Le "Plan Climat" parisien a été adopté dans une parfaite l’unanimité au conseil de Paris, lundi 1er octobre.
Pour répondre au "plus grand défi de ce siècle", que constituent les bouleversements climatiques, le conseil de Paris a adopté une série de mesures visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), fixant un objectif de réduction de 30% par rapport à 2004, d’ici à 2020. La part des énergies renouvelables dans la consommation devra, elle, être portée à 25% en 2020.
Pour atteindre ces objectifs, plus ambitieux que ceux fixés par l’Europe, le maire de Paris entend s’attaquer en priorité à la seconde source d’émission de GES : le bâtiment.
Ainsi, les nouvelles constructions ne devront pas consommer plus de 50 kWh/m² par an. La mairie s’engage pour sa part à effectuer des diagnostic énergétiques sur 3 000 équipements publics, ainsi qu’à mener à bien un plan de rénovation de son patrimoine, et à réduire son parc automobile.
Les particuliers et les entreprises bénéficieront quant à eux d’un "Plan Marshall" du bâtiment ancien, alors que 85% du bâti parisien date d’avant 1975. Dans un premier temps, le plan climat prévoit des subventions pour la rénovation de 300 immeubles.
Les logements sociaux ne sont pas oubliés, dont 30% devra être réhabilité d’ici à 2020.
Au final , le plan de réhabilitation concernera 100 000 d’ici à 2050.
La ville devrait également voir fleurir des éco-quartiers tels que celui de la Halle Pajol et ses panneaux solaires.
Concernant les transports, priorité a été donnée au transport par rail.
L’administration devra donner l’exemple avec la réduction de son parc automobile et l’utilisation de véhicules propres, alors que les parisiens se verront offrir de nouvelles facilitésde déplacement propre.
Pour ce qui est des déchets, un objectif de 15% de réduction a été fixé pour 2020.
Une agence parisienne du climat sera créée en vue de la mise en oeuvre et de la coordination de ce plan.