Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) a publié hier soir un communiqué indiquant que le parc éolien français avait atteint jeudi une puissance de production de 4 636 MW, surpassant le précédent record établi début décembre, et couvert jusqu’à 8 % de la consommation électrique française.
Avec une production d’électricité instantanée atteignant celle de 5 réacteurs nucléaires, l’énergie éolienne a produit jeudi 5 janvier 6% de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles à une période de l’année où les besoins en électricité sont très élevés.
Ce record de début d’année 2012 fait suite à un mois de décembre 2011 au cours duquel le parc éolien a joué un rôle particulièrement important : il a couvert 4 % de nos besoins en électricité, contre 2 % couverts respectivement par les centrales à charbon et par les centrales à gaz. Sur l’ensemble de l’année 2011, ce taux a été pour l’éolien d’environ 2,5 %, ce qui représente la consommation domestique de près de 5 millions de personnes (chauffage électrique compris).
La production éolienne de ces précédentes semaines illustre une nouvelle fois la caractéristique du parc éolien français : en effet chaque année, la production éolienne est plus élevée durant les périodes les plus froides.
** Le dispositif IPES (pour l’insertion de la production éolienne et photovoltaïque sur le système) mis en place par RTE permet de prévoir chaque jour et de manière satisfaisante la production éolienne sur le territoire et d’y adapter les besoins restants.
* Source www.rte-france.com
Vu les chiffres instantanes publies chaque 15mn sur le site RTE, je crois que ce mois de Decembre va litteralement exploser le record de production mensuelle! (Ce qui est beaucoup plus significatif qu’un record instantane) Autre point important, la production instantanee n’est pratiquement jamais descendue sous les 1000 MW. Autre corollaire: RTE avait annonce de forts besoins d’importation electrique en Decembre. Avec cette excellente production eolienne et les temperatures douce, la France n’a pas ete importateur net un seul instant durant le mois! Dernier corollaire: je parie que la production de thermique fossile va battre des records de faiblesse pour un mois de Decembre, voire des records dee faiblesse absolus. Je n’ai pas les chiffres mais je pense que l’impact sur le deficit commercial de la France sera significatif, ce qui n’est pas desagreable en cette periode de crise.
Bonne nouvelle, car ça prouve que les éoliennes peuvent être un investissement rentable, et peuvent bien produire en période de vent très fort car jeudi ça soufflait (trop) fort sur ma majeure partie du pays. (pas forcément besoin de les arrêter comme le prétendent certains, pour faire croire qu’elle ne produiraient correctement que dans une fourchette hyoper-restreinte de vent ce qui les rendrait soi-disant improductives 3 jours sur 4 en moyenne) D’ailleurs les périodes les épisodes avec un vent d’au moins 30km/h sont très souvent entre octobre et avril les mois les moins hcuad où la consommation d’électricité est la plus forte. Par contre, pour les périodes de canicule en été, c’est plutôt sur les centrales solaires qu’il faudra compter pour prendre le relais …
J’attends avec gourmandise la reaction des trolls pro-nuke qui cherchent desesperement des arguments anti-EnR, en voila au moins un de plus qui tombe. Vous remarquez qu’on ne parle plus des arguments insipides qu’on nous sortait il y a 2-3 ans a savoir : – les eoliennes ca hache les petits oiseaux – les eoliennes ca fait beaucoup de bruit (quand il y a du vent qui lui-meme fait du bruit …) – les eoliennes ca fait de l’ombre qui empeche le ble ou le mais de pousser. – les eoliennes ca cree un effet stomboscopique qui rend epileptique. – les eoliennes ca ne pourra jamais rien produire qu’a la marge. J’aimerais connaitre les chiffres allemands et espagnols, ils sont certainement encore plus significatifs.
Pensée du jour: Bob avait-il raison ? (A part) Of The Answer Is Blowing In The Wind…….? Et si quelques % (le fameux ‘épaisseur du trait’ pour certains!) faisaient une différence, par ‘effets secondaires’? Comme vous dites: « ……….je parie que la production de thermique fossile va battre des records de faiblesse…. » En effet, depuis 2/3 semaines le site RTE indique l’absence presque totale d’utilisation de ‘moyens de pointe’ (bien que le temps TRES doux, est surement pour beaucoup !), et aussi les moyens ‘gaz’ et ‘charbon’ semblent êtres reduites à ‘une epaisseur de trait’. Tous ceci en maintenant un niveau d’exportation très convenable, grace en ‘production de base’ de l’atome (me voilà avocat du diable !) et donc comme vous dites, très bon pour le ‘business’ éléctrogène aux frontiers ! Pourvu que nos ‘voisins’ en font bon usage de ce ‘surplus’ pour faire tourner un peu moins leur propres ‘bouilloires fossiles’ ! Ou remplir un peu plus leur STEPS (bonjour aux Suiises !) pour mettre ‘en banque’ quelques MW ‘propres’ supplementaires, qu’ils nous revenderons surement par la suite, dans un esprit de ‘cercle vertueux’ , pour qu’on n’allume pas nos ‘moyens de pointe avant de regarder s’il n’y a pas de MW ‘prpores’ disonible dans ‘la marmite’…….fait circuler les MW propres…! Donnons, donnons, gagnant, gagnant……… NB: Vu aussi l’année 2011 affiche un record de douceur ( la planète rechauffe-elle vraiment m’a demande ma fille l’autre jour !), et en attendant des chiffres ‘officiels’ 2011 de RTE, éspère que la consommation global de ‘jus’ en France à baissée en proportion ? Et Si ce n’est pas le cas ? Nous n’avons pas encore compris, et on n’est pas sorti de l’auberge ! Simone ! Ce n’est pas parce que le vent souffle qui faut faire ton repassage à 19h00 ! On est en Bretagne quoi ! …et Ecowatt c’est n’est pas que pour les Bobos ?! trimtab
_ Et les records minimas !? Pourquoi le SER n’en fait pas tout un pataques lorsque le 22/11, la production était à 130MW ? (à savoir le parc éolien arrêtait de produire) _ Foutage de gueule : c’est justement parce qu’il ne fait pas froid qu’il y a du vent. C’est plutôt inhabituel .. En période d’anticyclone (== grand froid), le vent s’arrête (ça va probablement se produire cet hiver, à moins que notre anticyclone des « Açores » en décide autrement …)
« évitant le recours à des centrales thermiques fossiles à une période de l’année où les besoins en électricité sont très élevés. » Sait-on dans quelle proportion cette augmentation de la consommation d’électricité en hiver est imputable à l’éclairage (les jours pluscourts imposent un éclairage plus long) ou aux chauffages électriques ?
Citons également le record mensuel du mardi 22 novembre 2011, à 130 MW sur 6645 MW installés, soit un facteur de charge de 1,9%. Enerzine ne nous a pas fait un article pour l’occasion ?
Vendredi 6 janvier 2012, à 12h14, Eloi découvre que les éoliennes ne tournent pas en l’abscence de vent.
Je suis d’accord que le minimum mensuel de production est aussi un element important. Celui de Decembre pourrait bien etre au dessus de 500MW, ce qui n’est pas mal du tout. Pour etre intellectuellement honnete, il faudrait calculer non pas le minimum eolien seul mais le minimum des ENR fluctuantes (eolien+solaire+marine), ce qui est malheureusement techniquement complique. Pour augmenter ce minimum, il faut evidemment augmenter la capacite eolienne installee, mais surtout la repartir sur une surface plus importante pour eviter qu’elles soient toutes en meme temps dans la « petole » avec par exemple de l’Offshore (flottant?) dans le Golfe du Lion, autour de la Corse, a l’Ouest du Finistere. On peut aussi esperer que les fabricants proposent progressivement des eoliennes qui commencent a produire avec des vents plus faibles. Enfin, dernier element en faveur de l’eolien malgre son intermittence: quand l’eolien produit abondament, la production hydraulique peut etre reduite: du coup les barrages se remplissent (naturellement; sans meme parler du turbinage actif type STEP) et peuvent donc produire davantage pendant les periodes sans vent. Idem pour le thermique renouvellable (bois, dechets, biogaz..).
J’attends avec impatience les chiffres RTE de Decembre 2011 versus Decembre 2010. Je crois qu’ils montreront clairement que la hausse de production eolienne entraine une baisse presque equivalente de la production thermique fossile, contredisant ainsi ceux qui pretendent que les ENR nous obligent a augmenter aussi la part de gaz et charbon. L’eolien est particulierement favorable en France grace a notre importante capacite hydraulique. On pourrait tres bien imaginer d’ici quelques annees une production electrique entierement decarbonee, avec une base nucleaire, de l’eolien et solaire variables, et un ajustement/stockage avec l’hydraulique et le thermique renouvellable. (Sans compter que le nucleaire comporte aussi une certaine flexibilite bien que plus lente) Le thermique fossile ne serait mis a contribution qu’en dernier recours pendant les gros pics de consommation hivernaux.
Comme le vent a souffle durant tout le mois de Decembre (et qu’il a beaucoup plu), les barrages ont beaucoup stocke (relativement, on est quand meme en hiver) et peuvent donc produire toute la journee du 5 janvier – un jour de semaine – y compris pendant le pic de consommation de 19h. Production le 5 janvier a 19h: – Fioul: Zero. – Charbon: Zero. (un jeudi 5 janvier a 19h!!) – Gaz: 600 MW « seulement » (1% de la consommation totale). Et malgre toutes ces centrales thermiques, en periode de pointe, en plein hiver, on exporte toujours: 6,1 GW nets !! C’est pas beau, ca?
@ Samivel Concernant le stockage de l’intermittence, je vous conseille vivement la lecture de ce document. S’y trouve une approche de dimensionnement de ce stockage, en terme de puissance et de capacité énergétique, basée sur les données de l’exploitation du parc offshore de Robin Rigg en Ecosse, de 180 MWc. Voici le résultat du dimensionnement (en rouge sur la courbe ci-dessous) C’est le résultat de l’utilisation d’un stockage susceptible de lisser la production sur 96 h (4 jours), avec l’hypothèses que le régime du vent est connu à cette échéance. Le stockage doit avoir 80% de la puissance installée (~100% dans le cas d’une modulation pour adaptation à la consommation) ainsi qu’une capacité de 25 h par rapport à la puissance installée. Autrement dit, pour nos 6 GWc éoliens que l’on s’apprête à installer, il faudra une puissance de stockage/déstockage de 4,8 GW et une capacité de 60 GWh, ce qui correspond grosso moddo à la capacité cumulée de toutes nos STEP françaises. Et pour un résultat (cf. ci-dessus) bien médiocre en terme de lissage. Je trouve l’approche intéressante, d’autant plus qu’il n’existe à ma connaissance que peu de dimensionnement de ce type : si vous en connaissez d’autres, je serais ravi d’en prendre connaissance.
Je n’arrive pas à trouver sur RTE (ou ailleurs ) l’évolution horaire de la production réalisée par l’éolien ;pouvez-vous m’aider ? Merci .
@Eloi : Hubert Flocard directeur de recherche du Programme sur l’Aval du Cycle et l’Énergie Nucléaire au CNRS… Ah c’est clair que je vais faire confiance à un article de blog écrit sur la base de deux fichiers excel par un gars qui ne travaille ni dans le stockage, ni dans l’éolien, ni même dans les réseaux électriques et en plus qui gagne sa vie avec la production de déchets nucléaires ! Que cet article passe le comité de lecture d’une conférence scientifique sur le sujet et on en reparle ok ? Remarquez, ça marche bien pour Claude Allegre ce petit jeu…
Et voilà :
plus il y a de vent et plus il y a de puissance éolienne installée et plus la production éolienne va battre des records ! Voilà une nouvelle qu’elle est bonne. Tant mieux si pendant ces jours (heures , minutes ?) de record, on a moins recours aux centrales thermqiues… Les chiffres intéressants sont : record « instantané » = 8% de la production électrique, moyenne annuelle = 2%. Et bizarement, quand il n’y a pas (plus) de vent, la prodcution chute…. En voilà une nouvelle qu’elle est surprenante ! Allez, bon (s) vent (s) ! A genoux devant le dieu Eole, supplétif de la déesse Gaïa, prosternons-nous, adorons-le ! Ainsi vente-t-il.
mon modèle pifomètrique, non agréé par le GIEC, vous prédit que ce record « instantané » sera battu plusieurs fois d’ici le 31 décembre 2012 (si les mayas ont tort, évidemment).
Et les autres arguments avancés par le fan-club de l’éolien, ils sont passé à travers un comité de lecture peur-être? La pensée unique de ce « forum » devient insuportable, qui n’est pas à 100% pour l’éolien (seulement à 80%…), même avec des arguments qui tiennent la route (cf edc10), est un troll, ou, suprême insulte, un jancovicien. Je trouve le papier de Flocard remarquablement écrit et documenté, à vous de le démonter, si celà est possible, par des remarques de fond, et pas sur le « casier judiciaire » de l’auteur. Sinon, encore heureux que l’éolien batte des records!, avec les fonds, en partie publics qui y sont consacrés. Alors que pendant ce temps, les aides à l’isolation sont « rabotées ».
Allons Chelya, un petit effort pour nous proposer un dimensionnement ?
1- M. Flocard n’est plus le directeur dudit programme depuis 1 an, vous êtes mal renseigné… 2- Je suis heureux que l’éolien français batte des records, malgré les blocages du « lobby nucléaire » tellement puissant que certains comparent la France à une dictature (voir les post de Rice). Cela démontre qu’il n’y a pas de blocage, et que le lobby n’est pas si fort que ça. Et que vous êtes dans la pure paranoïa, quand vous assimilez EDF-Areva-CEA-CNRS-etc… et pourquoi pas Académies, université, lycées et collèges… Dès qu’on fait un calcul, fait-on partie du lobby des savants ? Le CNRS est, en matière énergétique, très oecuménique : le Programme Interdisciplinaire Energie a porté haut les ambitions en terme de solaire, de biomasse… Et le programme dont vous parliez est, à l’occasion, hétérodoxe en matière nucléaire.
Bonjour et Bonne Année 2012…éolienne …offshore! Si besoin était, Loïc vient de démontrer avec son maxi-trimaran que les vents soufflent bien en haute-mer, de quoi battre des records….de prod. éolien, aussi ! C’est donc en OFFSHORE qu’il faut placer nos EOLIENNES, là où il y a tj du vent et où EFFICACITé est de mise. Quitte à ce que ces éoliennes soient FLOTTANTES si les fonds sont trop profonds. On sait faire…ailleurs! A une époque (années 70) les semi-submersibles de recherche pétrolière PENTAGONE étaient français ! On savait donc aussi faire chez nous ! Marions ces savoirs ! YA+KA ! et vite ! J’espère que la / les réponses au 1er AO éolien offshore qui doivent tomber ces jours-ci seront ad hoc et efficaces afin de démarrer des travaux ASAP très bientôt. C’est ça qu’il faut et vite, càd bientôt, et on aura régulièrement plus que 10% de notre électricité à partir de l’éolien !!! Et, en citant une phrase mémorable de l’un de nos précédents ministres: »Et alors nos éternels pisse-vinaigre n’auront plus qu’à aller se rhabiller! » A+ Salutations Guydegif(91)
Merci à Eloi pour le document d’Hubert Flocard. On visualise très bien les pics incessant de la production éolienne sur une installation offshore censée être plus productive et plus régulière qu’une installation à terre. Le corollaire c’est les creux, ce qui induit un besoin de lissage important ce qui peut être obtenu par un stockage de masse réactif ou une contre-production très réactive connectée au réseau (thermique à flamme ou nucléaire dont on pilote finement la puissance). Ce qu’il faut surtout retenir c’est l’étude sur le stockage qui montre que pour maîtriser de grosse quantité d’éolien avec des STEP… il faut des grosses STEP, même avec des constantes de temps stockage-déstockage assez réduite. Sinon on peut construire des centrales à gaz ou des réacteurs nucléaires qui font du suivi de charge !
Ces chiffres records sont plutôt une bonne nouvelle : moins de charbon sur la période. Pour l’aspect prospectif, j’ai du mal à suivre vos positions Que les boites concurrentes s’affront est normal bien que les monopoles n’accesptent pas la concurrence par définition. L’avenir me semble très simple à simuler : d’ici 2020, les textes prévoient une multiplication par 4 des installations éoliennes, on peut certes chipoter sur l’offshore dont la régularité est meilleure mais cela ne change rien à la question de l’intermittence. Actuellement elle ne pose pas de problème particulier puisque les centrales à flamme, STEPs et suivi de charge nuke étaient déjà là bien avant l’éolien. Cela dit, l’intermittence n’était pas vraiment là avant et il est quand même nécessaire d’adapter les outils mais cela ne suppose qu’une meilleure gestion/communication or les progrès dans ce domaine sont fulgurants et les technologies parfaitement au point , on peut donc penser que la gestion de l’intermittence en 2012 a permis d’optimiser l’outil de production dans son ensemble Dans 8 ans nous aurons donc à météo comparable des pics de production éolienne de 14 Gw et la seule question qui me semble pertinente est : peut on gérer une telle production avec le hardware existant, simplement en jouant sur le software comme on a fait jusqu’ici ? Quand on conçoit un projet, l’esprit cherche souvent une synergie entre l’objectif recherché (accroitre la production éolienne) et un besoin récurrent du réseau (optimisation du transport et meilleure adéquation production/consommation) Ce genre de synergie permet de financer le projet en lui assignant deux objectifs créateurs de valeur : un deuxieme client pour le concepteur en somme
Le constat de Dan1 est pertinent, mais c’est ses remèdes qui ne le sont pas complètement car pas exhaustifs (sorry, Dan1!) car pas les seules solutions pour lisser, même si c’est le réflexe classique qui vient à l’esprit ! Je cite Dan1: »On visualise très bien les pics incessant de la production éolienne sur une installation offshore censée être plus productive et plus régulière qu’une installation à terre. Le corollaire c’est les creux, ce qui induit un besoin de lissage important ce qui peut être obtenu par un stockage de masse réactif ou une contre-production très réactive connectée au réseau (thermique à flamme ou nucléaire dont on pilote finement la puissance). En effet: que pensez-vous d’un »volant inertiel sous vide » accouplé à l’arbre du générateur, lui-même découplable des pales, pour lisser la production électrique. Les pâles tournent qd il y a du vent suffisant. Le générateur continue de tourner qqs temps après arrêt du vent; le contrôle-commande + variateur de fréq. pilotant le tout, adapte le couple-frein du générateur d’une manière ad hoc pour effectivement lisser la sortie des kWhs ! Je dis bien »volant sous vide » pour permettre d’en réduire la masse. Vu le tonnage d’une nacelle qui a été de jusqu’à 450 T ou plus et qu’on a réussi entre temps à réduire pas mal en poids, ceci donne donc un peu de mou pour loger »1 volant inertiel sous vide » tel que décrit ci-dessus. De la sorte, on n’a pas besoin d’autant de réactif, ni NUC, ni thermique_gaz, comme le dit Dan1, même si le thermique_gaz en cycle combiné gaz+vapeur avec rendement de 61% comme chez FlexEfficiency de GE (voir article Enerzine correspondant) est un bon contributeur-équilibreur des EnR aléatoires tels l’éolien et le solaire… En guise d’exemple d’illustration de solution »volant inertiel sous vide », -rien pour le concept et le principe, même si c’est à une autre échelle-, voir Energiestro…où A.Gennesseaux et son équipe ont pondu un joli produit ! Faudrait, -si pas déjà fait-, que les R&D de Areva, Alstom, Vestas et autres GE et RePower, EoleRES se branchent sur le sujet….Voilà un peu de grain à moudre pour 2012, may be? A+ Salutations Guydegif(91)
Le constat de Dan1 est pertinent, mais c’est ses remèdes qui ne le sont pas complètement car pas exhaustifs (sorry, Dan1!) car pas les seules solutions pour lisser, même si c’est le réflexe classique qui vient à l’esprit ! Je cite Dan1: »On visualise très bien les pics incessant de la production éolienne sur une installation offshore censée être plus productive et plus régulière qu’une installation à terre. Le corollaire c’est les creux, ce qui induit un besoin de lissage important ce qui peut être obtenu par un stockage de masse réactif ou une contre-production très réactive connectée au réseau (thermique à flamme ou nucléaire dont on pilote finement la puissance). En effet: que pensez-vous d’un »volant inertiel sous vide » accouplé à l’arbre du générateur, lui-même découplable des pales, pour lisser la production électrique. Les pâles tournent qd il y a du vent suffisant. Le générateur continue de tourner qqs temps après arrêt du vent; le contrôle-commande + variateur de fréq. pilotant le tout, adapte le couple-frein du générateur d’une manière ad hoc pour effectivement lisser la sortie des kWhs ! Je dis bien »volant sous vide » pour permettre d’en réduire la masse. Vu le tonnage d’une nacelle qui a été de jusqu’à 450 T ou plus et qu’on a réussi entre temps à réduire pas mal en poids, ceci donne donc un peu de mou pour loger »1 volant inertiel sous vide » tel que décrit ci-dessus. De la sorte, on n’a pas besoin d’autant de réactif, ni NUC, ni thermique_gaz, comme le dit Dan1, même si le thermique_gaz en cycle combiné gaz+vapeur avec rendement de 61% comme chez FlexEfficiency de GE (voir article Enerzine correspondant) est un bon contributeur-équilibreur des EnR aléatoires tels l’éolien et le solaire… En guise d’exemple d’illustration de solution »volant inertiel sous vide », -rien pour le concept et le principe, même si c’est à une autre échelle-, voir Energiestro…où A.Gennesseaux et son équipe ont pondu un joli produit ! Faudrait, -si pas déjà fait-, que les R&D de Areva, Alstom, Vestas et autres GE et RePower, EoleRES se branchent sur le sujet….Voilà un peu de grain à moudre pour 2012, may be? A+ Salutations Guydegif(91)
Pour Guydegif. Je vous avez déjà proposé une réponse en juin 2009 : Le document de l’ARER est très intéressant, vous l’aviez lu je crois. A la page 17, on voit un classement des différents systèmes selon les possibilités. Le stockage par volant d’inertie n’est pas un stockage de masse à longue constante de temps. Malheureusement le lien vers l’étude n’est plus fonctionnel car le site de l’ARER est en travaux. Dans le domaine de l’énergie en général et pour le stockage en particulier, si on ne parle pas des quantités d’énergie en jeux et des constantes de temps, on ne parle de rien. Les ordres de grandeur sont déterminant. Stocker 1 kWh pendant 1 heure n’a rien à voir avec le stockage de 1 TWh pendant 1 semaine (il y a juste un facteur 100 milliards entre les deux). Ensuite stocker c’est bien, mais il faut pouvoir déstocker au rythme utile. Par exemple pour faire une STEP utile, il faut un gros lac en haut, mais aussi ne pas oublier de mettre un gros lac en bas… pour pouvoir remonter l’eau quand on en a besoin (voir l’installation de Grand-Maison) : Sicetaitsimple (il me pardonnera) ce serait déjà fait.
Pour Grand’Maison : En résumé, il y a un lac de 132 millions de m3 utiles en haut et un lac de 14 millions de m3 utiles en bas (Grand-Maison ne fonctionne pas exclusivement en STEP) avec plus de 900 mètres de dénivelée entre les deux. Je vous laisse l’initiative du calcul qui permettrait de rendre le même service avec des volants inertiels sous vide.
Si vous voulez en savoir plus sur les volants d’inertie ( Flywheels), vous pouvez aller sur le site de Beacon Power, par exemple une présentation: Beacon Power vient de se placer en faillite (article 11). En tous les cas, ce concept n’est pas adapté à du stockage de masse, il s’agit vraiment d’outils d’amélioration de la qualité de l’électricité dans des réseaux « fragiles », réseaux insulaires par exemple.
Pour que les choses n’aient pas d’ambiguité : je ne suis pas Flocard !
Heide et al 2010 – Seasonal optimal mix of wind and solar power in a future, highly renewable Europe Ci-dessus un scénario 100% renouvelables pour l’UE avec un mix jugé optimal vis-à-vis de la saisonalité, de 670 GW et 810 GW de PV, pour une production annuelle de 3240 TWh (conso. UE 2007). Les auteurs, dont Heide, ne peuvent guère être suspectés de lobbye pronuke (n’est-ce pas ?). La conclusion est la suivante concernant le besoin de stockage : « the required maximumstored energy has to be 1.5 (without storage losses) and 1.8 (for hydrogen storage) times the monthly load and amounts to 400 and 480TWh, respectively. These arevery large numbers. They will even double once future Europe decides to switch to a wind-only or a solar-only scenario. »
Et un lien vers un débat sur le sujet ( ainsi que sur le biogaz) notamment avec Marcob.
Je m’inscris en faux sur ce qui est dit ici. Il’n’y a pratiquement rien à stocker jusqu’à ce que le mix PV + Eolien atteingne 30% de la consommation et on en est très loin. Parler stockage , c’est désolidariser la production renouvelable du réseau et pardonnez cette assertion mais seuls les adeptes du tout-nucléaire considèrent l’europe comme un site isolé !! Qu’il s’agisse de gravité ou de chimie, le stockage doit profiter à toutes les sources énergétiques. Mais en l’état , le stockage est le dernier de nos soucis. Ok je me sui trompé dans mon post précédent : en 2020 il faudra absorber des pics de production de 18 Gw (4 x 4.5) et cela devra se faire au détriment d’autres moyens de production : fossile, fissile et gravitaire. Le seul problème de stockage d’ici là concerne les sites VRAIMENT isolés (île de la réunion notamment)
j’ais fait partie de ceux qui pensaient que la production d’une éolienne à l’arrêt, devait à priori être remplacée par une autre production et certainement par du thermique fissile ou fossile, mais tout évolue, et il faut continuer à le faire évoluer. si on garde le statut quo actuel, avec 80% de Nuc il est bien évident que le réseau de controle, transport et distribution actuel n’est pas adapté. Mais les traders, sont aujourd’hui capable de passer des ordres à la nanoseconde près! on doit donc pouvoir faire une régulation acceptable et des intelligences cumulées, le feront au kiloWatt près! oui toutes les ENR pour etre optimisées ont besoin de moyens de stockage. mais même avant, il y avait déjà des moyens de stockage. ou des moyens de réaction rapide, la taille des générateurs diesel vus lors de ma première visite à une centrale nucléaire m’avait impressioné.(et pour certains n’ont jamais fonctionné, sauf pour test!) le » smart grid » se fera, il ne tient qu’à des gens responsablse d’essayer de dimensionner et de positionner au mieux les différentes possibilitées. si je prends une analogie avec l’électronique, sur une carte, vous trouverez 2 types de condensateurs, certains chimiques, de grosse capacité, qui sont la pour fournir des appels de courant importanst, mais pas rapide et des condensateurs céramiques de petite capacité, au plus près des composants, qui eux ont un temps de réponse très rapide, et ces 2 types de condensateurs complètent la solution sur la carte, de l’alimentation générale. la proposition de guy degif, n’est pas la solution unique, mais une voie à explorer, pour commencer à lisser la production, est-ce plus économique que des batteries dans le mat? ou si les éoliennes sont au sol de génération d’hydrogène? tout cela reste encore à évaluer sans parti pris. au passage quand une centrale nuc s’arrête pour maintenance, c’est du gigaWatt, qu’il faut remplacer! et il ne faut plus penser uniquement à un réseau franco-français, quand le soleil se lève à l’est (Tchéquie par exemple) certains en France commence à prendre leur petit déjeuner et idem avant qu’il ne se couche chez nous d’autre à l’est en sont au diner! ces 2 pics de consommations peuvent être lissés au niveau d’un réseau grand paneuroopéen, (le foisonnement éolien étant encore mieux lissé à plus grande surface!) pour cela par exemple ce n’est pas que du stockage, mais du transport qu’il faudra créer ou améliorer. sans parler des projets pharaoniques d’Afrique du nord à relier à l’Espagne et l’Italie. l’arrivée des véhicules électrique va encore changer les besoins et leurs batteries augmenteront les capacités de stockage (pourquoi ne pas être inventif et plutôt que de ballaster de l’énergie produite et non utilisée proposer de recharger gratuitement ces véhicules pendant les temps de productions les plus forts? un vrai compteur intelligent (avec stockage local UPS?) pourrait proposer de consommer « plus » (lancement des machines à laver, recharges voitures, chauffage,… pour les particuliers et production augmentée (séchage,froid, électrolyse, soudure,etc pour l’industrie sans payer plus cher pendant les phases de production extrème! ce qui redistribuerait du pouvoir d’achat et des avantages de coûts de production aux industriels.
Vous avez raison ! No need to store ! Just move it around ! trimtab
Combien de machines installées pour cet apport d’électricité ? Visibles sur quelle surface du territoire ,
La réponse est donnée dans l’article de Heide et al 2010 (lien ci-dessus) Eolien : 670 GW, 50.000 km2 onshore + 75.000 km2 offshore Solaire : 810 GW, 5.000 km2 Surface Danmark : 43.000 km2 Surface toits utilisables Allemagne : 1.330 km2 Pas de valeur pour le stockage (450 TWh), mais on peut le dimensionner rapidement Hypothèses : * STEP marine : a l’avantage de diviser par 2 la surface nécessaire (la retenue inférieure est la mer) mais limite la hauteur de chute. * profondeur du bassin : 100 m * hauteur de chute : 200 m (c’est optimiste, au total il faudrait une falaise de 300 m) Pour obtenir en énergie potentielle 450 TWh, il faudrait une surface de lac (avec un marnage de 100 m) de 8.000 km2.
à eloi, vos démonstrations tendent à la caricature, qui à parlé de réaliser une step unique et des moyens de stockage aussi gigantesques? comme indiqué dans un précédent post, l’énergie électrique peut se transporter et le surplus à un endroit pourra combler le manque à un autre! les industriels ont aussi des capacités de modulation à la hausse comme à la baisse de leur utilisation d’énergie, les particuliers aussi dans une moindre mesure individuellement, mais cela peut devenir très important en considérant les 300 millions d’habitants en europe par exemple) mais effectivement cela doit être finement « monitoré » et là il reste encore beaucoup à inventer et à implémenter. la situation est et sera bien moins noir que vous la décrivez.
50 000 km² ça n’est pas l’emprise au sol, si?
Pour Tech. Si l’Europe (l’UE) possède encore 27 membres, nous sommes 500 millions et pas 300 ! D’autre part l’électricité se transporte certes nous le savons mais vous connaissez la ritournelle des antinucléaire : Il faut produire localement pour éviter les horribles pertes et les travers de la production centralisée…
Oui, bof… Tout dépend… Si on raisonne à court terme, certes. Je vais me répéter un peu, mais si on prend l’Europe, il faut bien constater que les renouvelables depuis qu’ils sont réellement montés en puissance ( disons entre 5 et 10 ans) ne font que se superposer à un parc existant. On est dans une phase de construction de capacités supplémentaires, tout va bien, les capacités « classiques »existantes s’adaptent. Le jour ( ou plutôt la nuit) ou il n’y a ni soleil ni vent, vous me concéderez que le système electrique européen continue jusqu’à présent à faire son boulot. Par ailleurs, la diversité des parcs de production des différents pays facilite la tâche ( on importe de l’éolien allemand quand ça souffle fort là-bas, on exporte du nucléaire francais quand on en a disponible, ce ne sont que des exemples). Le jour où le même modêle se généralise, ça devient beaucoup plus compliqué. Ou ça se complique encore plus, c’est le jour ou les capacités existantes ( fossiles, nuc) arriverent massivement en fin de vie. Alors là on fait quoi? Bah on fait massivement du gaz, et peut-être du stockage, non? Ou alors du curtailment (limitation volontaire de la production des renouvelables) massif lors de épisodes particulièrement venteux voire ensoleillés, c’est une autre solution. Ca peut faire hurler, mais à partir du moment ou un moyen de production devient prédominant, c’est à lui de s’adapter, qu’il soit renouvelable ou pas. Bref, no need to store, wait and see….La batterie d’occase est peut-être un concept trop en avance sur son temps en 2011, mais sait-on jamais!
à dan1 effectivement c’était une coquille! et cela donne encore plus de possibilité de stockage individuel . mais la multiplication des sites de production effectivement réduira les pertes en ligne d’où une moindre nécessité de production et de stockage! d’autre par eloi ne cite pas tout l’article où on peut lire aussi que bien que la génération d’hydrogène ait un rendement moindre, son stockage serait possible! aussipour cette étude sur l’europe il ne donne que la surface des toits allemande la surface du danemark étant de combien par rapport à celle de l’europe? réponse: 1% cette étude à des aspects intéressants, mais ne prend pas en compte suffisament de paramètres . comme la modulation de la charge ! ce qui peut changer radicalement les conclusions de l’étude.
Pour plus de clarté voici le paragraphe en question (désolé pour l’image, mais le copier/coller marche mal depuis le pdf) De ce que je comprends, pour le solaire, c’est bien l’emprise au sol (et encore il faudrait contrôler précisément) mais pour l’éolien c’est l’emprise de champs d’éoliennes (les auteurs évoquent le parc Horns Rev, qui est assez dense) @ Tech Je précise que l’article cité vient de Heide, un fervent défenseur des ENR. Bien entendu que ca peut ne pas être que des STEP, ca pourrait être aussi de l’hydrogène dans réseau gaz naturel. Mais cela suppose un vaste réseau de gaz naturel (très probablement fossile, faut pas rêver) mais aussi un équipement colossal en électrolyseurs qui représenteront une puissance comparable à la puissance totale déployée (1500 GW). Je vous laisse en évaluer le coût. Quand à étaler encore et encore le réseau, il me semble que les auteurs de l’article supposent un réseau parfait à l’échelle continentale, donc quelque part, un réseau susceptible de dispatcher à l’échelle de l’UE des dizaines (centaines ?) de GW, entre le sud solaire et le nord éolien. Ca ne peut être que du HVDC, je vous laisse encore le soin d’en évaluer le coût.
Vous avez quoique que ce soit à nous montrer pour quantifer la réduction des pertes en ligne liée à un développement massif des renouvelables à l’échelle européenne?
Pour répondre aux arguments de Dan1 et d’autres ! Pour lisser les creux de l’éolien, il y a: 1) Eolien offshore, voir mon post de 7/01 9:15: creux moindres car vents plus réguliers et plus forts en moyenne qu’à terre. 2) Les STEP ! 2-1) Dan1, La STEP de l’étude de Martine Tran dans le 974 associée aux éoliennes de St Ursanne, objet de nos échanges précédents…n’est tj pas en opération…J’avais rencontré des gens du 974 à Pollutec récemment ! 2-2) L’exemple STEP Grand’Maison est édifiant et pourrait / devrait être source d’insoiration ailleurs, quitte à faire moins grands mais plus répartis pour être LOCAL ! 2-3) Mettre à profit des lacs existants: exemple: STEP à considérer entre Gérardmer et Longemer…et j’avais fait qqs autres investigations. faut simplement vouloir se creuser un peu les méninges ! Il ya pas besoin de faire des Serre-Ponçon ou Grand’Maison dans tous les cas…. Small is beautiful ! au-dessus d’un minimum judicieux, of course ! 3) Les Volants inertiels sous vide: 3-1) Ma proposition du post ci-dessus (7/01 11:12) n’est pas un volant de stockage mais un volant de lissage »couplé mécaniquement sur l’arbre du générateur » pour réduire les creux, un peu comme un régulateur de Watt réactualisé….Si les creux sont moindre, la ligne moyenne est plus haute et c’est ce qu’on veut ! A creuser ! 3-2) Volants de stockage genre Beacon_Power: cette approche est aussi à considérer et on parle de stockages conséquent de plusieurs dizaines de MWhs….A creuser ! A+ Salutations Guydegif(91)
Effectivement. Cela fait 7ha par éolienne terrestre. Merci de la précision.
J’ai bien compris votre proposition de volant d’inertie intégré à la ligne d’arbre d’une éolienne, mais ce n’est pas vraiment ni le problème, ni la solution. Les variations sur un pas de 15mn ( celui que peut lisser un volant d’inertie) de la prodution d’une éolienne ne sont pas réellement un problème dans un grand réseau interconnecté, car toutes les éoliennes foisonnent, vu du gestionnaire de réseau. Le risque majeur, c’est la grande tempête, celle qui d’une puissance maximale fait tout à coup passer à quasiment 0 car les éoliennes déclenchent sur un territoire conséquent. Et le vrai problème, c’est celui qui est illustré ci-dessus par Pamina. C’est techniquement gérable au niveau actuel de développement de l’éolien, ca deviendra très complexe par exemple à un niveau d’installation 4 fois supérieur, qui est pourtant nécessaire si on veut que l’éolien commence vraiment à compter au niveau européen. Et je ne parle pas des scénarios 90 ou 95% renouvelables que certains mettent en avant, là il va falloir qu’on m’explique comment on fait et surtout combien ça coute.
Mes félicitations à pamina qui a lu le nouveau rapport (116 pages). Bon il y a en plus les annexes (256 pages). Evidemment 472 pages c’est long à lire, mais c’est très instructif. Si vous lisez attentivement vous trouverez même le coût du démantèlement par MW installés (dans les annexes). Cliquer droit puis « recherche » et tapez « démantèlement » et vous tomberez sur la page 128 où Jean-Marx Miraucourt explique l’état du démantèlement. Dans le rapport, vous trouverez également le montant de la facture d’approvisionnement en uranium de la France à la page 28.
Jean-Marc de Miraucourt, s’appelle bien Jean-Marc et non Jean-Marx. Je ne connais pas ses convictions intimes, j’espère qu’il ne m’en voudra pas ! M’enfin lisez les annexes du rapport parlementaire pour vous en convaincre.
A quoi servent les records de production si c’est pour durer 2% ou 3% de l’année. Le restant de l’année on fait quoi ? Et pour info nous somme à un rendement du parc d’environ 71 % avec des conditions exceptionnel. Donc arrêtez avec vos effets d’annonce et trouvez de vrais sollution avant de crier victoire.
Pour cette production ,encore bien modeste, combien de machines, Et sur quelle surface du territoire sont-elles visibles ?
sur les moindres pertes en transport des ENR en europe. en prenant simplement une bonne partie du solaire photovoltaïque sur toiture qui est consommé « sur place » les électrons mis à disposition sur la ligne, sont immédiatement consommé sans parcourir des kilomètres de fil.Donc moins de perte! Les plus grosses centrales ENR, imposeront souvent de nouveaux transfos, et un maillage plus fin, dans beaucoup de cas, une énergie plus proche de là où elle est consommée, impliquera un parcours plus court sur les lignes ou création de lignes plus puissantres donc moins de pertes! par contre, créer du réseau a effectivement un coût. un maillage fin, devrait aussi normalement moins impacter des zones larges en cas d’avaries, mais ce contrôle et cette isolation a aussi un coût. bénéfice par rapport au temps de réparation du réseau en panne? j’avoue que c’est difficile à chiffrer, quand on ne dispose pas de tous les chiffres,
A quoi servent les records de production si c’est pour durer 2% ou 3% de l’année. Le restant de l’année on fait quoi ? Pour information nous somme à un rendement du parc d’environ 71 % avec des conditions exceptionnel. Donc arrêtez avec vos effets d’annonce et trouvez de vrais sollution avant de crier victoire. Le seul point positif avec cet hiver particulièrement venteux, c’est que nos centrales thermiques ont peut étaient sollicités jusqu’à présent. Mais de la a remplacer le parc nuc par cette technologie, certaine personnes tirent vraiment trop vite des conclusions sans réalités écologiques et économiques .
Vous nous avez suffisament répété ( ce qui est vrai) que la consommation varie en temps réel et que donc les variations de l’éolien sur le court terme ne sont pas un problème que vous n’allez pas nous dire maintenant que c’en est un ! Si vous voulez, je peux rechercher vos citations! Alors si, c’en est un quand on est comme je crois l’avoir compris vous l’êtes un promoteur de la « combikrafwerke » à l’échelle locale, le village (ou un peu plus) qui se veut autonome et veut devenir producteur d’électricité. Là c’est sûr ça se complique. Mais je vous ai déjà donné la solution: associez-vous au village voisin, qui lui-même s’associera, etc, etc, et vous aurez au bout du compte réinventé la « combikrafwerke européenne », celle qui existe aujourd’hui et qui intègre et integrera au fur et à mesure de plus en plus de renouvelables.
J’avais pris soin de mettre en gras le terme « quantifier », s’agissant de la réduction des pertes réseau lièes au déploiement des renouvelables. Je constate que vous ne quantifiez rien, on est dans le « si je produit et que je consomme sur place », c’est moins de pertes. OK, tout le monde ou presque le sait. Mais si vous produisez à des endroits plutôt concentrés et que vous devez transporter sur de longues distances vers des centres importants de consommation, ça donne quoi? Bref, quantifiez….Je ne vous demande pas un cours d’electrotech, je vous demande de dire ce que ça représente en minimisation des pertes.
le gain ne vient pas a proprement parler de ENR, mais du fait qu’ avec plus de sources, le réseau se « maille ». pour le cours d’electrotech reportez vous donc aux lois de joule et de kirchhof! les pertes sont fonction de la résistivité des lignes et de leur longueur (ainsi que du courant qui passe dedans!) plus de lignes ou des lignes plus proches donc moins longues, implique moins de perte, cqfd. mais encore un fois également la création de nouvelles lignes et la gestion réseau a aussi un coût. ou sinon poruvez-moi vous, que l’ajout de renouvelable ne réduira pas les pertes réseau!
Quoique l’on dise, en France ce n’est pas le réseau de transport qui provoque le plus de perte (entre 2 et 2,5 %) mais c’est le réseau de distribution (plus d’un million de kilomètres de câble en basse tension). Même en produisant localement, on ne pourra pas tout produire chez le consommateur…. quand il en a besoin et il faudra équilibrer production et consommation à l’échelle locale ou régionale et cela provoquera peut être des flux qui n’existent pas actuellement. Donc rien ne prouve qu’un réseau plus maillé localement provoquera moins de pertes.
« cqfd.. ». Là on a tout dit, on est à bout d’arguments.. Encore une fois je ne vous demande pas de me raconter un cours de physique de 1ere ( enfin, de 1ere d’il y a quelques années…), Je n’affirme rien, c’est vous qui affirmez. Alors quantifiez! De combien peut-on espérer réduire les pertes dans un scénarion européen ou mettons 50% de la production serait de type « renouvelable ».
au niveau européen ce sont des dizaines de TWh perdus. même un gain de 1% représenterait déjà des centaines de gWh, une belle somme non? Je vous répète que je ne dispose pas des informations sur le maillage actuel et sur le nouveau maillage possible, donc je ne pourrais vous fournir un chiffrage. si c ‘est une proposition d’embauche pour réaliser ce chiffrage pourquoi pas, donnez-moi vos conditions. et je réitère ma question , si vous estimez qu’il n’y aura pas de gain, prouvez-le donc, puisque vous semblez prétendre avoir la réponse. à DAN1, si une source de production nouvelle est crée, et qu’elle doit alimenter une charge plus proche, sur des lignes de même type, les pertes seront forcément moindre. au passage de nombreux sites éoliens sont positionnés à proximité de points d’injections dans les réseaux. et de nouveau en combien de temps seront amorties les nouvelles lignes, je ne dispose pas des éléments pour le dire, RTE et ERDF en transport et distribution, disposent des éléments permettant ces calculs. il y a actuellement en france des lignes en construction, je ne pense pas que celle-ci ont été programmée, pour occuper des monteurs, mais parceque ces lignes vont améliorer la sécurité et le rendement du réseau. et pour revenir à la distribution, le photovoltaïque sur place! évitera des flux qui pouvaient provenir de très loin en campagne. je me souviens d’une maison isolée dans la Drome qui théoriquement avait un abonnement de 5 ampères! et qui était content de pouvoir en utiliser 3 car en bout de ligne réseau!
« au niveau européen ce sont des dizaines de TWh perdus. même un gain de 1% représenterait déjà des centaines de gWh, une belle somme non? C’est très précis en effet….. Par ailleurs, ne renversez pas la charge de la preuve, c’est vous qui avez affirmé que… Alors, pour avancer un peu, on va prendre un exemple, nos amis Danois dont personne ne peut nier que sur les 20 ou 30 dernières années ils ont profondément modifié leur système electique dans le sens de la décentralisation et de l’éolien.. Ca donne ça, allez voir page 10: Le moins qu’on puisse dire est que ça ne saute pas au yeux, pertes quasimenti inchangées entre 1980 et 2009 (en légère augmentation) alors que le réseau a été très substanciellement amélioré, voire bien plus que ça mais je n’ai pas d’état comparatif à produire, désolé. Certes la consommation a également évolué, Si vous avez des élements ou des exemples plus précis (hors cours de physique de 1ere des années 70), je suis preneur.
Sans vouoir être rabat-joie, aujourd’hui 11/01/2012, l’anticlyclone est lç, il fait 5 degré de moins que la semaine dernière du « record! » (ça commence même à geler la nuit), et le parc éolien est retombé à 8% de sa capacité. Merci le SER pour son communiqués de presse, vantant l’éolien en période de froid. C’est d’une intelligence qui fait froid dans le dos… ….
vous demandez des chiffres et produisez un document sur un seul pays,où les variations annuelles de « distribution loss » sont alternativement à la hausse ou à la baisse et ne prouvent rien, sans savoir comment cela est associé à une création de réseau ou pas! et si je continuais bassement dans les attaques sur ma suposée « non comprenite! » si vous ne savez pas faire une règle de trois pour calculer les sommes économisables, c’est dans le primaire et pas en terminale qu’il faut retourner. sinon si vous souhaitez vous instruire, en suivant ce lien: vous trouverez la planification RTE pour les 10 prochaines années, qui montre bien que l’accueil dans le réseau de nouvelle sources de production ENR, nationales (ou pas!) imposera de créer et renforcer le réseau. si on prend par exemple le passage d’une ligne de 250 à 400kV, on voit tout de suite la réduction des pertes en transport. je n’ai pas le temps de faire toutes les additions pour vous. ce n’est pas assez simple ;o)
« vous demandez des chiffres et produisez un document sur un seul pays, »On est demandeur des vôtres, c’est quand même extraordinaire! Allez-y, sur autant de pays que vous voudrez! Vous me permettrez de remarquer que au moins, moi , je produis un document statistique sur « le » pays qui de mon point de vue a le plus évolué dans ce domaine dans les 30 dernières années. L’Espagne serait intéressante à regarder, mais la consommation a à mon avis trop évolué pour qu’on puisse s’y retrouver. Merci de proposer de m’instruire et de me perfectionner dans la rêgle de 3. Quand on est incapable de soutenir ses affirmations par quelques réalités,études sérieuses, etc… on en vient souvent à ce type d’arguments. Je note qu’en fait ce n’est pas au fond le développement des énergies décentralisées qui permet de réduire ou contenir les pertes, ce sont bien les développements du réseau de transport qu’elles impliquent…..ce que je disais plus haut. Mais entre nous, si on développe le réseau de transport ( dans les coins où il est un peu tendu) indépendamment du moindre développement de décentralisé, le résultat sera le même!
Merci du lien sur Vous qui semblz bien connaitre, vous pouvez préciser la page où on trouve une étude sur le sujet qui nous occupe ( lien entre niveaux de pertes et décentralisé dans un grand système electrique). Merci d’avance.
OK, je note que pour vous ( j’ai du confondre avec un autre, peut-être Lionel), la Konbikrafwerke n’a rien à voir avec une notion de « local » ( bon, on oubliera Energynautics et son expérience dans je ne sais plus quelle île danoise je crois). Donc « Kombikfraftwerk = centrale électrique virtuelle… Le principe c’est d’utiliser les technologies d’information pour transformer un mix énergétique de petites centrales variables et de petites centrales commandables en une seul grosse centrale… » Est-ce que vous pouvez m’expliquer (en dehors de l’aspect taille unitaire) la différence avec le système electrique tel qu’il existe aujourd’hui disons en Europe? J’ai vraiment l’impression que si je remplace « petites » par « grosses et petites » , on arrive exactement à l’existant.
Je vous touve bien calmes, même si comme ça m’arrive on a le droit d’être absent… Bon , Chelya était quand même présent aujourd’hui sur d’autres articles.. Jeu, set et match?
Interview à écouter absolument face à se mensonge d’état car c’est si rare d’entendre cela vue à qule point l’éolien est subventionné par nos média à longueur de temps sur nos antenne en plus de l’état. Qui va oser critiquer l’éolien de nos jours ? Bon courage et place aux communicuants. … aires.html
Mais on est encore (très) loin de l’Espagne et ses 30% et bientôt 50% d’ici 2/3 ans (cf la Galice) ! Eux ont prouvé aux pisse vinaigre franchouillards qu’on pouvait maitriser sans problème les variations extrêmes de l’éolien.
Certains disaient ci-dessus que plus la production est décentralisée, moins il y a de pertes…. Personne n’en doute sur le papier, d’ailleurs la meilleure preuve c’est que s’il n’y a plus de réseau il n’y a plus de pertes réseaux! Dans la pratique, c’est pas facile à prouver, je vous propose à ce sujet une feuille Excel sur les statistiques danoises ( pourtant un exemple, non?). En colonne AA, vous y constaterez que depuis 2005, les pertes réseaux sont plutôt à la hausse. Il y a par ailleurs d’autres informations interessantes sur cette feuille.