Un accord de "coopération dans l’usage pacifique de l’énergie nucléaire" a été signé mardi par Vladimir Poutine et son homologue égyptien Hosni Moubarak. Ces derniers se sont également entretenus sur le conflit israélo palestinien
L’ancien président russe a déclaré aux journalistes que l’accord ouvrait "de nouveaux horizons à notre coopération bilatérale".Celui-ci a comme principale conséquence de permettre à la Russie de participer aux appels d’offres en vue de la construction en Egypte de centrales nucléaires alors que ce pays, qui prévoit de commander jusqu’à quatre centrales, pourrait lancer dès cette année un appel d’offres pour la première d’entre elles.
La situation au Proche-Orient a été aussi évoquée entre les deux hommes. Ils ont dénoncé conjointement l’escalade de la violence dans les territoires palestiniens, et "d’abord et avant tout dans la bande de Gaza", d’après Vladimir Poutine qui a également insisté sur les capacités des deux pays à offrir une médiation aux deux protagonistes.
Moscou cherche avant tout à redevenir un acteur au Proche Orient après la décennie 90 qui avait vu la Russie se désengager diplomatiquement de la région. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a présenté à cet effet, lors d’une tournée au Moyen Orient la semaine dernière, un projet sur une nouvelle conférence sur la paix au Proche-Orient.
S.B.
[Aricle paru sur le site Fenêtre sur l’Europe sous licence Creative Commons, photo : www.interet-general.info]