Selon le Financial Time, le Royaume-Uni va être amené à accroître "de manière significative", la part de l’énergie nucléaire dans les 20 années à venir.
Le ministre britannique des entreprises, John Hutton, a déclaré dans une interview publiée mercredi par le Financial Times : "nous avons l’ambition de développer la part de l’énergie électro-nucléaire".
En faisant référence au calendrier fixé par le "livre blanc" sur le remplacement des centrales nucléaires veillissantes, il ajoute : "si nous pouvons accélérer le calendrier des réalisations, nous devons le faire. La première centrale pourrait être opérationnelle d’ici à 2017, soit une année d’avance sur l’objectif".
En effet, début janvier, le gouvernement britannique avait donné son feu vert pour la construction de nouvelles centrales nucléaires au Royaume-Uni.
Actuellement, la Grande-Bretagne possède quatorze centrales nucléaire en service. Ensemble, elles fournissent environ 20% de l’électricité produite dans le bouquet énergétique, contre 40% pour les centrales au gaz et 33% pour celles au charbon.
Et ainsi accroître les lignes à très haute tension et donc les risques sanitaires ? En effet, seule une production d’électricité « propre » répartie sur le territoire permet à la fois d’assurer une sécurité en fourniture d’électricité, réduire les pertes sur le réseau, faire baisser la consommation par une sensibilisation, s’affranchir de démentellement extrêment couteux…
Attention : dire que « le nucléaire implique la construction de ligne THT avec risque sanitaire et les énergies propre réparties c’est mieux », n’est pas objectif. Si on construit en masse des fermes éoliennes puissantes, il faut bien ramener l’énergie au réseau et il faut construire des lignes. Si on veut profiter, en France de la décorrélation des régimes de vent entre le nord et le sud, il faut des lignes de transport THT pour limiter les pertes. Le mythe de l’électricité propre a la vie dure, ce n’est qu’un slogan. A très grande échelle, tout est gris (clair ou foncé). Question : combien faut-il de tonnes de béton et d’acier pour réaliser un champ d’éoliennes qui produise autant que les réacteurs nucléaires français en 2007 ???
Exact , Dan , ce n’est pas demain la veille qu’on va pouvoir se passer d’un reseau de distribution d’electricite le + dense possible( donc de mutualisation la + parfaite possible des aleas de consommations)… et les EnR sont elles aussi la cause d’interconnexions longues distances des qu’elles atteignent un niveau consequent Le calcul du tonnage de beton , d’acier ( + de plastiques renforcees fibres de verre et autres pour les pales …),necessaire a une production eolienne de masse donne des chiffres faramineux , de meme que le VRAI cout du demantellement et du recyclage de TOUS ces elements ds. moins de 15 a 20 ans ( surtout en implantations « offshore » , avec certains renflouages a faire apres tempetes qu’on ne sait meme pas comment aborder … ni meme prendre financierement en compte !) Eh oui , » small is beautiful » , mais tout a fait pueril devant l’ampleur de la demande , meme avec des economies raisonnables et de bon sens ! Le pb. est notre demande de confort en tous genres … + la demographie planetaire , qui sauf mega cataclysme va continuer de croitre ineluctablement ( et de 3 MILLIARDS d ‘individus en 25 ou 30 ans , une paille les » grds. YAKA » … une paille ! ( je vis en Inde , je sais de quoi il retourne ici ! Rien a voir av. la Douce France bien gavee de bouffe , de soins , de confort et donc d’electricite de grande qualite et loin , tres loin , d’etre chere ) Comment fait-on VRAIMENT les mecs ? CONCRETEMENT … et RAPIDEMENT ! URGENT envoyer reponse SERIEUSE a ts.par ts. moyens VITE !
Une éolienne, c’est beau. Dix éoliennes c’est toujours beau et l’impact sur le réseau électrique, l’industrie, l’économie… reste neutre. Il en va tout autrement lorsque qu’on s’avise d’en faire un système de production d’électricité en masse concurrençant les systèmes établis. En effet, il faut alors prendre en compte tous les paramètres essentiels : qualité de service, capacité de production de l’industrie… Dans ce cadre, il y a des calculs simples qui permettent d’éclairer un peu le problème et de sentir les limites. En admettant que l’éolien produise parfaitement (c’est à dire avec un système de stockage et restitution parfait) le besoin en électricité des clients, en France en 2007 il aurait fourni 480 TWh. Cette quantité d’énergie électrique correspond à l’extrême limite de production d’un parc de 96 000 éoliennes de 2,5 MW, soit une puissance installée de 240 GW (4 fois le total du parc nucléaire français). A ce niveau, l’ancrage des éoliennes nécessiterait déjà au moins 58 millions de tonnes de béton (soit plus de 60 % de la production annuelle française), là Lafarge ne peut qu’être content. Il faudrait aussi au moins 29 millions de tonnes d’acier (c’est l’indien Mittal qui va être content). Tout cela reste très théorique, car en pratique, il y aurait des moments de surproduction. Lorsque la France est très ventée, il y aurait 240 GW disponibles alors que le pic historique est de 89 GW (que fait-on des 151 GW inutiles : on arrête des éoliennes). Lorsque les anticyclones s’acharnent à rester (trois semaines fin janvier début février 2008), il y aurait sous production). Pour éviter de devoir encore augmenter le surdimensionnement de la puissance installée, il faudrait élargir la mutualisation au niveau de l’Europe (lissage des pics et décorrélation des vents). Là, il faut un super réseau à base de lignes à haute tension très performantes pour limiter les pertes de transport du Danemark à l’Espagne. Comme on le voit, l’éolien à très grande échelle pose énormément de problèmes qui ne trouveront aucune solution, tant que l’énergie électrique ne sera pas stockable. Si on sort de la logique du tout EnR, on peut évidemment envisager l’éolien en complément comme actuellement. En s’appuyant sur le réseau existant et en ne dépassant pas 10 % de la production (9 600 très grosse éoliennes quand même à 100 % de leur possibilité), ça devrait être jouable. Cependant, il faut penser à produire les 90 % restant ! Rappel : L’Allemagne, c’est moins de 10 % du besoin avec presque 20 000 éoliennes.