Le réseau "Sortir du nucléaire" augure dans un communiqué publié hier, de "nombreuses autres mauvaises surprises" à venir sur le site de Cadarache (Bouches-du-Rhône).
L’association qui fédère 841 associations indique que "le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Cadarache (Bouches-du-Rhône) reconnait aujourd’hui une situation tout aussi problématique dans l’installation STAR (Station de Traitement, d’Assainissement et de Reconditionnement)".
En effet, le Commissariat à l’Energie atomique (CEA) a bien confirmé dimanche qu’un dépôt d’uranium enrichi supérieur à la limite autorisée avait été découvert dans une cellule destinée à traiter des combustibles issus de réacteurs nucléaires de l’installation STAR.
Le CEA a attesté une rétention de 10 kg d’uranium enrichi (1,65%) dans la cellule blindée C1, alors que la limite autorisée demeure fixée à 4 kg. Le Commissariat propose de classer cet incident au niveau 1 de l’échelle Ines.
Ce nouveau cas serait similaire à celui de l’Atelier de plutonium (ATPu) découvert sur le site de Cadarache, où le risque d’accident de criticité – une réaction nucléaire spontanée créée par l’accumulation excessive de certaines matières nucléaires – a été avéré par l’ASN (Autorité de Sureté Nucléaire).
Selon le réseau le site de Cadarache contient "de nombreuses autres installations nucléaires dont la plupart sont obsolètes et réservent assurément de très mauvaises surprises. La problématique est assurément la même dans divers autres sites, et en particulier dans les autres sites nucléaires "monstrueux" que sont Marcoule (Gard), Tricastin (Drôme/Vaucluse) et La Hague (Manche)". Et d’ajouter "le CEA, Areva et EDF ont construit en France, depuis 50 ans, d’innombrables installations nucléaires qui sont aujourd’hui dans un grave état de délabrement, qui contiennent des quantités souvent indéfinies de diverses matières nucléaires, et qui font courir le risque de graves accidents nucléaires".
français avec son stock de vieilles installations et de déchets mal controlés
Il est très simple de changer de fournisseur d’énergie pour favoriser les électricités vertes. C’est comme pour les algues en Bretagne, si on remonte à la source du problème on comprend que la consommation de porc, entraine depuis des dizaines d’années une intense pollution. Après on peut chercher des coupables chez les agriculteurs et les hommes politiques, mais il n’y a qu’une réelle solution : cesser de manger du porc. Pour l’électricité c’est pareil, tant qu’on soutient le nucléaire, on souffrira de toutes sortes de problèmes.
Je considère incompréhensible qu’on soutienne encore le nucléaire. Le pire serait qu’on construise de nouveaux réacteurs qui sont déjà identifiés comme produisant certaines particules, dans les déchets ,qui sont jusqu’à 7 fois plus toxiques ou radioactives que celles provenant des réacteurs actuels. « Alain 843 » qui donne également son opinion et que je considère comme une personne renseignée,posée et modérée se souviendra surement de discussions animées et musclées que nous et plusieurs autres avons eues sur ce blog. J’ai toujours prétendu qu’il existait un danger réel associé au fonctionnement et surtout au déchets produits par le réacteur nucléaire. Je peux très bien comprendre qu’en France on tienne à ces installations de production d’énergie électrique (principale source), mais maintenant on a des options. Quand on lit des nouvelles comme celle d’aujourd’hui, au sujet des déchets nucléaires, on ne peut que donner raison à ceux qui s’y opposent.
à l’aphorisme de Talleyrand : « tout ce qui est excessif est insignifiant ». La position excessive de la France dans le domaine de l’électro-nucléaire (championne du monde) me parait au contraire très signifiante de l’ineptie de certaines de nos « élites »
L’Allemagne produit 26 % de son électricité avec des centrales nucléaires et 43% avec des centrales à charbon. Ni les centrales nucléaires, ni leurs déchets n’y ont jamais tué personne, accidents de travail mis à part. Tandis que les centrales à charbon y tuent environ 10 000 personnes par an à cause de leurs fumées toxiques émises à proximité des villes, fumées qui contiennent d’ailleurs bien plus d’éléments radioactifs que n’en émettent les centrales nucléaires à puissance égale, ainsi que du mercure. Les déchets des centrales à charbon se comptent en centaines de milliers de tonnes chaque année et sont entassés sans précautions derrière des barrages instables sous forme de boues contenant des éléments toxiques tels que l’arsenic, le cadmium, le mercure, le sélénium, qui diffusent en permanence dans la nappe phréatique. Si nous avions le même mix électrique que les Allemands, nous aurions comme eux à peu près 10 000 morts par an, que nous épargnent nos centrales nucléaires. Pourquoi SDN et ceux qui le soutiennent veulent-ils nous faire sortir du nucléaire, et donc nous mener au charbon, comme c’est le cas des pays Européens qui ont fait l’impasse sur le nucléaire, à l’exception des quelques pays qui ont d’énormes ressources hydroélectriques, comme la Norvège? Par ignorance de ces faits, ou bien parce que leur idéologie est d’une telle pureté qu’elle leur permet de faire abstraction des milliers de morts qu’entraîneraient dans notre pays sa mise en pratique? Non SDN n’a pas le nez propre et c’est sans doute pour çà que leur porte- parole est toujours représenté avec un mouchoir sur le nez. SDN, si sensible aux » mauvaises surprises » de Cadarache, c’est-à-dire en fait de très petites erreurs de comptabilité, cumulées sur des dizaines d’années, sur des poudres très denses donc de très faible volume, et très dispersées donc sans danger d’accident de criticité, est par contre complètement indifférent à l’uranium et ses descendants répandus actuellement dans la nature via les fumées des centrales à charbon, mais aussi via l’épandage des phosphates par les agriculteurs. Or il s’agit là de quantités autrement plus importantes: Les phosphates contiennent de l’uranium, en moyenne 100 grammes par tonne, soit 10 tonnes épandus CHAQUE ANNEE dans les champs français. Une partie en est dispersée sous forme de poussières lors des labours, et peuvent se retrouver dans les poumons des agriculteurs et des passants. Mais ils ont aussi la propriété de capter l’uranium contenu dans les sols profonds. Or les quantités d’uranium que peuvent contenir ces sols sont importantes, de l’ordre de la centaine de kilogs à l’hectare. A l’abri de l’oxygène de l’air, cet uranium est insoluble. Mais il est solubilisé par les phosphates, transporté alors par les eaux, et se retrouve dans les rivières, les lacs et les milieux humides. Et il s’agit cette fois de centaines de tonnes qui sont ainsi mobilisées CHAQUE ANNEE, ce qui rend bien vain le retentissement médiatique apporté aux » mauvaises surprises » dénoncées par SDN. A cause de cela, les cartes de la radioactivité naturelle en France reflètent maintenant essentiellement celle des phosphates épandus par l’agriculture, et c’est pourquoi des cartes détaillées de cette radioactivité n’ont guère de sens. A ce niveau de radioactivité, le danger est insignifiant (sauf pour ceux qui croient à la théorie de l’extrapolation linéaire aux faibles doses, mais ceux-là feraient bien de ne plus sortir de chez eux, et même de s’enfermer dans une chambre de plomb!Et encore, ils n’y seraint pas à l’abri de leur radioactivité!), mais cette comparaison permet de voir combien est vain le retentissement médiatique donné aux rejets de la Socatri, et combien est feinte l’indignation de SDN (à moins qu’ils ignorent tout de ces questions?).
Parmi toutes les o.n.g de la triste et très malhonnête mouvance antinucléaire qui enfume les naifs et les idiots depuis un bon demi-siècle: S.D.N est la plus délirante de ces o.n.g antinucléaire .Son représentant Stéphane Lhomme(qui ressemble un peu à Bezancenot mais qui est beaucoup plus bête que Bezancenot)est une incarnation de l’homme disqualifié et discrédité pour toujours.Toute info ayant pour source SDN ne mérite que le mépris le plus profond .
Denlaf nous ressort l’antienne sur les déchets de l’EPR 7 fois plus dangereux que pour les autres réacteurs. Il nous parle aussi des dangers des déchets produits par les réacteurs… soit. Serait-il capable de nous faire la même dissertation sur ceci (c’est un copié-collé) : Regardons donc l’impact sanitaire d’autres filières : … ;id=216501 Pourriez vous m’indiquer quel est précisément l’impact sanitaire d’une centrale électrique qui rejette chaque année autour d’elle dans l’atmosphère et sans aucune précaution : – 440 kg d’arsenic, – 40 kg de cadmium, – 610 kg de mercure, – 420 kg de plomb, – 793 tonnes de particules.
..l’affaire(cet été) de ce vapocraqueur de Carling qui a fait – hélas – des victimes bien réelles et dont une « brève » est parue ici même et n’a donné lieu qu’à… zéro commentaires !!! Le 15-07-2009 :Total nous apprend que huit victimes sont à déplorer dont deux sont décédées. A quand le réseau: SORTIR DE LA CHIMIE ????
oublié les bureaux de tabac, les vendeurs de voitures,les pêcheurs,les joueurs de boule,les…(je vous laisse le soin de compléter la liste de TOUTES les causes pouvant amener un être humain à mourir) ET VIVENT LES ENR
VIVENT LES ENR ET LE NUCLEAIRE,qui vont très bien ensemble !Longue vie à leur union harmonieuse et infinie !
Pour Pamina. L’hydroélectrique ne représente aucun danger. Des accidents se produiront toujours. Rien à faire… Cependant il faut être en mesure d’évaluer sérieusement et en toute lucidité le degré de dangerosité associé à chaque entreprise ou à chaque activité. On ne va quand même pas comparer les risques associés à l’hydroélectricité vs ceux associés au nucléaire (Russie et U.S.A.).Il n’y a pas une comparaison qui tienne. Tant qu’à y être, pourquoi ne pas comparer ce risque à celui associé aux accidents de la route? Poser la question c’est y répondre.
il est clair que le nucléaire n’est pas sans danger , que ce n’est pas une énergie renouvelable et que si c’est une solution provisoire pour la france n’est pas une solution pour le monde entier en raison des risque de prolifération nucléaire. Il ne faut cependant pas oublier que le plus gros risque qui menace actuellement la planète et sans doute dans quelques dizaines d’années seulement c’est la crise climatique sans précédent qui menace d’engloutir notre civilisation , cette crise que l’on pensait limiter à 3 ou 4 degrés risque en fait de devenir totalement hors contrôle en raison d’un dégazage possible des enormes réserves de méthane congelées du fond des oceans qui pourraient être déstabilisées par des modifications modèrées de la température de l’ocean. l’urgence absolue c’est d’arrêter l’extraction et l’utilisation du charbon gaz et pétrole et non d’interrompre la production d’énergie décarbonnée. Lorsque l’énorme effort de production d’énergies renouvelables aura réellement produit ses effets, peut être sera t il temps de voir si l’on peut lui substituer une énergie totalement dépourvue de risques industriels . Pour l’instant ces productions sont marginales et sont intermittentes ce qui necessitera un énorme investissement complémentaire en structures d’accumulation d’énergie :station de pompage returbinage pour l’éolien , gros réservoirs de sels fondus pour l’énergie solaire thermoelectrique ou nucléaire. Tout cela demandera des décennies de mise en place et supprimer une forme d’énergie qui a fait ses preuves me semble pour l’instant tout à fait prématuré compte tenu de l’urgence climatique qui menace .
à lire « pour tous »
Ce qui fait la différence entre les risques du nucléaire et ceux des autres formes de production d’énergie, c’est que pour le nucléaire, on prend des risques pour nos descendants pendant 300.000 ans, alors que pour les autres formes d’énergie, on ne prend les risques que pour le présent
par rapport aux autres risques liés aux autres activités , c’est vraiment ce qu’il y a de plus difficile à comprendre pour un pro-nucléaire… la notion du temps,la nature du risque… enfin,laissons les vivre ou mieux : enfermons les tous à Cadarache
C’est toujours compliqué de parler des risques, parce que cela donne lieu à des comportements peu rationnels. Prenons par exemple les moyens de transport : un usager lambda a plus de risque de mourir en voiture qu’en avion, sur un même nombre de kilomètres parcourus.Mais généralement cet usager aura une peur irrationnelle du moyen de transport aérien par rapport à la voiture. Ramené au nombre de kilomètres parcourus, il y a plus de tués sur la route qu’en accident aérien. Mais un crash aérien, c’est bien souvent synonyme de la mort de la totalité des passagers et de l’équipage en une seule fois, une couverture médiatique énorme, d’où un impact psychologique plus marqué. Un risque plus faible donc, mais plus « concentré » si je puis m’exprimer ainsi. On peut effectuer un parallèle avec les risques du nucléaire ou du charbon. Ramené au service produit (nombre de TWh à comparer aux kilomètres parcourus), si on regarde les risques d’exploitation, en caricaturant un peu, on compare un risque concentré (accident nucléaire type Chernobyl, probabilité très faible mais impact important) à un risque plus diffus (rejets de centrale à Charbon : impact sur les populations alentours). Ces deux risques sont très différents. Comment les comparer ? Le plus évident, et le plus rationnel, et de se ramener au nombre de morts (assez sinistre ce sujet) à service rendu équivalent. Mais c’est sans compter sur l’impact psychologique de chacun des risques engendrés. Il est difficile de « quantifier » ces risques de manière raisonnable. Pour reprendre un post précédent, la notion de temps est prise en compte : il suffit d’intégrer ton risque par année sur la durée que tu regardes. Pour les déchets nucléaires, il y a un risque très faible de mortalité, mais intégré sur une longue durée, donc au final un risque, à évaluer (je n’écris pas ce post pour quantifier ce risue, je ne suis pas compétent pour ça, mais pour pointer les problèmes liés à la gestin de risques et leur assumation). La nature du risque, hors impact psychologique, peut être prise en compte, par un système « comptable ». Tout ça pour dire que, au delà des opinions pro/anti, si on veut parler de risque, ces notions sont à prendre en compte. J’aimerais bien d’ailleurs voir une étude comparée sur ce sujet pour la production d’électricité par exemple.
la réponse est contenue dans mes posts,prends le temps de lire ou re-lire avant de re-poser la même question…si tu ne comprends pas, désolé pour toi. et pour mon lieu de vie ,je n’ai pas choisi entre la peste et le choléra
Ne nous leurrons pas, vis à vis du nucléaire, il ne s’agit d’un débat rationnel mais d’un combat. Afin d’éviter de revenir à un débat argumenté et comparatif, il faut soigneusement éviter toute comparaison et il faut éviter de répondre à un certain nombre de question : Par exemple, il faut éviter de répondre à la question que j’ai posé : Dissertation sur les déchets Denlaf nous ressort l’antienne sur les déchets de l’EPR 7 fois plus dangereux que pour les autres réacteurs. Il nous parle aussi des dangers des déchets produits par les réacteurs… soit. Serait-il capable de nous faire la même dissertation sur ceci (c’est un copié-collé) : Regardons donc l’impact sanitaire d’autres filières : … ;id=216501 Pourriez vous m’indiquer quel est précisément l’impact sanitaire d’une centrale électrique qui rejette chaque année autour d’elle dans l’atmosphère et sans aucune précaution : – 440 kg d’arsenic, – 40 kg de cadmium, – 610 kg de mercure, – 420 kg de plomb, – 793 tonnes de particules. De même, il faut éviter de considérer que la radioactivité est présente ailleurs et sans contrôle dans des proportions parfois énormes. Il ne faut considérer que la radioactivité « nucléaire ». le Becquerel nucléaire étant plus nocif que Becquerel normal avec cause du coefficient de pondération médiatique. Si on veut commencer à comparer rationnellement les filières, on peut s’inspirer des études ayant analysé les externalités, par exemple l’étude Externe : Voir aussi : L’ennui, c’est que dès que l’on applique une démarche un tant soit peu rationnelle, le résultat ne vire pas au désavantage du nucléaire, ce qui vous en conviendrez est proprement inadmissible !
tu le trouves plus mesuré ou plus informatif ? Uranium sous-estimé à Cadarache : « un défaut de conception » Le 26 octobre 2009 par Ana Lutzky Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a annoncé ce dimanche qu’un dépôt d’uranium enrichi supérieur à la limite autorisée avait été retrouvé sur son site de Cadarache. Le début d’une série ? Après le plutonium, l’uranium ? Rebelote : le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) a annoncé ce dimanche qu’un dépôt d’uranium enrichi supérieur à la limite autorisée avait été retrouvé sur son site de Cadarache (Bouches-du-Rhône). L’incident a été signalé jeudi à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Le CEA a proposé de classer cet incident au niveau 1 sur une échelle spécifique qui en compte sept (Ines). En fait, le bilan de rétention, qui a permis de mesurer l’écart, a été précisément lancé après l’affaire du plutonium à Cadarache révélée mi-octobre. Un dépôt beaucoup plus élevé que les estimations (39 kg au lieu de 8 kg) avait en effet été constaté lors du démantèlement de boîtes à gants. Cette fois-ci, il s’agit d’uranium enrichi (enrichissement inférieur à 1,65%), et d’une cellule destinée à traiter des combustibles issus de réacteurs nucléaires de la première génération, arrêtés en 1994. De quoi ont l’air ces cellules ? Il s’agit d’une cellule blindée dans du béton d’1,20 mètre d’épaisseur, décrit Henri Maubert, ancien chef du service de protection contre les rayonnements de Cadarache, actuellement chargé de la communication. « Elle est beaucoup plus grande qu’une boîte à gant : il s’agit de véritables pièces de plusieurs mètres sur plusieurs mètres. On peut voir ce qui s’y passe à travers un « verre-plomb » épais également », poursuit-il. «Cette cellule a servi entre 1994 et 2006 à conditionner une vingtaine de tonnes de combustibles usés issus de la filière UNGG (Uranium Naturel Graphite Gaz) pour leur permettre d’entrer dans une filière de gestion des déchets nucléaires», indique le communiqué du CEA. « L’installation STAR (station de traitement, d’assainissement et de reconditionnement) traite des combustibles après qu’ils aient été irradiés en réacteur », précise Henri Maubert. « Les barres sont très radioactives, beaucoup plus qu’avant d’être entrées dans le réacteur, mais elles sont bien isolées » souligne-t-il. Les combustibles arrivent. On les coupe, on les tronçonne, puis on les remet dans d’autres boîtes, vulgarise Henri Maubert. Une activité qui produit de la limaille, des débris. Sous le plan de travail, des dépôts tombent « comme dans un atelier mécanique », explique l’ancien chef du service de protection contre les rayonnements de Cadarache. La limite, fixée par l’exploitant dans un rapport de sûreté et approuvée par l’ASN, est de 4 kg. Reste que malgré les nettoyages périodiques, des recoins restent inaccesibles, où la limaille s’accumule. « Au moment où l’on a nettoyé la cellule, on a retrouvé plus de limaille que prévu », aquiesce tout simplement Henri Maubert. Le CEA a dès lors constaté une rétention de 10 kg dans la cellule blindée C1 de l’installation STAR. Soit un écart de 6 kg avec la limite autorisée fixée à 4 kg. La situation est-elle comparable avec l’affaire du plutonium ? Contrairement à l’ATPu, l’installation n’est pas du tout en démantèlement : « elle est en état, et a été rénovée », précise Henri Maubert. Le CEA a d’ailleurs engagé 8 milliards d’euros de travaux d’assainissement sur deux ans. Ici, il s’agissait de changer les équipements internes de la cellule. La cellule de STAR, après ré-équipement, « servira à traiter et reconditonner des combustibles usés issus de réacteurs de recherche et actuellement entreposés sur l’installation PEGASE du CEA », indique-t-il. Le phénomène peut-il se reproduire ? Y a-t-il d’autres installations de ce type , où des dépôts radioactifs s’accumulent dans des coins inaccessibles ? « Il y en beaucoup », suppose Henri Maubert. « Cela pose la question de faire une réévaluation générale et de faire bénéficier l’ensemble des installations françaises du retour d’expérience » ajoute le responsable à Cadarache, qui présume que l’ASN demandera aux exploitants de faire le point. Car avec ces deux événements, un problème de conception des installations se fait jour : les endroits inaccessibles dans les cellules ou les boîtes à gant, à éliminer. Ce problème est connu des exploitants et les nouvelles installations l’ont pris en compte. Les cellules rénovées de STAR intègrent par exemple ces éléments : une peau en INOX a recouvert le béton pour permettre un nettoyage plus facile, les coins sont désormais arrondis, les orifices sont évités, et des bavettes sont en place le cas échéant. Reste à savoir si la France risque de découvrir des dépôts sous-estimés ailleurs, dans d’autres installations, dans le futur. Pour Stéphane Lhomme, porte-parole de l’association Sortir du nucléaire, « on peut s’attendre à d’autres mauvaises surprises ». « Il est possible qu’à l’occasion de démantèlements cela se reproduise. Dire le contraire serait peu crédible », reconnaît Henri Maubert, qui rappelle que la matière étant confinée, et les quantités très inférieures au seuil de sûreté, l’environnement n’est pas menacé. Comme pour l’affaire du plutonium, « cette matière est irradiante mais elle est confinée », martèle Henri Maubert. Si le dysfonctionnement mérite de lui voir accorder toute l’attention des autorités et de l’exploitant, la matière dangereuse ne s’est pas envolée dans la nature. L’incident , assure le CEA, n’a entraîné à « aucun moment » de risques pour « le personnel, la population avoisinante, ou l’environnement ». L’affaire précédente du plutonium a néanmoins suffisamment été prise au sérieux par les pouvoirs publics pour que les députés demandent la création d’une commission d’enquête parlementaire, et que Le parquet d’Aix-en-Provence ouvre une enquête préliminaire. Quelle transparence ? Lors de l’incident au plutonium, l’exploitant avait mis trois à prévenir l’ASN, provoquant la colère de cette dernière. L’Autorité, qui avait vivement dénoncé la sous-estimation de dépôts de plutonium, a ainsi reproché au CEA d’avoir attendu le 6 octobre pour signaler officiellement cet écart connu depuis juin. « Cette fois-ci, nous avons été beaucoup plus rapides », souligne Henri Maubert au sujet de l’uranium enrichi. « Nous l’avons déclaré au plus vite, et annoncé au public un dimanche », conclut-il…
On ne peut pas comparer les risques du nucléaire avec ceux des centrales même à charbon. Les déchets des centrales à charbon sont de nature chimique. On doit pouvoir les piéger à la source. Les déchets du nucléaire gardent inexorablement leur nocivité sur 300.000 ans; pour les neutraliser, il faudrait plus d’énergie que l’énergie électrique produite. Pour moi, l’alternative au nucléaire n’est pas le charbon, mais les énergies renouvelables, même si elles sont actuellement plus chères. Les renouvelables posent des défis technologiques bien aussi intéressants que le nucléaire, et sans risques pour nos descendants
transparence dans ce domaine reservé , si cela est est possible en France
Les déchets des centrales à charbon seraient seulement de nature chimique?(dixit marcarmand (l’ignorant)). C’est oublier que les cendres des centrales à charbon contiennent plein d’Uranium et de thorium libérée en pleine nature ,en beaucoup plus grande quantité que tous ce que peut laisser éventuellement fuir toute l’industrie nucléaire française.marcarmand est un ignorant de ce fait très grave sur le charbon.
A ma connaissance, l’Uranium et le Thorium, s’ils sont contenus dans le charbon des centrales, sont à l’état naturel, donc de faible activité, ce qui n’est pas le cas des quelques centaines de milliers de tonnes de déchets ‘HAVL’ rejetées par l’industrie nucléaire.
Areva continue ses exportations de déchets radioactifs vers la Russie Greenpeace – 26/10/2009 18:25:00 Alors qu’un navire affrété par Areva a quitté vendredi Le Havre pour St-Petersbourg, Greenpeace demande au gouvernement français un moratoire sur les exportations de matières nucléaires. Ce moratoire serait décrété jusqu’à ce qu’aboutissent les enquêtes en cours (notamment celle ouverte par le parquet d’Aix-en-Provence suite à la découverte de dizaines de kilos de plutonium sur le site de Cadarache). Grenpeace demande également à EDF, à Areva et au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) de faire preuve de plus de transparence. Ces trois organismes doivent publier avec précision les informations sur les flux de toutes les matières nucléaires : où elles se trouvent, en quelles quantités, sous quelles formes, quelles sont les destinations de ces matières, etc. ? Le départ de ce navire en direction de la Russie illustre une fois de plus le bien-fondé de nos revendications. Nous ne connaissons que partiellement le contenu de ce cargo et ne savons pas ce qu’il deviendra une fois arrivé à destination. Comme d’habitude, les réponses manquent. Au lendemain des scandales concernant le stockage de déchets nucléaires en Russie et la découverte de kilos de plutonium « perdus » à Cadarache, il est intolérable que les industriels du nucléaire, EDF et Areva, continuent en tout impunité ce trafic. Il est inacceptable que ces entreprises et le gouvernement français agissent toujours dans la plus grand opacité quand il s’agit de nucléaire. Avec nous, demandez plus de transparence et un débat sur le nucléaire qui n’a jamais eu lieu au grand jour. Ecrivez au ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, pour lui demander que le gouvernement décrète un moratoire sur les exportations de matière nucléaires jusqu’à ce que les enquêtes en cours aboutissent et que nous en sachions plus sur le circuit de ces déchets. Dans le cas contraire, Greenpeace mettra tout en oeuvre pour empêcher la poursuite de ces exportations de déchets nucléaires.
L’enquête publique s’ouvre sous tension Sept associations de défense de l’environnement lancent une campagne de pétition pour dénoncer l’enquête publique sur le démantèlement de la centrale de Brennilis. Elles réclament un «vrai débat public». letelegramme.com/infoslocales/finist Enquête publique, nucléaire! Voilà deux mots rapprochés qui peuvent s’avérer explosifs. On se souvient de Plogoff 1980. L’enquête sur le démantèlement de la centrale nucléaire de Brennilis, qui débute aujourd’hui pour un mois, va-t-elle susciter autant de passions? Il était question ici de «retour à l’herbe» pour rappeler une formule qui a fait florès. Sept associations de défense de l’environnement, et pas des moindres (*), sont pourtant parties au combat. Elles ont lancé, hier, une pétition contre le démantèlement. Le dialogue de sourds est assuré car l’enquête publique ne porte pas sur la pertinence ou non du démantèlement mais sur ses modalités. Les sept associations environnementales ont, pour l’occasion, resserré les rangs. On se souvient qu’elles faisaient toute partie de la Commission locale d’information (CLI) mais que quatre d’entre elles refusent d’y siéger depuis quelques semaines. «Nous y sommes restés mais nous partageons à 100% les positions des autres associations», précise Pascal Jannin (CLCV). Il faudra en effet mobiliser large. Toujours aucune solution pour les déchets «La question du démantèlement des centrales nucléaires dépasse Brennilis, souligne Chantal Cuisnier. Quatorze chantiers sont prévus et il n’y a toujours aucune solution pour les déchets. Le démantèlement impliquera des transports de déchets dangereux dans toute la France, précise XavierGrémillet. Il n’y a pas de garantie sur le stockage des déchets les plus dangereux. Le coût sera exorbitant. Il n’y a pas non plus de réponses sur les coûts pour la collectivité. Nous n’avons pas, nous-mêmes, de solution, ajoute-t-il, mais nous voulons que les questions soient posées publiquement». Enquête trop précoce Estimant que l’enquête publique arrive trop tôt, les associations refusent de se contenter d’une réunion organisée précipitamment à Loquéffret (le 15 octobre). Les associations estiment que le public ne peut saisir si rapidement l’enjeu d’un dossier technique de 1.900 pages. «Tout est fait dans la précipitation, ajoute Roger Abiven. Quand on voit le temps qu’il a fallu pour que les dégâts de l’amiante soient reconnus, on peut s’interroger sur la prise en compte des contaminations». Les militants associatifs se rassurent en constatant que leur discours commence à être entendu par certains élus, mais s’inquiètent des arguments à court terme (emploi, commerce) dans un Centre-Bretagne déjà fragilisé, face à un problème de longue durée. L’enquête publique s’achèvera le 27novembre. La CLI aura ensuite quinze jours pour donner son avis. D’ici là, les associations ne sont pas prêtes à baisser la garde, sans vouloir dévoiler toute leur stratégie. * Agir pour l’environnement et le développement durable, Bretagne Vivante, CLCV, Eau et Rivières, Groupe Mammologique de Bretagne, Sortir du Nucléaire Cornouaille et Vivre dans les monts d’Arrée.
Je cite marcarmand : « On ne peut pas comparer les risques du nucléaire avec ceux des centrales même à charbon. Les déchets des centrales à charbon sont de nature chimique. On doit pouvoir les piéger à la source. Les déchets du nucléaire gardent inexorablement leur nocivité sur 300.000 ans »; et ben si on peut et on peut même le faire pour la radioactivité relachée sans contrôle par les centrales à charbon. On l’a déjà fait sur Enerzine en parlant de l’étude ORNL et de Sparton. Donc quand on dit : « on ne peut pas comparer » : c’est qu’on ne veut pas le faire, nuance.
dont parle alain843 sont de cette stupide mouvance politique antinucléaire qui cherche artificielement à bloquer le démentelement de la centrale de Brennilis,pour pouvoir dire : »On ne pourra pas démenteler le parc français puisqu’on peut pas démenteler Brennilis ».C’est minable,artificiel et infiniment méprisable.Brennilis est l’exemple même de la sinistre petite magouille interminable du réseau SDN et ses vassaux ‘associatifs’ pour rendre artificielement indémontable ce qui reste de la centrale,alors que cela pourrait être fait très bien.La seule chose que prouve l’affaire « Brennilis »,c’est que ce gouvernement est très mollasson,car ça fait des mois qu’il aurait du envoyer plein de cars de CRS pour dégager tous ces idiots d’antinucs,s’ils font de l’ entrave aux travaux de démentellement;Muter le ou les magistrats idiots qui se soumettent à ces escrocs de SDN et consort et mettre un vrai magistat avec une vraie autorité pour faire respecter le démentellement de Brennilis(et non pas un magistrat dévoyé et tout aquis aux idées de SDN).Mettre en cabane cet escroc et idiot de stéphane lhomme et ses complices,voir les expulser du pays ou les exiler pour 20 ans aux iles Kergelen(dans l’océan indien).Chasser greenpeace de France tout en leur mettant une Amende titanesque dont ils ne se remettront pas.Y en a marre de tous ces escrocs antinucs,ils sont pire que les déchets radioactifs,pire que tchernobyl et que les bombes atomiques.Assez !
L’étude des dangers sanitaires comparés des différentes sources d’énergie a été faite sous l’égide de la Commission Européenne. Il s’agit du projet Externe, qui conclut sans ambiguité qu’en fonctionnement normal, le nucléaire est l’énergie de masse de très loin la moins dangereuse de toutes. Une autre source de renseignement vient du journal médical britannique The Lancet, réputé par sa rigueur. Voir l’article accessible par google Anil Markandya, Paul Wilkinson, 2007: Electricity generation and health. Lancet 2007; 370:979-90. Ses conclusions sont à peu de choses près les mêmes. En ce qui concerne les ENR, certaines sont en fait plutôt dangereuses , comme l’hydroélectricité, qui a tué beaucoup de monde avec les ruptures de barrage. On parle de 75 000 morts ou plus lors d’une rupture de barrage survenue en Chine, de 30 000 pour une autre survenue en Inde. Récemment, mais tout le monde l’a déjà oublié, un accident dans une centrale sur l’Iénisséi en Russie a fait 70 morts identifiés, mais peut-être bien plus. L’éolien et le solaire paraissent absolument sûrs, mais ils ne peuvent fonctionner seuls sur un réseau, à cause de leur intermittence, et il faut donc envisager la mortalité due au mix-électrique dont ils font partie. S’ils sont associés à de l’hydroélectricité, pas de problèmes sauf accidents ( voir ci-dessus). S’ils sont associés à du gaz, ils ne font que diminuer un peu la mortalité associée au gaz par kWh produit. Quant aux effets psychologiques dont vous parlez, çà se manipule, il existe même des bouquins où on vous explique comment, et c’est bien ce qui se passe avec le nucléaire. Exemple, sur le communiqué de Stéphane Lhomme tant vanté par Alain 843, il y a à peu près un mensonge à chaque ligne. Qu’Alain 843 ne s’en rende pas compte montre à quel point l’action psychologique peut égarer les meilleurs esprits. Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que peu de gens aient réfléchi au fait que le nucléaire en France, non seulement ne tue personne, mais économise les 10 000 morts par an que leur mix-électrique à base de combustibles fossiles coûte aux Allemands. Marcamand, associer la durée de vie des déchets à leur dangerosité est un non-sens.Au contraire s’ils durent longtemps, c’est qu’ils sont peu actifs. Voilà encore un beau montage médiatique. D’autre part la totalité des déchets considérés comme dangereux qui seront produits jusqu’à la fin du siècle tiendraient avec leurs emballages dans un cube de 70 mètres de côté. Expliquez-moi comment leur stockage en alvéoles dans une roche argileuse située à 500 mètres de profondeur, qui tiendra certes plus de place, mais pas tellement, peut menacer les habitants du lieu, et a fortiori les autres Français?
On parle allègrement de la durée de vie des déchets nucléaire (on oubliant de dire que plus ça dure longtemps et moindre est l’activité). Mais dès que l’on veut comparer, il n’y a plus personne (courage fuyons). Donc je pose une autre question : combien de temps dure la toxicité des déchets ci-dessous ? – 440 kg d’arsenic, – 40 kg de cadmium, – 610 kg de mercure, – 420 kg de plomb, – 793 tonnes de particules. Et acessoirement combien de temps dure dans la nature l’uranium et le thorium rejetés dans la nature (et pas à 500 mètres sous terre) par les centrales à charbon et lignite ??
« Qu’Alain 843 ne s’en rende pas compte montre à quel point l’action psychologique peut égarer les meilleurs esprits… ». Non: Alain 843 n’est pas un « meilleurs esprit » mais un militant de la cause de Stéphane Lhomme et son réseau d’escrocs pseudo-intellectuels’SDN’,fabricant de psychose collective et de diabolisation imbécile de l’électronucléaire.Alain843 combat le nucléaire avec la pire mauvaise foi de la pire forme militante de la sinistre mouvance antinucléaire.Les infos qu’il diffuse à propos du nucléaire sont en conséquence de son militantisme jusqu’à absurde le plus incurable.A843 est tout le contraire de l’info valable(il a un grand nombre de collabos sur ce site tel chelya,renewable,marcarmand et beaucoup d’autres issus tout droit des gens de greenpeace et sdn,l’ignominieuse militance anti-N qui ne vit que pour combattre le nucléaire).Et ces gens passent leur vie à parcourir le plus de forum possible pour faire le plus de désinformation et diabolisation qu’ils peuvent, contre le nucléaire.Leur avis(et leurs infos) n’est qu’un combat artificiel bidon ,il ne vaut pas un clou.A rejeter !
A Cadarache, s’agit-il de plutonium ou d’oxyde de plutonium?
Je suggère quant à moi que Green Peace demande d’abord un moratoire sur les épandages continuels d’uranium et de thorium, d’arsenic, de mercure et autres saloperies dans les poumons des Allemands qui vivent près des centrales à charbon, au lieu de faire croire à la dangerosité d’uranium appauvri, de plus contenus dans des récipients étanches, que l’on qualifie de déchet. Sur le charbon, c’est maintenant le black-out chez Geen Peace, après pourtant tout un rapport intitulé » true cost of Coal », où cette association avait commencé à reconnaître les faits. Le charbon, 500 000 morts PAR AN dans le monde, alors que le nucléaire c’est peanuts, çà vous préoccupe, ou bien n’en avez vous rien à faire?
Bonjour, Voici le manifeste de trois rouennais qui se sont engagés en juin dernier dans une démarche citoyenne visant à contrer la politique du tout nucléaire d’EDF , ou le commerce des matières radioactives d’AREVA.Nous avons adhéré à Enercoop et incitons tous les citoyens qui le veuelent ou le peuvent à le faire. POur celà , ils peuvent nous faire part de leur démarche . Le blog explique comment procéder. JL
les ‘jean luc’ et leurs organisations viennent recruter sur le forum enerzine des » engagements pour le militantisme antinucléaire » ;voilà comment la mouvance antinucléaire se sert d’énerzine:Pour faire du recrutement primaire.Je n’ose pas imaginer qu’il y ait de la complicité de la part d’énerzine ,ce serait trop moche.Mais comment éviter de se poser la question ?
Ceux qui, ici même, relaient complaisamment ces informations alarmistes(alain843 et ses petits potes)font exprès de le faire car ils sont des militants anti-nucléaires fanatiques,sans scrupules ni vergogne,prêts au pires désinformations.Pas étonnant de leurs parts .
oui,c’est étrange de voir que: Dés que l’on remarque nominativement que Alain843 fait une monstrueuse désinformatuon sur ce site,dés qu’on dit que c’est un antinucléaire fanatique . Les » posts » disparaissent très vite ,comme par enchantement (faites l’expérience vous-même).A se demander s’il est modérateur abusif du forum ou très ami avec le modérateur en question;ça craint vraiment coté objectivité de la modération.
Il faudrait pas que les antinucléaires continuent de se moquer du monde avec l’affaire » Brennilis ». C’est eux qui multiplient les démarches exprès pour bloquer le démentellement de manière artificielle et qui ont enfumé les petits magistrat locaux et incompétents sur le plan nucléaire.Lesquels se sont honteusement couchés face au terrorisme intellectuel de ces petits fascistes de la bande à s.d.n. Le but de ces blocages inacceptables est de prétendre que si on peut pas démanteler Brennilis ,Alors on ne pourra encore moins démanteller le parc nucléaire Français et qu’il faut donc sortir du nucléaire. C’est une procédure d’entrave très malhonnete et irrecevable.Une scandaleuse manip des réseaux antinucléaires qui sont pret à tout pour tenter d’asphixier l’électronucléaire français .C’est au gouvernement de faire son travail contre ces délinquants qui se moquent de tout les français et à qui on laisse faire n’importe quoi.L’action d’entrave de s.d.n. à Brennilis est inacceptble et inexcusable.Les antinucléaires qui prennent « Brennilis » comme exemple pour dire qu’on ne peut réussir à bien démonter une centrale se moquent du monde et on ne doit plus les laisser faire .Que la vrai justice et le gouvernement fassent leur travail sans rechigner contre ces fachos particulièrement antidémocratiques à qui on laisse toujours faire n’importe quoi,impunément de peur sans doute de déplaire à la classe médiatique qui se complet dans l’antinucléarisme béat.Qu’on les livre à la justice et qu’on les juge pour entrave,abus de crédulité,désinformation,tentative de propagation de psychose collective et qu’on puisse enfin démonter tranquillement ce qui reste de cette centrale de Brennilis .
Ce qui est étrange c’est de voir vos commentaires jugés trop nombreux, virulents et surtout sans intérêt. Par ailleurs, merci de vous identifier sous le même pseudonyme, car cela nuit à votre crédibilité… comme par exemples : Perrin-h Jeanmarcjean Ferdoux Drxh Ampère .j.m Le modérateur
Connaissez vous le CO-COMPUTERAGE ? C’est comme le CO-VOITURAGE mais avec un seul COMPUTEUR pardon,ordinateur .Evidement on se dispute un peu la machine,mais ça fait des économies d’abonement .Pas de mystère sur le nombre des pseudos mais juste une pratique que vous connaissez mal…Pour information.Ne soyez donc plus surpris d’une origine IP commune.
Cette réponse n’est pas satisfaisante. A moins que vos ami(e)s possèdent tous le même avis sur la question, la même façon d’écrire et un ton identique … ?! Un conseil, inscrivez vous en tant que membre. Autrement, si vous persistez dans ce sens, votre adresse IP sera bannie du forum. Dernier avertissement. Le modérateur.
Il est vrai qu’à force de se fréquenter,nos avis finissent par être très voisin et à force de s’engueuler nos tons se ressemblent .Nous bannir tous du forum par notre adresse IP avec un système -Fedora-Appache- ne ferait que nous disperser dans des cybercafés ou vous nous retrouveriez plus furieux qu’avant .Sans oublier les copains qui ont leurs ordinateurs à travers le pays et peuvent poster à notre place en très grand nombre sous la dictée par portable interposés .Il vaudrait mieux éviter d’en arriver là.Tous ce qu’on demande ,c’est de pouvoir souligner les abus inacceptables de cette idéologie antinucléaire qui se moque du monde entier et premier lieu de tousles Français .Et qui infiltre abusivement des sites comme énerzine où on leur permet à eux des tons très agressifs et très virulent sans les exclurent ni leur faire de remontrance.C’est du 2 poids ,2mesures . Ce n’est pas normal,que eux(antinucléaires) aient le droit d’être agressif et virulent sans être exclus et que nous(pronucléaires),on n’ait pas le droit .Et qu’on puisse être exclu.Ce n’est ni juste,ni objectif .Voilà !
Cher EnerZ, Je ne sais pas comment JeanMarcJean a formulé sa requête que vous auriez effacée, mais toutefois je dois admettre que je partage son agacement de voir Alain843 poster des copier-coller… D’ailleurs, on vous a vu à l’occasion réagir vivement et à juste titre à ce genre d’entorse à la nettiquette. Poster des liens oui, volontiers. Poster des copier-coller pour saturer la discussion c’est pénible au point -pour prendre mon cas en exemple- que l’on est dissuadé d’intervenir dans la discussion. Dommage. PS : pour retrouver la source des posts d’Alain843, on colle dans Google. Post de 16h16 Post de 15h44 etc… On finit par ne plus savoir ce qui est son opinion, sa source, sa réflexion ou son absence de réflexion…
Je suis d’accord avec vous. De courtes citations restent possibles mais le copié/collé même partiel brouille le débat qui s’instaure. Je demande donc à Alain843 de donner ses propres arguments plutôt que de reprendre des sources de journaux… Bonne continuation Le modérateur
Merci Christian :Certaines personnes militantes semblent avoir des droits que d’autres n’ont pas ,c’est ça qui nous agacent.Cela fait vraiment bizarre!
Dans ce cas tenez vous à fournir des arguments acceptables et arrêter ce ton agressif… et tout rentrera dans l’ordre. Le modérateur
Parfaitement d’accord avec vous,mais il est bon de rappeller que c’est aussi valable (d’arreter le ton agressif)pour tous les antinucléaires qui fréquentent en grand nombre ce site et qui ne semblent pas se gèner beaucoup avec l’agressivité du ton .Merci . Jeanmarcjean et tous les autres…
Vous mentez car les sources de mes posts de 15h44 et 16h16 sont indiquées dans ceux-ci . Pour ce qui est de l « agacement » provoqué, vous pouvez aussi imaginer l’effet que cela me fait de constater que les idéologues du tout-nucléaire français ont tous le même avis . Quant à mon opinion si vous ne l’avez pas encore comprise , vous ne me rassurez pas pour le reste ! Bonne journée
merci d’étre assez aimable de me transmettre via mon e-mail « pour information » les posts que vous avez été obligé de supprimer par les amateurs du co -con pute rage. je suis d’un tempérament assez porté à apprécier les comiques aussi j’aimerai bien me détendre sans être obligé d’écouter à la radio les « grosses têtes merci à vous
les discussions ou transmission d’infos. et se servent du charbon pour évoquer/ou botter en touche à propos des problèmes de l’électro-nucléaire français ,vous avez remarqué qu’il y a une rubrique « CHARBON » ?
j’éspère bien que non. merci de me rassurer , c’est bien vous le spécialiste ? mais oui pour une quantité de plutonium correspondant à 5 fois ce qui est nécéssaire pour fabriquer la bombe larguée sur Hiroshima ou Nagasaki
autre question pratique : où se trouve les installations destinées au plutonium de qualité militaire et à partir de quelles ‘matiéres premières » et installations sont-elles alimentées ?
mais un fait : sur le site de Cadarache, on trouve 19 installations nucléaires de base dont une INBS consacrée à la propulsion navale. source : Wikipédia
merci de répondre clairement à mon post de ce jour à 9:57:21
Pamina l’a très bien dit: s’il y a différentes manières de produire de l’électricité, il faut choisir si possible la moins dangereuse. Pour en décider, il faut donc faire des études comparatives. Ces études comparatives montrent de la manière la plus claire qu’en fonctionnement normal, l’usage du charbon est au minimum 100 fois plus dangereux pour la santé publique que ne l’est le nucléaire. Il est possible que vous ne l’ayez pas su, à force de garder le nez dans le guidon avec votre antinucléarisme militant qui vous amène à ne plus regarder autour de vous, mais depuis le temps que vous vous manifestez sur ce blog, vous auriez dû quand même commencer à le comprendre.Dan 1 a cité quelques études de référence, moi aussi. Les avez-vous lues, ou bien les avez-vous ignorées par principe? Parler du charbon n’est pas botter en touche, mais informer l’opinion publique qu’il y a beaucoup plus dangereux que le nucléaire pour fabriquer de l’électricité. Et il est très regrettable que ce travail d’information n’ait pas été fait depuis si longtemps, car il y a des remèdes possibles, et beaucoup de morts auraient été évitées s’il y avait eu une pression suffisante des médias. Il y a là une opacité encore bien plus grande que pour le nucléaire, et elle est beaucoup plus vicieuse, car elle procède par omission, et cela à cause de gens comme vous, qui en forçant sans arrêt la dose sur le nucléaire, occupent tellement le champ médiatique qu’il n’y a plus de place pour présenter un tableau objectif des avantages et des risques des différentes sources d’énergie que nous utilisons. La mortalité due aux centrales à charbon est actuellement de l’ordre de 30 000 en Europe des 27 si l’on utilise les données fournies par le journal médical » The Lancet » . Elle est sans doute sous-estimée car l’effet des particules de suies n’a pas été pris en compte. Il faut y ajouter la mortalité due aux accidents et aux maladies dans les mines. J’espère que vous n’avez pas choisi de taper uniquement sur le nucléaire par esprit de secte, mais parce que vous pensez sincèrement que c’est un mode de fabrication de l’électricité très dangereux pour la santé publique? Et comme vous êtes quelqu’un d’intelligent, vous ne vous êtes certainement pas contenté pour arriver à cette conclusion d’appliquer la consigne d’une tribu ou de suivre la rumeur publique, mais vous avez mené votre enquête comparative. Je vous pose donc encore une fois la question: De combien de morts le nucléaire civil est-il à votre avis responsable en France et en Allemagne, et de combien de morts le charbon est-il responsable. Vous pouvez tout à fait contester les valeurs que j’ai données, mais à condition de donner vos valeurs et de les argumenter sur la base de publications que chacun puisse lire et méditer. Si vous n’en êtes pas capable, comme c’est entre autres le cas chez SDN, vous n’avez aucun droit à affirmer que le nucléaire civil est particulièrement dangereux dans nos pays. Vous avez botté en touche en disant que vous ne vouliez pas choisir entre la peste et le choléra. Réponse classique, dont le corollaire est, avec les ENR électriques, il n’y aura de toutes façons plus de problèmes. L’ennui est que l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne qui ont misé à fond sur les ENR et négligé le nucléaire sont extrêmement loin de pouvoir sortir du charbon,i même ils le désirent,et plus généralement des combustibles fossiles, malgré leur développement à marche forcée de l’éolien. Celui-ci après bien des efforts coûteux ne représente encore que 1,5 % de l’énergie finale en Allemagne, 2% en Espagne, et 3,5% au Danemark. Chez eux, les dégâts, c’est pour très longtemps.
vous êtes le porte-parole de qui ? de Pamina ? je vous en prie ,s’il vous plait, laissez le répondre à ma question. merci et bonne soirée PS1 : je ne suis pas un défenseur des moyens de production d’énergies fossiles ou non renouvelables et je crois aussi connaître quelques uns de leurs inconvénients. PS2 : pour ce qui concerne les installations électro-nucléaires qui fournissent environ 2% de la consommation énergétique actuelle vous voulez que la planète suive l’exemple français et en couvrir la terre entière ?
Jamais je n’ai obtenu de réponse de la part d’un antinucléaire militant à la question que je vous ai posée, et que je vous répète: en Allemagne, le nucléaire civil, c’est combien de morts chaque année, et les centrales à charbon, c’est combien. Je ne vois que deux causes possibles à ce refus systématique de répondre:1- soit ils ne le savent pas, mais alors, se rendant compte qu’ils ne s’appuient sur aucune donnée objective, ils sont trop gênés pour l’avouer 2- Ils le savent, mais ils ne veulent pas le dire, car cela détruirait leur fond de commerce, basé pour l’essentiel sur la désinformation. Dans les deux cas, ce n’est pas joli joli. Je n’ai jamais prétendu qu’il fallait inonder la terre entière de centrales nucléaires. Je prétend simplement qu’il ne faut surtout pas les arrêter là où çà marche, et que dans les pays de l’OCDE, qui produisent 80% de l’électricité mondiale, et qui dominent tous la technologie nucléaire, un développement du nucléaire est possible et contribuerait à diminuer très fortement les émissions de gaz à effet de serre. Si l’Allemagne avait notre mix-électrique, elle émettrait chaque année 300 millions de tonnes de CO2 de moins! D’autre part, le passage aux surgénérateurs permettrait de multiplier dans d’énormes proportions nos réserves d’énergie, éloignant pour très longtemps le spectre d’une pénurie. Votre histoire de 2% montre que vous vous êtes attaché sans réfléchir au catéchisme de désinformation de SDN concocté à l’usage des ignorants. SDN ne précise jamais, et pour cause car il lui faudrait alors admettre qu’il maquille volontairement la réalité, qu’il s’agit là de l’énergie finale, qui n’est qu’une notion comptable. C’est l’énergie qui est facturée au consommateur, et non pas l’énergie que nous prélevons sur la nature, qui est beaucoup plus importante. D’autre part ce qui compte à notre niveau, c’est l’utilisation que nous faisons de cette énergie finale. Le carburant, c’est par exemple en France à peu près 30% de l’énergie finale. Mais étant donné que le rendement pratique de nos véhicules , compte-tenu des rendements des moteurs, de l’énergie perdue au freinage, dans les embouteillages etc., n’est que de 10 %, ces 30 % deviennent 3%. L’électricité représente 22 %, mais si vous l’utilisez dans des voitures électriques dont le rendement pratique est de 50 %, il reste 11%! Ainsi l’électricité, qui représente une plus faible part que le carburant dans l’énergie finale, en représente une part bien plus grande dans l’énergie utile. En énergie finale, l’électricité éolienne ne représente à l’échelle mondiale, malgré son fort développement, qu’environ 0,01%. Mais çà ne figure pas dans le catéchisme de SDN. Ce catéchisme est presqu’entièrement constitué d’âneries de ce genre, ce qui démontre la volonté de désinformation. Vous qui êtes un homme intelligent, pourquoi vous refusez vous à exercer votre sens critique?
je ne suis ni un militant , ni une adepte de quelque église que ce soit,juste un simple citoyen convaincu que la situation de l’électro-nucléaire français n’est que le résultat d’une politique énergétique débridée,étanche aux citoyens en général,et à ne surtout pas montrer en exemple à la planéte. allez prêcher dans vôtre paroisse et admettez que tous les citoyens ne sont pas obligés d’être nécéssairement de vôtre avis PS : un conseil, essayez de penser GLOBAL (la terre est petite)
Acessoirement la politique française débridée c’est déjà 10 000 TWh produits sans CO2, sans mercure, sans arsenic…. et il en aura encore autant avec les installations que nous possédons et que certains voulaient éradiquer. C’est trois fois rien, mais c’est un fait incontestable. Admettez qu’avec ces éléments tous les citoyens ne sont pas obligés d’être nécessairement de votre avis. Pour Chelya : il faut 10 ans pour construire une centrale nucléaire de 1 600 MW (ou plus si on construit simultanément plusieurs réacteurs (jusqu’à 6 par an en chantier dans lesanées 80) et combien faut-il de temps pour construire l’équivalent en production (12 TWh) avec des EnR ?? A titre indicatif, en 1981 la France a couplé au réseau 7 200 MW nucléaire qui représente aux environs de 50 TWh de production annuelle. D’autre part vous ne savez pas quels sont les réacteurs qui seront retirés en 2020 puisque beaucoup seront sans doute prolongés. donc en 2020, il se pourrait que le nucléaire progresse encore.
que sa régression soit aussi inéluctable et je le souhaite
se montre au monde entier sous un de ses plus tristes aspects, j’ai une forte envie de me cacher (à l’étranger)
allez parlez du charbon sur les brèves qui lui sont dédiées. merci de vôtre compréhension.
Je parle (nous parlons) du charbon où je veux (nous voulons). Allez vous cacher à l’étranger si la France vous pèse (pas l’Allemagne il y a encore 24 % de nucléaire, l’Italie était pas mal, elle était sortie du nucléaire, mais… elle y revient). A propos, le statut de réfugié énergétique existe-t-il ?
Cette querelle n’apporte rien au débat. Les posts sans intérêt seront supprimés à l’avenir… Cette remarque est valable pour tous les invités et membres … Le modérateur
Je ne conteste pas vos choix, j’essaie simplement de vous expliquer que vous traitez ces questions sur une base beaucoup plus émotionnelle que rationnelle et justement pas dans leur globalité, que pourtant vous revendiquez. Prenez le temps d’y réfléchir, et en particulier cherchez par vous-même, et non dans les médias ou chez SDN, les informations qui vous permettront enfin de répondre à ma question. Mais c’est effectivement votre affaire!
Je retrouve bien là vos vieilles habitudes: noyer le poisson en faisant des amalgames. Je n’ai pas parlé des ENR, mais de l’éolien! Et le débat porte sur la comparaison nucléaire/charbon, non sur l’énergie en général. Le calcul de la part de l’éolien dans l’énergie finale au Danemark est très facile à faire: l’éolien y représente selon les caprices de la météo de 15% à 20% de la production d’électricité, qui elle même représente environ 20% de l’énergie finale. Donc, l’éolien y représente en moyenne 3,5 % de l’énergie finale. Je vous laisse le soin de calculer les décimales. C’est le record mondial. Le même calcul montre qu’en Allemagne, c’est 1,5 %. A l’échelle mondiale, c’est 0,01%, autrement dit peanuts, mais SDN se garde bien de le dire. Quant à la compétition nucléaire/charbon, elle n’existe évidemment pas là où le nucléaire est inexistant ou embryonnaire, mais elle existe dans les pays de l’OCDE, qui produisent 80% de l’électricité mondiale et qui possèdent pratiquement tous la technologie nucléaire. Et si le nucléaire fait environ 15% de l’électricité mondiale, il en représente 20% dans l’OCDE, alors que le charbon y représente 35 %. Car le charbon et le nucléaire ont des rôles parfaitement interchangeables dans la production d’électricité: il s’agit dans les deux cas de produire l’élecricité de base et éventuellement de semi-base. Les pays de l’OCDE ont donc tout à fait la capacité de développer le nucléaire chez eux, et donc de diminuer la part du charbon. L’ Allemagne va probablement, comme le font en ce moment la plupart des pays européens qui ont une capacité nucléaire mais l’avaient mise en sommeil, prolonger la durée de ses centrales nucléaires. On verra bien. Elle consacre actuellement des dizaines de milliards d’euros à développer l’éolien et le solaire. Chaque année, elle y consacre de quoi construire plusieurs EPR. Cela signifie que d’ici 2030, en changeant de politique, elle a les capacités financières pour construire suffisamment d’EPR (ou de centrales russes?), pour remplacer le charbon, et arriver à un mix-énergétique voisin du nôtre. Si ses citoyens étaient objectivement informés des dangers que présente le charbon, et de l’impossibilité de le remplacer de manière significative par des ENR dans les 20 années qui viennent, peut-être commenceraient-ils à réfléchir. Mais c’est probablement impossible, étant donné le matraquage qu’ils ont subi depuis des dizaines d’années! Quant on voit l’état de transe psychologique et de refus frénétique de toute information qui ne leur convient pas où se trouvent certains de nos antinucléaires en France, on peut se douter que les dégâts sont encore plus graves en Allemagne. Mais si déjà ils gardent leur centrales nucléaires, çà nous évitera du CO2 suplémentaire, et çà leur évitera quelques milliers de morts supplémentaires chaque année. Pour s’en tenir à l’Europe des 27, vous savez tout comme moi que la part du charbon et du nucléaire y sont à peu près équivalentes, 30% environ, dans la production d’électricité. Mais le charbon y tue chaque année 30 000 personnes, et le nucléaire pratiquement pas (sans doute quelques accidents de travail non dus à la radioactivité). Et chaque année, les déchets solides des centrales représentent environ 50 MILLIONS de tonnes de matériaux où se sont concentrés les substances toxiques et radiotoxiques contenues dans les charbons. Chaque année également, des quantités très importantes de ces toxiques et radiotoxiques ( voir les postes de Dan1) sont répandus aux alentours des centrales, via les cendres volantes. Celles-ci grâce aux filtres, sont certes moins abondantes que par le passé. Mais il en reste quand même énormément, et, puisqu’elles ne peuvent être arrêtées par les filtres, elles sont extrêmement fines et pénètrent au plus profond des poumons des citoyens des villes qui vivent près de ces centrales. Pourtant, alors que l’on fait sans arrêt des enquêtes épidémiologiques autour des centrales nucléaires, on n’en fait pas autour des centrales à charbon, et s’il n’y avait pas eu les enquêtes du projet Externe, mais surtout celles de l’EPA, beaucoup plus courageuse que les agences Européennes sur ce sujet, on ne saurait pas grand chose à l’heure actuelle de tout cela. Ce déni d’information est dû au déséquilibre de traitement par les médias des problèmes de santé publique liés aux différentes sources d’énergie! Et la responsabilité première provient du terrorisme médiatique pratiqué dans ce domaine par certaines organisations antinucléaires. Nous en avons quelques exemples sur ce blog, et sur bien d’autres..
de la politique énergétique française dans le domaine de l’éléctricité, mais bien sûr c’est très simple : une seule filière pour satisfaire 80% des besoins du pays ! ps1 : je viens d’ajouter une précision à mon post d’hier 20:36:19 ps2 : pour pamina,ma demande de réponse n’était pas un ultimatum avec date limite, je conçois que comme tout un chacun vous ayez quelques occupations . et comme maintenant je suis vôtre suspect j’ai quand même compris que vous ne saviez rien des non-cloisonnements entre le nucléaire civil et militaire
Pour pamina : A propos du choix : hydroélectricité – thermique classique – nucléaire, vous avez écrit : « Aucun pays au monde n’a pu prouver qu’il était capable de sortir de ce choix (le seul exemple qui a été trouvé lorsque j’ai posé il y a quelque temps cette question : la Navarre !!! c’est vous dire). Et bien fait, le seul exemple trouvé, n’est pas un bon exemple et je l’ai démontré : Le gaz représente donc 47,7 % de la production et 57,4 % de la demande de la province. L’éolien représente 40,6 % de la production et 45 % de la demande. La Navarre n’est absolument pas autonome avec les EnR et ne le deviendra pas à court ou moyen terme. En revanche, elle pourrait éventuellement le devenir avec de grosses centrales à gaz réagissant rapidement à la fluctuation de l’éolien. Ceci dit, il est encore plus simple de s’interconnecter avec les voisins. Vive la production décentralisée avec un gros réseau à gestion centralisée. Conclusion : aucun pays au monde ne fait du 100 % EnR… sauf s’ils n’ont pas été obligés d’y avoir recours. Dans ce cas, il s’agit de situations géographiques et démographiques exceptionnelles. Par exemple la Norvège (farcie de gaz et de pétrole) pays de 2 500 kms de long et de 5 millions d’habitants qui produit 98 à99 % de son électricité (120 à 140 TWh) avec de l’hydraulique. Par habitant, les norvégiens consomment 3 à 4 fois plus d’électricité que les grands pays européens… mais sans CO2.
Quelle bonne blague. D’où provient en premier lieu l’argent employé pour développer l’éolien et le solaire en Allemagne, sinon de la poche des Allemands sous forme des obligations d’achat à des tarifs très élevés, comme pour chez nous l’obligation d’achat de l’électricité éolienne par EDF à un tarif très au dessus du prix de revient technique des électricités concurrentes! Ou avez-vous vu que le mix électrique français nous oblige à exporter 16% de notre production d’électricité. On retrouve là votre style de désinformation habituel: Vous essayez de nous persuader qu’on ne peut pas moduler la puissance des centrales nucléaires, ce qui est parfaitement faux.Je vous renvoie une nuvelle fois à l’article de Acket sur http://www.sauvonsleclimat.fr. Nous exportons de l’électricité à des pays qui n’ont pas fait les investissements suffisants depuis pas mal d’années, l’Italie et l’Angleterre en particulier: Cela nous permet de faire fonctionner plus régulièrement nos centrales, et çà nous rapporte. Si l’Allemagne développe son nucléaire, elle n’aura aucunement besoin de l’exporter si elle élimine ses centrales à charbon, qui ont exactement le même usage que les centrales nucléaires. Cela représente à peu près 300 TWh par an, soit la production annuelle d’environ 30 EPR. L’argent consacré jusqu’à présent à l’éolien et au solaire représente à peu près le coût de 15 EPR, pour une production aléatoire d’électricité correspondant à celle de 4. Mais aussi au prix des très nombreuses morts et maladies dues aux fumées des centrales à charbon, et d’émissions de CO2 dues à la production électrique qui est la plus élevée d’Europe. Si au lieu de faire constamment de l’autoallumage avec leur haine du nucléaire, les écologistes allemands commençaient enfin à raisonner en fonction des intérêts économiques et écologiques réels de leurs concitoyens, peut-étre se décideraient-ils enfin à arrêter leurs c…
Vous aurez tous remarqué que notre ami « Kohlekraft nein danke » n’est vraiment à l’aise que contre le nucléaire. Il avait une occasion de montrer que l’Allemagne pouvait réduire le charbon. Et biee non, il prétends que si on augmente le nucléaire en Allemagne on sera obligé d’exporter et que c’est impossible. C’est du grand n’importe quoi et « Kohlekraft nein danke » du pipeau de première. Lorsque vous verrez fleurir : « Kernkraft nein danke », il combattra peut être le charbon !
Je cite : « On est au contraire en plein dans le sujet… Le lobby du charbon et le lobby du nucléaire sont exactement les mêmes personnes. » Bon admettons, sauf que vous parlez abondamment du premier et presque jamais du deuxième ! Et alors Jänschwalde on la ferme où la laisse émettre 25 millions de tonnes de Co2 par an. Evidemment si j’avez parlé d’ISAR 2 j’aurai déjà la réponse avec moulte explications sur son inutilité.
Je l’ai déjà rappelé : Que vattenfall fasse du nucléaire et du charbon ne change rien à l’affaire, je n’ai d’intérêt ni dans l’un ni dans l’autre et pas plus chez Vattenfall. Vous dites on ferme l’un et l’autre. Donc du jour au lendemain on prive l’humanité de 40 + 15 = 55 % de l’électricité. Et on prive l’Allemagne d’à peu près la même chose ? « Et si le projet de séquestration de carbone (soutenus par les pro-nucléaire qui ne veulent pas sortir du charbon). » Allez maintenant c’est le nucléaire qui soutient le charbon !! Vous n’avez pas trouvé d’autres arguments.
On peut dire qu’avec Chelya,on voit se manifester l’autisme nucléophobique à son degré extrême et le plus incroyablement pathologique .Dans un sens,tant mieux car pour discréditer le mouvement antinucléaire,on ne fait pas mieux que les ‘Chelyas’.
Vous qui avez sans aucun doute les connaissances suffisantes pour juger correctement de l’exactitude des faits, pourquoi utilisez-vous ces connaissances pour désinformer systématiquement ceux qui vous lisent? Outre que c’est contraire à l’éthique scientifique (mais qui s’en soucie maintenant dans les milieux antinucléaires?), c’est en fait un aveu d’impuissance. De même que l’existence de projets pharaoniques du genre Desertec pour le solaire ou les projets dans l’éolien à l’échelle européenne concoctés par Green Peace ou par Czisch sont une démonstration éclatante de la difficulté actuelle de développer les électricités solaire et éolienne au-delà d’une petite proportion de l’électricité produite, à cause du caractère intermittent de ces deux énergies, le jésuitisme des positions que vous développez contre le nucléaire, qui sont en gros ceux de SDN mais en plus raffinés, est une démonstration éclatante que vous avez besoin de développer ces arguments parce que vous ne pouvez pas démontrer la dangerosité du nucléaire civil sur une base rationnelle. J’attends toujours votre estimation comparative des dangers du nucléaire civil et du charbon en Allemagne, comme d’ailleurs celle d’Alain 843, ou de quelqu’autre antinucléaire patenté.çà ne se bouscule pas pour répondre, c’est le moins qu’on puisse dire! Comme Alain 843, vous savez que le nucléaire civil n’a tué pratiquement personne en Europe Occidentale. Mais comme c’est un aveu que vous êtes incapable de faire, il vous faut bien trouver autre chose. Je pensais très naïvement que le fonds de commerce des mouvements écologiques était en premier lieu l’amélioration de la santé publique. Profonde erreur, pour la plupart de ces mouvements, la seule chose qui les rassemble est l’antinucléarisme, au mépris des évidences.
C’est maintenant que vous le découvrez !… Chelya a une thèse à défendre et par conséquent se moque du monde réel et de ses possibles évolutions pour le faire entrer au « chausse-pieds » dans son moule idéologique. Vous l’avez vu une seule fois admettre qu’il s’était trompé en dépit des énormités qu’il nous sort de façon récurrente ? Moi, pas. Prenez l’histoire du changement climatique. J’ai prétendu que j’étais en désaccord avec le GIEC sur l’amplitude de notre impact dans le réchauffement actuel, mais entièrement d’accord pour appliquer les mesures préconisées (je les incarne au quotidien avec 20 ans de végétarisme dans la musette et tout le reste). J’ai des préférences dans le domaine énergétique longuement exprimées, ce qui ne m’empêche nullement (comme beaucoup) de considérer l’appoint possible du nucléaire et de la capture du CO2 (transitoire pour un demi-siècle) pour arriver à faire dégringoler rapidement nos émissions de CO2, combiné à la sobriété énergétique tous azimuths et un déploiement volontaire des renouvelables partout où c’est possible. Relisez Chelya : Il se prive de l’option nucléaire et se prive de l’option « capture du CO2 » en disant lui-même qu’il ne croit pas à une arrivée rapide de la voiture électrique (60% du pétrole mondial brûlé dans les transports et les rendements connus du moteur thermique). Pas ça ni ça ni ça. Comment parvient-il alors à appliquer les préconisations du GIEC qui semblent être un principe de précaution (pas seulement climatique) élémentaire ? En faisant dégringoler la consommation énergétique de tout le monde, en bazardant une bonne part des infrastructures mondiales de production électrique (charbon, gaz, voire nucléaire) et en combinant toutes les recettes connues de la sobriété énergétique plus les renouvelables.Il imagine sans doute que la planète entière va passer aux maisons passives d’emblée et renoncer à l’automobile… Quand on défend une stratégie énergétique mondiale irréaliste pour parvenir à satisfaire les demandes du GIEC on se donne tous les moyens de faire grimper au ciel les taux de GES. J’espère que ceux en charge de gérer nos problèmes complexes sont des chercheurs de vérités plus que des radoteurs d’évangiles. Je me range dans la première catégorie.
Relisant votre post, j’ai cru comprendre que vous êtiez Québecois. Le Canada est un pays nucléarisé, mais se distingue également par une forte utilisation de l’hydroélectricité, du charbon et du gaz. Nul doute que vous disposez d’une comparaison de la mortalité induite par ces différentes sources de production d’électricité au Canada, pour affirmer implicitement comme vous le faites que le nucléaire est la plus dangereuse des énergies. Pouvez-vous, à l’appui de vos dires, nous fournir les chiffres correspondants. Ce serait quand même plus sérieux que des affirmations, qui , telles que vous les présentez, pourraient apparaître comme parfaitement gratuites et fondées sur un parti pris personnel. Et cela aurait l’avantage de fournir enfin aux participants de ce blog quelques éléments objectifs. A propos, j’ai cru comprendre que dans l’Ontario, les dégâts provoqués par les centrales à charbon étaient telles (le 1/3 de la pollution atmosphérique du Canbada) que suite à l’opposition croissante de la population, le gouvernement envisageait de les remplacer par des centrales nucléaires. Avez-vous des informations sur cette affaire? Et n’est-ce pas votre gouvernement qui vient de dénoncer le protocole de Kyoto, en particulier pour pouvoir exploiter sans contrainte les sables bitumineux de l’Athabasca. Votre attitude me rappelle celle d’un Suisse qui dénonçait les atrocités soi-disant commises par Areva au Niger. je lui ai répliqué que le citoyen d’un pays qui gardait au chaud les économies des dictateurs les plus sanguinaires de la planète était peut-être mal placé pour faire la leçon à Areva.
On n’utilise pas ou à peu près pas le charbon pour produire de l’électricité au Canada. Effectivement l’exploitation des sables bitumineux au nord de l’Alberta est une honte pour nous. La politique du gouvernement Harper (qui a tourné le dos à Kyoto), l’économie et les liens politiques avec les USA sont également une honte pour tous les canadiens. Pour ce qui est de l’Ontario, ils ont abandonné les projets de construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Les ontariens se tournent plutôt vers l’éolien et l’importation d’hydroélectricité provenant du Québec. Pour ce qui est du risque nucléaire, tout près de nous, en Pensylvanie, on a frolé la catastrophe: pas comme en URSS (à l’époque),mais quand même…
Il semble que vous ne connaissiez même pas la situation dans votre pays! Sur le site de l’iea ( http://www.iea.org), le mix-électrique 2006 est indiqué comme suit (calculé en %): hydro: 58, charbon: 16,3, nucléaire: 16, gaz: 5,4 biomasse: 1,5. Le reste, et en particulier l’éolien et le solaire, c’est peanuts, et c’est pas demain la veille qu’ils remplaceront les centrales à charbon de l’Ontario, qui, je le répète, sont responsables d’une très grande partie de le pollution atmosphérique du Canada, au coeur de sa région la plus peuplée. Allez faire un tour sur Google pour voir le concert de plaintes à ce sujet. Vous pourriez donc être en mesure de comparer les dégâts du nucléaire et ceux du charbon dans votre pays, mais vous n’y avez probablement jamais pensé, parce que vous êtes imprégné, en bon petit soldat de l’antinucléarisme que vous êtes, de l’idée préconçue que le nucléaire est la plus dangereuse des énergies utilisées pour produire de l’électricité. Pourquoi ne feriez-vous pas maintenant votre enquête à ce sujet, çà vous ferait peut-être commencer à réfléchir au lieu de tourner en boucle? Vous nous renvoyez à Three Mile Island ( TMI) en Pennsylvanie, parce que vous n’avez rien à vous mettre sous la dent au Canada. Pamina rappelle à juste titre, que c’est le pire accident qui pouvait arriver à une centrale à eau légère, comme celles que nous avons en France. Il y a eu de très gros dégâts matériels, mais aucun mort. Les mauvais plaisants disent qu’il y a eu cependant des blessés parmi ceux qui ont fui trop précipitamment la centrale avec leur voiture. Cette plaisanterie souligne d’ailleurs qu’à force de faire peur aux gens sur la base d’idées préconcues, on risque de provoquer des catastrophes. En Europe Occidentale par exemple, la mortalité provoquée par Tchernobyl( centrale à graphite-eau, très différente dans son principe de nos centrales, et non pourvue d’enceinte de sécurité) consiste en avortements (de l’ordre de 100 000 dit-on) résultant de la peur de malformations dues à la radioactivité, peur ne reposant sur aucune observation médicale (je ne parle pas ici des »observations » de la presse people, type Paris-Match). Les antinucléaires n’accepteront bien sûr jamais la responsabilité qui en découle.
Denlaf nous dit : « On n’utilise pas ou à peu près pas le charbon pour produire de l’électricité au Canada. » Comme le fait remarquer à juste titre BMD, nous ne donnons pas la même signification, part et d’autre de l’Atlantique à : « pas ou à peu près pas ». Je redonne le lien direct vers les statistiques de l’AIE-IEA : En 2006, le canada a bien produit 104,7 TWh à partir du charbon sur les 612,6 produits au total soit 17,1 %. C’est « un petit peu » ou bien « un gros peu » ? En tout cas c’est difficilement « pas du tout » a priori même pour un québécois. Pour le fossile on ajoute le fioul (9,4 TWh) et le gaz (33,4 TWh) et là ça donne effectivement 147,5 TWh sur 612,6 = 24 % En revanche l’éolien est donné pour 2,5 TWh (0,4 % du mix) en 2006 et ça ne doit pas être beaucoup plus actuellement, puisque fin 2008 selon Observ’ER, la puissance installée était de 2 369 MW pour tout le Canada. Les canadiens ont donc visé le 1% en 2008 et ce n’est pas suffisant pour éradiquer le charbon. Dans le même temps les canadiens ont produit 98 TWh à partir du nucléaire et là ils auraient eu l’opportunité de substituer le nucléaire au charbon s’ils l’avaient voulu. Ils auraient simplement un mix composé de 33 % de nucléaire (comme la proportion européenne) et cela était largement suffisant pour décarboner très énergiquement leur électricité. A propos de CO2 canadien voir CARMA : Les canadiens ne sont pas de très gros émetteur de CO2, mais ils peuvent encore gagner plus de 100 millions de tonnes/an sur le production d’électricité. Vous me direz c’est pas ou à peu près pas grand chose !
Pour bmd et Dan 1. Peu ou pas, effectivement il y a une marge. J’avoue que j’aurais dû prendre le temps de mieux documenter mon post. Je m’en excuse; par la force des choses la situation me semble beaucoup moins dramatique qu’à vous. Effectivement, on ne devrait jamais s’exprimer ou se comporter comme si on chaussait les souliers d’un autre. Je faisais un constat en relation avec la situation américaine. Vous avez raison, environ 16 % de l’énergie produite au Canada provient du charbon. Malheureusement, je n’ai pas suffisamment tenu compte que je communiquais avec des européens pour qui cette proportion est abusive (en général). Quand j’écrivais » peu » je pensais au Canada dans sa totalité, et quand j’écrivais « pas » je pensais au Québec. Bien sûr, c’était un faux pas, j’en conviens. Admettons quand même que l’Ontario a décidé d’abandonner le charbon; c’est à ce moment qu’on se retrouvera avec peu ou pas de charbon.
Cette manie de se « logger » anonymement. Vous me parlez d’anecdotes, je parle du tableau global tel qu’il apparaît en faisant une veille soutenue sur ces sujets en parcourant la toile (en anglais bien sûr). Il crève les yeux (êtes vous aveugle) que nous allons continuer à utiliser massivement les combustibles fossiles pour des décennies. Or si on croit +à un impact significatif actuel (surtout à venir) de nos émissions de GES, il faut agir rapidement (disons dans les 20 ans). Hors CCS « classique », l’alternative majeure est le reboisement qui consiste à demander aux autres d’éponger nos émissions. En europe comme aux USA la puissance publique s’est engagé clairement en faveur d’une mise au point et maîtrise de cette filière, le principal enjeu technique consistant à minorer l’impact sur le coût final (sinon on sait faire, il faut juste changer d’échelle) et l’étude des risques inhérents à l’application à grande échelle de la technique. Concernant le nucléaire, le canada doit remplacer a minima 9GW de nucléaire d’ici 2030. S’ils avaient prévus seulement 18,5 milliards d’euros soit 2 milliards d’euros le GW, c’est qu’ils croyaient au père Noël. D’autant qu’ils demandaient aux prétendants d’internaliser le maximum de coûts dans leurs devis… La réalité est que le nucléaire est une option évidente (surtout en Chine et en Inde) et que sur 50/75 ans on n’identifie aucune pénurie de minerai en vue (sauf peut-être dans des scénarios « all-out », filière classique, pas de retraitement, etc). Je pense qu’en Europe et aux USA où le potentiel d’économies d’énergie est massif, le coût de l’énergie peut être majorée sans catastrophe et les ressources en renouvelables et le potentiel de les exploiter est là, tout est imaginable. L’indépendance énergétique de l’europe et des USA, sans combustibles fossiles ni nucléaire, ne pose à terme aucun problème insoluble. Ailleurs il faut redescendre les pieds sur Terre : les renouvelables ne sont pas encore bon marché, surtout si on vise une pénétration importante, qui implique un réseau différent et des capacités massives de stockage. Concernant le véhicule électrique, on parle d’un déploiement planétaire. Or une technologie existe, de nombreux constructeurs vont proposer des véhicules à court terme et on parle à court terme de centaines de millers de batteries produites annuellement (les usines sont en construction voire déjà opérationnelles). Les dispositifs de recharge dans le domaine public sont mis en place actuellement dans certains Etats/pays, ailleurs le cadre réglementaire de leur déploiement est fixé (cas de la France) et vu l’essouflement manifeste de la production/découverte de pétrole et l’essor de la consommation, le risque gravissime d’un manque de pétrole à l’échelle planétaire (les 150$/baril de mi-2008) est pris en compte. Un marché immense s’ouvre (artificiel au départ) et il sera satisfait. La synthèse de mes lectures me montre qu’il s’agit d’une vague puissante et pas d’un soufflé. Vous avez vu lavidéo que j’ai proposé ? Le Danemark c’est déjà un marché de plusieurs millions de véhicules et une volonté forte de basculement à l’électromobilité. Idem en Israel. En France nous serions stupide de tourner le dos à cette aubaine (l’électricité est déjà disponible). Personnellement je suis plus anxieux en ce moment du comportement du soleil que de notre taux de CO2 dans dix ans. La dernière tâche solaire (1029) s’inscrit parfaitement sur une pente (de déclin du magnétisme) qui fait disparaître totalement les tâches solaires en 2015 et densité et vitesse du vent solaire sont d’une constante faiblesse remarquable. La position consistant à dire « Comment osez-vous ne pas croire » (avec les connotations implicites d’amateurisme et d’irresponsabilité) ne m’amuse pas une seconde. Il y a débat scientifique sur notre rôle et vous verrez (ma prédiction) dans les années à venir qu’il est loin d’être « plié ».
Pour Denlaf : Si vous n’êtes spécialiste de la propagande, vous avez tout intérêt à vérifier les informations aux sources officielles et pour qu’il n’y ait pas malentendu, vous les citez dans vos commentaires. S’agissant du Canada et de la production électrique, je vous conseille le document suivant :
On doit forcément citer ses sources dans tous les cas ou il y a incertitude ou ambiguité. Cependant, on peut aussi traiter d’un sujet en des termes plus généraux; le tout dépendant du degré de compétence ou de certitude. Il est souvent suffisant de donner son opinion en se basant sur ses compétences et son intuition. Combien de lecteurs ont vraiment besoin qu’on précise davantage? Très peu à mon avis, puisqu’il ne sont pas en mesure de les valider. Vaut mieux y aller au meilleur de ses connaissances et laisser au lecteur (s’il souhaite assurer à 100%) le soin d’approfondir. Ne soyez pas surpris, on peut donner des opinions générales et globales sans mettre en jeux sa propre spécialité. Pourquoi s’exprimer en spécialiste quand la situation ne l’exige pas et quand nous ne sommes pas entre spécialistes. Les sujets dont nous discutons ne concernent pas toujours ma spécialité, mais mon intérêt n’en est pas amoindri pour autant. Plein de gens citent plein de sources + ou- crédibles (c’est ça l’internet: on y retrouve le meilleur et le pire. ex: AH1N1); alors, discutons et donnons nos opinions. Il ne faut surtout pas se prendre trop au sérieux. Celà étant dit, votre médecin a-t-il besoin de vous citer ses sources a chaque fois qu’il vous donne son opinion sur le problème de santé que vous lui avez soumis? Quelques fois, il est suffisant d’y aller en des termes généraux; d’autres fois il sera nécessaire d’être plus spécifique. Soit dit en passant, j’ai évidemment constaté que vous aimiez beaucoup citer vos sources(ce qui est une bonne habitude); par contre, je n’ai pas toujours le même besoin. Je considère plutôt ce site comme une plateforme utile pour échanger des idées. Si le besoin s’en faisait sentir pour la majorité, je pourrais assurer. Cependant, et c’est de vous que j’ai lu le commentaire, certains amateurs et utilisateurs de ce site ont de la difficulté à aligner 2 ou 3 mots correctement écrits (vous aviez, à moins que ce ne soit Alain 843, subtilement conseillé à la personne en question de se payer un professeur de français). Si nous étions entre scientifiques ( j’ai enseigné la chimie pendant 35 ans) je me sentirais probablement dans l’obligation de spécifier davantage. Quoi qu’il en soit, je peux comprendre le sens de votre intervention et je lis toujours les commentaires que vous publiez avec un grand intérêt.
On doit forcément citer ses sources dans tous les cas ou il y a incertitude ou ambiguité. Cependant, on peut aussi traiter d’un sujet en des termes plus généraux; le tout dépendant du degré de compétence ou de certitude. Il est souvent suffisant de donner son opinion en se basant sur ses compétences et son intuition. Combien de lecteurs ont vraiment besoin qu’on précise davantage? Très peu à mon avis, puisqu’il ne sont pas en mesure de les valider. Vaut mieux y aller au meilleur de ses connaissances et laisser au lecteur (s’il souhaite assurer à 100%) le soin d’approfondir. Ne soyez pas surpris, on peut donner des opinions générales et globales sans mettre en jeux sa propre spécialité. Pourquoi s’exprimer en spécialiste quand la situation ne l’exige pas et quand nous ne sommes pas entre spécialistes. Les sujets dont nous discutons ne concernent pas toujours ma spécialité, mais mon intérêt n’en est pas amoindri pour autant. Plein de gens citent plein de sources + ou- crédibles (c’est ça l’internet: on y retrouve le meilleur et le pire. ex: AH1N1); alors, discutons et donnons nos opinions. Il ne faut surtout pas se prendre trop au sérieux. Celà étant dit, votre médecin a-t-il besoin de vous citer ses sources a chaque fois qu’il vous donne son opinion sur le problème de santé que vous lui avez soumis? Quelques fois, il est suffisant d’y aller en des termes généraux; d’autres fois il sera nécessaire d’être plus spécifique. Soit dit en passant, j’ai évidemment constaté que vous aimiez beaucoup citer vos sources(ce qui est une bonne habitude); par contre, je n’ai pas toujours le même besoin. Je considère plutôt ce site comme une plateforme utile pour échanger des idées. Si le besoin s’en faisait sentir pour la majorité, je pourrais assurer. Cependant, et c’est de vous que j’ai lu le commentaire, certains amateurs et utilisateurs de ce site ont de la difficulté à aligner 2 ou 3 mots correctement écrits (vous aviez, à moins que ce ne soit Alain 843, subtilement conseillé à la personne en question de se payer un professeur de français). Si nous étions entre scientifiques ( j’ai enseigné la chimie pendant 35 ans) je me sentirais probablement dans l’obligation de spécifier davantage. Quoi qu’il en soit, je peux comprendre le sens de votre intervention et je lis toujours les commentaires que vous publiez avec un grand intérêt.
Veuillez pardonner la répétition, ça m’a échappé…n
Vous êtes chimiste dites-vous. Mais cela ne vous qualifie pas dans tous les domaines de la science, cela vous qualifie comme scientifique, et à ce titre, vous avez des devoirs. Celle en particulier de vous posez constamment la question de savoir si vous avez des éléments suffisants pour porter un jugement dans des domaines qui ne sont pas de votre spécialité, et sinon, de chercher le minimum raisonnable d’information. Si vous êtes antinucléaire, si ce n’est pas par religion comme beaucoup, je suppose que c’est parce qu’à votre avis le nucléaire est particulièrement dangereux. Mais comment peut-on juger sans a priori de la dangerosité d’une source d’énergie, si l’on n’a pas prélablement comparé la mortalité et la morbidité entraînées par cette source d’énergie avec celle des autres sources que nous utilisons? Ce que visiblement vous n’avez jamais fait, comme l’immense majorité des antinucléaires qui fréquentent les forums. Ceux qui l’ont fait ont peut être commencé à virer leur cuti? Faites sérieusement cette comparaison pour le Canada, et revenez nous en parler.
Chelya, si vous connaissez déjà les résultats de l’enquête que va, ou plutôt ne va pas de peur d’avoir à se déjuger, faire Denlaf, sur les dangers comparés du nucléaire et du charbon au Canada, pourquoi n’en donneriez-vous pas les résultats, plutôt que de procéder par sous-entendus sans aucune substance, en gentil petit soldat entraîné aux méthodes de sésinformation de l’antinucléarisme que vous êtes? Vous seriez ainsi le premier antinucléaire que je connaisse qui ait été capable de présenter la moindre donnée sur cette question sur un forum. Vous pourriez également nous parler de l’état dans lequel les exploitations de lignite à ciel ouvert ont mis la région de Cologne, et comment y ont été traités les autochnones: dizaines de milliers de personnes déplacées à la chinoise pour pouvoir détruire les villages, nappes phréatiques rabattues sur 100 mètres et contaminées par l’arsenic, le fluor, le cadmium, cicatrices des exploitations visibles depuis la lune, etc…
Ce que je vous ai demandé, c’est une comparaison de la mortalité provoquée par les centrales nucléaires et par les centrales à charbon en Allemagne, à production d’électricité égale, ainsi qu’au Canada, en attendant que Denlaf fasse son boulot. Alin 843 peut également le faire, çà ne lui fera pas de mal de réfléchir un peu. Vous me renvoyez sur un article certes fort intéressant, mais qui se garde bien et pour cause étant donné ses commanditaires de faire des calculs de ce genre. Avez-vous remarqué qu’il parle à peine du charbon ? A propos, quand vous nous répétez que ce sont les mêmes compagnies indignes qui font du nucléaire qui font du charbon, c’est vrai, mais ne seraient-ils pas aussi ceux qui font du renouvelable? Les compagnies d’énergie font ce qu’elles peuvent faire dans le pays où elles travaillent; Si l’Allemagne fonctionne surtout au charbon, ce n’est pas la faute des compagnies, mais d’une part de l’impossibilité physique actuelle de développer suffisamment les ENR électriques , et du choix des Allemands(enfin de certains Allemands) de ne pas développer le nucléaire.
Pour BMD : Comme vous avez pu le constater; notre ami « Kohlekraft nein danke » lutte contre le nucléaire et indirectement pour le charbon. Rappelons d’ailleurs que le charbon, c’est un peu plus de 40 % de l’électricité mondiale (et ça augmente toutes les semaines en Chine), là où le nucléaire fait environ 15 %. Si vous voulez des éléments un peu plus objectifs sur le nucléaire et contre le charbon pour la mortalité associée, il faut alors demander à « Kernkraft nein danke » ! le paradoxe de la propagande. l’Affichage c’est du pipeau.
Chelya, antinucléaire militant, applique les principes enseignés à l’école des antinucléaires militants. Dans ce qu’il dit pratiquement tout est faux ou au minimum déformé, mais comme son but est de faire roucouler les pigeons verts, quelle importance, puisqu’ils n’y voient que du feu. L’Ontario nous dit-il va enfin fermer ses centrales à charbon. Tant mieux. Mais c’est bien l’aveu que ces centrales posent depuis longtemps un problème grave à la région des Grands Lacs, qui n’est pas seulement d’émissions de CO2, mais surtout un problème de pollution atmosphérique et aquatique. Et bien sûr, on annonce que la production de ces centrales sera compensée par des économies d’énergie, le recours à des énergies vertes et patati et patata. Mais, si l’on regarde attentivement le dossier, on constate que l’on prévoit également un développement des centrales nucléaires. En attendant, il n’a toujours pas répondu à mes questions, et aucun antinucléaire militant ne se hasardera à le faire, sauf s’il trouve un moyen de travestir la vérité.
C’est marrant cette habitude que vous avez d’essayer de changer le sujet de conversation dès qu’on vous demande d’être un peu précis… Le problème à court terme d’approvisionnement en uranium c’est de l’information, c’est connu par tout le monde et c’est régulièrement discuté… Pour votre affirmation sur les émissions de CO2, déjà elle est à coté de la plaque puisque ce qui importe ce n’est pas les émissions de CO2 mais les émissions de gaz à effet de serre… En plus, vous ne pouvez pas hiérarchiser les émissions de gaz à effet de serre des énergies dans l’absolu… L’hydroélectricité peut être dommageable si sa mise en oeuvre nécessite d’innonder une vallée dont la décomposition des végétaux va injecter du méthane dans l’atmosphère, le gaz naturel ne va pas forcément être plus propre que le charbon si les pipe-line ont des fuites, charbon dont la composition change quasiment d’un chargement à l’autre, le nucléaire va avoir un bilan effroyable si on l’exploite à partir de minerai où l’uranium et faiblement concentrée avec des installations d’enrichissements vieillissantes (où là on détruit carrément la couche d’ozone) et un stockage de déchets conforme avec la législation en vigueur pour d’autres produits toxiques, l’ACV de l’éolien et du PV ont beau être assez bien documenté, il faut bien évidemment les mettre en face de vent et de soleil ! etc… Ce que je vous propose c’est de me donner votre scénario de déploiement du nucléaire et après on verra ce que ça donne en terme d’émissions de gaz à effet de serre suivant les conséquences en terme d’approvisionnement et de qualité des gisements d’uranium exploitables… Je serais cependant curieux de savoir d’où vient votre affirmation sur les quantités de gaz à effet de serre émis par le nucléaire puisque celle-ci ne fournit aucune données à la communauté scientifique en ce qui concerne l’extraction, l’enrichissement et le stockage… Vous vous basez sur quelle étude ?
Je ne peux que vous suggérer de lire l’article de revue de M. Lenzen, Energy Conversion and Management, 49 (2008) 2178–2199 Il a énormément d’avantages : – Il transpire un léger a priori anti-nucléaire – Il montre qu’on peut tout décortiquer, de la mine au démantèlement, contrairement à ce que vous semblez croire. – Il arrive a des fourchettes très larges donc très consensuelles. Je vous en distille un résumé -pour peu que vous me fassiez confiance si vous n’avez pas accès à cette revue. La partie la plus intéressante est comme souvent, l’étude de sensibilité des modèles aux paramètres utilisés pour les calculs. En particulier, on constate que le bilan du nucléaire en GES (totaux et pas seulement CO2, hein ?) dépend grandement du mix énergétique utilisé pour faire l’enrichissement isotopique, qui consomme beaucoup d’électricité. Ainsi donc, installer des éoliennes rendrait le nucléaire moins polluant… et réciproquement. Blague à part, dans le cas général (moyenne mondiale), il arrive à une fourchette de 10 à 130 g-eqCO2/kWhel, avec une moyenne autour de 65. Il cite pour l’hydroélectrique 15-25 et 90 pour le solaire. A terme, le remplacement la centrifugation pour l’enrichissment isotopique et le mix électrique déjà très décarbonné de la France permettent d’estimer les émissions de GES à seulement 5,7 g-eqCO2/kWhel, contre environ 10 actuellement (à cause de la diffusion gazeuse pour l’enrichissement isotopique). PS : tout ceci n’a plus rien à voir avec la brève initiale…
Pour ce qui est du scénario, un exemple en français lisible par le non-spécialiste est Etude des scénarios de déploiement mondial de l’électronucléaire. Il a l’avantage de fixer comme objectifs pour 2050 : – stabiliser les fossiles carbonés à 8 GTep/an – mettre à églité renouvelables et nucléaires pour atteindre un total de 10,6 GTep/an. – prendre en compte la ressource en matières fissiles, fertiles, qui est ce qui vous préoccupe.
Chelya, nous parlons n’est-ce pas des dangers du nucléaire, parce que c’est une déclaration de SDN qui est à l’origine de ce débat! Comme toujours, et en accord avec la ligne intangible du parti, SDN comme vous même présentez le nucléaire civil comme extrêmement dangereux, ce qui est un mensonge de première grandeur, qui a été accrédité dans l’opinion par une campagne de désinformation éhontée qui dure depuis des années. Je ne conteste pas que l’exploitation des mines d’uranium présente des risques, comme toute exploitation minière, mais ils sont beaucoup plus faibles, par kWh d’électricité produite, que ceux entraînés par l’exploitation des mines de charbon. Il faut être frappadingue pour prétendre le contraire, alors que régulièrement l’actualité égrenne les accidents qui frappent par centaines les mineurs de charbon (et oublie de parler de la silicose, bien plus meurtrière!)! En Europe des 27, qui est l’ensemble géopolitique auquel nous participons, le nucléaire civil sert uniquement à produire de l’électricité. Pour juger de sa dangerosité, il est EVIDENT qu’il faut la comparer avec celle des autres moyens utilisés pour produire de l’électricité. Et se souvenir que le nucléaire et le charbon y produisent CHACUN actuellement à peu près 30% de l’électricité totale, soit environ 900 TWh. Il se trouve que l’étude des dangerosités comparées a été faite sous l’égide de la commission européenne, mais aussi par le journal médical britannique « The Lancet », sous la plume de Anil Markandya et Paul Wilkinson (vol.370, Sept.15, 2007). Cet article est accessible par internet (www.thelancet.com ). Je convie chacun à le lire. Le tableau 2 et la figure 3 sont particulièrement intéressants. J’indique ci-dessous la mortalité moyenne entraînée selon ces auteurs par les différents modes de production délectricité, par TWh et par an: lignite: 35, charbon: 25, fuel lourd: 18, biomasse: 5, gaz: 3, nucléaire: 0,07. En ce qui concerne les maladies graves, il faut multiplier ces valeurs par environ 10. Par kWh produit, le nucléaire apparaît donc selon cet article ( qui corrobore les conclusions du projet Externe) comme de très loin la moins dangereuse pour la santé publique des énergies utilisées pour produire l’électricité européenne. Il est en particulier 400 à 500 fois moins dangereux que le charbon et le lignite (forme de charbon particulièrement polluante, utilisée en particulier en Allemagne). Notons également que la biomasse, tant vantée, est environ 70 fois plus dangereuse. Notons encore que cet article ne tient pas compte de la radioactivité émise par les centrales à charbon, dont je rappelle qu’elle est beaucoup plus importante que celle des centrales nucléaires. Si l’on tient à croire à la proportionnalité des effets de la radioactivité aux faibles doses, ce qui est probablement votre cas, alors la différence entre charbon et nucléaire est encore plus grande. Ces valeurs correspondent pour l’Europe des 27 à environ 30 000 morts par an et 300 000 maladies graves PAR AN pour l’ensemble charbon-lignite, dont le tiers en Allemagne. Cela représente donc chaque année deux fois plus que Tchernobyl ne fera, peut-être, en 50 ans!!! On pourrait croire qu’un écologiste, dont un des premiers soucis devrait être me semble-t-il de se préoccuper de santé publique, en tirerait la conclusion que ce qu’il faut faire en priorité, c’est éliminer le charbon, d’autant plus qu’il est très émetteur de CO2. Eh bien non, un antinucléaire militant, çà fonctionne comme un disque rayé. Au lieu de reconnaître les faits, on répète sans arrêt la même chanson, sans voir plus loin que le bout de son nez! Il vous est tout à fait loisible de contester ces valeurs. Mais ne le faites pas, comme c’est l’usage chez les antinucléaires militants, en sortant d’un placard un rapport commandité pour la circonstance à un noyeur de poissons professionnel, mais en citant des publications scientifiques édités par des revues à comité de lecture, traitant spécifiquement de ce sujet !
Chelya, changerez vous un jour? Vous avez la détestable habitude de faire des citations hors contexte, c’est pourquoi je pense que les participants à ce débat auront tout intérêt à lire ce texte in extenso.Cela leur permettra également de juger vos méthodes. Cette partie de la conclusion relève de la comparaison entre nucléaire et renouvelables, pas de la comparaison entre fossiles et nucléaire, qui est traitée avant! Et elle parle de risques perçus (perceived risks), pas de risques réels. Et remplacer le nucléaire par du renouvelable, évidemment, si c’est possible. çà ne fera rien gagner en risques réels (voir en particulier le cas de la biomasse, 70 fois plus dangereux que le nucléaire en production d’électricité), mais çà fera gagner en perception des risques par rapport au nucléaire. C’est essentiellement un problème de psychologie, et même de psychose (soigneusement entretenue par des gens comme vous). Mais encore faudrait-il d’abord avoir éliminé le fossile et en particulier le charbon, dont les dangers réels sont bien plus grands, mais qui ne sont pas perçus car les médias n’en parlent jamais, tandis qu’ils parlent sans arrêt des risques du nucléaire, mais toujours en fonctionnement anormal, et jamais en fonctionnement normal comme c’est le cas depuis 40 ans en Europe des 27. Bien entendu, vous ne faites aucun commentaire sur l’essentiel, qui montre sans aucune ambiguité que les risques que font courir la production d’électricité par les fossiles et en particulier par le charbon sont plusieurs centaines de fois supérieurs à ceux que font courir le nucléaire. Est-ce la politique du » n’avouez jamais » ou celle du » qui ne dit mot consent. Pourquoi par exemple ne produiriez-vous pas dans ce débat la figure 3 et le tableau 2 de cette publication, si vous en avez les moyens techniques (ce n’est pas mon cas). J’ajouterai pour compléter cette discussion que la façon dont on calcule les effets des faibles doses (de radioactivité pour le nucléaire, de particules fines inhalées pour les fossiles) est différente pour le nucléaire et pour les fossiles. Alors que l’on utilise une loi de proportionnalité effets/dose pour la radioactivité, on utilise une loi dite quadratique pour les particules, ce qui revient à dire que les effets deviennent négligeables en dessous d’une certaine valeur. Si l’on utilisait la même loi que pour le nucléaire, les effets calculés pour le charbon et plus généralement les fossiles seraient beaucoup plus considérables, probablement au moins d’un facteur 10! Et cela même sans inclure les effets des émissions radioactives des centrales à charbon!Or il n’y a aucune raison biologique d’utiliser des lois différentes pour la radioactivité et les particules, dont l’action sur les cellules procède de la même façon! Et il serait beaucoup plus raisonnable d’utiliser une loi quadratique dans les deux cas (mais cela diminuerai d’un facteur d’au moins 10 les prédictions de mortalité par cancer pour Tchernobyl, ce qui serait bien sûr un pur scandale!) Tout cela vient du parti pris de montrer le nucléaire sous son jour le plus défavorable, de manière à éviter de donner trop prise au terrorisme médiatique antinucléaire que nous subissons sans arrêt depuis des années. C’est la politique semble-t-il suivie à laa Commission Européenne! Même l’article que je cite fait preuve de ce type de lâcheté, quand, après avoir montré la très faible dangerosité des centrales nucléaires, il se croit obligé de dire, certes, mais il y a la perception des risques , qui est bien plus élevée que la réalité des risques. Mais comment mesure-t-on des risques perçus? Dites-le moi, si vous le savez.
Une question, la moyenne de 65 G/kWh de Lanzen correspond elle à la moyenne des situations, ou est -elle pondérée par les productions réelles? Car si l’on a une production de 1000 à 10g/kWh et une production de 10 à 100 g par kWh, cela ne donne pas une moyenne de 55g à l’échelle mondiale, mais d’à peu près 11 g.Lenzen donne-t-il les émissions moyennes pays par pays? Car c’est alors facile à vérifier, en connaissant les productions de ces pays. Ce truc de la moyenne est couramment utilisé chez les antinucléaires pour désinformer. D’autre part, les estimations à 130 sont je crois celles de Storm, aux méthodes fort douteuses.
Il s’agit d’une moyenne « réelle », et pas une moyenne entre le pire et le meilleur cas. L’auteur a pris -et le dit lui-même- des valeurs de paramètres les plus « conservatifs » (donc défavorables) possibles : – durées d’exploitation de 35 ans seulement. – rendements de turbines de 30%. – burn-up limités à 55 MWd/kgU En outre, il indique que la valeur de référence de 65geqCO2/kWhel est obtenue avec un enrichissement seulement par centrifugeuses (pire cas), dans un contexte d’une économie marchant au charbon, et qu’il n’a pas tenu compte du fait que certaines mines ne sont pas exploitées que pour l’uranium (!). Les cas à 130 geqCO2/kWhel correspondent à des réacteurs à U naturel-eau lourde, pour lesquels la part prépodérante devient l’extraction.
Si tel est bien le cas, quelles valeurs moyennes ont-elles été retenues pour les US, la France, le Japon, l’Allemagne, la Corée du Sud et l’Angleterre, qui représentent à peu près 80% de la production actuelle d’électricité nucléaire? Je n’ai pas accès à l’article de Lansen, seulement au résumé.
Pour moi, tout ça c’est du bla-bla. Vous parlez à côté de ce qui est dit. Aucune rigueur, rien à proposer si ce n’est des invectives.