L’invention du cœur artificiel a incité les scientifiques à poursuivre dans cette voie avec le développement d’autres organes artificiels comme les reins et le pancréas. Cependant, l’un des obstacles à la réalisation de tels dispositifs reste leur mise sous tension après avoir été implantés.
Au lieu d’avoir constamment à recharger ces appareils en les reliant à des systèmes de batteries externes ou, pire encore, en les remplaçant périodiquement, les chercheurs veulent que ces machines s’auto-alimentent directement sur leur hôte.
Des scientifiques de l’Université Joseph Fourier à Grenoble ont montré que des piles à combustible implantées avec succès chez le rat pouvaient produire de l’électricité à partir de sucres disponibles dans le corps des rongeurs. Les dispositifs ont fonctionné pendant plusieurs mois de suite.
Le plus puissant sucre capable d’alimenter une pile à combustible reste à ce jour le glucose. La pile va s’appuyer sur des enzymes qui génèrent de l’électricité à partir des réactions chimiques engendrées, en combinant par exemple du glucose avec de l’oxygène, tous deux disponibles dans le corps de l’homme (et du rat). Les composés surnommés "médiateurs redox" agissent alors comme des fils, transportant les charges électriques de ces enzymes vers des électrodes reliées à la pile à combustible, elle même reliée à un appareil.
"Il devient possible d’envisager le développement de robots implantables capables de compenser les fonctions des êtres humains", explique le chercheur Philippe Cinquin, ingénieur biomédical à l’Université Joseph Fourier de Grenoble.
Leur prototype le plus efficace intègre des disques en graphite composite chargés d’enzymes d’oxydase de glucose et de polyphénol. Ces deux électrodes, qui prennent tout juste 0,266 ml des 5 ml de la pile à combustible génère un niveau de puissance crête de 6,5 microwatts ou millionièmes de watt.
Toutefois, un stimulateur cardiaque nécessite 10 microwatts et un rein artificiel en exige 20. Ces créateurs restent cependant optimistes et indiquent que les futures versions pourraient produire davantage de puissance.
Les scientifiques détaillent leurs résultats dans la revue en ligne PLoS ONE, en date du 4 mai.
au lieu de se compliquer la vie avec des systèmes fragiles imprégnés de glucose oxydase(le milieu intérieur est assez corrosif , un peu comme de l’eau de mer ) dont la puissance ne peut être que limitée , il est beaucoup plus simple d’avoir un sytème d’accumulation d’énergie rechargeable de l’extérieur par induction électromagnétique (batterie li-ion jusqu’à 3000 recharges) Vu les faibles besoins évoqués , une batterie de ce genre n’a besoin que d’une recharge par an , voire moins , sachant que l’auto décharge est trés faible (moins de 1% par mois )
carément on pourrait meme y rajouter un convertisseur d’onde wifi>electricité au moins les ondes electromagnétiques pourraient servir a quelque chose en plus de communiquer avec l’add-on corporel