E.ON et Areva ont signé aujourd’hui un accord de coopération global en matière de production d’énergie nucléaire, entérinant le choix de l’EPR pour les projets du groupe allemand au Royaume-Uni.
Selon les termes de l’accord, E.ON fait de l’EPR sa technologie exclusive pour l’ensemble de ses projets de réacteurs au Royaume-Uni.
"D’une puissance de 1600 MWe, l’EPR a été retenu pour ses performances économiques et environnementales ainsi que pour son niveau de sûreté sans égal sur le marché actuel" se félicite Areva dans un communiqué.
L’accord implique également l’association des deux groupes pour la poursuite du développement du SWR*, réacteur à eau bouillante d’une puissance de l’ordre de 1250 MWe. E.ON en fera sa technologie de référence pour ses projets de centrales nucléaires de puissance intermédiaire.
"Comme l’EPR et l’ATMEA, ce réacteur de génération 3 + offrira le plus haut niveau de sûreté en exploitation" souligne Areva.
Les deux partenaires envisagent enfin d’établir une coopération de long terme pour la maintenance et les services associés aux réacteurs actuels et futurs d’E.ON ainsi qu’en matière de recherche et développement.
* Nom provisoire
Et on voudrait ns. faire croire que l’Allemagne va renoncer a cette » forme d’energie de source non-carbonnee » comme si joliment dit par ailleurs par M.Mandil …. Sacree Angela , drolement futee … et ses entreprises drolement bien equipees pour produire partout en Europe et re-alimenter le Cher Vieux Pays sans em….beter trop les grunen ! Dan a raison , quelles que soient les sources d’electricite , les electrons convenablement agites sur le reseau global serviront a apporter du confort n’importe ou , avec ou sans » certificats ( verts ) d’origine » … C’est formidable de bon sens ( ou d’ambiguite ….. )
Il me semble l’avoir lu dans ces mêmes pages d’Enerzine : Angela Merkel n’est pas contre la solution nucléaire, au contraire. Elle serait pour une « sortie de la sortie du nucléaire ». Rappelons que l’atome ne fait pas peur à cette ancienne chercheuse en physique quantique. Du reste, les allemands eux-mêmes sont pris en tenaille, entre d’un côté le nucléaire maléfique et de l’autre le charbon de la honte. D’ailleurs, détail amusant, le nucléaire les alimentant est juste à l’ouest de leurs frontières, le charbon à l’est.En France, on n’a pas ces états d’âme…
Je suis d’accord que les allemands sont pris en tenaille et cela sera de pire en pire avec l’ouverture des marchés et le renforcement des interconnexions des réseaux européen aussi nécessaire à la sécurité qu’à l’accueil des EnR intermittentes, au premier rang desquelles figure l’éolien notamment allemand. Si les capacités de transfert d’énergie sont augmentées, nos amis allemands ne pourront plus dire que leur électricité n’est pas d’origine nucléaire, même s’ils arrêtent leurs centrales, sinon on pourra dire que leur éolien n’alimente pas la France ! Leur position est absolument intenable dans la durée. Le nucléaire a permis une formidable focalisation de la contestation dans un monde très confortable où l’on pouvait émettre du CO2 sans souci et bénéficier d’une énergie électrique en quantité et qualité. Le problème, c’est que maintenant, il ne s’agit plus de contester, il faut agir en finançant des investissements très lourds pour éviter la régression tout en diminuant drastiquement les émissions de CO2. Et pour les allemands, 600 TWh par an, ça ne se trouve sous la sabot d’un cheval après de belles déclarations. Angela va préparer l’opinion ! En France, nous étions moins verts, mais peut être plus pragmatique.
100% d’accord avec Dan – le Nucléaire a servi de catalyseur de la peur, pratique pour les verts, suivant la fameuse théorie de greenpeace : la peur est la plus puissante des communications- dommage, l’ennemi n’était pas là, mais juste à coté – la France l’a joué pragmatique, aujourd’hui elle rejette 4 fois moins de co2 pour son élec que les allemands malgré tout leur moulins à vent – pour les verts il va falloir trouver une sortie honorable, comme il le faudra aussi pour leurs embardées anti-chlore ou anti-OGM
» Moins verts » , je ne suis pas d’accord , qd. on voit a quel point les » Grunen » sont en fait « tout noirs » de suie de lignite et de charbon …. , juste un peu » eclaircis » par qq. petits % d’eolien …. depuis tres peu d’annees au demeurant ! C’est d’ailleurs tt. a fait dommage , mais c’est helas ainsi , qu’on le veuille ou non , qu’on l’apprecie ou non … et ils auront beau faire et tourner autour de ce fait pendant des lustres , il ne changera pas vraiment ! Avant que ttes. les EnR reunies evitent la production d’autant de Gigatonnes de CO2 que ce maudit nucleaire le fait depuis des dizaines d’annees maintenant , et bien 2030 ou 2040 sera passee depuis belle lurette ! Ce qui n’empeche pas de vouloir ts. ces MWh « verts » en appui de notre politique de reduction de la production de CO2 et d’independance la + grde. possible en la matiere ! Tout est bon pour cela …. reste a trouver les finances ( donc la ponction – qui va etre MASSIVE – sur notre niveau global consommation courante ! C’est bien cela la definition d’un investissement , non ? ) C’est d’une evidence » lumineuse » pour ts. ici ds. le 1/3 Monde Ce n’est plus du domaine des incantations et des YAKA …Bon vent a ts. et a ttes. ces realisations
Pour Momo : nous sommes tous d’accord car quand j’ai écris « En France, nous étions moins verts », j’ai omis de mettre vert entre guillemets. Comme je l’ai souvent écris, pour moi vert est une étiquette (surtout politique) que certains décrètent et collent sur tel ou tel système, technologie… Pour moi cela ne signifie nullement une analyse de fond d’un système dans son contexte. J’ai donc employé « vert » au sens d’idéaliste. Un produit réputé vert en France peut être noir en Chine selon son mode de production. Pire, beaucoup de produits dits « verts » sont achetés sans besoin, c’est alors la démarche qui n’est pas verte ! Je suis évidemment bien conscient que les écologistes allemands portent une part de responsabilité non négligeable dans les émissions massives de CO2 de leur pays ces dernières années. Tout cela est parfaitement chiffrable et pour ceux qui veulent faire des comptes justes, n’hésitez pas à parcourir les bases de bonnées EPER et CARMA dont je redonne les liens : EPER : CARMA : Pour la production d’électricité, vous y verrez que l’Allemagne oscille autour de 350 millions de tonnes de CO2 par an pour 620 TWh, là où la France tourne à 45 millions de tonnes pour 560 TWh. A production égale d’électricité, l’Allemagne émet 7 fois plus de CO2 (et autres polluants) que la France. Je rappelle que le programme nucléaire français a permis d’éviter le rejet d’environ 9 milliards de tonnes de CO2 par rapport à la même production qui aurait été faite par des centrales à charbon. Cependant, je ne condamne pas le charbon (ou pire le lignite) qui sera de toute façon nécessaire. Il faudrait simplement qu’en Europe, on en limite autant que faire se peut, l’utilisation. Chacun jugera ce qui est vert ou noir mais, avec Internet, plus personne ne pourra dire « je ne savais pas ».