La sécheresse qui s’annonce très tôt cette année pourrait contraindre EDF à arrêter de nombreux réacteurs cet été, avec un risque de black-out électrique !
Ainsi, si la sécheresse se prolonge, 44 des 58 réacteurs situés en bord de rivière risquent d’être stoppés, menaçant alors la France de coupures électriques, prédit l’Observatoire du nucléaire dans une étude publiée la semaine dernière. "Seuls les 14 (réacteurs) situés en bord de mer sont à peu près assurés de pouvoir être refroidis correctement cet été."
En effet, les données dévoilées par le comité sécheresse montrent que les précipitations sont déficitaires par rapport aux normales saisonnières sur la majeure partie du pays, et que nous sommes dès à présent dans une situation de sécheresse. Pour le seul mois d’avril, les précipitations n’ont atteint que 29 % des normales. En conséquence, depuis hier, 28 départements ont déjà pris des arrêtés de limitation ou de suspension des usages de l’eau, pour adapter les prélèvements aux débits des cours d’eau et aux niveaux des nappes.
Alors que les pronucléaires font valeur l’argument de l’atome, "une arme de lutte contre le changement climatique", l’Observatoire indépendant présidé par Stéphane Lhomme affirme un point de vue diamétralement opposé : "le changement climatique induit des évènements naturels de plus en plus violents (tempêtes, froids intenses, canicules, etc) qui mettent en danger les installations nucléaires."
On l’a vu avec la centrale atomique de Fukushima, même mis à l’arrêt, les réacteurs ont toujours besoin d’un refroidissement liquide pour éviter une surchauffe de ces derniers. On peut donc se poser la question de la suffisance des barrages d’EDF, qui ont pour fonction d’assurer un débit minimal, en cas de sécheresse prolongée ?
Les principales centrales nucléaires menacées par un manque d’eau dans les rivières seraient les suivantes : Golfech (Tarn-et-Garonne, deux réacteurs), Civaux (Vienne, deux réacteurs), Belleville (Cher, deux réacteurs), Dampierre (Loiret, quatre réacteurs), Saint-Laurent (Loir-et-Cher, deux réacteurs), Chinon (Indre-et-Loire, quatre réacteurs), Chooz (Ardennes, deux réacteurs), Cattenom (4 réacteurs), soit 22 réacteurs au total.
D’autres centrales normalement approvisionnées en eau, ont (elles) l’obligation de respecter une certaine température dans les rivières, en dessous des 30° C. "Il existe des limites légales aux rejets d’eau chaude dans les rivières, afin de ne pas détruire irrémédiablement la faune et la flore." Si cette température est atteinte, la centrale doit réduire voire arrêter la puissance de ses réacteurs.
Toujours selon l’étude menée par l’Observatoire du nucléaire, sont concernées les centrales de Saint-Alban (Isère, deux réacteurs), Bugey (Ain, quatre réacteurs), Cruas (Ardèche, quatre réacteurs), Tricastin (Drôme, quatre réacteurs), Blayais (Gironde, quatre réacteurs), Nogent (Aube, deux réacteurs), soit 20 réacteurs au total.
Enfin, en temps normal, les centrales rejettent dans les rivières des effluents radioactifs et des éléments chimiques (zinc, phosphore, sulfates, sodium, chlorures, morpholine, cuivre, etc). En dessous d’un certain débit, les centrales doivent stocker leurs effluents dans des conteneurs, en attendant que le cours d’eau soit plus conséquent. Si rien ne change, (débit faible < 30 m3/s) les sites de stockages sont remplis et il faut alors stopper les réacteurs.
"Ces risques sont aggravés l’été du fait du moindre débit des rivières. Le problème est démultiplié en cas de sécheresse : ces produits chimiques sont rejetés dans des rivières au débit très faible, causant de fait de graves pollutions chimiques" conclut l’étude.
L’observatoire du nucléaire, un organisme indépendant ôO Alors qu’il est présidé par Stéphane Lhomme qui fait parti du réseau sortir du nucléaire ? la bonne blague ! Ah et pendant que j’y suis, il faudra me dire comment les effluents radioactifs sont rejetés dans l’eau ? Mais bon, n’attendons pas de réponse de la part de Sortir du Nucléaire…. j’en attends une sur la question du mercure depuis largement 3 ans …
Il semblerait que le probleme soit exactement le meme pour les centrales thermiques a flamme.
Quelqu’un sait-il pourquoi les centrales nucleaires evaporent autant d’eau? Sait-on quel pourcentage de la vapeur produite est condensee et recuperee? Ne peut-on pas augmenter ce pourcentage? D’autre part, ne peut-on pas utiliser l’eau chaude rejeteee pour un usage plus utile que de chauffer les rivieres? (recuperation de chaleur, culture d’algues, etc.)
@Yog : quand on est a court d’arguments sur le fons, on attaque la personne, mais on attend toujours vos reponses sur le fond. et on les attendra longtemps… Tout ce qui se passe en ce moment est une tres bonne chose : les scandales denonces par les anti-nucleaires depuis des annees commencent a ne plus pouvoir etre nies, la chappe de plomb commence a se fissurer et les problemes a tre mis a nus. Ca permettra au plus grand nombre a comprendre pourquoi le nucleaire est dangereux dans son exploitation et un scandale inadmissible au niveau du stockage de ses dechets. Quelle generation d’etres humains aura autant hypotheque l’avenir de generations futures pour son seul confort immediat ?
@Samivel : Pour une centrale avec tour aéroréfrigérante : le débit d’eau de refroidissement est d’environ 70 m3/s. Il y a 1m3/s d’évaporation et 1m3/s de purge rejeté dans le cours d’eau (eau réchauffée). Il y a bien moins de réacteurs concernés que ce qui est dit. L’observatoire n’a AUCUN fondement scientifique puisque aucune personne scientifiquement compétente n’y travaille. Par contre, on y trouve une tétra-chié de menteurs !
Pour Samivel Les centrales Nucléaires privilégient la sécurité au rendement thermique. Ainsi seule environ 35% de la capacité thermiques est transformée en électricité. le reste est rejeté dans le milieu (mer, ou air à travers des trous aéro réfrigérantes). Ainsi si c’est un réacteur de 900MW électrique il rejete 1384 MWth… a raison d’environ 2m3 par MW. ce sont les lois de la thermique! Elles s’applique de meme pour les système à flamme. les propos de sortir du nucléaire sont donc inaproprié et vise le risque sur la production électrique en général. Il faut noter que seules ls cogénéartion (où la chaleur est valorisée en industrie ou en chauffage, au détriment du rendement électrique) permet de limiter ce gachis avec des rendements régluièrement supérieur à 70%. (c’est plus dur en été). malheureusement EDF vend de l’électricité et pas de la chaleur… Bonne journée.
Le problème des calories n’est pas du tout spécifique au nucléaire, pour produire de l’énergie, quelque soit le mode de chauffage de l’eau, il faut une source froide. Les barrages eux aussi peuvent souffrir du manque d’eau, reste le vent et le soleil (quand il y en a) pour produire des MW. Comme quoi il n’y a pas de solution miracle
Pourquoi ne fait-on pas de cogeneration avec les centrales nucleaires? Est-ce la peur d’une eventuelle (improbable) fuite radioactive? J’habite a Thionville, agglomeration de 100.000 habitants, avec de nombreuses usines, surplombee par les 4 immenses tours refrigerantes de la centrale de Cattenom, situee a moins de 10km a vol d’oiseau du centre ville. Pourquoi ne mettrait-on pas un grand pipeline (avec un echangeur de chaleur pour que les circuits d’eau restent independants) pour chauffer toutes ces habitations et toutes ces usines?
Je propose qu’en juillet on réquisitionne tous les coureurs pour un grand tour de France virtuel en salle. Chaque vélo serait relié à une dynamo qui permettrait de produire de l’électricité. L’enregistrement des données permettrait de déterminer des étapes virtuelles, donc de maintenir le côté compétition. En plus on aurait zéro émission de CO2 par les véhicules suiveurs. Et aucun accident par chute donc des économies pour la sécurité sociale !
Un cycliste sur un vélo c’est environ 250W, donc pour remplacer une tranche de cattenom (1300MW) il faut environ …. 5 millions de cyclistes… Il faut vite commencer la campagne de communication si on veut palier à la penurie d’électricité…. La cogen dans les centrales nucléaires c’est une vrai idée… pourquoi installer des chauffes eau électriques à Thionville… on se pose tous la question. En france le seul endroit (à ma connaissance) ou on fait de la cogen avec le Nuke c’est au Tricastin pour chauffer l’eau de la ferme au crocodile…
@ Samivel, Il existe quelques centrale où un mini fraction de la chaleur est valorisée. La Cogé nucleaire est un vieux reve des énergéticiens uropistes. En fait il y a un plusieurs points : Le centrale dégage de la chaleur à environ 30°C, ce qui n’est pas fromidable pour le chauffage… Récupérer de la chaleur plus forte diminue un peu le rendement électrique. Des PAc sont utilisées, n’oubliez pas la fermes de crocodiles.(cela consomme de l’élec..) Distribuer cette chaleur demandent des kilometres de canalisations très couteuses (Réseau de Chauffage Urbain). EDF vend de l’électricité qui vient en compétition avec cette chaleur qui serait récupérée. Beaucoup de pays du monde ont des cogénérations de forte puissance, spécialement les allemands, polonais, scandinaves… En france, le prix de l’élec est tellement bas que les promoteurs mettent des convecteurs plutot que des systèmes de réseaux… Voilà vive la liberaisation du marché qui rend l’optimisation énergétique encore plus délicate !
Il n’y a pas qu’à Tricastin où l’on utilise l’eau chaude pour des activités « extérieures ». Il y a Dampierre en Burly (loiret) pour chauffer des serres horticoles, St Laurent des Eaux (loir et cher) pour également de l’horticulture. Cela pour celles que je connais le mieux. Mais en recherchant un peu, il doit être possible de savoir si les autres centrales font de même. QSuant au problème de refroidissement des centrales thermiques à flamme, c’est le même problème, mais pas les mêmes contraintes. Mais Il faut quand même refroidir.
autre application avec la centrale de Golfech (82)dont l’eau des bassins est réchauffée à partir de l’énergie thermique dissipée par la centrale. Après le problème de la cogé, c’est l’utilisation d’une chaleur à 30°C environ qui convient bien aux utilisations horticoles sous serre mais moins pour de la production d’eau chaude (on est obligé de monter à plus de 55°C pour éviter les développements bactériens) ou pour le chauffage tertiaire… La cogé s’est beaucoup développée en France entre 1997 et 1999 soit pour des industries (papeterie, semi-conducteurs, dérivés du bois, électroniques…) ou dans le tertiaire (valorisation sur réseau urbain par exemple Carmaux(81)) ou dans de nombreux hôpitaux… Economiquement rentable si on arrive à bien valoriser le thermique, cette technique possède de nombreux atouts : sécurisation de la fourniture, efficacité énergétique… Je n’ai pas de retour sur les petites installations (
Pour discuter agréablement des besoins en eau des tranches nucléaires et des mérites comparés des différents type de refroidissement : Pour que l’information ne s’évapore pas stockez-la sur votre ordinateur ! et pour pousser plus loin la comparaison avec le solaire : Et le lien direct : Le monde n’est pas encore parfait mais on y travaille !
Je n’ai pas dit qu’il n’y avait pas de soucis avec le nucléaire.. Par contre, suite à l’accident de Fukujima j’ai entendu s’exclamer les Ecolo et consorts crier « vous avez vu le risque zéro n’existe pas ! On l’avait bien dit » je suis d’accord.. sauf qu’aucun expert nucléaire n’a dit que le nucléaire était égal au risque zéro … Pour la désinformation, on repassera. Quand à trouver une énergie moins risqué, je suis tout à fait pour. Mais on ne me fera pas croire que l’éolien remplacera l’énergie nucléaire.. à moins d’être d’accord pour couvrir la France d’éoliennes. De plus, quant à mon mon « attaque », l’organisme « indépendant » piloté par un anti-nucléaire, je ne vois pas où est l’indépendance !!! Je suis pour un débat sur le nucléaire simplement parce que dans ce cas, les anti-nucléaire DEVRONS mettre en avant des arguments SCIENTIFIQUES et non pas des anneries! Un exemple ? pas de problème, il suffit d’aller lire cet article : Cdt
On en a déjà parlé :
Et ben non justement Sthéphan Lhomme n’est plu au réseau sortir du nucléaire, virré suite à un confli interne! Pour le mercure, vous devez faire réfférence aux ampoules basse conso? Et bien, faite comme moi passez à la génération LED.
Vous avez des idées très arrêtés!!! Depuis quant les écolo ont dit que l’on allait y mettre une éolienne en remplacement de chaque mégawatt nucléaire???? Soit vous le faites exprès, soit vous faites parti de ses gents stupides, mais la politique que soutiennent les anti nucléaire, est une politique énergétique basé sur la sobriété, l’efficacité, et le renouvelable!En gros cela veut dire que pour un KW de renouvelable, il faut en gagner un en sobriété, et un autre en efficacité! Il faut quant même rappeler que la puissance moyenne d’une éolienne à considérablement évolué! On voit arriver des 6MW! Les espagnoles font 16% de leur énergie électrique avec ca !!!
Bonjour, je tiens à m’excuser pour la virulence de mes propos… mais à force d’entendre et de lire des âneries/contre-vérité un peu partout, je m’enflamme. pour répondre aux deux derniers commentaires me concernant.. 1. les ampoules basses consommation, j’ai oublié, les LED sont effectivement très efficaces même si elles soulèverons certainement des problèmes un jour comme toute technologie. 2.Concernant les éoliennes et la mise en place un peu partout en France… Alors 6MW par éolienne comparé aux 1300MW d’une centrale…cela fait environ 216 éoliennes pour une centrale. Les panneaux solaires sont malheureusement très mauvais en rendement (mais pas inutile je le conçois) mais polluants à fabriquer/recycler. Je finirais sur une phrase qui fera bondir de nombreuses personnes, et je le fais volontairement car je ne l’applique pas chez moi et heureusement : je commencerais à m’occuper de ma consommation électrique lorsque les gens en quittant leurs bureaux éteindrons leurs pc, lampes et que les magasins éteindrons leurs enseignes totalement inutiles la nuit… Pour donner un exemple, voir que la tour EDF de la Défense reste allumée toute la nuit est ABERRANT ! Cdt
1. Imaginez-vous que les concepteurs du réseau français ne se sont-ils jamais posés la question de la sécheresse ? Cela est prévu. D’ailleurs Flamanville et Penly qui accueillent deux EPR sont en bord de mer. 2. Il n’y a en aucun cas de risque de fusion de coeur. Stéphane Lhomme est un vendeur de peur nucléaire et si son action peut se justifier dans une certaine mesure, cela ne veut pas dire qu’il faut prendre ses communiqués au pied de la lettre, uniquement « parce qu’il y a eu Fukushima ». 3. Ce genre de « scandale » n’arriverait pas s’il y avait un peu plus de transparence dans le système nucléaire français, ce qui permettrait de lever certains fantasmes. Je n’écarte pas certains dangers, qui sont réels mais il ne faut pas voir le risque partout. 4. Quand on parle de rejets radioactifs, cher Enerzine, vous devriez parlez de doses. J’espérais qu’on avait tiré cette leçon de Fukushima. Pour être honnête il faudrait alors parler des rejets radioactifs des centrales à charbon, bien plus importants.
1 -Pour les Leds, si vous partez du principe que toute technologie nouvelle présente ou présentera à terme plus d’inconvénients que d’avantages, alors à quoi bon faire de la recherche ? Cette vision un peu pessimiste, non ? 2 – En cas de pépin (imprévu non imaginé ou réciproquement) vaut-il vraiment mieux avoir un bon gros réacteur de 1 300 MW qui peut pèter (1 300 MW perdus d’un coup et impact possible sur une bonne partie de la planète) ou une éolienne qui déraille parmi 216 (6 MW perdus et impact potentiel sur quelques dizaine de mètres) ? Sur la remarque finale, c’est par contre bien vrai pour le gaspillage et bien vrai aussi pour l’irresponsabilité collective sur ces questions de consommation, notamment près des bureaux des centrales et hélas chez certains salariés EDF dont l’électricité est facturée à un prix dérisoire. Comme ils disent dans leurs pubs, « L’énergie est notre avenir, économisons là… » Mais quand même, je ne vois pas l’intérêt d’attendre que tous les américains obèses abandonnent le régime Hamburger /cola pour passer chez nous à une alimentation plus saine et équilibrée. (image)
@ Kati Malheureusement pour remplacer une centrale nucléaire de 1300MW qui fonctionne 90% du temps à puissance nominale par des éoliennes de 6MW qui fonctionnent 20 % du temps à puissance nominale (moyenne en France pour une éolinenne inshore) il n’en faut pas 216, mais plus de 850 …. Et je ne parle pas des problèmes de gestion de réseau de distribution avec une production intermitente et quasiment imprévisible. D’ailleurs ce dernier problème est la raison pour laquelle, aujour’dhui, que ce soit en Espagne ou en Allemagne quand on construit un champ d’éolienne, on construit à côté la même capacité en thermique au charbon…. Donc un champs d’éolienne c’est 20% renouvelable et 80% charbon !
Pour vous faire une petite idée de la capacité de l’éolien à se substituer aux filières classiques pour faire tourner la France, je vous suggère un détour par RTE et ses bilans mensuels. Le dernier date d’avril et il est très parlant à la page 3/4 : On dispose d’ailleurs de ce genre de données depuis maintenant un an puisque RTE a commencé la publication détaillée de la production éolienne en mars 2010, il n’est pas inintéressant de télécharger tous les bilans (les fameux « Aperçu sur l’énergie électrique ») depuis cette date : L’éolien ça varie à peu près comme le vent.
On est pas sorti de l’auberge. Et on attend toujours les « fameux STRESS TEST » des centrales nucléaires … Je suppose que cette composante « sécheresse » est pris en compte !?
En tous cas plus indépendant que l’ASN ou les experts qui y gravitent malheureusement… Force est de constater. Un arret de réacteur à cause de la sécheresse, perso. Je demande à voir. Mais aurait on imaginé qu’une catastrpohe nulcléaire se trouve dans le pays le plus sophistiqué de la planète, à savoir l’empire du soleil levant?
Crustulu, vous avez le taux de charge de superphenix ? et celui des réacteurs de Fukushima ou Tchenobyl pour les prochains mois ? Pour nos 58 bouilloires qui fonctionnent (quand il ne fait pas trop sec) je crois que c’est en dessous de 80% et que ça se dégrade d’année en année. Il en faut 5 pour produire le combustible, 3 ou 4 pour compenser les pertes sur le réseau, et on fait partir en fumée plus de 60% d’énergie sur ce qui reste. Belle performance ! Mais soyons honnête il y a aussi des avantages à cette technologie qui permet d’obtenir de jolis déchets résitant de façon admirable aux assauts du temps.
Pour le taux de charge nucléaire c’est au K par K Mais justement le cas des réacteurs français semble s’améliorer car le K remonte ! D’autre part les pertes du réseau de transport (que l’on pourrait en partie, et en partie seulement imputer à la taille des centrales) ne représentent qu’un peu plus de 2% ou encore un peu plus de 11 TWh. Les pertes de distribution (deux fois plus importantes) existe partout et ce n’est pas la taille des centrales qui en est responsables. Donc en résumé, on ne peut au maximum maximorum considérer que ces 11 TWh qui représentent la production d’un peu moins de 2 réacteurs de 900 MW ou 1,3 fois la production d’un réacteur de 1 300 MW ou 1 fois la production d’un réacteur de Civaux. Et si on met massivement des EnR aléatoires dans le réseau, il faudra le renforcer et on va accroître les pertes par les transferts obligatoires et pas forcément souhaités. Je ne vois pas où peuvent être les 5 réacteurs qui produisent le combustible nucléaire (deux à Tricastin d’accord). De toutes façon avec GB2 ce ne sera plus deux mais 0,05 ! Enfin pour les 60% ou 66% qui partent en fumée (de vapeur d’eau) ce n’est pas brillant. Mais que font les autres ? Pouvez-vous me dire ce qui part en fumée (réelle et supposée) en Allemagne qui, selon l’ENTSO, a produit, en 2010, 83,3 % de son électricité à partir du fossile (344,3 TWh) et du nucléaire (133,4 TWh). Si 478 TWh allemands on été produits selon les principes de Carnot, combien de TWh sont partis en fumée (avec en prime des fumées dignes de ce nom) dans la campagne et dans les rivières allemandes. Est-ce que les rivières allemandes chauffent ? Et enfin, où ont été enterrés les déchets (tous les déchets) issus de la combustion ?
Le nucléaire hexagonal repose sur 4 pieds : * la fourniture d’une énergie indépendante des fluctuations éxagérées des pays pétroliers …… * la fourniture de la matière première pour les militaires …… * l’opacité du système français …… * la matière première était hexagonale …… Le 4ème pied est d’ors et déjà out ……et le 3ème se lézarde bien ……. Si l’on considère que les moyens supplétifs sont techniquement là, il ne manque plus que la volonté politique pour que ce système bascule ……. Et même si 4 ou 5 pays semblent faire de la résistance, par peur de la compétition où ils ont pris du retard, le mouvement de fond est déjà amorcé au niveau mondial …… d’ailleurs notez bien que seul EDF a réussi à acheter les grands électriciens nucléaires à vendre ces dernières années …… Pour qu’on laisse les français faire, il y a de grandes chances que la planche soit pourrie ……
Le 4ième pied étant « OUT », j’apporte une béquille. L’uranium pour les réacteurs de 2ième et 3ième générations vient de l’étranger, soit. Ceci dit, nous avons déjà de la réserve en années et non en mois comme avec les combustibles fossiles, nous sommes donc moins prisonniers des approvisionnements. Mais les 2G et 3G ne représentent pas l’avenir à long terme. Si on passe à la 4ième génération, il se pourrait bien que nous soyons à peu près autosuffisants avec notre stock d’uranium appauvri qui se monte déjà à plus de 250 000 tonnes et devrait avoisinner les 450 000 tonnes en 2030 (voir page 32/33) : Cela devrait permettre de produire 600 000 TWh (plus 1000 ans de consommation actuelle) avec un parc français uniquement composé de RNR selon les projections réalisées par le CEA.
A une époque ou le monde se creuse la cervelle sur notre avenir énergétique et climatique et ou certains agitent bêtement des moulins à vent en guise de solution, comment peut-on encore laisser Monsieur Dan 1 dans l’ombre des débats lui qui a la solution universelle à tous nos problèmes. Quand on pense à ces pseudo experts qui n’ont même pas lu les projections du CEA et qui n’ont pas la moindre idée des possibilités magiques de la « 4ème génération » et ses 1 000 ans de consommation quasi gratuite, franchement on se demande de qui on se moque. Vite maintenant : Dan 1 président !
EN 2003 ça a donné quoi? Y a des données disoponibles?
Le réchauffement climatique est un constat, dont chacun est désormais bien conscient. L’OR blanc se rarifiant, y compris en France, c’est une question de temps où avec chaque nouvelle sécheresse, il deviendra de plus en plus compliqué de refroidir toutes ces centrales… je me demande comment on fera, si dans un futur proche, l’eau ne suffisait plus et qu’il faudra trouver un autre moyen de refroidissement… Comme Raoul31, j’ose espérer que l’on a commencé à y travailler, que les moyens seront prêts et surtout mis en oeuvre pour pouvoir réagir à temps en situation de crise…
Le réchauffement climatique est un constat, dont chacun est désormais bien conscient. L’OR blanc se rarifiant, y compris en France, c’est une question de temps où avec chaque nouvelle sécheresse, il deviendra de plus en plus compliqué de refroidir toutes ces centrales… je me demande comment on fera, si dans un futur proche, l’eau ne suffisait plus et qu’il faudra trouver un autre moyen de refroidissement… Comme Raoul31, j’ose espérer que l’on a commencé à y travailler, que les moyens seront prêts et surtout mis en oeuvre pour pouvoir réagir à temps en situation de crise…
Le texte de l’arrêté relatif aux conditions exceptionnelles de rejet d’eau des CNPE était paru en toute transparence au Journal Officiel. Pour vous donner une idée de l’impact, reportez-vous à la page Wikipedia de Cattenom par exemple : la dérogation n’avait finalement pas été utilisée, mais un dépassement ultérieur (hors canicule) avait été déclaré comme écart par l’ASN et classé au niveau 0 INES… Il y avait aussi eu des dérogation en 2006 (note d’information de l’ASN) : les analyses ne sont donc pas nouvelles, et ce n’est pas du tout une surprise. L’ASN, en toute indépendance, vient de redemander à EDF de préciser quels enseignements ont été tirés des événements précédents. Vous pouvez aussi rechercher sur le site d’EDF, CNPE par CNPE, les arrêtés d’autorisation pour connaître les conditions précises nominale de chaque centrale, ainsi que les résultats des mesures… Exemple à Gravelines, pour Avril 2011. C’est pas transparent ?
Pour Reivilo : Comme d’habitude, je vais être transparent avec vous. Je vous indique donc clairement que je ne serais pas candidat à la présidence de 2012 et que je ne participerai pas aux primaires du PS. Nota : Et comme vous ne savez pas qui je suis, je vous indique également que je ne suis pas Dominique Strauss Kahn : possible futur candidat empêché temporairement par un cas de force majeur.
Les effets a sécheresse sont connus et on peut en chercher les traces dans les aléas de production d’EDF. Je vous recommande donc de télécharger les publications de RTE afférentes à 2003 : et 2006 : Notez-vous un effondrement de la production nucléaire en août et juillet ?
Puisque le manque vous passionne, pourquoi ne pas répondre à ma question (préoccupante) à propos des CSP : A mon avis c’est pire que le nucléaire.
Il manque effectivement de l’eau… au moins dans le commentaire ! Lire : Puisque le manque d’eau vous passionne…