Michael Glos, ministre allemand de l’économie et partisan du nucléaire, a remis la question du nucléaire sur la table dans un entretien au journal Frankfurter Rundshau.
La flambée récente du pétrole justifie la recherche d’"un mix énergétique le plus large possible", a préconisé le ministre CSU (conservateur). Autrement dit, "les énergies renouvelables, mais également l’énergie nucléaire, toutes deux réduisant la dépendance aux coûteuses importations d’énergie".
Cette prise de position en faveur du nucléaire, au sein même du gouvernement, constitue une atteinte à la cohésion de la coalition au pouvoir. L’abandon du nucléaire par l’Allemagne constituait en effet l’un des points clé lors de la formation du gouvernement d’Angela Merkel.
Quel est le plus important? – la cohésion de l’alliance gouvernementale; – ou la sauvegarde de la planète. L’énergie nucléaire(qui peut durer des siècles avec les réacteurs rapides) est la seule énergie de masse capable de prendre la relève des combustibles fossiles. Ils se raréfient et sont dangereux pour la planète.
Quand est-ce que l’on arrêtera de profiter de tout cela pour relancer des lobbies. Le nucléaire et le pétrole n’ont pas du tout la même fonction. Le pétrole sert à faire tourner nos bagnoles, le nucléaire à faire de l’électricité… On ne peut donc de toute façon pas remplacer le premier par le second. Par contre, oui, on peut travailler sur l’efficacité énergétique qui devrait être le premier axe de toute politique énergétique, avant les énergies renouvelables. Enfin, plus on développe le nucléaire dans le monde et plus cette « solution » sera de courte de durée… et qui va bientôt lutter pour l’uranium… c’est nous! Le seul point commun entre le pétrole et l’uranium, c’est qu’il n’y en a, ni en Allemagne, ni en France. Quelle indépendance énergétique!
Merci de nous faire rire ! Apprenez qu’avec de l’électricité économique nucléaire on peut AUSSI faire des hydrocarbures de synthèse à partir du CO² atmosphérique recyclé, on peut chauffer de vastes parcs d’habitations grâce à de l’eau chaude nucléaire (ref Suède). Quand à l’uranium, l’Humanité disparaîtra avant, suite à l’Evolution biologique. Dans 20 ans l’Allemagne sera le premier fabrocant d’électricité nucléaire euèropéen et les écolo-agitateurs se seront recyclés contre d’autres lubies! Amitiés.
Le nucléaire est et restera toujours plus dangereux que les énergies renouvelables. Même si on ne peut pas s’en passer pour le moment espérons qu’on le pourra un jour. Pour ce qui est de produire du pétrole à partir du CO2 j’en ai jamais entendu parlé et même si c’est possible je doute que l’on puisse en tirer une production conséquente.
Je n’avais effectivement jamais entendu parler de cela. Peut-être une dernière trouvaille au fin fond d’un labo, qui sert de réponse toute faite contre les « écolo-agitateurs ». Sur ce sujet, c’est rigolo que, à chaque fois que quelqu’un émet des critiques contre le nucléaire, il devient un agitateur… A quand le terme « nucléo-agitateur ». Il faudrait enfin arrêter de mépriser et de tourner en ridicule ceux qui opposent d’autres arguments que les votres… Enfin, deux choses : – vous n’êtes pas très convaincant sur les réserves d’uranium. Je constate juste que les réserves ne sont pas inépuisables, que si l’on suit votre voie et que l’on continue à essayer de vendre des centrales à travers le monde, nous serons vite en concurrence avec d’autres pays pour l’accès à ces ressources car, je le répète, que nous en n’avons pas sur notre sol. – Pas de réponse sur la priorité à l’efficacité énergétique?
ce que j’observe c’est que le nucléaire est toujours présenté comme un lobby, un truc infame… quand on le défend à la télé c’est par pragmatisme au mieux, avec des guillemets et des sous entendus inquiets faussement objectifs… personne ne laisse entendre que greenpeace nous a bobardés des dizaines de fois… il y a toujours complot contre eux. il sont parfait, sacrés… jamais de critique sur leurs méthodes, leurs erreurs scientifiques, leurs techniques de manipulation médiatique et leur sophismes réguliers. est-ce que le lobby ne serait pas finallement celui des anti-nucléaire des années 70, qui ont initiés et noyauté les écolos, quand il fallait lutter contre les missiles Pershing en allemagne et laisser les SS20 tranquilles. les réserve d’énergie nucléaire sont énormes, si on ne triche pas comme les anti-nucléaires le font en se restreignant au réserves d’uranium 235 faciles d’accès et découvertes. ainsi la france dispose avec son plutonium 238 et son U238 fertile, de 400 ans de stock. et tout celà sans avoir a importer. le plus con c’est que le réacteur du futur qui fait ça c’est le super-phœnix, qui commençait a bien tourner enfin, après de très fructueux et instructifs déboires expérimentaux. sinon l’uranium est le thorium sont plus facile a trouver que le pétrole et bien plus répartis que le pétrole. On a des mines en france d’ailleurs contrairement a ce qu’on dis. (ca a été dit ici). on préfère les garder en réserve stratégique. en plus le cout de l’uranium lui même n’est pas le cout essentiel des centrales. l’essentiel du cout c’est de la technique, et des emplois. pour le moment on exploite le plus simple a trouver, mais on pourra certainement supporter une augmentation du cout, et comme on en trouve partout il y aura de la concurrence. en résumé moi, j’observe que actuellement dans les média le lobby il est écolo et anti-nucléaire. et d’ailleurs pour défendre sa position quand elle est attaquée, quand il est attaqué il répond que ses agresseurs son des « lobby nucléaire » ou « lobby industriel »… un peu comme quand l’Inquisition déclarait comme hérétique et inspiré du Démon des gens qui exprimaient leur foi en l’homme différemment et critiquaient les abus des Dogmes et des pratiques de l’Eglise.
Si vous avez l’impression que l’industrie nucléaire souffre d’ostracisme, vous devriez peut être admettre que cela provient de l’attitude d’un certain type de promotion du nucléaire qui a une tendance à nous présenter un avenir nucléaire radieux qu’on attend toujours, les messages ci-dessous en sont un bon échantillon. Les informations que j’ai trouvées, comme les rapports de la Cour des Comptes, montrent qu’avant son arrêt définitif le bilan annuel de Superphénix était négatif, les dépenses en traitement du combustible et des déchets étaient supérieures aux recettes de la vente d’électricité, cela sans tenir compte de la rentabilisation de l’investissement. L’équivalent de 10 milliards d’euros ont été dépensés pour un résultat nul, on peut recommencer mais quelles garanties a-t-on maintenant d’arriver à un résultat 10 ans après ? Dans le monde entier ce sont 20 milliards qui ont été investis en recherche sans plus de résultats. Pour les stocks de plutonium je ne suis pas spécialiste mais le peu que j’en sais c’est que cet élément présente la particularité d’être hautement toxique et d’être le principal constituant de la bombe atomique, le fait de considérer cela comme un détail anodins, sans parler des problèmes que soulèvent ce plutonium ne plaide vraiment pas en faveur de la crédibilité des promoteurs du nucléaire. La généralisation des surgénérateurs implique obligatoirement la circulation du plutonium vers des usines de traitement du combustible et des déchets, pour assurer la sécurité maximale de cela il ne faudra pas lésiner sur la sécurité policière et militaire. A ce niveau c’est carrément un choix de société, mépriser ceux qui n’ont pas envie de ce type de société n’aide pas non plus à l’établissement d’un débat serein. Toujours d’après mes informations plusieurs isotopes du plutonium coexistent dans le combustible nucléaire courant : . Le plutonium 241 se transforme en américium 241 dont le rayonnement gamma est particulièrement élevé, donc je ne crois pas que nos stocks actuels de plutonium se conservent comme un vulgaire tas de charbon, ça doit être un peu plus compliqué. Pour les stocks d’uranium en général, bien sûr que l’uranium est en quantité très importante sur la surface de la Terre, mais ce n’est pas la quantité qui est importante c’est le coût d’extraction, et probablement que l’uranium contenu dans le granit demande plus d’énergie qu’il ne sera capable dans produire dans un réacteur. Donc ça suffit la simplification outrancière, c’est vraiment prendre les gens pour des abrutis. En ce qui me concerne je ne suis pas un farouche opposant à l’énergie nucléaire, mais je commence à en avoir ras le bol que cela soit présenté comme LA solution unique et définitive à la raréfaction des énergies fossiles. Cela m’énerve d’abord parce que c’est faux, le nucléaire ne produit que 2 % de l’énergie consommée mondialement et l’idée de multiplier cela par 50 me ferait rigoler si cela ne montrait pas une totale irresponsabilité des ceux qui tiennent ce genre de discours. Dans l’avenir nous aurons besoin de « tout ce qui traîne » pour remplacer les énergies fossiles, d’une réelle maîtrise de l’énergie, des énergies renouvelables, et enfin du nucléaire (même si je préfèrerais de loin m’en passer mais on ne me demandera pas mon avis). Pour info les énergies renouvelables produisent actuellement plus d’énergie que le nucléaire, l’énergie hydraulique à elle seule suffit à atteindre ce résultat, donc à ceux qui disent que les ER c’est peanuts il faut bien admettre qu’il en va de même pour le nucléaire.
– La lecture des propos tenus par les professionnels du secteur minier de l’uranium montre un accord constant sur la grande pénurie d’uranium qui interviendra vers 2014-2015. Toutes les données sont sur la table puisqu’il faut au moins 10 ans pour mettre une mine en exploitation. – Tous les projets actuels prennent du retard, par exemple Cigar Lake (découvert en 1981) qui devait être la plus grande mine du monde en 2007 ne commencera pas à produire avant 2011 ou 2012. – Le peak uranium est attendu pour 2025 et les recherches actuelles n’y changeront rien. – Les mines d’uranium en France sont tout simplement épuisées, la dernière a fermé en 2001 et les milliers de tonnes d’uranium qui restent demanderaient trop d’énergie pour être extraites et traitées en comparaison de l’énergie récupérée. – Les marchants de centrales savent vendre des réacteurs à des politiques ignorants, surtout lorsque de médiocres questions de prestige les poussent à faire comme leurs voisins ou comme les « grands ». – Lorsque les réacteurs de 4e génération arriveront au stade de la production de série en 2040 (pas seulement des prototypes expérimentaux), les réacteurs actuels auront commencé à disparaître à cause du manque de combustible (uranium), produit en trop petite quantité chaque année. – Comme il faut 10 à 15 tonnes de plutonium pour démarrer un réacteur de 4e génération (et des usines de retraitement pour régénérer le combustible), les réacteurs du futur ne pourront jamais prendre leur essort. – Sans compter le coût de l’opération, à une époque où l’électricité d’origine solaire par exemple (photovoltaïque et thermodynamique) sera beaucoup moins chère que l’électricité nucléaire.
Le coût réel de l’éolien offshore est estimé actuellement à environ 1,6 million d’euros le MW en mer (raccordement au réseau compris). Cependant, comme la ressource éolienne est bien meilleure en mer qu’à terre et compte tenu du fait que les éoliennes offshore auront une durée de vie plus longue que celles situées à terre, grâce à la turbulence très faible en mer, nous obtenons finalement un coût moyen de l’électricité éolienne offshore d’environ 0,04 € par kWh (taux d’actualisation de 5 %, durée de vie de 25 ans, coûts d’exploitation et d’entretien de 0,01€). Ce coût du kWh éolien serait donc équivalent à celui de kWh nucléaire estimé par EDF. (source : ) Est-il bien nécessaire de préciser : sans les risques inhérents à la technologie nucléaire : accident, attaque terroriste, guerre, prolifération, démantèlement, mines d’uranium polluantes ?
Eh oui, avec une énergie thermodynamiquement noble on peut fabriquer toutes les autres énergies avec un rendement intéressant. Prenez votre bouquin de Chimie et une table de réactions chimiques et vous y êtes. Garanties d’origine scientifique de la part de personnels représentant tous bords politiques, ces tables sont au dessus de l’idéologie, des médias et autres marchands de canulars. Vous voyez où tombent vos plaisanteries: à plat. Quand aux pseudo lobbies: J’ai toujours constaté que celui qui agonisait l’autre parti d’injures était à 90% celui qui avait tort. En transposant cet adage au débat nucléaire, on se rend bien compte que côté des invectives, déclarations pseudo-scientifiques péremptoires, etc…, la cause anti-N est championne toutes catégories! Pour vous faire admettre la réalité sur l’uranium, prenez donc un gros bouquin de Géologie – là aussi constitué par des équipes variées hors des idéologies, vous verrez que là aussi, ce ce clament les Cassandres est faux. Faites comme moi, ne croyez aucun bord, puisez à la source tecnique vos infos, elles ne seront jamais démenties. Et ouis, voyons un peu ces « gras lobbies »: S’ils ont un trait de caratère que vous ne pouvez leur renier, c’est qu’ils savent bien gérer leurs intérêts $ court et long terme, OK? Alors s’ils investissent dans le long terme et Nucléaire, c’est qu’ils sont certains que de l’uranium il y en aura pour longtemps et pour tout le monde, pas vrai? Ils n’ont pas même besoin de compter sur le Thorium quatre fois plus abondant que l’uranium et pas encore exploité!
L’éolien à 83€ le MWh n’est rentable que pour les investisseurs qui s’offrent des profits de 40% par an, du jamais vu sur Terre, sauf trafics illicites. Pas étonnant qu’ils s’y engouffrent tant que les policards actuels ferment le yeux. Le Nucléaire tout compris ne coûte que 28€ le MWh, l’hydraulique 28, le charbon honnis 33€ et le gaz CCG 45€. Chiffres du Sénat, signé de la gauche et de la droite! EdF est contraint d’acheter toute la production éolienne folâtre et qui paye la note, les 83-28€ ? Vous et moi et tous les autres cocus des lois stupides inventées par les écolos allemands. Mais quand même les danois (les hollandais) sont revenus de l’éolien et la croissance de leur parc a été stoppée net comme par echantement dès que leur gouvernement a coupé les subventions: plus de blé, allons raser ailleurs! Le plus vexant pour eux, c’est que la consommation de carbone par danois n’a pas été réduite d’un poil, car derrière un parc éolien qui tourne 1 jour sur 5, il faut maintenir à 40% de puissance le même parc au charbon et ce dernier doit tourner à 100% les 4 autres jours. Ou est le gain CO²? Les allemands commencent à comprendre aussi un peu. Nos descendants rigoleront de notre éolien comme nous rigolons de Don Quichotte et de ses moulins, il y a 5 siècles. Amitiés
Comment expliquez vous, puisque les centrales nucléaires sont désormais décrites comme si sures par leurs ardents défenseurs, que les assurances persistent à exclure de leurs garanties, les choses suivantes. Citons un exemple parmi tant d’autres (il suffit de rechercher contrat d’assurance atome avec Google ou d’aller chercher votre contrat d’habitation) – dans le cas présent il s’agit d’une assurance décès – invalidité : « Ne sont pas garantis au titre des garanties P.T.I.A., Invalidité professionnelle à 100 %, I.T.T. et I.P.T., les sinistres résultant : 1°) de la transmutation du noyau de l’atome, tant par fission ou fusion que par radiations ionisantes ou autres ; 2°)des conséquences de faits de guerre civile ou étrangère, d’émeutes, d’insurrections, de mouvements populaires ou de rixes (sauf légitime défense, assistance à personne en danger ou accomplissement du devoir professionnel) ; les assureurs sont -ils des écolos irrationnels dont la mission est de saboter cette technologie ? Non, ce sont simplement des gens réalistes qui jamais n’oseraient s’engager à assurer les bien ni les personnes contre les conséquences d’une technologie aussi dangereuse.
J’adhère au principe de PasNaïf : se faire une opinion saine en revenant aux fondamentaux de la physique. Avec une simple calculette faisant les 4 opérations de base, un minimum de culture technique (connaître la différence entre la puissance et l’énergie consommée et autres notions de base) et un tri critique de l’abondante documentation disponible sur internet, on finit par comprendre beaucoup de chose. Cela permet de faire la différence entre les éternelles incantations idéologiques de tous bord et la réalité du terrain. Je pratique cela depuis plusieurs années et ça marche plutôt bien. J’en ai tiré une conviction que l’aventure allemande dans l’éolien risque bien de plafonner longtemps à son niveau actuel voire de régresser (il est très important de faire la différence entre la puissance installée et la production annuelle réelle). Dans le même temps ils produisent majoritairement de l’électricité à partir de charbon et de nucléaire tout simplement parce que c’est très difficile d’apprivoiser le vent… Personnellement j’aime bien les éoliennes, je trouve qu’une de temps en temps ça peut être joli, mais soyons réaliste, tant que l’énergie ne sera pas stockable, l’éolien restera marginal en terme de service rendu. Le nucléaire par son efficacité technique (énergie concentrée) restera incontournable en France et en europe. N’oublions pas qu’une centrale de 4 réacteurs de 1,3 GW représente au minimum la production annuelle de 16 000 éoliennes de 1,3 MW à conditions que ces dernières garantissent la même constance du service, ce qui est impossible. De toute façon ont les met où ? En conclusion, chaque fois que l’on s’oppose à une solution, il faut être capable d’en proposer une autre qui prenne en compte toutes les contraintes présentes et à venir afin que le remède ne soit pas pire que le mal. Aujourd’hui, il faut être capable de remplacer le nucléaire par une énergie aussi fiable et concentrée et très peu émissive en carbone car le GIEC a démontré la réalité du réchauffement climatique. C’est la quadrature du cercle. Si l’on n’est pas la Norvège qui peut tirer le maximum de l’énergie hydraulique, on propose quoi comme mix énergétique ? 50 % éolien soumis aux caprices des anticyclones et 50 % photovoltaïque ? les deux hypersubventionnés. Le problème est très complexe, les positions dogmatiques ne peuvent que nous faire perdre un temps précieux et détourner les investissements colossaux nécessaires, y compris pour la réduction de la consommation. J’arrête là avec une dernière remarque : la quasi-totalité des énergies renouvelables sont d’origine nucléaire puisque issue de l’énergie solaire elle-même issue de la fusion. La seule énergie qui n’en est pas issue est… l’énergie nucléaire terrestre issue de la fission d’atomes présents à l’origine du système solaire !