L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et son homologue britannique ont convenu de renforcer leur coopération si le réacteur EPR est retenu par le gouvernement anglais.
Le 27 mars 2008, André-Claude Lacoste, président de l’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN), et son homologue britannique, Mike Weightman, ont fait une déclaration commune concernant le renforcement de leur coopération dans le cas où le réacteur EPR (European Pressurized water Reactor) serait sélectionné par le Royaume-Uni.
L’ASN dispose, en effet, d’une expérience dans le contrôle de la construction et de la mise en service de ce type de réacteur.
Dans le cadre de la relance de son programme nucléaire, le gouvernement britannique a engagé un processus d’évaluation de la sûreté de différents modèles de réacteurs. Quatre modèles sont actuellement en lice, dont le réacteur français EPR. D’ici fin avril 2008, trois réacteurs seront retenus puis le processus de sélection se poursuivra.
Si l’EPR fait partie de ceux-ci, une coopération spécifique s’engagera alors entre les deux Autorités de sûreté qui s’attacheront en particulier à renforcer la sûreté sur un plan réglementaire.