Samedi 5 janvier, 500 manifestants se sont retrouvés à Ploufragan, près de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor), pour exprimer leur mécontentement face au projet de construction d’une centrale thermique.
RTE envisage la construction, confiée à GDF, d’une centrale alimentée au gaz et au fioul, pour faire face à la demande en périodes de pointes. La centrale disposerait d’une puissance de 200 MW. Saint -Brieuc a été désigné pour permettre une distribution aisée au nord de la Bretagne. La procédure de consultation publique doit s’achever aujourd’hui.
Réunis à l’appel du collectif Urgence Réchauffement Climatique, 500 manifestants sont venus manifester leur mécontentement. Pour eux, la construction d’une telle centrale constitue un "projet archaïque", contraire aux objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés par l’Europe.
Voilà bien la conséquence du développement à marche forcé de l’éolien industriel, énergie par construction intermittente nécessitant la construction de telle centrale lors des jours de point ou d’absence de vent.
Il est un fait que les Bretons sont menacés de coupure à certaines périodes de l’année. Il n’y a donc que 3 solutions possibles : – réduire les consommations dans les périodes chargées (en général les jours froids d’hiver), – renforcer le réseau très haute tension à l’Est de la Bretagne, – renforcer la production au plus près des surconsommations. La mission de RTE est d’assurer la sécurité du réseau électrique. Ils sont donc bien placés pour préférer la 3ème solution à la 2ème (cf oppositions chroniques aux lignes électriques). Plutôt que de pointer le non-problème d’émissions CO2 pour une centrale qui sera très peu sollicitée, le collectif URC serait mieux inspiré d’agir concrètement pour les économies d’énergie en Bretagne.
Quelle est cette conclusion aux raccourcis hazardeux ?? Nous avons toujours des centrales nucléaires que je sache ! Que les éoliennes ne servent à rien (ou peu, pour le moment) peut etre, mais qu’elle soient la cause de la construction de nouvelles centrales au gaz, là je ne vois pas !
La production d’électricité avec des sources alléatoires nécessite une production de même puissance avec des sources fiables et rapides à mettre en oeuvre, donc des combustibles fossiles. Les projets de production éolienne sont donc bien responsables de la construction de centrales thermiques en Bretagne. On est trop loin pour utiliser le réseau. La seule alternative aux combustibles fossiles est le nucléaire. C’est une énergie quasi « durable » avec les surgénérateurs.
Tout est affaire d’argent, et une centrale thermique, malgré une énergie fossile de plus en plus chère (pour autant moins chère que dans les années 70 si on se reporte au pouvoir d’achat !), est très rentable, facile a gérer, et digère du fioul lourd, voir très lourd … RTE a elle même annoncé qu’elle pouvait avoir 10% de production intermittente (dont l’énergie éolienne) sur son réseau sans que cette production porte atteinte à la sécurité du réseau, ceci est possible via les centrales thermiques existantes (le chauffage électrique produit 180g de CO2 / kWh) et les barrages hydroélectriques. Cette information n’a donc aucun rapport avec les éoliennes, et il est bien dommage de voir ces dérives d’autant plus que la seule solution actuellement est bien de baisser drastiquement notre consommation, et dans tous les domaines si on ne veut pas disparaitre comme les sumériens, les mayas ou les habitants de l’ile de Pacques. Sur cette note positive je vous souhaite une bonne journée.
Le développement des énergies intermitentes demande des ajustements. on a les barrages, mais tout ce qui est équipable est équipé, et même si il y avait de la place les écologistes s’y opposeraient. Reste le pétrole, le charbon, le gaz, qui une fois dépoussiéré ne produit que du CO2 (le gaz ne fait pas mieux). les fameux 10% c’est peut être justement au prix de quelques centrales d’ajustement là ou il n’y a pas de barrage (en Bretagne) quand a l’avenir des sumériens… on en est loin. si on mettait tout l’agent prévu pour lutter contre le CO2 (séquestraton carbone, biocarburant) qui ne soit pas des économies simples de ressources rares (baisser la conso des auto, passer au nucléaire, économiser les gaspillages), on aurait assez d’argent pour donner un logement en dur à toute l’afrique, y nettoyer le palu…. mais là il faudrait se mettre d’accord… c’est plus simple de les laisser crever et de faire semblant de protéger notre climat. au lieu de cas avec notre mode des biocarburant on affamme les mexicains, les brésiliens, les indonésiens, et globalement les pauvres. j’ai fait le calcul, 4h d’un moteur de 100cv (>200kJ/s) c’est une année d’alimentation humaine… 40 seconde c’est une journée (8000kJ/jour)… a nous faire croire à la fin du monde par noyade, on fini par nous faire faire un génocide par famine. alors faisons des économies réalistes (sans baisser notre confort), passons le plus possible a l’éolien (gaffe à la mortalité induite par accident sur ces engins élevés), et surtout au nucléaire (avec un cycle fermé de retraitement incinération), et utilisons l’agent gagné a économiser les énergies rares pour aider les pays en développement (disons pour arrêter des les affamer 8> ).
Je suis bien d’accord, l’éolien n’a rien à voir dans cette histoire. La première intermittence à laquelle doit faire face le gestionnaire de réseau (RTE) c’est l’intermittence de la demande, bien plus importante que celle de l’éolien. Comment peut-on faire passer l’idée qu’une demande de l’ordre de 86 GW en pointe puisse avoir un écart type (fluctuation) inférieure à une production éolienne maximale de l’ordre de 2 GW ? Et comme le souligne le RTE ces deux intermittences ne s’additionnent pas vraiment puisqu’elles ne sont pas corrélées. Ce qui est par contre beaucoup plus vraisemblable et beaucoup plus dans l’échelle de grandeur c’est que ces pointes de consommations correspondent principalement au chauffage électrique puisqu’elles se produisent en période de froid, or d’où vient ce développement du chauffage électrique en France, qu’on ne trouve pas chez nos voisins européens à cette échelle ? Par quoi est remplacé le bon vieux grille pain ? par les pompes à chaleur et les clims réversibles, et on sait très bien qu’en dessous de zero le COP de ces installations s’effondre, si bien qu’en période de grand froid se chauffer avec une pompe à chaleur surtout aérothermique, revient quasiment à se chauffer avec un grille pain. Le parc nucléaire français n’a pas bougé depuis plusieurs années et il en sera encore ainsi pendant quelques années, sauf EPR de Flamanville et arrêt de Eurodif I en 2012. Le parc nucléaire français ne peut produire plus d’énergie, ce qui veut dire que chaque augmentation de consommation (2 % / an environ) n’est pas couvert par le nucléaire mais par autre chose, quand on installe un nouveau moyen de chauffage électrique, à base de pompe à chaleur ou pas, c’est principalement le thermique à flamme qui en assure le fonctionnement. En période de froid, avec des COP dégradés, le kWh thermique produit dans la maison nouvellement équipée d’une pompe à chaleur, demande 2 ou 3 kWh d’énergie primaire au niveau de la centrale thermique, franchement autant bruler ces kWh d’énergie primaire sur place dans une chaudière avec 90 % de rendement et encore mieux utiliser l’argent de l’installation thermodynamique pour renforcer l’isolation de la maison. D’après ce document le gradient consommation électrique/température est de l’ordre de 1500 MW/°C en hiver et de 500 MW/°C en été (climatisation). Une vague de froid à -10°C et je vous laisse imaginer le résultat… Enfin dernier point, pendant les dernières périodes de froid, le vent était aussi très présent sur la cote méditerranéenne (où j’habite) et la production éolienne à certainement participé (modestement) aux passages des pointes. Finalement un très mauvais procès fait à l’éolien.
– Les centrales nucléaires ne peuvent s’adapter aux variations rapides de la demande d’électricité. – Le solde des échanges d’électricité entre la France et l’Allemagne montre que la France est débitrice envers l’Allemagne (la France importe plus qu’elle n’exporte) en particulier en hiver. – En associant plusieurs énergies renouvelables, il est possible de suppléer aux inconvénients de l’intermittence de certaines. – Une solution permet aussi de produire de l’électricité solaire jour et nuit, c’est le solaire thermodynamique (aussi appelé solaire à concentration thermo-électrique). Enerzine pour Elsa : Merci de ne pas utiliser vos commentaires à des fins de redirections systématiques vers votre site WEB …
l’énergie la plus propre, est celle qui n’est pas consommée. La hausse régulière de la consommation électrique était annoncée depuis longtemps. Les limites du parc électrique français étaient connues depuis longtemps. Comment peut-on aujourd’hui crier au loup dans ces circonstances. Le tout se résume en deux questions: – Combien de logements neuf, à la conception et à l’isolation précaire, sont-ils construit chaque jour en france ? – Combien de systèmes de chauffage et de climatisation exploitant l’énergie électrique sont-ils installés chaque jour en france ? Effectivement, tout est question d’argent. Bientôt il deviendra utile que les maisons soient mieux isolées. Parce que ce sera lucratif. Bientôt ne sera-t-il pas trop tard … ?
L’habitat est un gouffre en énergie et malgré la réglementation seul 20% des logements neufs répondent à la RT2005… Les intérêts de qq uns, font produire tjs plus d’NRJ aux dépens de la collectivité. La seule solution sociale, environnementale et économique consiste à moins en consommer et cela tt en accroissant le confort actuel, mais cela ne semble pas arranger tt le monde…
je vais un exposer sur les centrale thèrmique
vote code postal ne fonctionne pas< vous etes des crosseur…. un peu meme po voir la différence entre nos 2 type dMénergie…. ARKKKK !!!!
En France, chaque fois que l’on installe 1000 MW d’éolien, il faut installer 1000 MW de thermique (cycle combiné gaz ou thermique à flamme). Le thermique est une affaire rentable, son kwh produit est revendu 2 fois plus cher à EDF par rapport au prix de production du nucléaire. Mais c’est nous qui payons la facture. Les CCG et les thermiques de substitution fonctionneront à pleine puissance pendant 6000 h/an (c’est contractuel et ça rentabilise l’investissement) alors que l’éolien ne produit que pendant 2000 h/an, ramené à la puissance nominale (ce n’est pas parce qu’on les voit tourner qu’elles produisent). CONSEQUENCES : UNE AUGMENTATION DES REJETS DE CO2 PAR TRANCHES DE PUISSANCE DE 1000 MW (on pense arriver à 20 000 MW d’éolien en 2020 !) augmentation de 2,2 millions de tonnes de CO2/an pour les CCG augmentation de 3,9 millions de tonnes de CO2/an pour le thermique fioul augmentation de 5,5 millions de tonnes de CO2/an pour le thermique charbon SOIT EN MOYENNE UNE AUGMENTATION DE 40 MILLIONS DE TONNES DE CO2/AN EN 2020 après déduction des vieilles centrales thermiques arrêtées ou remplacées. VOYEZ L’EXEMPLE DE L’ALLEMAGNE QUI EST DEVENUE LE PLUS GROS POLLUEUR THERMIQUE DE L’EUROPE ET POURTANT ELLE SE DIT ECOLOGIQUE AVEC UN PARC EOLIEN CONSIDERABLE. Réflechissons-y avant de se précipiter dans une catastrophe planétaire.
hibigo c’est pa bien pharell je t’aime de tout mon keur x3 c’est jutse tapou koi ! laouuuuuuuuni le beeeest edris jtm Wak wak et mme attia