Le gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) prévient que de mi-novembre à mi-décembre, des importations d’électricité pourraient s’avérer nécessaires pour satisfaire la consommation intérieure et respecter de fait les critères de sécurité du réseau.
Toutefois, la nouvelle analyse prévisionnelle de l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité en France continentale dévoilé mercredi n’indique, à ce stade, qu’un "risque modéré d’interruption de fourniture pour l’ensemble de l’hiver 2011-2012".
Eric Besson a commenté hier la prévision du passage de l’hiver en électricité et reconnaît qu’en cas de grand froid et donc de forte tension sur le réseau allemand, "la France sera exposée à une perte de capacité d’import depuis l’Allemagne."
Une vague de froid persistante, caractérisée par des températures comprises entre -6°C et -8°C en dessous des normales saisonnières, induirait d’après RTE, "une augmentation importante de la consommation". Dans un tel scénario, l’analyse montre que les niveaux d’importation nécessaires pourraient atteindre 7 000 MW, mais resteraient compatibles avec les limites techniques du réseau électrique français. En contrepartie, une étroite coordination resterait nécessaire avec les gestionnaires de réseaux voisins afin de prendre les dispositions opérationnelles communes et appropriées permettant maîtriser les effets de l’arrêt de 8 groupes nucléaires en Allemagne.
Sur les neuf premiers mois de l’année, les exportations d’électricité vers l’Allemagne ont augmenté de 11% par rapport à la même période en 2010, et les importations ont baissé de 50%. Le solde de la France est exportateur de plus de 3.000 Gigawattheures alors qu’il était importateur l’an dernier d’autant. Le Ministre de l’énergie a rappelé également que la France pouvait importer en temps normal 3.000 mégawatts grâce à ses interconnexions avec l’Allemagne. Aussi, en cas de grand froid, "la France perdrait jusqu’à 2000 mégawatts", même si cette perte serait compensée pour moitié par des importations provenant de la Belgique.
En dernier lieu, RTE précise que si ces actions préalables s’avèrent insuffisantes et les situations rencontrées critiques, elle alerterait les pouvoirs publics des risques de rupture d’approvisionnement et procèderait en temps réel aux actions d’exploitation visant à limiter les conséquences sur le système électrique.
Lors de la conférence de presse, Eric Besson a tenu à rassurer ses auditeurs en indiquant que le parc de production électrique avait été renforcé depuis un an : "RTE peut ainsi tabler sur 1600 mégawatts de plus en moyenne" Ces nouvelles capacités correspondent au développement de l’éolien, à la construction de nouvelles centrales à cycle combiné gaz comme celles de Bayet dans l’Allier et de Montoir-de-Bretagne en Loire-Atlantique.
Ensuite, sur la base des éléments transmis par les producteurs en septembre 2011, la disponibilité prévisionnelle du parc de production français pour l’hiver 2011-2012 est en nette augmentation par rapport à l’hiver dernier sur les mois de janvier à mars. En revanche, de novembre à décembre, la disponibilité totale des moyens de production est plus faible sur cette période par rapport à l’hiver dernier.
Sur l’ensemble de l’hiver 2011-2012 la consommation est en augmentation par rapport à l’hiver dernier. Ainsi pour cet hiver la pointe de consommation à conditions normales est estimée à 86 800 MW la première semaine de janvier, à la pointe du soir.
Pour mémoire, le niveau de la consommation varie très sensiblement en hiver lorsque les températures baissent. Ainsi, lors de la vague de froid observée en France en décembre 2010, le niveau de consommation d’électricité s’est élevé à près de 96 700 MW le mercredi 15 décembre 2010 (-6,4 °C par rapport à la normale saisonnière).
Pour l’hiver 2011-2012, on estime qu’une baisse de 1°C de la température moyenne ressentie pourrait entrainer une augmentation maximale de la consommation d’électricité de l’ordre de 2 300 MW à la pointe de consommation vers 19h00.
C’est donc ça la fameuse indépendance énegétique de la France : avoir besoin de la capacité de production allemande en hiver pour chauffer la France avec des grilles pains ! Je crois me souvenir que ces mêmes personnes criaient au scandale énergétique à la confirmation de sortie du nucléaire de l’Allemagne et à l’arrêt effectif des quelques installations nucléaires. Donc les allemands ne sont pas en train de se tirer une balle dans le pied comme on semblait nous faire croire mais viennent affaiblir la stratégie énergetique de la France qui ne peut pas se passer de ses voisins.
Lui qui nous affirmait avec mepris et condescendance que l’Allemagne ne devrait pas compter sur l’electricite francaise si elle arrete se reacteurs ?! La verite nous eclate a la figure : la balance etait bien plus en faveur de l’Allemagne que nos ‘elite’, j’ai nomme Lagarde, Fillon, Besson, NKM, ont bien voulu nous faire croire. Qui plus est, la strategie court-termiste d’installation de convecteurs electrique dans les HLM, pousse par l’Etat et EDF nous entraine dans la situation actuelle. Tout ca couple a une incompetence criante en matiere d’isolation ou la aussi, nous avons 20 ans de retard par rapport au Allemands. Encore et toujours, la France a toujours une guerre de retard.
Exactement, vous avez tout compris !
Il est bien connu que les promoteurs ont largement contribué à allourdir la consommation électrique en France en remplissant les habitations collectives de convecteurs électriques : très peu de coût d’investissement, une charge entièrement supportée par les locataires, et tout cela sous l’oeil bienveillant d’EDF !
Il est bien connu que les promoteurs ont largement contribué à allourdir la consommation électrique en France en remplissant les habitations collectives de convecteurs électriques : très peu de coût d’investissement, une charge entièrement supportée par les locataires, et tout cela sous l’oeil bienveillant d’EDF !
La vérité est souvent ailleurs…. mais cette fois-ci, nos élites dirigeantes vont bien être obligées d’arrêter de nous expliquer que le nucléaire c’est l’indépendance énergétique. Le nucléaire, c’est surtout une grosse source de revenu à court-terme pour EDF, qui grâce à des coûts bas de production, et des subventions cachées de l’état (stockage des déchets, démentèlement, recherche…), se permet de financer le surcoût de l’hivers, en important chez notre cher voisin allemand, et à ainsi imposer l’électricité pour tous les usages, même le chauffage! Ridicule lorsqu’on connait le rendement énergétique d’une centrale nucléaire: à peine 30%. Les politiques aux idées courtes vont devoir réactualiser leur discours et se mettre au courant de ce que signifie « économie d’énergie ». Après, on pourra vous parler d’énergies renouvelables aussi… FAB SOLAR
Des Allemands qui importent de l’électricité Nuke, des Francais qui importent de l’électricité charbonnée quand ca caille. Donc en gros rien ne change, si ce n’est que le « mixe » est encore moins efficace grace aux pertes en lignes.
Je pense que c’est bien d’avoir une solidarité électrique en Europe à condition toutefois que ce soit de la vraie solidarité et que ça ne soit pas guidé par la recherche du profit maximum. Donc que la France importe et exporte au gré des besoins pour optimiser son parc de production (et minimiser les émissions de CO2 n’oublions pas cette contrainte importante !), que l’Allemagne fasse de même c’est normal. Il se trouve que dans ce jeu import-export la France est globalement exportatrice nette vers ses voisins de 30 TWh environ en 2010 (bilan en baisse depuis une dizaine d’années. J’ai souvenir que l’on a atteint 70 TWh mais avec une remontée en 2009 par rapport à 2008). Avec l’Allemagne le solde export – import a été négatif de 12 TWh en 2010. L’Allemagne important de l’électricité de base et la France important de l’électricité de pointe cela évite de s’équiper en France de centrales thermiques émettrices de CO2 et permettant au total à EDF de proposer aux français un prix de l’électricité raisonnable comparé aux autres pays voisins et à très bas taux de CO2.Tout le monde était content. La décision unilatérale de l’Allemagne change la situation. Ce n’est pas très solidaire mais il va falloir faire avec. Depuis le début de l’année comme l’indique l’article le solde export-import avec l’Allemagne est positif. Ce qui me donne vraiment les boutons c’est que dans cette conjoncture on n’arrête pas de nous vanter le modèle allemand. Eva Joly s’adressant aux syndicalistes de l’Energie n’hésite pas à nous asséner « L’Allemagne nous a ouvert la voie ». Ouh ! Car que se passe-t-il en Allemagne : c’est la relance du charbon et du gaz naturel importé de Russie, un kwh 2 fois plus cher pour le particulier et 7 fois plus émetteur de CO2 que le même kWh produit en France (et ça va s’aggraver avec les décisions de fermer les centrales nucléaires) !
Juste une donnée pour rectifier sur le charbon : la part baisse régulièrement en Allemagne, la montée des ENR s’est faite au détriment du charbon. les Allemands avaient deux fois moins d’ENR dans leur mix il y a 10 ans, ils en ont 20% de plus que nous aujourd’hui et ont margé uniquement sur les fossiles pour l’instant. ils vons maintenant devoir augmenter leur part de gaz tout en continuant d’augmenter la part d’ENR mais le charbon ne va pas prendre le relais de 22% de nucléaire. le 7 fois plus émetteur (KWh) était bien pire il y a 10ans et nous n’avons pas progressé d’un pouce quand les allemands ont considérablement progressé et créé 370 000 emplois! Donc tout n’est pas à jetter coté allemand, comme coté français d’ailleurs
Le sceptre du ‘blackout’ électrogène pointe une fois encore son nez, et voilà qu’on parle ‘d’indépendance’, plutôt que ‘interdépendance’. Certes, les décisions unilatérales des uns et des autres changent la donne, mais le centre du débat n’est pas là. Car ici on parle de pouvoir faire face au piques de DEMANDE dans la grande marmite électrogène interconnecté de quelques 20 à 30 pays. Et la DEMANDE c’est nous, vous et moi, consommateurs de ces kwhs, parfois si précieux ‘à l’heure de pointe’ du soir, ou les quelques adorateurs de Râ ne peuvent être aucun secours, même si Eole pourrait nous fournir un peu de ‘rab’ qui sauvent la mise…… ! Mais ce n’est pas parce que des kwhs se promène allègrement, qui faut oublier qu’on mange tous dans la même marmite, et qu’il ne faut pas GASPILLER sa part du festin ! Donc, un peu de ‘discipline’, mesdames, messieurs, Français, Britanniques, Allemands, Espagnols, Italiens, Irlandais………..Si on veut tous brancher sa bouilloire, mettre son pizza au four, chauffer sa ‘pitance du soir’, ou ‘pousser’ son chauffage ‘Grille Pain’ électrogène au même moment, c’est sur que ça ne va pas se faire, et on paiera le prix de nôtre ‘gourmandise’ énergetique en EUROS ou en heures dans le noir ! Bien sur, le blackout’ tant redouté pourrait être ‘la faute à pas chance’, par ‘effet domino’ propre à la nature tentaculaire de la ‘bête’, mais si on veut éviter la panne de ‘je m’en fout et après moi le déluge’……un petit conseil…… Prenez des risques…..abonner vous à TEMPO….. ! Quand la petite lumière rouge s’allume à 20 hr pour vous dire que le lendemain ‘va être TRES chaud’ et que vos kwh vont vous coûter ‘le peau du cul’ (5 fois le prix normal ! Presque plus cher que le tarif achat PV si décrié par des uns et les autres !) vous commencerez très vite à ‘planifier’ un peu mieux vos usages kilowattiques avec une énergie ( !) découplée (!). Et pendant ces 25 jours rouge hivernal, vous prenez de ‘réflexes conditionnées’ pour le reste de l’année, et ses kilowattheures au compteur commence à baisser ! Je le dit, et je répète, la DEMANDE c’est nous, et le ‘blackout’, s’il y en a, sera principalement de notre faute. Quand je verrai le courbe ERDF ou de Nation Grid, du jour baisser sensiblement sous le niveau du prévisionnel pour la ‘pointe’ du soir cet hiver, je me dirai que vous m’avez compris…..ou alors je suis dans le noir au fin fond de ma Bretagne……….et la bataille n’est pas encore gagnée ! Passe moi les bougies Simone, il y encore quelque qui fait le con à Brest, Paris, Londres, Berlin, Madrid, Rome, Dublin, Oslo ou Copenhague ! trimtab
Si j’en crois l’article bien documenté du journal « Le Monde » du 25/10/2011 dont le titre est « La fin du nucléaire en Allemagne passe par le charbon » il y a actuellemnt 20 centrales à charbon en construction ou en projet en Allemagne ! Que la situation de l’Allemagne se soit améliorée concernant les émissions de CO2 dans la période qui a suivi la réunification Ok. Mais aujourd’hui l’horizon c’est la dégradation inévitable. Et pour mettre en place les parcs éoliens offshore dans le nord il faudra de fantastiques réseaux pour acheminer l’électricité vers le sud de l’Allemagne et de l’Europe. Dans cette perspective il est envisagé que la France soit une zone de transit vers l’Espagne avec une liaison de 40 GW alors qu’aujourd’hui on en est à 1,4 GW et qui va passer à 2,8 GW dans un proche avenir après plus de 15 ans de discussions avec des populations réticentes à juste titre.
Hum… Sauf que la plupart des centrales à charbon allemandes sont plus que vieillissantes, avec des ages qui dépassent parfois les 60ans… Ils ont 40 000MW de puissance charbon qui vont fermer d’ici à 2020! Evidemdement EDF et AREVA se font une joie de relayer partout que 20 centrales sont prévue sauf que cela ne va meme pas suffire à remplacer ces 40 000MW et que la part du charbon va continuer à décroitre. C’est le gaz qui va remplacer une partie du nucléaire ainsi qu’une partie du charbon, les ENR prenant l’autre partie. Au cas ou vous ne suivriez pas trop la législation allemande, ce qui serait bien compréhensible, sachez qu’ils ont des objectifs clairs de part d’ENR inscrits dans la loi et que le non renouvellement de la totalité du parc charbon s’inscrit dans cette optique. Mais vous allez entrendre Besson, Areva et EDF resssortir systématiquement les centrales à charbon en construction, sans parler de l’évolution du mix derrière tout ceci.
Puisque M. Besson semble si bien renseigné sur les capacités de prod disponibles, on aurait aimé qu’il nous informe aussi des économies de puissance appelées grâce aux 800 000 logements sociaux rénovés dans le cadre du Grenelle environnement ? Ah pardon, C vrai qu’en matière de MDE, le Monsieur est déjà moins « calé » semble t-il. Encore un drôle de gugusse qu’on nous a envoyé là! La pointe, C à la source qu’il faut la traiter (= effacement + renforcement de l’isolation des logements chauffés à l’élec pour lesquel il n’existe pas d’alternative acceptable au vu des coûts de travaux engendrés) pas par des moyens de prod. couteux et très émetteurs de CO2, sinon en dernier recours. La France vend du kWh nuk à l’allemagne une bonne partie de l’année, l’allemagne vend du kWh coal à la France à la pointe. Dans un tout autre domaine, on pourrait citer le commerce essence vs gazole entre la France et le Canada. Le monde de l’énergie tourne à l’envers
Il faut peut être commencer par lire l’analyse saisonnière publiée par RTE et dont j’ai donné le lien le 09 novembre : Dès l’introduction on voit que RTE ne professe pas le catastrophisme : « L’analyse prévisionnelle de l’équilibre entre l’offre et la demande d’électricité en France continentale n’indique, à ce stade, qu’un risque modéré d’interruption de fourniture pour l’ensemble de l’hiver 2011-2012. Les conditions prévisionnelles de l’hiver 2011-2012 sont comparables aux prévisions réalisées pour l’hiver dernier. De mi-novembre à mi-décembre, des importations pourraient s’avérer nécessaires pour satisfaire la consommation d’électricité intérieure et respecter les critères de sécurité du réseau de RTE. Pour ce faire, les fournisseurs devraient alors avoir recours aux marchés européens, en complément de la mise en oeuvre des effacements de consommation dont ils disposent dans leurs portefeuilles de clients. Une vague de froid persistante, caractérisée par des températures comprises entre -6°C et -8°C en dessous des normales saisonnières, induirait une augmentation importante de la consommation. Dans un tel scénario, l’analyse montre que les niveaux d’importation nécessaires pourraient atteindre 7 000 MW, mais resteraient compatibles avec les limites techniques du réseau électrique français. Une étroite coordination est néanmoins nécessaire avec les gestionnaires de réseaux voisins afin de prendre les dispositions opérationnelles communes et appropriées permettant de maîtriser les effets de l’arrêt de 8 groupes nucléaires en Allemagne. »
Malgré toute les tares don la France est affublée par les électrophobes de circonstances et notamment malgré le développement du chauffage électrique, la France reste peut dépendante même lors des pointes hivernale. Pour l’évaluer, il suffit de lire les courbes monotones régulièrement diffusées par RTE : A la page 16/35, on voit la MONOTONE de puissance appelée. On constate que cette puissance dépasse les 80 GW moins de 1 000 heures par an. Elle dépasse 88 GW environ 100 heures par an et 90 GW pendant environ 48 heures. Cela pose évidemment des problèmes (surtout régionaux d’ailleurs car la puissance globale ne dit rien de la problématique de la répartition géographique), mais cela doit être mis en perspective avec la totalité de la puissance de production installée en France : plus de 120 GW. S’agissant des échanges (exports et imports), il existe égalment une MONOTONE à décryptée à la page 11/35. On voit que la France est globalement exportatrice environ 7 000 heures par an (donc manifestement pas seulment la nuit entre 1h00 et 5h00 du matin !). Reste 1 800 heures où nous importons, mais pas forcément à cause d’un manque de capacité. Là où c’est tendu selon RTE, c’est quand on dépasse les 3 000 à 4 000 MW d’importation, c’est à dire 250 à 300 heures par an. Je sais bien que cela est MONOTONE… mais cela permet de fixer les idées !
Merci pour votre post, j’allais répondre en ces termes A titre de complément je vous propose ces graphiques, tirés des données RTE En abscisse solde export/import total de la France, avec tous ses partenaires (D, CH, B, I, E) En ordonnée solde export/import avec un pays en particulier Graphique 1 : avec l’Allemagne 2010 Graphique 2 : plus brouillon, avec tous les pays européen 2010 L’on voit qu’on est souvent importateur net de l’Allemagne, tout en restant exportateur net (quadrant en bas à droite)
Sûrement le connaissez-vous déjà, mais le lien vers ces données est le suivant :
Les données de bases sont effectivement disponibles sur RTE et peuvent être exploitées par n’importe quel internaute. L’interprétation est plus difficile. Ceci dit on peut déjà conclure qu’il ne faut pas…. conclure que nous sommes globalement déficitaire en capacité quand nous importons d’Allemagne.
Entièrement d’accord avec votre réponse, et c’était bien en ce sens que je présentais ces graphiques Au moins avons-nous ces données, et librement accessibles !
Mais alors, malgré les belles promesses sur notre indépendance énergétique… on serait dépendants des allemands ???? et non l’inverse ???? Où est-ce qu’il est cet affabulateur de BESSON ? Les anti-nucléaires auraient-ils raison l’osqu’ils disent que l’on peut vivre sans nucléaire ? Les Italiens, Belges, SUisses, Espagnonls, Portugais, Allemands et d’autres à suivre auraient raison et les Français tort ? Où qu’il est Besson ? En plus, un pays comme l’Allemagne, grande puissance industrielle, grand pays exportateur ne va plus être compétitif ? Nous allons (enfin) prendre sa place au hit parade des pays exportateurs ? Grâce au nucléaire pas cher, nous allons améliorer notre balance du commerce extérieur ? Créer des emplois ? Où est c’ qu’il est Proglio que je lui baise les pieds ? Quand je pense qu’au mois de mai prochain, F.Hollande va renvoyer tous ces gars là à Pôle Emploi et dégrader notre compétitivité…. Pourquoi diable ne lit-il pas les remarques avisées de Dan, Bachoubouzouc, Pamina, Lion…. sur les méfaits des ENR ? Il comprendrait qu’en dehors du nucléaire, point de salut. Comment peut-il être à ce point aveugle alors qu’ici, tous les jours, de grands scientifiques, doublés de grands économistes, triplés de grands humanistes… nous explique comment vivre sans ENR.
Alor, parce que l’Allemagne s’ampute d’une production de base sûre, et c’est la France qui trébuche? Mais où est leur logique à ces gens-là? Feraient mieux de se taire afin de ne pas passer pour des incompétents (ou des désinformateurs). Le parc français de production dépasse les 125GW, alors une pointe à 100GW passe inaperçue. Si la France importait avant, c’est le résultat NET d’un hyper investisement éolien+PV en Allemagne (déjà 44GW) parce que les teutons ne pouvant les absorber les jours faste s’en débarrassent en nous les vendant à prix quasi-zéro, pas fou RTE! Nous pouvons en absorber 10GW parceque notre hydraulique de 25GW peut s’effacer au besoin, tandis que l’Allemagne avec ses 3,5GW d’hydraulique ne peut rien faire. D’ailleurs regardez lex exports vers la Suisse, pays gavé de barrages et de nucléaire: Pourquoi importe-t-elle 28TWh de France? Pour les mettre en banque? Mais non, 10 partent vers l’Italie et le reste stocké en barrage sert à réguler le réseau allemand, avec beaucoup de profit. Restez les yeux ouverts et ne pas écouter les sirènes…
Je vous propose le graphique suivant sur les échanges France/Allemagne/Suisse comme sur ceux du haut, chaque point correspond à une des 8760 heures de 2010. * En abscisse le bilan Export/Import France/Allemange * En abscisse le bilan Export/Import France/Suisse Autrement dit, situation dans les quatre quadrants : * en haut à droite : on est exportateurs vers l’Allemagne ET vers la Suisse * en haut à gauche : on est importateur depuis l’Allemagne et exportateur vers la Suisse. * en bas à gauche : on est importateur depuis l’Allemagne ET depuis la Suisse. * en haut à droite : on est exportateur vers l’Allemagne et importateur depuis la Suisse. Ce que l’on note c’est que nous sommes quasiment tout le temps exportateur vers la Suisse, que l’on soit importateur ou exportateur vers l’Allemagne. Nous ne sommes par contre que très rarement importateur depuis la Suisse ET l’Allemagne (une centaine d’heures ?), d’une puissance assez modérée (
L’image:
(Mes excuses à Enerzine pour le dérangement, les essais ratés peuvent bien sûr être supprimés si nécessaire)
@ Enerzine et rouget Merci !
@ Enerzine et rouget Merci !