Un mois après avoir amorcé un protocole de coopération nucléaire avec la France, la Jordanie évalue les propositions du Canada et de la Grande-Bretagne pour la construction du premier réacteur nucléaire du pays.
Les compagnies canadiennes SNC-Lavalin et Énergie atomique du Canada limitée (EACL) ont signé samedi à Amman, en Jordanie, un protocole d’entente avec la Commission de l’énergie atomique de Jordanie. Il prévoit le lancement d’une étude de faisabilité d’un programme nucléaire jordanien doté par EACL d’un réacteur Candu 6.
Plus précisément, ce protocole d’entente sert de cadre à une collaboration portant sur :
- des études techniques et économiques visant à démontrer la faisabilité technique et économique d’un programme d’énergie nucléaire CANDU en Jordanie;
- des études visant à évaluer les besoins en aménagement d’infrastructures et la mise en place d’un processus de choix d’emplacement en vue d’évaluer la faisabilité de la construction d’un réacteur évolué CANDU 6 qui respecte les exigences réglementaires de la Jordanie; et
- des études sur des installations de fabrication de combustible, le transfert de technologie, la formation de la main-d’œuvre et le soutien continu afin d’assurer l’utilisation éventuelle des ressources de la Jordanie en uranium dans un programme d’énergie nucléaire CANDU.
Ken Petrunik, président de la Division des réacteurs CANDU d’EACL a estimé que "le réacteur évolué CANDU 6 d’EACL est d’une dimension idéale sur le plan de la comptabilité avec le réseau d’électricité de Jordanie. Grâce à son cycle de combustible à l’uranium naturel et à sa capacité de conversion de combustible, ce réacteur peut aider la Jordanie à accroître son autonomie énergétique."
Amman souhaite voir son premier réacteur construit en 2015.
Dimanche, un accord similaire a été signé avec la Grande-Bretagne. "La Grande-Bretagne veut aider le gouvernement jordanien à choisir la bon moyen d’extraire de l’uranium" a souligné la présidente de l’Autorité britannique de l’énergie atomique, rapportée par l’AFP.
Amman prévoit l’extraction de 130 000 tonnes de minerai.
Si on retourne un instant sur l’article précédent où on lit que la France, Areva, etc… étaient en lice. La centrale servirait notamment à alimenter une ou plusieurs unités de dessalement d’eau. Selon la Commission de l’Energie nucléaire jordanienne (CENJ), le pays disposerait de ressources en uranium évaluées à 130 000 tonnes.Ici on ne parle plus que de Canada, Grande-Bretagne, …plus d’Areva, ni de France ! Est-ce à dire qu’on s’est fait shunter? Pas très clair dans l’article ! A moins que tous les 3 ont eu des choses…? A éclaircir peut-être dans un futur article complémentaire…?A+ Salutations Guydegif(91)