Interrompu depuis 1987 à la suite de la catastrophe de Tchernobyl, le programme nucléaire italien est en passe d’être relancé par le nouveau gouvernement.
Jeudi, le ministre en charge du développement économique, Claudio Scajola, a annoncé devant les patrons italiens la construction de centrales nucléaire de nouvelle génération dans les prochaines années. Ce plan de relance faisait partie du programme de Silvio Berlusconi, réélu le 14 avril dernier.
En 1987, un referendum avait marqué l’arrêt des 4 centrales nucléaires que comptaient le pays. Depuis, l’Italie connaît une forte dépendance énergétique, notamment envers la Russie et l’Algérie depuis lesquelles elle importe 67% de son gaz.
Pour le ministre, le nucléaire apparaît comme le seul moyen de faire face aux insuffisances de l’approvisionnement que connaît le pays, et de garantir la maîtrise des coûts de l’énergie face à la flambée des prix des combustibles fossiles, tout en participant à la protection environnementale.
Les "premières pierres" du programme devraient être posées durant la legislature du gouvernement, pour une mise en route envisagée au plus tôt pour 2013.
[Photo page d’accueil : cc Simone Ramella]
L’Italie – ou plutôt les gens qui sont au pouvoir en Italie » – veut conbstruire des réacteurs nucléaires, principalement pour des raisons économiques et de dépendance énergétique : il n’y a pas plus ABSURDE comme décision (et cela sans même parler des risques, des déchets, etc). Il suffit d’ailleurs de consulter les documents publiés (discrètement) le 11 avril 2007 par le Ministère de l’Economie: « Facture énergétique de la France en 2006 » et « Bilan énergétique de l’année 2006 de la France » (voir les références en fin de document). La publication de ces documents a d’ailleurs été faite en catimini car, lorsqu’on veut bien y regarder de près, on voit bien que l’option nucléaire est une déconvenue sur le plan économique (en plus d’être nuisible à l’environnement) Ainsi : – La facture énergétique française a doublé en 3 ans – Le déficit français en énergie a la même valeur d’échange avec ou sans le nucléaire – La France a importé en 2006 pour 1,5 milliard d’euros d’électricité – L’exportation d’électricité rapporte fort peu… et coûte finalement cher – En 2006, excédent commercial record en Allemagne (alors qu’elle sort du nucléaire)… – … et déficit commercial historique en France (royaume du nucléaire) Par ailleurs : – L’Allemagne est exportatrice nette d’électricité vers la France, et ce depuis 3 ans – La facture nucléaire (démantèlement, déchets radioactifs) va être explosive Tous les détails ici :
Je ne voudrais pas ê à la place de ts ces « dirigeants » qui font le choix du nucléaire anti-économique (coût du démentellement, refus des économies d’énergie…), anti-social (risques sanitaires assurés, politique d’achat du minerai « douteux », ne créant pas d’emploi…), anti environnemental (réchauffement des fleuves, ouvrages irréversibles, pbs du stockage des déchets…), le jour ou la population se révoltera contre ceux qui décident en dépis de l’intétêt collectif. J’espère pour eux, comme pour nous d’ailleurs, que le tps rendra impossible ces soulèvements car rien ne sert de rajouter des émeutes pour agraver les dégats causés par des décideurs irresponsables… Pourtant, pour qq uns, ils sont encore élus démocratiquement… Nous sommes donc tous responsables du saccage de l’avenir de nos enfants.
Sur le commentaire d’antinuke : C’est un modèle de désinformation. Pour chacune d’elles de nombreux commentaires, ces derniers mois, ont déjà démonté l’argumentaire point par point. Dès que j’ai 5 minutes j’y reviendrais. Est-ce que cette stratégie de désinformation ne finit pas par décrédibiliser les antinucléaires ?
Les italiens sont déjà pas foutus de gérer leurs déchets ménagers. Je vois pas comment ils pourraient arriver à gérer les déchets nucléaires …
Sur le commentaire de antinuke : 1) je conseille comme antinuke d’aller sur le site indiquer et de télécharger les trois documents officiels cités comme référence (2 de la DGEMP-OE et 1 de RTE). Vous pouvez aussi aller directement sur les sites concernés. Lisez attentivement ces documents et notez la distorsion qui existe entre les informations officielles et l’interprétation qu’en fait le réseau Sortir du nucléaire. 2)La publication de ces documents ne se fait évidemment pas en catimini puisque tout citoyen connecté à internet peut les télécharger en quelques secondes sur les sites officiels ! 3) Oui la facture énergétique de la France fluctue, d’ailleurs pas toujours à la hausse : voir l’évolution 2006-2007 4) non le déficit français n’aurait pas la même valeur sans le nucléaire, car les presque 500 TWh produits par cette filière devrait l’être par des énergies fossile que nous ne possédons pas. 5) La France a toujours été globalement exportatrice d’électricité depuis le début des années 80 et ce solde exportateur se traduit par des rentrées d’argent (voir les statistiques du commerce extérieur. Les affirmations sur les montants de l’import-export sont fallacieuses. 6) l’amalgame fait entre l’intérêt du nucléaire et le déficit commercial est tout simplement risible. Que dira-t-on de l’allemagne si elle décide de retourner au nucléaire et continue à faire un excédent commercial ! 7) Non l’allemagne n’est pas exportatrice nette d’électricité depuis trois ans lorsque l’on considère les échanges physiques c’est à dire l’électricité mesurée aux frontières (dans les bilans de RTE on parle de physique et de contractuel et cela ne peut pas correspondre). Pour savoir, il faut prendre les bonnes données de RTE et ne pas les mélanger, ou bien prendre les bilans de l’UCTE (voir le lien : ). Dans les bilans mensuels de l’UCTE, il existe un petit schéma en page 3 qui résume cela. 8) la facture du démantèlement va être explosive : c’est une affirmation gratuite ! bien évidemment nous ne connaîtrons le coût global qu’à la fin… mais nous payons déjà pour cela car le coût du démantèlement est prévu dans le coût d’investissement. Voir à ce sujet le rapport Charpin de 2000. Conclusion : on peut être antinucléaire pour de très bonnes raisons, mais il faut éviter de colporter des analyses fallacieuses voir des mensonges.
Pas la peine de répondre à ces champions de la désinformation ci-dessus, suffit de consulter les rapports de RTE et ceux internationaux sur l’électricité. Par la sortie d’arguments de plus en plus ridicules, on voit bien que les anti-N ne croient plus à leurs thèses et que la partie leur semble perdue. La caravane passe…
Entre les discours des anti nucléaires et les certitudes des acteurs du nucléaire, je trouve que la parole des physiciens, chercheurs, médecins et autres personnes compétentes sur le site http://www.laradioactivité.com permet d’avoir des informations impartiales, véridiques et surtout accessibles pour le grand public. Si pour beaucoup la référence a longtemps été « Sortir du Nucléaire, pourquoi ne pas en changer?
La Suède, la GB et maintenant l’Italie, la Tchéquie décident de relancer le nucléaire. L’UE cherche cette semaine même à harmoniser les procédures d’homologation de centrales nucléaires au sein de l’Union pour accélérer les constructions de centrales.Bref, face à une industrie du nucléaire en pleine renaissance partout dans le monde, tout ce que les anti-nucléaires trouvent à redire, c’est que le nucléaire serait un flop économique. Le pire c’est l’argument « nuisible à l’environnement », en comparant la France à l’Allemagne alors qu’un Allemand émet 40% plus de CO2 qu’un Français.Si leurs arguments sont aussi mauvais, c’est sans doute parce qu’ils n’en ont pas.
Sortir du nucléaire et leurs éternels arguments stupides … A part montrer qu’ils sont bornés et pas ouvert aux dialogues ceux-là ! Et que je te sorte des chiffres hors des contextes et que je leur fasse dire ce qui m’arrange ! Certes c’est une techniques utilisées dans les 2 sens mais bon … Tout ça pour dire que je rejoins pasnaïf en disant que ça ne sert à rien de répondre à « ces champions » !