qu’on marche un peu sur la tête. » Je vois que vous commencez à poser des questions intéressantes. C’est bien pour cela que j’ai lourdement insisté sur le sujet il y a peu de temps : Ceci dit, j’ai aussi montré que la stratégie d’isolation de masse était également très coûteuse : le fameux plan présidentiel à 200 milliards d’Euros. Mais Sicetaisimple….
– Même en cas de coupure de courant ou de chaudière en panne, l’isolation fonctionne 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, 365 jours par an. C’est une sécurité. – L’isolation fonctionne pendant des décennies. La plus ancienne maison en paille, fabriquée en 1921 par Émile Feuillette, existe toujours. Les murs ont 40 cm d’épaisseur. – L’isolation permet aussi de réduire le besoin de climatisation en été. – L’isolation permet enfin de réduire la consommation des réfrigérateurs en été. A plus de 30°, un réfrigérateur consomme 50% qu’à une température de 20°.
Economies d’energie et renouvelables. Certes, c’est l’idéal, mais faut juste avoir les sous pour (cf. Dan1 juste au-dessus). Quand vous allez au restaurant, vous prenez « fromage et dessert », vous? Et il n’y pas pas de mélange idéal unique , tout dépend de la situation initiale au niveau d’un pays. Quant au reste de votre commentaire, c’est n’importe quoi: « Les 20% d’EnR sont là EN PLUS de la réduction de gaz à effet de serre »: bien sûr que non, ils y contribuent (sauf peut-être en France si on parle d’ENR elcetrogènes ou la contribution est minimale). « L’objectif EnR est là pour diminuer l’état de dépendance énergétique de l’Europe »: bah une politique d’économie d’énergie y contribue tout autant.
C’est la « Saint Sicetaitsimple » aujourd’hui, avec deux « saluts », le vôtre et celui de Dan1 ci-dessus. Bien d’accord avec vous, ce qui se fait ici se fera demain ailleurs, ou pas, ou dans un certain temps « le modèle unique » n’existe pas, Bonsoir à Simone.
et merci pour votre illustration. Effectivement, dans le bâti, les efforts faits en matière d’isolation sont généralement pérennes. Il nous arrive souvent de discuter de la durée de vie « technique » ou « économique » des ENR (éolien, PV, biogaz,…), pour l’instant il n’y a pas grand chose de prouvé ( OK, il y a les panneaux d’Hespul!).
1. je n’ai pas dit (relisez moi) qu’il ne fallait pas faire les deux en même temps, la difficulté c’est de trouver le bon dosage en fonction de la situation spécifique du pays. 2. Ouh là là, la commission engagera en 2020 des procédures d’infraction vis-à-vis de certains pays pour non respect de la directive 20*20*20! C’est absolument dramatique, sauf pour les cabinets d’avocats en droit européen qui vont se faire des ‘c.. s » en or jusqu’à ce que 5 ans après la procédure soit abandonnée….Le petit problème, c’est qu’en 2020 il n’y aura pas que la France et de loin à ne pas avoir rempli un de ses objectifs contraignants ( soit ENR et CO2, l’efficacité énergétique n’est pas un objectif contraignant). Notamment, l’Allemagne pourrait avoir quelques pb vis-à-vis du CO2…. Vous êtes un gamin, ou vous êtes réellement sérieux?
comme la « parité réseau » est proche en France, cf: rien ne dit qu’à partir de 2015/2016 (plutôt un peu au-delà, il faut qu’il se crée une réelle différence entre prix de revient du PV et prix d’achat du kWh « réseau » pour que la mayonnaise prenne) le PV ne va pas (peut-être?) exploser en France sous l’effet de cette fameuse parité permettant ainsi de se rapprocher des 23% d’ENR tout en permettant par des exports plus importants de « nucléaire » de permettre à nos voisins immédiats de réduire leurs émissions de CO2, ce dont ils pourraient nous être grés vis- à-vis « l’agressivité » d’un fonctionnaire méticuleux de Bruxelles quant au respect strict de la Direstive. Pas belle là vie? Vous devriez faire plus attention aux interventions de Trimtab, dont celle ci-dessus, les frontières sont poreuses, heureusement.
« Avouez quand même que la situation actuelle où l’état subventionne les énergies polluantes (on donne même des crédits d’impot à l’installation des chaudière gaz !) n’est pas tenable » Ah bon, et vous croyez que c’est tenable de subventionner à milliard la production de charbon comme l’a fait l’Allemagne ces dernières années ? Et quand l’UE propose de limiter dans le temps ces énormes subventions aux énergies très polluantes… la « verte » Allemagne est vent debout contre : Je rappelle des faits : « Le Conseil Compétitivité a donné son accord, le 10 décembre, à un projet de règlement qui prolonge, pendant encore huit ans jusqu’en 2018, une exemption aux règles de concurrence pour les aides d’État aux mines de charbon non compétitives. Face à une vive opposition de l’Allemagne, la Commission européenne a finalement accepté d’abandonner la date du 1er octobre 2014 comme échéance pour l’octroi de ces aides. » Alors, c’est qui le grand méchant subventionneur de FOSSILE ?
A Chelya. « laisser l’investissement privé régler le problème » Chiche, on laisse le privé régler le problème tout seul sans intervention de l’Etat honni. Et on supprime donc la CSPE et ses milliards de subventions ponctionnés d’autorité dans la poche des consommateurs (et pourquoi pas sur le gaz ?). Or pour la CSPE, assimilé à une imposition, il faut l’action de l’Etat. La paradoxe et que les plus grands pourfendeurs de l’Etat sont aussi ceux qui vivent à ses dépends et ont en permanence besoin de l’Etat central pour décider des mesures en leur faveur.
l’investissement privé n’aurait donc pas installé plus de 30000MW d’éolien et pareil de solaire en Allamagne s’il n’y avait pas eu de subventions? (a propos, j’ai lu que l’EEG surcharge de 53€/MWh en 2013 devrait passer à plus de 60 en 2014) Bah mince alors…. J’espère qu’en France ce n’est pas pareil. Bon, au moins pour le nucléaire ça a été un investissement public, comme c’etait public c’est « normal » que ce ça ait été n’importe quoi….. Faut avor des repères dans la vie: le public et le monopole, c’est de la daube, le privé c’est forcément bien , optimisé et au service de la collectivité.
« Le petit problème, c’est qu’en 2020 il n’y aura pas que la France et de loin à ne pas avoir rempli un de ses objectifs contraignants ( soit ENR et CO2, l’efficacité énergétique n’est pas un objectif contraignant) » 1- 2020, c’est dans 7 ans, donc vous vous réjouissez peut-être un peu vite, 2- l’efficacité énergétique n’est pas un objectif contraignant, mais les hausses actuelles de tarifs d’électricité et de gaz sont contraignantes ! Au rythme actuel, c’estsûrement l’objectif qui a le plus de chance d’être atteint !
l’Etat n’est pas honni, il est juge et partie c’est différent. Et en plus il est captif du privé via EDF privatisé en partie. Qu’il reste à sa place, dans son rôle d’arbitre. Par exemple comme les norvégiens, placer les participations dans un fonds souverain indépendant de l’executif et controlé par le Parlement. Une suggestion parmi d’autres, la boîte de Pandore est ouverte. Au passage, on pourra aussi y loger la participation de CEA dans Areva, qui échappe encore au contröle du Trésor. Corps des Mines 1, Inspection des Finances 0. Pour l’instant. En terme d’équité, c’était la doctrine de Sarko pendant un temps: 1 en Nuke, 1 en ENR En pratique, ça signifie arrêter de subventionner le nucléaire civil (à la louche 2 milliards par an de subvention au CEA), la filière a reçu suffisamment de l’Etat, c’est à dire du contribuable qu’on a ponctionné sans rien lui demander. Areva peut maintenant faire remonter à sa maison mère les bénéfices qu’elle réalise nécessairement vu sa situation quasi monopolistique. Parce que dans le genre hold up sur la facture d’électricité, la CSPE c’est de la rigolade. Alors les leçons a 2 balles …
Pour fredo; « il est captif du privé via EDF privatisé en partie » Vous pouvez me rappeler la structure exact de l’actionnariat d’EDF ? « comme les norvégiens, placer les participations dans un fonds souverain indépendant de l’éxecutif et contrôlé par le Parlement » L’exemple est assez particulier pour un petit pays (5 milions d’habitants) émirat du pétrole du nord qui ne sait pas quoi faire de la rente du pétrole ! « ça signifie arrêter de subventionner le nucléaire civil (à la louche 2 milliards par an de subvention au CEA) » Vous pourriez me détailler exactement à quoi correspondent ces soit disant 2 milliards de subvention au nucléaire dans le budeget du CEA ? Personnellement je peux vous dire comment seront ponctionner les deux milliards par an (et plus à l’avenir) de subvention au PV que l’on a imposé au consommateur. Sinon la rigolade de la CSPE, c’est ça : Et c’est même pas deux balles… c’est gratuit !
tant que les oiseaux ni les chiropteres ne sont atteints…
Vous pouvez me rappeler la structure exact de l’actionnariat d’EDF ? La cours des comptes est notre amie et vous trouverez ce que vous cherchez ici. Comme nous connaissions tous deux déjà la réponse, je cite le paragraphe qui m’intéressait précisément dans ce document (p.14): Ainsi, sauf dans deux cas (2007 et 2008), le président-directeur général a atteint ses critères de bonus à plus de 90 %. En 2006, par exemple, année de la plus forte augmentation du président-directeur général de l’époque, le plafond de part variable a été atteint à 100 %, « eu égard aux bons résultats de l’entreprise pour l’exercice 2006, à la solide performance du cours de bourse de l’action EDF sur la période (+ 72 %), au respect global des engagements de service public et à la mise en place de nouveaux comités spécialisés », selon les notes internes de l’agence des participations de l’État. EdF est (quasiment) gérée comme une entreprise privée du CAC40 ordinaire.
@Dan1 je vais vous aider, vous semblez avoir du mal, ou vous ne voulez pas comprendre: vous prenez votre facture d’électricité EDF (ya pas grand monde d’autre, et vous y voyez l’origine de l’électricité produite à 80% d’origine nucléaire). vous prenez son montant total, et vous comparez avec la ligne CSPE. ça y est? Maintenant vous devriez avoir compris: les ordres de grandeurs ne sont pas du tout les mêmes entre la fourniture d’électricité et la CSPE, même si dedans il y a de la production ENR. C’est ce que je voulais dire dans mon post précédent sur le hold-up sur la facture d’électricité. La déduction qui s’ensuit est simple: plus on approche de l’objectif 2020, plus la position hégémonique du nuke est menacée, et plus tous les prétextes seront bons pour empêcher d’atteindre cet objectif (23% de l’énergie finale à partir d’ENR). Donc ce qui se passe sur la baisse spectaculaire des installations ENR est « normal » de ce point de vue ! A bon entendeur (pas sûr!)
Je vous signale quand même que dans une facture d’électricité d’un client résidentiel sans chaufage électrique, la part production (revenant à EDF producteur) est minoritaire. Pour ma part, je tourne autour de 3 000 kWh par an et en 2012, j’ai payé les kWh produits par EDF (donc hors taxes et hors acheminement) à une moyenne de 4,5 centimes d’Euros pour un montant total aux alentours de 130 Euros. Et là, 4,5 c€/kWh produit, ça me paraît très compétitif. Cela veut dire que la part production imputable à EDF a représenté environ un tiers de la facture totale qui est largement composée de taxes et contributions diverses. La CSPE était alors d’environ 27 Euros. Donc, ce qu’il faut comparer, pour mon cas, c’est 80% de 130 Euros (104 Euros) par rapport à 27 Euros. Et là, on voit que la CSPE ne passe plus inaperçue.
Cher Fredo, Votre chiffre de 2 milliards d’euros au CEA par an est faux. Et le CEA ne fait pas que du nucléaire. Dans le budget de l’Etat, publié, le projet de loi de finance etc., on trouve les vrais chiffres. Je vous laisse chercher sur legifrance.gouv.fr Ou sur le site du Sénat Cherchez le programmes 190 « recherches dans les domaines de l’énergie, du développement, et de l’aménagement durable » et le programme 172 « recherches scientifiques et technologiques pluridisciplinaires ». De mémoire, le budget du CEA était l’année dernière de l’ordre de 1300 millions d’euros, pour l’ensemble des 6 directions : DSM (sciences de la matière), DSV (sciences du vivant), DRT (recherche technologique), DAM (applications militaires) et DEN (énergie nucléaire). Alors, j’admets que c’est très difficile de faire ensuite le tri : la DEN fait maintenant des biocarburants de 2ème génération (projet Syndièse, relaté ici sur Enerzine), la DSV travaille aussi sur les effets des radiations, la DSM fait tout, de l’astrophysique aux matériaux. Mais la DRT fait essentiellement des recherches pour les renouvelables (projet Myrte relaté sur Enerzine : solaire + stockage hydrogène),… et des nanotechnologies. Quant à la DAM, je ne saurais dire… Donc, à la louche, la DEN, c’est 1/6. Et je peux vous dire qu’en ce moment, même au CEA, c’est pas là qu’on met le paquet. Loin de là. Si vous y tenez, comptons deux cents millions… Ajoutez une part budget de l’IRSN. Disons 80 millions. Voilà : on est à 300 millions, loin des deux milliards… Mais j’avoue que lire le budget de l’Etat, c’est casse-pied. Et mon commentaire n’est pas folichon, pardon EnerZ… PS Attention : la ligne budgétaire physique nucléaire et hautes énergies recouvre le CERN, l’ILL, etc. Donc rien à voir avec l’énergie nucléaire. PPS : à comparer aux 3,3 milliards du CNRS. Qui fait un fifrelin de nucléaire. Exactement 2,5 milions (programme NEEDS). PPPS : ceci, c’est pour les budgets « récurrents », la subvention comme vous disiez. Ca ne prend pas en compte les opérations exceptionnelles, comme le Plan Investissements d’Avenir. Il y a eu pour le nucléaire en gros 700 millions pour Astrid, RNR-Na de 4ème génération, à étaler sur la durée de conception, construction, exploitation… Un peu pour l’Andra, et 50 millions pour l’ANR, suite à Fukushima, pour faire travailler sur la sûreté des gens externes au milieu nucléaire habituel (dès fois que). Enerzine aussi en avait parlé. Et symétriquement, règle 1euro nucléaire pour 1 euro EnR, les AMI de l’Ademe, les Instituts d’Excellence en Energie Décarbonnée (IEED, comme IPVF avec Daniel Lincot, consacré au solaire, vous connaissez je crois ?) etc… pour des montants semblables.
A Fredo. Et vous n’avez pas répondu à ma question : Vous avez écrit : « ça signifie arrêter de subventionner le nucléaire civil (à la louche 2 milliards par an de subvention au CEA) » Et ma question était : « Vous pourriez me détailler exactement à quoi correspondent ces soit disant 2 milliards de subvention au nucléaire dans le budget du CEA ? » Votre réponse est… ?
Zut, Dan1 ! J’ai répondu à la place de Fredo, désolé…. Mais je n’ai pas été très exact sur la répartition au sein du CEA…
Avec Fredo, nous avons l’habitude de la rengaine qui dure depuis des années. En décembre 2009, il nous sortait déjà ses deux milliards du CEA : « Donc d’un côté une recette nette avec l’éolien, de l’autre une dépense nette Nucléaire (plus de 2 milliards par an de subventions au CEA, plus les provisions pour démantellement). » Et je lui répondais déjà que c’était un mensonge avéré : La routine quoi, l’un adopte la posture du faire croire (mais pour toucher qui sur Enerzine ?), et l’autre qui dénonce le mensonge !
« 2020, c’est dans 7 ans, donc vous vous réjouissez peut-être un peu vite, » Je ne me réjouis pas, je dis juste qu’i me parait un peu tôt pour faire un bilan d’une part et que les « mauvais élèves » seront peut-être plus nombreux que prévu d’autre part, au moins sur certains critères, pas forcément selon les mêmes selon les pays. On verra donc bien si la France est clouée au pilori et quels voisins de supplice elle aura. Ce qui serait bien entendu ridicule car fixer des objectifs contraignants à 10 ans dans le monde actuel sans avoir quelques marges de pilotage, c’est pour le coup du Gosplan débile. Avez vous remarqué que nous sommes en crise économique mondiale depuis plusieurs années?
Je remercie Devoirdereserve de son post circonstancié et courtois, effectivement 2,6 Milliards représente l’ensemble de la subvention de l’Etat. il est certain qu’aujourd’hui le CEA fait tellement de choses qu’on ne sait plus très bien le distinguer du CNRS !
Je pense que le discours décalé sur les énergies « décarbonées », dont le nuc, au lieu de » renouvelables », est une porte de sortie depuis le début pour ne pas atteindre l’objectif ENR 2020 ! La situation économique ne m’aura pas échappé merci, en partie la division par 3 du volume de crédits distribués par les banques depuis 2009 (je parle des crédits, pas de leur résultat net qui va très bien on est d’accord). Au passage, il est certain dans ces conditions que bénéficier de la garantie de l’Etat est encore plus un avantage exclusif du nucléaire pour emprunter d’une part, et contruire des EPR à l’étranger d’autre part via les garanties Coface, tout ça sans demander l’avis du contribuable, comme disait je sais plus qui plus haut. Cela étant, crise ou pas, comme me disait un ami science po voici 6 ans: tu verras, à un moment les gros vont siffler la fin de la récré et il restera plus qu’eux pour mener des projets ! On y est (cf sujet de la brève) !
@Dan1: On a l’habitude du strabisme divergent de Dan1, et de ses accusations de mensonges récurrentes. Comme par hasard il ignore ce qui le dérange. Je lui rafraïchit donc la mémoire à mon tour. Dans mon post précédent: Moi »il est captif du privé via EDF privatisé en partie » Lui a pour seule réaction « Vous pouvez me rappeler la structure exact de l’actionnariat d’EDF ? » Franchement pas au niveau ! Je rejoins Nicias sur son exemple: le comportement de l’actuel PDG au moment de sa nomination en 2009 est celui d’un patron rapace du Cac 40 en matière d’appétit financier, et l’exemple vient d’en haut…
Si vous ajoutez à « fin de la récré » l’adjectif » permanente », je pense que votre ami à un peu raison, mais ce n’est pas uniquement un problèmes de « gros », c’est un problème d’économie globale. Le guichet des subventions ne peut pas rester ouvert ad vitam eternam. Et en plus il y a un moment où si vous subventionnez de l’electricité renouvelable vous détruisez en m^me temps de la valeur (excusez le terme, il risque de faire bondir, mais dans « la valeur » il y a aussi des emplois, de l’activité, des impots existants…) dans des activités existantes, vous êtes complètement à coté. On ne fait pas une « prime à la casse » pour les bagnoles en l’appliquant à des voitures de 5 ans. De mon point de vue, dans un pays équipé et dont les besoins en electricité sont relativement stables ( en gros le cas en Europe), un « ruban » d’installation renouvelable annuel est souhaitable pour avoir une filière a peu près étabie mais le volume doit se faire en fonction de ce qui devient obsolète et pas en vue de provoquer l’obsolescence ou encore mieux de la « déclarer ». Pour illustrer, faire XMW de renouvelable pour remplacer Fesseinheim fermé en 2016 est une connerie, faire les mêmes x MW de renouvelables en 2027à la fin « raisonnable » (50 ans) de la vie de Fesseinheim ça aura certainement du sens car d’ici là on peut supposer en plus que les coûts auront largement baissés. En attendant 2027, on peut faire si on a de l’argent plein de progrès et d’investissements dans des secteurs energétiques qui ne relèvent pas de l’électricité….
A Fredo. « il est certain qu’aujourd’hui le CEA fait tellement de choses qu’on ne sait plus très bien le distinguer du CNRS ! » Non non, on sait très bien et depuis des années comment est financé le CEA et pourquoi, puisque c’était l’objet de votre critique. Parce qu’en France (et ailleurs), il y a des lois de finances votées et publiées. On a même depuis des années accès directement sur internet aux documents détaillés afférents aux différentes lois de finance et à leur réalisation (les lois rectificatives et les bilans). La moindre des choses, quand on veut contester un fiancement public, est de prendre connaissance de ces éléments très publics car accessible à tous les citoyens. J’ai d’ailleurs déjà donné des liens vers des lois de finance antérieures. Dès 2008, j’avais donné le lien vers la loi de finance : Pour ce qui concerne le financement du CEA en 2013, c’est ici à partir de la page 399 : Maintenant à vous de lire !
pourtant le CEA a bien « changé » de nom récemment que je sache pour intégrer les Energies Alternatives ! simple exemple de changement de son périmètre…
C’est quand même bourratif! Et j’imagine pas facile à lire quand on fait comme vous (enfin c’est ce qui se dit) du srabisme divergent….
C’est bien pour cela que je donne les liens avec l’endroit exact où il faut aller chercher l’information. Comme ce n’est pas la première fois que je donne ces informations, j’avais la faiblesse de penser que cela avait été assimilé ! Quand on parle de financement public, il faut avoir le réflexe loi de finance. Et ce réflexe doit vous conduire ici pour avoir accès aux documents détaillés : Le CEA annonce également, dans son rapport financier 2012, que : « La subvention civile représente 49 % des ressources civiles » Sachant que les ressources civiles ne servent pas toutes, loin s’en faut, au nucléaire. Le nucléaire électrogène étant dans les activités civiles.
je suis confiant ! il va y arriver !
Bien sûr que Dan1 va y arriver, il se trouve qu’il fait partie des quelques uns qui ne blablattent pas et proposent à l’appui de leurs dires des documents, statistiques,,…officiels et non des propos de café du commerce. Ensuite, on peut être d’accord ou pas et préférer le programme de Bruno Lalouette qui va nous remplacer Fesseinheim en turbinant les eaux usées, il y a là un potentiel énorme.
Mo strabisme va bien, et il me permettrait même de voir les choses sous un angle (ou plusieurs) différents ! Mais la lecture, c’est pour vous !
Comme vous êtes un spécialiste des liens vers des documents et études sérieux, est-ce que vous pourriez nous trouver qq chose sur le potentiel de turbinage des eaux usées? Pour le coup en dehors du potentiel energétique que j’estime mal (..), ça me parait très créateur d’emploi dans un nouveau métier, déboucheur de turbine à eaux usées. On attendrait que B. Lalouette nous fournisse les éléments correspondants, mais visiblement il n’arrive pas à coller un ien.
Pour un début sur l’hydraulique alternative, ça me paraît pas mal : Pour ceux qui rêvent de potentiel hydraulique, vous avez les formules pour vous rafraichir les méninges ! Et là, il y a des références et des très belles photos.
Ca ne m’était pas venu en tête directement, mais bien sûr la Suisse, pays montagneux, peut optimiser l’usage de ses eaux usées en les turbinant entre le village ou la station de montagne et un lac inférieur. Le potentiel serait de 45GWh/an (slide 54), c’est un potentiel, on sait bien ce que ça veut dire, le potentiel du Sahara en solaire est supérieur à la demande mondiale d’énergie. Ceci dit, c’est moins d’1/1000 de la consommation suisse ( environ 60TWh/an) Bien sûr, ailleurs que dans un pays comme la Suisse, le potentiel est rapidement plus limité. Tout le monde n’a pas l’avantage de pouvoir construire des conduites forcées à 50 bar ou plus pour turbiner l’eau de sa douche ou de ses chiottes. A noter (slide 56) les « trous de main » nécessaires pour le nettoyage. Quand je vous disais que ça créait de l’emploi! En tous les cas merci à Dan1 pour sa réactivité! PS: et si l’eau traitée retourne à la rivière au niveau du village, en rêgle général en Suisse elle doit bien à un moment produire de l’electricité via des barrages existants, non?
Ce que j’en pense :
Ce que j’en pense :
Fredo avait évoqué une solution à la norvégienne sur laquelle j’avais fait une mise en perspective : « comme les norvégiens, placer les participations dans un fonds souverain indépendant de l’éxecutif et contrôlé par le Parlement » L’exemple est assez particulier pour un petit pays (5 milions d’habitants) émirat du pétrole du nord qui ne sait pas quoi faire de la rente du pétrole ! Et bien, ça se confirme, la crise s’aggrave de jour en jour : Comme quoi le pétrole est vraiment nocif. mais comment vont-il s’en sortir ? En développant des renouvelables les plus chers possibles ?
Je l’ai déjà évoqué sur Enerzine ( ne parlons pas des commentaires sur Eva Joly qui ont perdu un peu de leur actualité), mais le cas de la Norvège est interessant à observer d’un point de vue « electrique » ( je n’ai pas le lien sous la main, mais c’est sûr). Après le fiasco au moins actuel de Desertec où les cranes d’oeuf du Fraunhoffer et d’autres avaient imaginé un scénario où 15% environ de l’électricité allemande serait importés d’Afriquedu Nord ( en gros 2005 pour la datation), un autre fiasco (d’un rêve allemand) se profile: celui de la Norvége « batterie de l’Europe ». Enfin non, pas vraiment, celui de la batterie de l’Europe « rechargée par l’Allemagne. » Forts de leurs mds d’€ dans le fond d’investissement souverain et face à des exportations de produits pétroliers et gaziers qui déclineront à terme, je suis prêt à parier 5,10 ou 50 € sur le fait que les Norvégiens investiront dans l’éolien on et offshore, en plus sur l’offshore ils n’ont plus à prouver leurs compétences dans le domaine oil and gaz. Et ils rechargeront tout seul ou presque leurs « batteries » ( leur formidable parc hydraulique), et les allemands seront le bec dans l’eau…..au delà de ce que j’ai toujours appelé des échanges « équilibrés » d’electricité.