Areva a signé en Chine deux accords renforçant le partenariat stratégique du groupe avec l’Administration Nationale de l’Energie (NEA) et l’électricien chinois CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Company).
Aux termes du premier accord, CGNPC et des fonds souverains chinois vont entrer à hauteur de 49% au capital d’UraMin, société minière détenue jusqu’ici à 100% par le groupe Areva, qui restera l’opérateur des projets présents et futurs. Cet accord garantit à CGNPC l’accès à plus de la moitié de la production totale d’UraMin, sécurisant de ce fait la commercialisation de celle-ci.
De son côté, Areva dégage ainsi des moyens supplémentaires pour financer le développement de ses activités.
Le second accord concerne les réacteurs nucléaires. Areva et CGNPC ont décidé de créer une coentreprise (intérêts chinois 55%, Areva 45%) en charge de l’ingénierie et des achats pour les réacteurs de deuxième et de troisième génération (CPR 1000, EPR). D’abord consacrée aux projets de CGNPC en Chine, cette société pourra ensuite contribuer à des projets conjoints à l’étranger, annonce Areva.
"Ces accords sont capitaux pour notre entreprise" a commenté Qian Zhimin, Président de CGNPC. "L’un sécurise l’approvisionnement en uranium de nos réacteurs jusqu’en 2022 et nous permet de nous adosser à un leader dont l’expertise industrielle ainsi que les standards environnementaux, sociaux et sociétaux sont reconnus dans le monde entier. L’autre confirme notre coopération technologique de long terme avec Areva pour le développement conjoint de centrales nucléaires."
"L’entrée d’intérêts chinois dans le capital de la holding de tête d’UraMin ne changera pas l’organisation des opérations minières pays par pays, tout en sécurisant un important débouché." a précisé Anne Lauvergeon pour Areva. "Je souhaite par ailleurs longue vie à la premiere société commune d’ingénierie d’achats de services nucléaires en Chine. Elle permettra de partager et de localiser les compétences et les ressources nécessaires à la construction des centrales de deuxième et de troisième génération."