A la suite de l’incident survenu dans la nuit du 7 au 8 juillet 2008 à l’installation de la société SOCATRI, l’ASN a mené deux inspections sur le site.
Le 10 juillet, quatre inspecteurs de l’ASN ont procédé à une inspection approfondie de l’installation. Le collège de l’ASN a pris le 11 juillet une décision relative à la réalisation de mesures de mise en sécurité de l’installation.
Le 12 juillet, l’ASN a conduit une nouvelle inspection afin de vérifier l’application de cette décision. L’inspection du 12 juillet a permis d’établir que la décision de l’ASN avait été appliquée par SOCATRI.
L’ASN a établi un procès-verbal d’infraction résultant des constatations de l’inspection du 10 juillet et l’a transmis ce jour au Procureur de la République de Carpentras.
Les dernières mesures réalisées dans l’environnement semblent indiquer un retour à la normale pour la quasi-totalité des points surveillés dans les eaux superficielles et les eaux de nappe. Deux points de mesure des eaux de nappe qui ont montré ou qui montrent des valeurs plus élevées que la valeur guide préconisée par l’OMS pour les eaux destinées à la consommation humaine retiennent l’attention des experts.
Le préfet de Vaucluse maintient les mesures de restrictions d’utilisation et de consommation de l’eau prises à la suite de l’incident.
De son côté, la CRIIRAD (Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité) dénonce un scandale lié à l’enfouissement de plus de 770 tonnes de déchets radioactifs depuis plus de 30 ans à même le sol, en toute illégalité….
La CRIIRAD est intervenue le 4 juillet 2008 dans le cadre de la réunion de la CIGEET (Commission d’Information auprès des Grands Equipements Energétiques du Tricastin), qui se tenait à la Préfecture de la Drôme, afin de dénoncer les conditions de stockage de déchets radioactifs issus des anciennes usines militaires d’enrichissement.
Le site nucléaire du Tricastin est implanté à la limite des départements de la Drôme et du Vaucluse, sur le territoire des communes de Pierrelatte, St-Paul-3-Châteaux et Bollène. Il englobe 8 Installations Nucléaires de Base (INB1), plusieurs Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE) ainsi que l’Installation Nucléaire de Base Secrète (INB-S) du CEA-Cogéma.
A diverses reprises dans le passé, le laboratoire de la CRIIRAD a mis en évidence des niveaux d’irradiation anormalement élevés en limite du site nucléaire du Tricastin. Ces contrôles révélaient des défauts d’application des règles de radioprotection et soulevaient d’importantes questions sur l’exposition des travailleurs intervenant à l’intérieur du site.
Les niveaux les plus irradiants étaient identifiés sur le côté Ouest, au niveau du parc à fûts et du portail d’entrée AREVA – SAUR : de l’ordre de 400 coups par seconde (c/s) relevés au DG5 pour un bruit de fond normal d’environ 60 c/s.
Une autre zone anormale, bien que moins marquée (130 à 140 c/s), était repérée sur le côté Est, au nord des installations EDF et COMURHEX, au droit d’une sorte de tumulus. Cette butte de terre est située dans le périmètre de l’INB-S dont le CEA est propriétaire et Cogéma (AREVA NC) l’exploitant.
Les recherches documentaires que nous avons effectuées conduisent à considérer que le rayonnement détectable sur le chemin des agriculteurs pourrait provenir du tumulus lui-même. En effet, il ne s’agit pas d’une simple butte de terre mais d’un amoncellement de déchets radioactifs et chimiques directement enfouis dans le sol !
Sur la base des investigations conduites par son laboratoire et des messages alarmants qui lui sont parvenus, la CRIIRAD demande :
1- la communication d’un état détaillé de la structure du tumulus et des déchets radioactifs et chimiques qu’il contient : descriptif de l’emplacement ; historique des déversements : dates, volumes, masses, nature des conditionnements (s’ils existent), masses de terre utilisées pour le recouvrement, etc.
2- la reprise des déchets, leur caractérisation, leur reconditionnement éventuel (vérification de l’étanchéité des fûts, de leur absence de contamination externe) et leur transfert vers des installations d’entreposage ou de stockage ad hoc ;
3- le contrôle radiologique et chimique de la terre dans laquelle les fûts et autres déchets ont été enfouis et, si nécessaire, le conditionnement et le stockage des volumes contaminés ;
4- l’autorisation d’accéder au site afin d’effectuer des mesures radiamétriques et spectrométriques au niveau du tumulus et de procéder à des prélèvements d’eau au niveau des piézomètres afin de vérifier si les informations relatives à la contamination des eaux souterraines sont avérées ou relèvent de la rumeur.
Si l’information est vérifiée: » un scandale lié à l’enfouissement de plus de 770 tonnes de déchets radioactifs depuis plus de 30 ans à même le sol, en toute illégalité…. … » ce serait en effet un vrai scandale qui devrait être corrigé ASAP selon le principe »pollueur – payeur », sous la houlette et l’autorité des plus hautes instances de l’Etat et avec des moyens adaptés. A vérifier dare dare aussi sur les autres sites où ce genre de pratiques est susceptible d’avoir existé ! Faudra donner à la Criirad un vrai pouvoir et faire épauler par l’ASN ou équivalent, pour constater, faire prendre acte et prendre mesures correctives ASAP ! aux frais du/des pollueurs s’entend !A+ Salutations Guydegif(91)
la CRIIRAD là comme ailleurs exulte d’avoir une occasion de vomir des imbécillités à tour de bras et de dévoiler son vrai but: Casser du nuc à tout prix. Mais ça ne trompe personne, avec 400coups par seconde leur mesure fait RIGOLER vu qu’un être humain normal, vous ou moi, loin de toute soucve arificielle, « pond » 10000 « coups par seconde » pendant toute la vie. Et l’homme peut en encaisser 100000 (cent mille) en permanence sans impact court-long terme sur la santé. Mais ça on ne le dit JAMAIS, preuve des intentions malsaines de ces organisation soi-disant indépendantes mais en fait essentiellement liées à un courant de penser ou le crédo est la contestation pour le principe. D’où leur impact en chute libre sur le public en Europe (7% de nos jours, le public accordant sa confiance aux scientifiques pour 40%, cqfd).C’est la criirad qui se discrédite quand à l’exploitation mensongère d’un incident essentillement chimique. AZF 2001 31 morts: Faut-il « sortir du chimique » ? Non pas, il faut améliorer la sécurité et punir les fautifs, telle est la conclusion saine.
Bonjour,Ou se trouve le plus gros mensonge, du côté de la Criirad, ou bien de celui d’un Etat qui depuis plus de 50 ans refusent de voir dans cette énergie plus de problèmes que de solutions???Il faudra encoer combien d’incidents, même « essentiellemnt chimiques », ben voyons, pour que nos « dirigeants » cessent de jouer à l’autruche et se préoccupent vraiment de la santé de ses concitoyennes et concitoyens. Le fdiat d’avoir été élu ne donne pas non plus tous les droits, comme celui de faire croire au reste du Monde que cette énergie est dite à l’ancan « propre » car ne dégagenat aucun gaz à effet de serre!!Ce qu’elle produit à côté en matières de matières radioactives et autres « plaisanteries toxiques » est certainement plus dangereuses pour la santé que les gazs évoqués ci-dessus.Mais bien évidemment, comme toujours, ce sont les écolos qui mentent et qui exagèrent, et les bons samaritains d’Areva qui détiennetn la sacro-sainte vérité!!Que les sites du genre de Tricastin soient légions en France, et pas seulement les sites de production des centrales nucléaires à proprement parlés, mais des décharges de toutes sortes, ça aussi fait partie du « délire » des écolos, la seule et unque vérité étant détenu par nos chers « scientifiques atomistes », chiffres à l’appui, preuves irréfutables, transmis en haut lieu par les mêmes qui sont chargés et de l’exploitation et du contrôle!!Si ça n’est pas du conflit d’intèrêt, ça, je ne vois pas bien ce que c’est!!Mais là encore, mensonges et billevesées d’un « groupuscule » d’extrêmistes manipulé par des puissances extérieures!! Ben voyons!!G.Lecoq.