Après la Suisse, c’est au tour de l’Allemagne d’annoncer sa sortie du nucléaire en 2022, le temps que les trois réacteurs nucléaires les plus récents soient mis à l’arrêt.
Le ministre de l’Environnement, Norbert Röttgen, a qualifié la décision prise dimanche par les membres de la coalition gouvernementale d’«irréversible». "Il n’y aura pas de clause de réexamen" a t’il ajouté. Cet accord doit maintenant passer par la voie parlementaire.
Actuellement, le pays compte 12 centrales nucléaires en service, pour un total de 17 réacteurs nucléaires. Alors que l’électricité d’origine nucléaire fournit 22% des besoins du pays, ce dernier devra compenser d’ici 11 ans cette production sous d’autres formes d’énergies (charbon, gaz naturel, solaire, éolien, géothermie, biogaz, etc.). Il n’est pas non plus exclu que la France exporte davantage son électricité (nucléaire !) vers l’Allemagne.
L’Allemagne connaît depuis l’accident nucléaire de Fukushima le 11 mars dernier, un regain des manifestations anti-nucléaires, dont celle de samedi, qui a rassemblé 160 000 personnes dans vingt villes du pays.
"La décision allemande est totalement politique" a indiqué Anne Lauvergeon ce matin sur BFM radio, et elle n’exclut pas un revirement d’ici 2022.
De son côté, la présidente du syndicat patronal (MEDEF) a déclaré sur RMC que le coût de l’électricité allemand pourrait fortement augmenter et nuire à leur compétitivité.
Quatre compagnies allemandes se partagent les réacteurs en service :
– EnBW : Neckarwestheim, Philippsburg,
– E.ON AG : Brockdorf, Brunsbüttel (33 %), Emsland (12,5 %), Grafenrheinfeld, Grohnde, Isar, Krümmel (50 %), Unterweser,
– RWE : Biblis, Emsland (87,5 %),
– Vattenfall : Brunsbüttel (66 %), Krümmel (50 %).
Ces dernières vont certainement contester cette décision, d’autant plus que le gouvernement a prévu dès cette année une taxe sur le combustible nucléaire devant rapporter 2,3 milliards d’euros par an. Paradoxalement, cette taxe avait été créée en échange d’un allongement de la durée d’exploitation des réacteurs.
L’effet Fukushima produit inévitablement des effets collatéraux et une vague anti-nucléaire semble se propager en Europe. En effet, l’Italie devrait également renoncer à l’atome avec une annonce d’ici deux semaines, alors que l’Espagne y réfléchit sérieusement. La France, championne du nucléaire, reste pour l’instant en ligne avec sa politique énergétique et mise plutôt sur un nucléaire "sûr" bannissant le "low cost".
[Maj 30/05/2011 – 16h09 ]
« Cet accord doit maintenant passer par la voie parlementaire »
… que la Suisse, l’Italie, l’Allemagne, l’Espagne aient quitté le cirque Atomus, telle une Corée du Nord résistant à la démocratie prolétarienne (la vraie), il restera… la FRANCE !!!!!!!!!!!!! D’ailleurs Anne l’a dit et Laurence l’a confirmé : « Pardonnez leurs, il ne savent pas ce qu’ils font ». En tous cas, dans tous ces pays là, il va falloir chercher SERIEUSEMENT comment remplacer l’atome. Et puis, on le sait, si on augmente pas le prix de l’électricité, on ne fera JAMAIS baisser la consommation et on ne rendra JAMAIS compétitives les énergies « renouvelables » (vous savez celles qui n’hypotèquent pas l’avenir de nos enfants…).
Une décision politique courageuse qui pourrait bien avoir une influence beaucoup forte qu’on ne le pense… Car au delà de l’Allemagne, n’oublions pas que l’Autriche, l’Italie et les Suisses suivent déjà la même direction : No nuclear. L’industrie nucléaire française va se retrouver de plus en plus isolée sur la scène internationale à promouvoir un mode de production électrique du passé dont l’efficacité énergétique et le coût réel à très long terme est désastreux. Il est temps de sortir du mythe de la toute puissante technologie pour revenir à un peu plus de sagesse et de bon sens. C’est une belle leçon de démocratie énergétique que l’Allemagne nous offre là. Espérons qu’elle fasse tache d’huile mais espérons surtout qu’elle soit le moteur d’une nouvelle société où l’énergie sera un bien précieux dont le gaspillage sera sévèrement sanctionné…
… et espérons que d’ici là, la grande allemagne aura aussi le courage et la cohérence de refuser l’électricité nucléaire française « bradée ». De beaux discours qu’il faudra suivre de très très près! une bonne décision qui devrait largement contribuer à faire monter le prix de l’électricité un peu partout en Europe. Youpi!
Que les allemands n’ont pas les Xmines… c’est nettement plus facile. Faut regarder dans la bonne direction, même si c’est pas facile.
et un peu dans le photovoltaique
La remarque d’Anne Lauvergeon est tout à fait pertinente. Le maintient ou la sortie du nucléaire sont des décisions éminement politiques, qui ne doivent surtout pas être prises par des ingénieurs des mines un lobby ou un patron de multinationale. Et si le gouvernement allemand applique la politique souhaitée par une majorité de son peuple on ne peut que s’en féliciter, ça me semble une décision politique responsable en démocratie. Il ne reste qu’à espérer qu’un jour ça se passera comme ça aussi chez nous !
beau message, gp ! NB : en France, le lobby nucléaire (CEA, EDF, AREVA…) est si puissant qu’on se demande ce qui pourrait le contrer…
Bientôt l’Europe ne pourra plus respecter ses engagements vis à vis du protocole de Kyoto… à cause des écologistes ! Ahlala, si la France avait pu produire dès le début son électricité comme en Allemagne, à partir d’hydrocarbure et de moyens renouvelables, les écologistes seraient sans doute actuellement en train de contester ces moyens au motif qu’ils sont peu écologiques. En effet ils consomment des quantités astronomiques d’acier, de béton, de pétrole et de silicium, pour produire au final que très peu d’électricité ! Alors le nucléaire produit à partir de peu de matière d’immenses quantités d’énergie, pour des déchets facilement confinables (contrairement au CO2), et compensent les dégâts très locaux au paysage par beaucoup d’emplois eux aussi locaux, et bien français (pas comme l’éolien ou le solaire)… 😀 Conclusion, ce débat est purement idéologique et non rationnel ! Et j’aimerais d’ailleurs qu’on m’explique pourquoi on ne serait pas prêt à supporter l’industrie nucléaire alors que l’industrie automobile (dans laquelle j’ai aussi travaillé) a fait infiniment plus de morts et de dégâts sur l’environnement (les accidents de la route, le réchauffement climatique qui va rayer de la carte le Bangladesh ou la moitié des Pays Bas, pardonnez moi du peu!) ! Par ce que l’automobile est un élément plus proche de notre vie quotidienne que le nucléaire ? Parce que vu qu’on y est habitué, on en a moins peur qu’un vague truc atomique dont on ne comprend/connait pas le fonctionnement et l’organisation ?
Certaines études allemandes anticipent une population de 40 millions en 2100. La question pour l’Allemagne n’est pas sa politique énergétique mais comment éviter sa disparition démographique, ah, ha
Très irréaliste comme phrase: dans la pratique je mets ma main à couper que l’énergie de remplacement qui sera majoritaire ne sera ni solaire, ni éolien, ni géothermie, mais bien du charbon et du gaz naturel, mots qui n’apparaissent même pas dans l’article… Si les énergies renouvelables se développent, tant mieux, mais installer 22% de la puissance consommée en allemagne en seulement 10 ans, uniquement en renouvelables (dans un pays qui est déjà correctement pourvu en éoliennes, pas comme en France), c’est tout simplement infaisable. La différence sera donc comblée par des combustibles fossiles (ce que d’ailleurs même les associations antinucléaires ne nient pas, SDN prône un remplacement par du gaz naturel il me semble). Quant à diminuer la production (et donc les émissions de CO2) des centrales à charbon existantes, cela devient hors de question étant donné le manque énergétique occasionné. D’un côté je comprends cette décision après Fukushima, le nucléaire pose quand même de sérieux problèmes (accidents mais surtout déchets). Mais il faut aussi être conscient qu’une telle décision impliquera inévitablement une augmentation des émissions de GES, il n’y a pas de solution miracle malheureusement. A mon sens il aurait été bien plus raisonnable d’accompagner la montée progressive des renouvelables par une diminution graduelle de la production nucléaire ET fossile, plutôt que de remplacer le nucléaire par du fossile comme ils vont le faire. Une dernière chose: à ceux qui n’arrêtent pas d’opposer nucléaire et renouvelables (et ils sont nombreux!), je pense que vous êtes déconnectés de la réalité. Hormis l’hydraulique qui représente une puissance importante mais qui est déjà saturé dans tous les pays européens, les renouvelables (solaire et éolien notamment) représentent une part bien trop faible pour le moment pour remplacer le nucléaire à moyen terme. En France, même si dans dix ans on atteint 20% d’hydraulique (à l’heure actuelle c’est plutot 15, mais on a qu’à admettre qu’on diminuera notre consommation), 10% de solaire (ça c’est déjà TRES, TRES optimiste), 15% d’éolien (idem), 5% d’autres renouvelables, on arrive à 50%. L’autre moitié, qu’on le veuille ou non, il faudra bien la produire avec du nucléaire ou du fossile. Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients et il faut choisir en connaissance de cause. A mon avis (mais ici ce n’est qu’un avis personnel), l’idéal serait de diminuer de manière progressive la puissance nucléaire en France, pour arriver à un 50/50 nucléaire/renouvelable d’ici 2040 ou 50, voire peut-être un jour encore plus de renouvelables. Dans la pratique j’en doute fort…
Anne Lauvergeon a raison: la décision allemande est totalement politique, et les choses peuvent évoluer d’ici 2022, même en France! Qui aurait parié sur le leadership de l’Allemagne en 2011 au moment de la réunification et du coût et des obstacles énormes qui allaient avec? Pas grand monde, et pourtant ils l’ont fait à force d’efforts et de rigueur. La déclaration du Medef sur le coût de l’Energie fait sourire: elle est déjà nettement plus chère en Allemagne qu’en France et cela ne les gêne pas pas. En proportion, ils en consomment 10% de moins, ça aide aussi. Il suffit que l’Allemagne se mette au niveau d’intensité énergétique du Royaume Uni pour se passer du nucléaire, c’est faisable en 10 ans, mais faut pas traîner!
D’anciens articles d’enerzine qui prouvent que l’allemagne se donne les moyens de sortir du nucléaire.A mon avis ce n’est pas que politique mais surtout industriel ! L’enjeu financier est colossale pour les entreprises qui pourront maitriser ces techniques.
Les décisions que sont en train de prendre la Suisse et l’Allemagne exigent un soutien fort pour être menées à bout et entrainer dans leur sillage l’Europe – y compris la France. Alors évitons de brouiller les pistes: BRAVO! Maintenant, pendant que l’on soulève la page de la fission nucléaire que l’on tournera peut-être bien plus vite qu’on ne l’aurait imaginé il y a quelques mois à peine, rappelons nous l’objectif « 2°C max », primordial. Si l’on doit continuer à créer l’élan EnR pour en extraire le potentiel à moyen terme et réaliser les scénarios hauts (ceux du GIEC à 77% par exemple), il faudra AUSSI gérer le court terme (5-20 ans) pour s’en donner les moyens et sans doute recourir de façon intelligente au charbon et au gaz en substitution temporaire au nucléaire. Cela demande un programme de Captage et de Séquestration de Carbone très ambitieux, qui lui-même aura besoin d’un soutien fort et cohérent pour réussir. Pas de temps à perdre sur ce dossier-là non plus. On ne démarre malheureusement pas d’une feuille blanche et la transition énergétique demande donc flexibilité, adaptation et compromis intermédiaires. Elle demande surtout que l’on soutiennent celles et ceux qui ont le courage de faire des pas dans le bon sens. Aidons-les!
Ce que je trouvais irréaliste c’est la phrase de l’article qui parle de remplacer le nucléaire par du solaire, de l’éolien et de la géothermie (la citation a été coupée parce que je l’ai mise edans le titre du message). Que l’allemagne sorte du nucléaire et fasse des turbines à gaz à la place, ça ce n’est pas du tout irréaliste! Ils sont parmi les mieux placés industriellement et ils font déjà une grosse partie de leur électricité comme ça. La question est plutôt est-ce que c’est souhaitable sur le long terme, sachant que les ressources en gaz sont loin d’être infinies, et sachant les émissions que cela peut occasionner. En ce qui concerne le captage de CO2, c’est en effet une piste intéressante et ils sont raison de s’y intéresser. Restent tout de même quelques problèmes: – ça ne répond pas au problème de l’épuisement des ressources – c’est complexe et cher à mettre en oeuvre et donc ce sera probablement encore peu utilisé d’ici 10 ans – le stockage du CO2 est une question difficile qui pour l’instant n’est pas vraiment résolue
« évitons de brouiller les pistes »: voilà bien ce qui me dérange: le manichéisme nucléaire=mal, à tout vouloir simplifier on tombe dans l’idéologie et ça devient impossible de faire des choix raisonnables… Je préfère affirmer, au contraire, que ces questions ne sont pas simples du tout, et que chaque choix implique des conséquences positives et négatives. C’est sûr que ça parait moins cohérent et limpide que d’applaudir unanimement l’arrêt du nucléaire. Mais c’est bien plus constructif! Encore une fois, pourquoi lier « créer l’élan EnR » et « arrêter le nucléaire et le remplacer par du gaz »? Il serait tout a fait envisageable de développer les EnR en remplacement du charbon allemand en gardant le nucléaire, ou remplacer un peu de nucléaire et un peu de charbon par des EnR. Les choix sont multiples, à mon avis en termes de GES celui d’arrêter le nucléaire tout de suite est probablement le pire. Maintenant en termes de sécurité ça peut se justifier. A propos du rapport du GIEC et ses 77% d’EnR, honnêtement j’aimerais bien y croire, mais vu les coûts nécessaires et les contraintes (occupation des terres, intermittence, etc…) j’en doute un peu. Quand on voit que les objectifs du grenelle en éolien (25 GW, soit à peine 10% en production annuelle) ne seront même pas atteints…
Pas d’inquiétudes, les ENR stockables sont à nos portes ………. L’hexagone est un pays semi-socialiste qui s’ignore …………. dont le plan quinquennal ou même décennal est un peu long à définir ………… Par contre une fois défini …….. tous les boulevards lui sont ouverts …………. Comme disait un exposant à la dernière foire d’Hanovre : » … vous les Français, vous êtes un peu longs à la détente ….. mais une fois décidés, il n’y a plus que çà qui compte ………. Tous les pays qui nous entourent ont quasiment pris leurs décisions, et il est difficilement imaginable que les gaulois résistent …… parce que les ENR procureront toujours plus d’emplois locaux si on le veut bien ………..
@oeildecain Le lobbie nucléaire français est vraiment TRES puissant…nos gouvernants quels que soient leurs couleurs politique se plient devant ces gens.Il faudrait un président écolo et une majorité (écrasante) parlementaire également écolo pour changer la donne.Ce n’est pas pour tout de suite, un récent sondage (parait il) fait appaitre que les français « aiment bien » le nucléaire ! 🙁 Il suffit de voir de l’activité photovoltaique en france , du moins ce qu’il en reste et les dernières déclarations de DE MARGERIE (total) sur les GDS. Soyons inquiets…
Un économiste expert en énergie évoquait ce matin l’argument des emplois qui seraient détruits si on abondonnaient le nucléaire. Il est vrai que cette filière fait travailler bcp de monde. De plus des sommes colossales ont été investies par les grands groupes qui attendent évidemment un retour sur investissement. Le problème est que le paquebot du nucléaire en France est tellement gros qu’il est bcp plus difficile à stopper qu’en Allemagne ou ailleurs. Seul un accident de l’ampleur de Fukushima parviendrait à le ralentir.
Les lobbies français sont certes extra puissants ….. mais surtout en France ……. et un peu en Afrique … Mais si leur puissance financière diminue à l’export, ils vont perdre petit à petit leur potentiel de « nuisance » …….. Ceci, conjugué à la montée des ENR stockables sous H2, méthanes ou autres, va les diminuer lentement mais sûrement ……………. Et tout compte fait, cette lenteur tombe très bien puisqu’il faut que cela se passe très bien ……. L’idéal serait sur 40 ans : – pour finir d’amortir tranquillement ….. – pour avoir en trésorerie les démantèlements corrects ….. – pour suivre la montée en puissance progressive des ENR stockables ……… – pour que les transferts de potentiels sociaux se fassent tranquillement ……. – pour que toute se passe sans drames ni humains ni techniques – etc …….. Quant à la question de l’emploi, le raisonnement est assez simple : – le nucléaire et l’éolien utilisent tous les deux les mêmes matériaux ……….. mais l’éolien : – a un potentiel d’amortissement double par rapport au nucléaire ….. – n’a pas d’achat de combustible Donc, très schématiquement, à coût équivalent nous aurons plus d’emplois locaux, si tous les intervenants de l’atome veulent bien se convertir ……
italie, autriche, danemark, irlande, belgique c fait vendredi les suisses lundi les allemands et mardi quel autre pays européen décide de programmer sa sortie du nucléaire? le portugal non ils n’en ont pas, la norvege non plus l’espagne? la suède? finalement nous sommes un peu seuls … il va falloir nous ajouter un article à notre panoplie pour nous caractériser après le béret, la baguette de pain et le coq voici la centrale nucléaire SUPER
L’argument de l’emploi avait été utilisé pour préserver si possible la filière photovoltaïque. Le calcul de l’inspection des finances dans le rapport Charpin avait été qu’il valait mieux avoir des chomeurs que des emplois. Ceux qui ont perdu leur emploi apprécieront. Le même raisonnement en additionnant tout ne pourrait-il pas s’appliquer au nucléaire, et qui vivent à la fois au crochet du consommateur, du citoyen contribuable et de l’actionnaire privé (Edf, Areva)? Une dernière chose: arrêtons de prendre les Allemands pour des idiots et des pollueurs, on se rendra un grand service.
Samedi, devant ma petite lucarne, je fus époustouflé de voir une émission CONTRE le réchauffement climatique ! Du jamais vu à cette chaîne appuyant à 100% les thèses du réchauffement. J’ai bien écarquillé les yeux, vu toute l’émission, pas de doûte, c’est un revirement 180° sans trace de honte ni même un très politiquement correct qui aurait été du genre « le CO² anthropique doit y avoir sa part; non, rien. J’ai compris le lendemain quand Merkel a annoncé se retirer du nucléaire: En effet, pour convaincre une opinion (prétendue déjà à 60-70% contre le nucléaire) que sortir du nuke n’aura aucune conséquence et que le CO² massivement nécessaire au retour aux énergies fossiles n’était qu’une hypothèse avant-gardiste maintenant à jeter au panier. Alors, dorénavant je constate qu’il n’ a pas de média indépendant, rien que des valets.
L’allemagne emet presque deux fois plus de C02 par habitant que la France? C’est un choix qui va avoir des consequences sur le rechauffement climatique « après moi le deluge » si c’est cela le courage bravo pour nos descendants
L’allemagne emet presque deux fois plus de C02 par habitant que la France? C’est un choix qui va avoir des consequences sur le rechauffement climatique « après moi le deluge » si c’est cela le courage bravo pour nos descendants
Grosse hypocrisie cette Allemagne, car elle sait déjà qu’elle ne parviendra pas a trouver assez d’electricité pour satisfaire ses besoins. C’est naturellement vers son voisin français qu’elle se tournera pour faire son marché. Tout ceci bien evidemment en augmentant sa charge de carbone dejà tres, trop élevée ! c’est sans doute un volet de la construction européenne qui s’écrit là
« Le lobbie nucléaire français est vraiment TRES puissant…nos gouvernants quels que soient leurs couleurs politique se plient devant ces gens.Il faudrait un président écolo et une majorité (écrasante) parlementaire également écolo pour changer la donne.Ce n’est pas pour tout de suite, un récent sondage (parait il) fait appaitre que les français « aiment bien » le nucléaire ! 🙁 » Mais mon Dieu ! Tous les gouvernants une fois passé au pouvoir, au moment de devoir répondre à des VRAIS problèmes d’approvisionnement (au lieu de se contenter de tirer des plans sur la comète comme tous les écologistes anti-nucléaires), choisissent le nucléaire ! Et les Français aussi ! Mais quelles raisons peuvent bien les pousser ainsi ? Ce doit être de la magie ? Un sournois complot de tous ces capitalistes diaboliques sans doute ? Un effet lié à la lune, ou un empoisonnement alimentaire peut être ? Leur raison ne peut pas s’être laissée berner par ce dieu nucléaire païen et impie voyons ! 😀
Compte tenu de leur maitrise générale des techniques, croyez vous que les Allemands vont uniquement se base sur le Charbon et le gaz pour remplacer le Nuke ? personnellement, je n’y crois, pas, c’est sans doute un signal fort pour developper plus fort et plus loin sur le marché des ENR quant à ceux qui disent que les Allemands vont acheter du Nuke Francais ? ok, bingo et bien ne leur vendez pas un Kwh ! Ils sont devant et pour longtemps.
Compte tenu de leur maitrise générale des techniques, croyez vous que les Allemands vont uniquement se base sur le Charbon et le gaz pour remplacer le Nuke ? personnellement, je n’y crois, pas, c’est sans doute un signal fort pour developper plus fort et plus loin sur le marché des ENR quant à ceux qui disent que les Allemands vont acheter du Nuke Francais ? ok, bingo et bien ne leur vendez pas un Kwh ! Ils sont devant et pour longtemps.
Et pour longtemps ! Avec nos zeupéhères on en reprend pour 50 ans de technologie coûteuse, dangereuse et inefficace et de siphonage des crédits de recherche sur les énergies d’avenir.
Une petite vidéo pour changer. Je note Premier mensonge : « il y a toujours du vent » !!!! Le taux de charge d’une éolienne est de l’ordre de 14%. 21 millions d’€uros pour combien de KWh ? Arté n’est pas Enerzine. ET on apprend sur que c’est SURTOUT une centrale au gaz ! je cite « Selon les détracteurs de l’énergie éolienne, cette source d’énergie intermittente ne peut pas vraiment être qualifiée de propre. En effet, en l’absence de vent, il faut faire appel aux centrales fossiles classiques pour fournir l’électricité de base » Messieurs les allemands arrétez de nous prendre pour des imbéciles. Vous avez choisis d’acheter massivement du gaz russe (tapez Nordstream sur Gogol) Assumez-le. Vous avez un bilan Carbone 60% supérieur au notre. Assumez-le Mais NE VOUS FAITES PLUS PASSER pour des écolos par pitié !
Le calendrier annoncé revient en gros à celui précédent ( avant la prolongation annoncée vers septembre 2010). Les allemands, qui sont des gens disciplinés, s’y étaient préparés en construisant quelques milliers de MW lignite ou charbon qui vont ou sont en train d’entrer en service.Donc pas de panique, peut-être juste un peu plus de CO2….
Pas de doute que la problématique de l’énergie est extrêmement complexe, d’autant plus qu’elle est profondément liée à de nombreuses autres. Je ne suis pas franchement satisfait de la séquence des évènements, à savoir commencer par ce prononcer pour une sortie du nucléaire (ni d’ailleurs contre toute exploitation des gaz de schistes en France) sans proposer de solution intégrée, de plan à l’horizon 2020 et 2050. Mais personne n’a souhaité Fukushima et le débat change. Des positions sont prises – souvent électoralistes en ces temps sur ce dossier – et nous voici devant les nouveaux faits: des pays européens s’engagent à sortir du nucléaire (et la France a choisi d’interdire la fracturation hydraulique). Composons donc avec ces faits. D’accord ou pas sur la méthode, « ne pas brouiller les pistes » signifie pour moi soutenir l’action de ceux qui sont en train de poser les jalons de la stratégie énergétique européenne qui fait tant défaut. Je note par ailleurs l’engagement préalable aux « 2°C max » qui est en train d’être consolidé. Je constate que les gouvernements européens sont en train de réduire les degrés de liberté du système et j’en conclus que 1/ il faut s’attendre dans ces conditions à une forte poussée des EnR et 2/ dans le court terme au recours au charbon – et donc au CSC pour respecter l’engagement climatique. Le « Bravo » que j’adresse à celles et ceux qui se décident applaudit davantage la prise de décision que la sortie du nucléaire en elle-même. Car il va maintenant falloir apporter de vraies réponses, complètes, viables et cela aura le mérite d’exiger des avancées concrètes rapidement. Car justement, je ne peux que m’inquiéter avec vous du manque d’élan pour concrétiser un programme EnR fort (voir cette contribution). Mais il se pourrait bien que l’on soit en train d’assister de façon indirecte à la mise en place d’un tel programme.
Sans vouloir faire un concours de la vidéo la + éloquente sur le sujet, je vous recommande, une autre video Si après ça vous ne comprenez pas à quel point la France s’enterre dans une stratègie sans avenir, que l’économie et les emplois du futur sont dans le secteur des ENR, que le nuclèaire n’est plus qu’un substittut, une simple alternative. Quand les stratèges des fonds d’investissement, ou plus certainement un Warren Buffet investit dans un secteur d’activité, c’est parce que ce secteur est amené à prendre une grande ampleur. Ca, c’est acquis depuis quelques années dèjà, il n’y a vraiment que des gens sous-informés ou aveuglés par leur idéologie pour ne pas s’en apercevoir. Et qu’un pays comme la France, paralysé par des institutions conservatrices et dépassées, MEDEF et ministères en tête pour maintenir le cap et nous conduire dans l’impasse.
En France, faire plus de 2% en photovoltaîque en 2020 est considéré comme un depassement abusif des objectifs
(pas les français bien sûr, mais les écossais) Le gouvernement écossais a décidé de relevé à 100% son objectif de production d’électricité renouvelable pour 2020 ! Le Premier Ministre Alex Salmond s’est engagé à aller « encore plus vite et plus loin » pour conforter le statut de leader des énergies vertes en Europe de l’Ecosse………..
Toute personalité politique en démocratie ne pense qu’à se faire réélire, tout le reste passe après. Donc devant l’émotion artificielle due à Fukushima (à propos, combien de morts ou d’irradiés à mort là-bas?) et l’emballement médiatique propre à l’Allemagne, le parti au pouvoir sauve les meubles en faisant un virage à 180°. Ca nous rappelle Superphénix et un chef de gouvernement qui l’a condamné pour ne pas avoir un écolo ecombrant de plus dans son équipe. Belle philosophie démocratique. Donc devant ces calculs politiques de bas niveau, il est fort possible que celui de Merkel soit le suivant: « Pour me maintenir au pouvoi je fais semblant de changer d’orientation, donc j’engage des milliards d’€ pour déconstruire, subventionner les renouvelables à fond mais ces imbéciles d’électeurs l’auront bien voulu. Ensuite, grâce au pic pétrolier imminent et à l’explosion du prix du baril suivi par le prix du gaz et l’inévitable envolée du prix du charbon , alors dans 5 ans on fait les comptes et on revient en gloire au nucléaire, tout comme à la fin des années 2000 ». Pourquoi? Parce que quelle que soit la conviction intime de l’électeur sur les risques de ceci ou cela, dès que cela touche le porte-monnaie, alors tous les tabous sautent. Et si ça touche l’emploi, les salaires, alors là on se précipitera sur l’énergie la moins chère même si elle pue le soufre et raccourcit la durée de vie (pensez au tabac). Ne riez pas, c’est déjà arrivé par le passé: Il y a un gouffre entre ce qu’on clame et ce qu’on accepte de payer.
Toute personalité politique en démocratie ne pense qu’à se faire réélire, tout le reste passe après. Donc devant l’émotion artificielle due à Fukushima (à propos, combien de morts ou d’irradiés à mort là-bas?) et l’emballement médiatique propre à l’Allemagne, le parti au pouvoir sauve les meubles en faisant un virage à 180°. Ca nous rappelle Superphénix et un chef de gouvernement qui l’a condamné pour ne pas avoir un écolo ecombrant de plus dans son équipe. Belle philosophie démocratique. Donc devant ces calculs politiques de bas niveau, il est fort possible que celui de Merkel soit le suivant: « Pour me maintenir au pouvoi je fais semblant de changer d’orientation, donc j’engage des milliards d’€ pour déconstruire, subventionner les renouvelables à fond mais ces imbéciles d’électeurs l’auront bien voulu. Ensuite, grâce au pic pétrolier imminent et à l’explosion du prix du baril suivi par le prix du gaz et l’inévitable envolée du prix du charbon , alors dans 5 ans on fait les comptes et on revient en gloire au nucléaire, tout comme à la fin des années 2000 ». Pourquoi? Parce que quelle que soit la conviction intime de l’électeur sur les risques de ceci ou cela, dès que cela touche le porte-monnaie, alors tous les tabous sautent. Et si ça touche l’emploi, les salaires, alors là on se précipitera sur l’énergie la moins chère même si elle pue le soufre et raccourcit la durée de vie (pensez au tabac). Ne riez pas, c’est déjà arrivé par le passé: Il y a un gouffre entre ce qu’on clame et ce qu’on accepte de payer.
Je pense que les électeurs allemands apprécieront ce qualificatif… Pour info en Allemagne le prix moyen de l’électricité est déjà bien plus élevé que chez nous et visiblement ils ne sont pas jaloux de notre système de production.
Tous ces débats sont relativement faussés, parce qu’en éolien, tout comme en nucléaire les professionnels sont très loin d’être transparents : QUELS SONT LES PRIX DE REVIENT REELS SUR 40 ANS DU KW EOLIEN ET NUCLEAIRE ? REPONSE : quasiment les mêmes, aux environs de 3 cts/kw ………. Une fois contrôlé cela, pourquoi choisir le danger et la gestion difficile des déchets ? Le nucléaire, qui était une idée recevable au sortir de la guerre, n’a de toutes façons jamais réussi à sortir de la confidentialité et ne représente qu’une infime partie de l’électricité mondiale produite …….. Et un seul pays au monde est largement au delà des 50 % de son électricité nucléaire …………… Et çà ne vous interpelle pas ?
Avec un peu de recul, on mesure la relativité des engagements pris sous l’empire de la peur. Aujourd’hui l’Allemagne a très peur du nucléaire et un petit peu du concombre ! Demain, s’il s’avère que ce que disent certains qui n’y connaissent rien est malgré tout juste et imminent, la peur quittera le nucléaire et le concombre pour se focaliser sur des choses nettement plus mondiales concernant directement environ entre 7 et 9 milliards de personnes (suivant l’année) : A ce moment là, il est possible que beaucoup de gens veuille absolument sortir à tout prix de quelque chose, mais ce ne sera ni du concombre, ni du… nucléaire ! Wait and see.
Aïe les allemands ne vont pas s’arrêter là…
L’Allemagne décide de sortir du nucléaire. Bien. Pour que cette décision ne soit pas hypocrite, l’Allemagne ne devra pas acheter son énergie dans des pays où elle est nucléaire. Idem pour l’Espagne.
France exportation, les chiffres. Les chiffres sont les suivants pour 2010 : 72 journées en importation nette sur la journée (contre 57 en 2009). En 2002, le solde exportateur frôlait effectivement les 80 TWh mais depuis ça baisse pas mal et on arrive aujourd’hui à un solde positif de moins de 30 TWh (chiffres RTE) On voit aussi sur ce document que les pointes de consommations prévues pour 2020 dépassent les capacités de production françaises. (donc importation impérative)
Toutes les données chiffrées (heures par heures) sont visualisables et téléchargeables là (y compris les historiques) : Depuis mi-mars les échanges avec l’Allemagne ont très sensiblement évolués. D’ailleurs on commence à en voir la trace dans les bilans mensuels de RTE dont le dernier couvre le mois d’avril : RTE indique qu’à fin avril 2011, le solde exportateur de la France est déjà de 17 TWh et qu’en avril 2011, le solde a doublé par rapport à avril 2010 (5 TWh contre 2,5). La décision allemande fait déjà rentrer des millions d’Euros chez EDF qui s’oblige à alimenter l’Allemagne en électricité nucléaire… qu’ils s’obligent à ne plus produire chez eux ! Le problème est qu’il arrivera sûrement un moment où la France aura besoin aussi de l’électricité qu’elle produit.
Effectivement, la France ne rigole pas l’hiver puisqu’elle dépend de l’Allemagne avec 72 jours d’importations en 2010 (au lieu de 57 en 2009) et un solde d’environ 7 TWh (page 18 du lien de zoziau) On peut déjà commencer à rigoler des incoherences des « coherents » qui ne ralent pas quand la France achète a l’Allemagne tout en critiquant la position allemande l’arrêt des vielles centrales peut inverser la tendance? Ce calcul là peut être interessant. Mais pour le moment, l’Allemagne est le seul pays qui refile plus de jus à la France qu’elle ne lui en achète . On dit Merci qui?
Effectivement si ça se trouve ils n’ont pas pensé à ça les électriciens allemands. Il paraîtrait d’ailleurs que les marchands de bougies connaissent déjà une très forte augmentation des ventes. Sûrement le premier signe d’un hiver qui s’annonce bien sombre pour ce pays. 😉
Nous sommes peut-etre d’accord La France achete au plus froid de l’hiver La France revend le reste du temps Bien sur elle achète cher en hiver et revend moins cher en été Faites vous des prévisions pour le solde France /Allemagne 2011?
Contrairement aux nombreux altruistes d’Enerzine, Monsieur Besson s’inquiète plus d’un manque pour la France que pour l’Allemagne
Votre vidéo sur ce qui se passe au Texas est certes sympathique, mais on n’y dit pas tout. Nous avions déjà abordé ce point il y a quelques temps: Concernant l’éolien au Texas, il y a juste un petit problème, c’est que plus il y en a, moins sa productivité est bonne, car il faut tout simplement arréter certtaines éoliennes quand il y a trop de vent, cf. le slide 47 de cette publication: Tout le problème des renouvelables intermittents est là: il y a un taux de pénétration ( qui dépend beaucoup du réseau) au-delà duquel ça se complique beaucoup du point de vue système electrique.
Lobbyistes de tous bords, l’allemagne a fait le choix de sortir du nucléaire de manière active et intelligente. Plan d’éfficacité énergétique et investissement dans les ENR. Et vous que proposez vous? Et pendant ce temps la radioactivité s’amplifie au large de Fukushima.
Personne ne doute de l’activité et de l’intelligence des Allemands, mais il demeure des tendances lourdes. D’abord, ces 15 dernières années, la production électriques a progressé, notamment grâce aux fossiles et à l’atome : J’enlève 1995 (année charnière) et j’ajoute 2009 et 2010 à la liste, ce qui donne : 1996 = 306 1997 = 298 1998 = 312 1999 = 304 2000 = 314 2001 = 317 2002 = 325 2003 = 351 2004 = 387 2005 = 358 2006 = 359 2007 = 366 2008 = 356 2009 = 330 2010 = 344 En 10 ans, le thermique à flamme a donc augmenté de 60 TWh, pendant que l’éolien montait à marche forcée aux alentours de 40 TWh. Depuis 2006, il y a eu un fléchissement, puis un creux dû à la crise économique. En 2010, c’est reparti à la hausse. La preuve, en 2010, 83,3% de l’électricité est fossile + fissile : On notera aussi que plus de 90% de l’énergie consommée est également fossile + fissile : Alors bien sûr tout cela va être transfiguré en 2022 par la magie des EnR. Sauf que, l’objectif n’est pas que de sortir du nucléaire, il faut que l’Allemagne absorbe aussi une sortie du charbon-lignite notamment à cause de l’arrêt des subventions massives à la production du charbon (l’Allemagne s’est battue pour repousser l’échéance de 2014 à 2018). Il faudrait aussi prévoir une sortie du pétrole avant que les prix s’envolent. Il faudra beaucoup d’intelligence et d’activité pour mener tout cela en même temps !
« Les problèmes du monde ne peuvent pas êtres résolus par les sceptiques ou les cyniques dont l’horizon est limité par les réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé (…) Le changement est la loi de la vie. Et ceux qui ne regardent que dans le passé ou le présent sont certains de rater le futur (…) L’esprit humain est notre ressource fondamentale. » John Fitzgerald Kennedy
« Les prolbèmes du monde ne peuvent pas être résolus par les sceptiques ou les cyniques dont l’horizon est limité par des réalités évidentes… Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé… Le changement est la loi de la vie. Et ceux qui ne regardent que dans le passé ou le présent sont certains de rater le futur… L’esprit humain est notre ressource fondamentale… » JFK
Puisque nous sommes passés en mode philosophique, voyons ce que l’on dit de JFK : Il me semble que JFK regardait ou avait regardé dans le passé, il gérait le présent et préparait l’avenir. En prime je vous offre un épisode de la guerre froide où le nucléaire est omniprésent (le vrai pas celui qui ne fait qu’agiter les électrons dans les fils). Ce que certains résument par : « Un individu privé de mémoire ne sait pas où il va, une nation qui ne connaît pas son histoire ne peut faire face à son avenir » Il n’est donc pas question de vivre uniquement avec le passé, le présent et l’avenir. C’est un tout dont on doit se servir habilement. D’ailleurs certains sont habiles pour manier le présent pour vendre l’avenir à tel point que l’on doit leur rappeler la flèche du temps : Ils s’accrochent au présent lorsque nous leur proposons une réflexion prospective sur les 20 prochaines années !
« Contre l’avis du gouvernement, un référendum est organisé en Italie les dimanche 12 et lundi 13 juin sur l’avenir du nucléaire. Opposé à ce scrutin, Silvio Berlusconi avait déposé un recours au Conseil constitutionnel. L’institution a rejeté cette demande ce mardi 7 juin. Décidé en 2008, le retour de l’atome dans la Botte était l’un des grands chantiers du second mandat de Silvio Berlusconi. C’était par ailleurs un marché sur lequel comptaient les français EDF et Areva. Les décisions de l’Allemagne et de la Suisse d’abandonner le nucléaire devraient influencer la consultation des 12 et 13 juin. » Décidemment ils n’ont rien compris tous ces Allemands, Suisses, Italiens… et bientôt Espagnols et Portugais. Heureusement qu’il reste les français !!!! (enfin, moins de 35 % si l’on en croit le dernier sondage IFOP).
… c’est avec plaisir que je vais essayer d’écrire plus lisiblement. Je n’envisage absolument pas d’engager une compétition de citations avec DAN1 ; je n’ai ni le temps, ni l’envie. Je rappelerais juste, pour en revenir à notre discussion de départ que : « les problèmes du monde ne peuvent pas être résolus par les sceptiques ou les cyniques dont l’horizon est limité par des réalités évidentes. Nous avons besoin d’hommes capables dimaginer ce qui n’a jamais existé… » Donc, même avec les argumentaires gracieusement fournis par le gang des grille-pains, vous ne nous ferez pas croire un instant que vous allez dans le sens de l’Histoire. Les « gens » (62 % d’après l’IFOP et ca continue de progresser…) ne veulent plus du nucléaire ! Désolé pour vous et les quelques intégristes nucléaires qui sévissent encore ici. Alors plutot que d’essayez de nous convaincre à coups de chiffres invérifiables et de sermon du dimanche, des bienfaits de l’atome, prenez un peu de temps pour nous trouver des solutions alternatives ! (mais renouvelables quand même). Au fait, vous savez que l’on avance bien du coté des réseaux intelligents et du stockage de l’énergie ? Avec les 15 à 30 ans que certains pays ont désormais devant eux avant d’étre totalement sortis du nucléaire, probablement qu’ils vont les mettre à profit pour parfaire ces technologies. Pendant que nous tenterons encore et encore de leur démontrer que NOUS avons raison… Et que dire de ces fous d’Ecossais: Enfin, heureusement qu’il ne nous reste plus que 11 mois à attendre…..
« Il en ressort des différents sondages que 20 % seulement de la population allemande se prononce en faveur de l’énergie atomique, 60 % acceptant même de payer 10 euros de plus par mois pour une « énergie verte » afin d’accélérer la sortie du nucléaire (sondage Forsa/Stern – avril 2011) ». Décidemment l’allemand n’a pas fini de nous étonner ! Après nous avoir foutu une raclée économique, ils s’apprètent à nous en mettre une politique. C’est beau la (vraie) démocratie, non ?
Dans cette étude on retrouve l’habituelle tarte à la crème de l’indépendance énergétique de la France « grâce au nucléaire » Totalement pipeau, 100% du combustible est importé.
Pour Rice « Donc, même avec les argumentaires gracieusement fournis par le gang des grille-pains, vous ne nous ferez pas croire un instant que vous allez dans le sens de l’Histoire. Les « gens » (62 % d’après l’IFOP et ca continue de progresser…) ne veulent plus du nucléaire ! Désolé pour vous et les quelques intégristes nucléaires qui sévissent encore ici. » Votre assertion indique clairement que vous ne considérez qu’une partie du monde : grosso modo entre 1/10ième et 1/5 de l’humanité qui est la partie qui a déjà tout voire trop. Seulement il y a le reste, c’est à dire quelques milliards d’humains (probablement pas plus de 6) qui veulent accéder au minimum et qui nous regardent (parfois on vit côte à côte dans deux mondes différents). Pour ceux-là le nucléaire n’est pas l’horreur mais un espoir (qui sera forcément déçu pour une part parce qu’il ne doit pas être accessible à n’importe quel conditions). Les souffrance endurée dans leur quotidien n’ont rien à voir avec la radioactivité Mais il existe des grands pays en voie de développement très rapide dont au moins deux représentent déjà plus du tiers de l’humanité. Ceux là font du nucléaire électrogène et militaire et ça m’étonnerait beaucoup qu’ils décident d’arrêter. Un rappel de Momo à propos du « reste de la planète » : Le nucléaire continuera à exister dans le mix en 2020 et 2030… avec ou sans les Allemands ! Le sens de l’histoire c’est esentiellement une grande partie de l’humanité qui voit de plus en plus et de plus en plus vite ce qui se passe dans le monde (développement fulgurant du téléphone portable et de l’internet dans des endroits du monde tout à fait improbable il y a quelques années). C’est un grand nombre de peuples et de pays qui veulent leur part du gâteau (de façon cahotique, mais ça avance) et qui songent d’abord à produire plus d’électricité car ils comprennent facilement l’intérêt de cette fée. Evidemment, personne ne sait s’il y aura à terme assez de ressource pour tout le monde, mais comme le dit Momo que je vais citer en résumant : En Inde on est très heureux d’accélérer car c’est ENFIN vivre comme les Occidentaux ! il n’y a aucune autre motivation pour eux : vivre mieux , mieux nourris , mieux soignes ! C’est tout, et personne ne les fait pour le moment ni ne les fera pendant un bon bout de temps changer d’avis ni d’horizon ni de cap…. inutile de rever, ils se foutent absolument de nos opinions de « déjà gaves de tout depuis longtemps » et veulent seulement en être ! En être, voilà le sens de l’histoire pour une partie de l’humanité. Comment et quand… c’est une autre histoire. Hors de France, d’Europe et de l’OCDE, il existe une autre humanité.
L’indépendance énergétique procurée par le nucléaire n’est pas totale mais pas nulle non plus, il suffit de considérer quelques arguments simples : Une fois qu’on a analysé cela on pense ce que l’on veut et on peut se permettre de qualifier cela de tarte à la crême… mais au moins on sait ce qu’il y a dans la tarte !
@ lion … bien sûr que les Suisses importent de l’électricité (nucléaire) de France ! Et ils auraient bien tort de s’en priver. Comme on ne peut « réguler » un réacteur de centrale nucleaire, ben…. il produit, il produit, il produit… même quand on en a pas besoin. Alors que font nos petits Suisses ? Ils achètent notre électricité par chère au heures creuses, ils pompent de l’eau qu’ils remontent dans leurs barrages et ils turbinent ! Et ensuite, ils nous la revendent aux heures de pointe… et beaucoup plus chère bien sûr; Ha, ha, ha, effet miraculeux du nucléaire français (pour les Suisses). Et d’ailleurs, plutot que de nous bassiner avec les volumes des « échanges contractuels transfrontaliers » (cf page 18 ), je péférerais connaître les montants échangés. Peut-être avez vous des éléments ? @dan1 Bravo pour cette magnifique envolée lyrique sur le développement des pays du Sud (et d’ailleurs) dont se foutent totalement vos amis du GGP pourvu qu’ils vendent des centrales. Alors que bien souvent ces pays ont toutes les ressources « naturelles » nécessaires pour satisfaire l’intégralité de leurs besoins, des « politiciens » à la solde de ces grands groupes industriels, sont là pour que veiller à ce que rien ne bouge ! On appelle cela une république bananière, non ? Cela nous vous suffit pas de vouloir nous atomiser au nord ? En plus vous voulez continuer de les affamer au sud.
On peut essayer de faire quelques calculs : En 2008 la France a exporté 81,4 TWh (données RTE). La valeur de ces exportation est donnée sur un site indépendant à 3 857 US$ soit un MWh à 47,4 US$ A un moment ou le prix de marché flambait (avant la crise) ça semble effectivement bien faible. Mais on trouve des chiffres différents sur le site du ministère. Le calcul indique dans ce cas une valorisation de l’électricité exportée à 62,2 € le MWh contre 63,6 € le MWh importé. Difficile en effet de s’y retrouver sur ce site du gouvernement les importations « physiques » sont de 10,7 TWh quand RTE en annonce 34,8…
… j’ai regardé Envoyé Spécial hier soir… Ca fout quand même les pêtoches ce que vous avez fait pendant 25 ans… … « un réacteur est prévu pour adapter sa puissance au besoin du réseau ». Nous le savions, merci. Et pour ceux qui ne le savaient pas, ils n’imaginaient même pas que cela puisse en être autrement (…). Pour autant, il fonctionne donc selon les besoins « prévus » et dès lors, ne supporte aucune modification « urgente » de la prévision ; sachant qu’il faut x jours pour le lancer ou l’arrêter (vous ne manquerez pas de nous préciser combien), je maintiens qu’il se comporte comme l’erre d’un super-pétrolier qui, une fois lancé conserve une vitesse résiduelle même sans propulsion (et inversement pour le lancer…). Quand à leurs 50 % d’énergie nucléaire (39 % en réalité), les Suisses vont en sortir. Eux… Mais bon, nous savons tous qu’ils ont tort (les Suisses, les Allemands, les Italiens, voire les Espagnols). Et que NOUS on a raison. PS : en dehors de Reivilo qui a essayé de nous donner quelques chiffres sur les montants de nos « échanges transfrontaliers » (assez difficilement d’ailleurs compte tenu de l’opacité -volontaires ?- des chiffres « officiels »), peu d’autres communications sur le sujet. Le GGP (Gang des Grille-Pains) reste curieusement muet…………….
Par rapport au chiffre d’affaire des importations, je vous enjoins à regarder un peu le prix de l’électricité sur le marché spot… On tombe régulièrement à 10-15 €/MWh en pleine nuit (en dessous des couts de production)… c’est à dire qu’en ce moment toutes les nuits on est obligé de PAYER les allemands pour qu’ils consomment notre électricité en surproduction… C’est le résultat de l’inflexibilité des centrales nucléaires : comme on ne sait pas quelle centrale nucléaire va nous lacher à cause de la sécheresse et que les centrales sont gigantesques et qu’en plus on ne peut pas les éteindre la nuit quand personne ne consomme d’électricité, on est obligé de toutes les garder en route en même temps ce qui nous fait des quantités incroyables d’électricité en trop qui menacerait l’équilibre du réseau si on n’avait personne pour les consommer.
J’ai conscience que je ne vais rien apporter sur le fond du débat… mais dans la forme de l’argumentaire, quelque chose me choque si profondément dans votre raisonnement que je ne peux m’empécher de réagir !! Vous dites : Mais bon, nous savons tous qu’ils ont tort (les Suisses, les Allemands, les Italiens, voire les Espagnols). Et que NOUS on a raison. Je vous propose de supprimer tous les scientifiques et les chercheurs (qui nous coutent si cher !!) et de les remplacer par des sondage… qu’en pensez-vous ?
Vous pensez vraiment qu’EDF exporte ses MWh au jour le jour au prix du spot horaire????? Il va falloir que vous alliez donner des cours aux gens d’EDF Trading…
… Je retiens votre idée, mais plutôt que de « supprimer tous les scientifiques et chercheurs », je vous propose de leur donner (enfin) l’occasion de chercher pour une bonne cause : les énergies (renouvelables), des formes économiques, des solutions d’économie d’énergie acceptables… Bref, de chercher dans l’intérêt commun et nous pour quelques intérêts particuliers. Et pensez bien que, ni Vous, ni les quelques intégristes du nucléaire qui sévissent régulièrement ici, vous ne pouvez pas avoir raison contre tout le monde… Quant au référendum en France, si je me souviens bien, les conditions mêmes de sa mise en oeuvre font que l’on est pas prêt d’en organiser un en France (du moins sous ce gouvernement…). Et puis pour finir sur une note positive (à mes yeux ;pas forcément à ceux du GGP) : « La société russe de production d’énergie RUSHYDRO, à signé le 27 mai, un protocole d’accord avec la société argentine ENARSA pour la recherche d’opportunités de mise en oeuvre de projets conjoints dans l’énergie hydroélectrique mais aussi dans d’autres sources d’énergies renouvelables comme les courants marins et l’énergie marémotrice ». Pendant ce temps là, la FRANCEDUNUCLEAIREQUIARAISON s’entête dans des énergies du passé (passé récent certes, mais du passé quand même !).
@Rice Je ne comprend pas bien votre argument sur les énergies du passén ce n’est pas négatif. Il me semble que les moulins a vent ou sur les rivières existaient deja au Moyen Age non ? Je ne pense pas que ce soit un argument valable ou que cela apporte quelquechose au débat… De plus, je constate qu’il y a autant d’intégristes pro que contre le nucléaire ici !!
Les moulins, à vent ou à eau ne date pas du moyen-âge et n’ont pas été inventés en France. Ils ont plus de 2000 ans et nous viennent de l’Orient et de l’Egypte. L’énergie éolienne a d’ailleurs été utilisée encore bien avant dans les transports (bateaux à voile) Toutefois ces technologies sont devenues aujourd’hui obsolètes ou dédiées aux loisirs ou au musée. C’est le destin de pas mal de nos inventions (et de nous mêmes il me semble) d’avoir un cycle de vie du type naissance croissance, maturité, déclin et disparition. Je pense que c’est à cette étape du cycle (déclin ou disparition pour certains pays) que fait allusion Rice pour situer l’énergie nucléaire, et il n’est pas nécessaire d’être intégriste de ceci ou de cela pour le comprendre. Le pétrole « conventionnel » est par exemple probablement à son apogée (pick-oil) et sa consommation va forcément décroitre à moyen terme. Pour plus d’informations sur ce déclin de l’atome civil il y a un bon dossier de Télérama cette semaine avec une interview de Bernard Laponche, physicien nucléaire qui rappelle que cette technologie n’a que très peu évolué en quarante ans et présente aujourd’hui une balance avantages/inconvénients très largement négative par rapport aux technologies renouvelables qui sont plutôt en pleine croissance actuellement. Par type d’ENR je pense que l’hydraulique ou le solaire thermique sont à maturité, l’éolien en pleine croissance et le solaire PV ou les énergies marines à leur début.
… @ Neutre (Suisse ?) Tout à fait d’accord, mais vous aviez toutefois compris que je parlais sur le fond et non la forme, non ? Quant à savoir si cela apporte au débat…. pas plus que votre post probablement. Mais bon, pendant que je suis là, une petite question qui me titille et qui apportera peut-être au débat : Et si on demandait aux exploitants de centrales nucléaires leur attestation d’assurance pour les dommages qu’ils « pourraient » causer aux tiers ? Parce qu’il m’a semblé lire qu’ils ne pouvaient s’assurer compte tenu du coût des contrats… Tiens, tiens… Nous aurait-on menti ? Y aurait-ils des coûts cachés ? Parce qu’à notre (modeste) niveau, ni Vous ni moi n’avons le choix : pas d’assurance = pas de voiture.
@Reivilo Merci pour le cours d’histoire mais si vous lisez correctement mon message, il me semble que mon affirmation sur l’existence des moulins au moyen age est exacte. Je ne suis pas qualifié pour déterminer la création de ce type de technologie… Pour en revenir sur l’éolienne, la technologie a également peut avancée, on a remplacé la meule par un alternateur et rendu beaucoup plus grand (et léger). Mais il n’y a pas de raison de faire révoluer puisque la principe est simple… C’est la meme chose pour le nucléaire, le principe est simple : la fission d’un noyau d’uranium produit de l’énergie… Le reste des évolutions est comme ce qui nous entoure : évolution des matériaux, évolution dans les sytème informatisés et de controle etc Ce n’est pas lié a un type de production d’énergie en particulier. A mon avis ce n’est pas la qualité de la technologie qui importe mais le fait d’avoir un mix des technologies qui permet de s’adaptter aux nouvelles technologies (dont les ENR). Et plus important : il faut réduire la consommation… @Rice Oui oui tout cela existe depuis 1960 et la convention de Paris, les exploitants ont une assurance et sont responsables… Tout n’est pas parfait dans le nucléaire mais un minimum existe…
Prenons les vieux réacteurs de la centrale d’Avoine (Chinon) construits en 1977 P = 900 MW – rendement 35% 30 ans plus tard à Civaux P = 1450 MW (+ 60%) et toujours 2/3 d’énergie gaspillée Si on compare sur l’Eolien Machines construites il y a 20 ans P = 100 kW Aérogénérateurs actuels P = 7 000 kW (+ 600% !) Ce parallèle montre bien que d’un côté il y a quasi stagnation et de l’autre progrès rapide.
… @ neutre Vous apportez une éclairage interessant pour le moins inquiétant à ma question ; et le document joint indique que » les centrales nucleaires doivent être assurées (…) pour au moins 5.000.000 de DTS… » (soit environ 5,7 millions d’euros… ; pas très rassurant tout cela). A la lecture de ce montant, nous pouvons donc affirmer que LES CENTRALES NUCLEAIRES NE SONT PAS ASSUREES à hauteur des risques encourus. Imaginez un instant que votre assurance RC automobile limite votre garantie à 500 €…. Vous appeleriez toujours cela une « assurance » ? Bon si quelqu’un à des infos, M.Neutre et moi-même sommes preneurs.
Déjà vous avez une erreur de calcul, le passage de 100 kW à 7 MW ça n’est pas +600% mais bien +6900%… Ensuite c’est tout à fait normal, quand on part de zéro, d’avoir de très gros chiffres en pourcentage (dans tous les domaines, les politiciens raffollent de cette division par « presque 0 » pour tenter de convaincre qu’il ont étés super balèzes pendant leur mandat en affichant des gros %) Pour rigoler, je vous propose la même chose aux débuts de la filière nucléaire : EL2 – 500 kW en février 1953 (source : Science et Vie n°430 / Juillet 1953) 20 ans plus tard : Bugey 1 – 540 MW (elec.) – mis en service en 1972 Soit + 107 900 % en moins de 20 ans Pour finir, je tiens à rappeller que ce genre de chiffres ne veut rien dire puisque le but recherché n’a jamais été de concentrer le plus de puissance en une seule machine/usine mais bien de trouver un compromis acceptable en terme de rentabilité, de sécurité, d’environnement, et de commodité d’usage.
+60% c’est une quasi stagnation !!!! Une éolienne de 7MW = 120m de haut; 1450 MW = 25 000 m ca promet !! Il faut aussi se rendre compte que 90% des centrales thermiques (nuc ou fossile) construite dans le monde sont d’une puissance inférieure ou égale a 1000MW. La puissance n’évolue pas puisqu’il n’y a pas d’acheteur.
Si vous lisez correctement la convention, elle limite les somme payées par l’expoitant. Ensuite c’est l’état qui paye puisque c’est a lui de mettre en place une réglementation nécessaire. Regardez correctement vos contrats d’assurance, ils ont eu aussi une limitation pour les responsabilités civiles (sur mon contrat auto : 200 000€). Questions : Est ce que l’assurance des passagers (terroristes) qui ont détruit le World Trade Center couvrent les domages causés ? Est ce quelle somme mettez vous pour indemniser une vie humaine ?
Oui vous avez raison entre EL2 et Bugey même si vous comparez une pile expérimentale à une centrale de production industrielle. Tout ça confirme bien mon raisonnement : progression initiale rapide, puis ralentissement et maturité (30 dernières années Chinon/Civaux), et aujourd’hui une position de cette technologie en haut de la courbe de Gauss ou ou début de la descente. D’accord aussi sur le fait que la course à la puissance unitaire n’est pas un but en soi. (et sur la « petite » erreur de calcul)
Je lis: -> NUCLEAIRE La Chine considere realisables ses objectifs en termes de nucleaire La Chine est en bonne voie pour atteindre 70GW de capacite nucleaire en 2020, bien que le pays ait gele depuis le 16 mars l’approbation de nouveaux projets depuis la catastrophe de Fukushima. Cela semble toutefois n’avoir aucun impact a long terme sur l’industrie du nucleaire en Chine. C’est le message qui ressort du seminaire sur le developpement de l’energie nucleaire tenu mi-mai a Pekin, evenement co-organise par l’Academie des Sciences en Chine (CAS) et l’Academie d’ingenierie en Chine (CAE). Une vingtaine d’academiciens y etaient presents et ont reaffirme le fait que la Chine poursuivrait le developpement de son industrie nucleaire, tout en insistant sur l’aspect securite et surete … … Lire la suite de cet article sur le web a l’url : je me demande: qui a raison? et si le lobby des ANTI a raison conte le lobby des PRO: qui ira voter contre les choix de la Chine? bonne chance …
Jeanmichel Pour ce qui est des 4 réacteurs américains de génération 3+ en construction, le planning de mise a service est toujours pour un 1er couplage mi-2013 de la première unité. Les négociations sont en cours pour la construction de 10 réacteurs supplémentaires. L’impact est peut etre plus important sur les projets de réacteur chinois « low cost ».
… … pas d’Eric BESSON qui a purement et simplement refusé de visionner un reportage et le commenter, mais de ce que j’ai vu au cours de l’émission Capital dimanche soir. Est-il possible que, ainsi que le précise le responsable Bouygues de la construction de l’EPR Finlandais (dont le coût est passé de 3 à 6 milliards d’euros !) que ce nouvel outil qui à fait « des progrès considérables en matière de sécurité », soit à contrario, la confirmation que les centrales en activité ne sont effectivement pas sûres ? Le temoignage d’un (ex) contrôleur fait froid dans le dos. Et que dire du reportage d’Envoyé Spécial il y a 15 jours ? Les journalistes seraient-ils tous manipulés ? (sauf ceux de Bouygues/TF1 bien évidement). Au fait pendant que je suis là, je vous donne le lien pour signer la pétition en faveur de l’organisation d’un référendum (« pour » ou « contre ») le nucléaire; Vous aurez ainsi la possiblité de donner (enfin) votre avis plutôt que de laisser une poignée d’ingénieurs des Mines associée à des politiques complaisants et des industriels cupides, décider de notre avenir. Cool, non ? Après tout, pourquoi ne pas donner le choix aux « électeurs » en leur précisant ce qu’ils vont perdre, les efforts qu’il faudra faire, le surcoût de l’énergie qu’il faudra accepter de payer, le détricotage de la filière et les emplois qui vont avec, et ce qu’ils vont gagner par la création d’une véritable filière d’ENR (et les emplois qui vont avec !!!!), la sécurité pour nos enfants, et les économies !!! Et oui, car tout laisse à penser qu’au final (dans 25 ans peut-être) cela coûtera beaucoup moins cher parce que l’électricité nucléaire n’aura cessé d’augmenter (pour sécuriser le parc existant, traiter (enfin) les déchêts, démanteler (enfin), provisionner pour renouveler, …), tandis que les ENR n’auront cessé d’améliorer leur compétitivité et peutêtre bien même qu’on aura trouvé comment « stocker » à moindre coût….. Tout cela présenté bien évidemment en toute objectivité, sans passion et en toute transparence. Bref, comme on a (pas) su le faire depuis 30 ans. Et puis, petit cadeau pour la route : les premières conséquences du retrait des allemands du nucléaire… -20110621]
… Je ne sais pas pourquoi mais la deuxième partie de mon post n’est pas passée. Donc, pour ceux qui sont intéressés par les conséquences du retrait de l’Allemagne du nucléaire…. -20110621]