Le marché mondial de l’énergie éolienne a connu une troisième année de croissance record en 2007, avec 20 GW de nouvelles installations. Ce chiffre, publié par le Conseil Mondial de l’Energie Eolienne (GWEC) est en hausse de 30% par rapport à celui de l’année 2006. La somme des installations dans le monde atteint à ce jour les 94 GW de capacité.
Le marché du vent représente 25 milliards d’euros par an, concernant l’installation de nouveaux équipements.
Pour le professeur Arthouros Zervos, Président du GWEC, "l’énergie éolienne est une source d’électricité de plus en plus compétitive économiquement. L’augmentation de la volatilité de prix des combustibles fossiles et les préoccupations croissantes au sujet de la sécurité énergétique signifie que l’énergie éolienne devient l’option la plus attractive pour installer de nouvelles capacités de production, de tout point de vue."
Les Etats-Unis disposent du dynamisme le plus important, avec 5,2GW de nouvelles installations, suivi de l’Espagne et de la Chine, qui ont respectivement ajouté 3,5 GW et 3,4 GW à leurs capacités.
La progression de la capacité éolienne totale des Etats-Unis s’est élevée à 45% en un seule année grâce à l’injection de 6 milliards d’euros dans l’économie du pays.
La capacité des nouveaux projets éoliens représente désormais 30% des nouvelles capacités de production. Aujourd’hui, la capacité totale installée y est de 16,8 GW. Elle devrait dépasser celle de l’Allemagne d’ici la fin 2009 si cette croissance se poursuit.
La croissance éolienne des marchés asiatiques n’est pas en reste : Plus d’un quart de toutes les nouvelles capacités ont été installées en 2007 sur ce continent.
En Chine, ce sont plus de 3,4GW de capacité de production qui ont été ajoutés en 2007, portant la capacité installée à 6 GW, soit une augmentation de 156% par rapport à la capacité installée de 2006.
L’Inde continue d’observer une croissance soutenue du secteur, et compte aujourd’hui près de 8 GW d’énergie éolienne, en hausse d’un peu plus de 6,2 GW en 2006.
L’Europe demeure le principal marché pour l’énergie éolienne, avec plus de 57 GW dà la fin 2007, soit 61% du total mondial.
En 2007, la capacité éolienne y a observé une progression de 8,5 GW, 17% de plus que l’année précédente.
Le marché du Pacifique connaît, après des années de croissance faible, une nouvelle impulsion en 2007, notamment en provenance de Nouvelle-Zélande où 151 Mw ont été installés en 2007. Les engagements récents de l’Australie en faveur des énergiées renouvelables font espérer au GWEC une prochain décollage.
Selon le Conseil, la capacité mondiale actuelle, 94 GW, permettrait d’économiser chaque année le rejet de 122 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent de 20 grandes centrales au charbon.
"Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre notre objectif d’conomie d’1,5 milliards de tonnes de CO2 par an d’ici 2020" estime Steve Sawyer, secrétaire général du GWEC.
L’implantation(=l’importation) d’éoliennes en France a progressé en 2007 de 79% après une année 2006 à +129% (source RTE).ON EST LES CHAMPIONS !! Mais d’un autre côté (pour ne pas dire par derrière) les Espagnols-Allemands(le tandem Endesa-Siemens) champion de l’éolien chez eux et chez nous, nous implantent en plus de leurs éoliennes géantes et inutiles, 2000Mw de thermique. Aucun scrupules faites ce que je dis, pas ce que je fais. Alors que nous sommes à l’équilibre électrique et que notre consommation doit baisser de 20% à l’horizon 2020!! POURQUOI ?
Quand je lis 122 millions de tonnes de CO2 d’économiser par les éoliennes, je m’étrangle devant cet immense mensonge véhiculé par des gens qui ne prennent pas le temps de penser une seconde derrière leurs bureaux. Quand ces éminents membres du conseil vont ils enfin prendre conscience que les éoliennes doivent être suppléer les 3/4 du temps par des centrales thermiques (voir le cas de l’Allemagne)et que l’éolien n’est qu’une grande affaire supracapitalistique au dépend des contribuables , des consommateurs et des habitants riverains des parcs éoliens.
Avant de s’extasier devant les chiffres d’affaires mirobolants de l’éolien industriel, qui s’est penché sur les retours d’expériences des pays les plus « éoliens » du Monde ? Le business c’est bien beau, encore faudrait-il que les éoliennes industrielles soient utiles et efficaces sur le plan énergétique et environnemental. Mais selon une analyse des derniers chiffres diffusés par l’Office statistique des Communautés Européennes : -L’Allemagne, plus grand parc éolien industriel du Monde avec 18.000 MW installés, c’est seulement 4,5% de son électricité produite avec le vent en 2005, et +1,2% de tonne de CO2 par habitant entre 2000 et 2005 émis par son industrie de l’énergie… -L’Espagne, 2ème plus grand parc éolien du monde avec 10.000 MW installés, c’est seulement 7% de son électricité produite avec le vent en 2005, et +10% de tonne de CO2 par habitant entre 2000 et 2005 émis par son industrie de l’énergie… Le développement durable est avant tout du bon sens et surtout beaucoup d’équations en physique, chimie, finances, biologie… avant de déployer massivement une technologie. Rappelez-vous lorsque les biocarburants 1ère génération étaient plébiscités corps et âmes : Maintenant ils sont disgraciez car « réflexion » faite, ils ont souvent un faible bilan environnemental positif et surtout ils rentrent dangereusement en compétition avec les cultures alimentaires… Avant de « faire de l’argent », l’éolien industriel devrait avant tout être efficace pour contribuer réellement à enrayer le réchauffement climatique et diminuer significativement la consommation d’énergie fossiles. Ce serait la moindre des choses vu le coût exorbitant pour les citoyens-consommateurs d’électricité…
Les nouvelles éoliennes de 2007 produiront trois fois plus d’électricité que les nouveaux réacteurs nucléaires de 2007 (40 TWh éolien contre 13,3 TWh nucléaire). Avec 20 GW d’éolien en plus en une année, pour une production moyenne à valeur nominale de 2.000 heures par an (un peu plus en réalité), cela fait une production supplémentaire de 40 TWh par an pour l’éolien. En moyenne mondiale, les centrales nucléaires produisent moins de 7,2 TWh par an pour chaque GW installé. En France, la moyenne sur plusieurs années est de 6,3 TWh par an pour un réacteur de 1.000 MW, faible performance due à un suréquipement en nucléaire. En 2007, trois réacteurs nucléaires ont été ajoutés dans le monde pour une puissance de 1.850 GW, ce qui permettra de produire 13,3 TWh d’électricité par an. La production d’électricité éolienne pouvant être prévue de façon précise 24 à 48 heures à l’avance, c’est autant de puissance thermique au charbon, au fuel ou au gaz d’économisée. Des éoliennes plus nombreuses réparties sur des territoires variés aux régimes de vents différents, comme c’est le cas en France, permettent aussi de lisser la production électrique de l’éolien, d’avoir une production moyenne plus stable au cours de la journée et de l’année.
Pour Elsa Si vous dites que 1000Mw nucléaires soit un réacteur et donc une demi-centrale produisent 6,3 TW/h. Que dire de nos 1700 éoliennes réparties en 200 sites et produisant 4Tw/h à elles toutes (et à quel tarif de rachat!). Il est utopique de vouloir faire de l’éolien notre avenir électrique. Sachons que notre consommation n’augmente plus et que notre balance d’échange électriques est positive de 56,7TW/h. Sachons que 95% de notre production se fait sans émissions de CO2. Mais que les mêmes donneurs de leçons, nos voisins prônant l’éolien et nous en vendant, nous implantent également pour 200Mw de centrales thermiques(Siemens pour Endesa). Qu’en penser?
Selon la légende, l’Ouest américain était autrefois parcouru de chasseurs de primes. C’est désormais notre pays qui est sillonné de chasseurs d’un tout autre genre. Ceux-ci ne font pas métier de la poursuite de bandits, mais de signatures. Le jeu consiste à obtenir de la part des 36 000 maires que compte notre pays l’autorisation de construire des éoliennes sur leur territoire. La recherche est sans aucun risque, le profit est garanti par l’Etat et payé par EDF, et la récompense d’une ampleur à laquelle n’auraient jamais osé rêver les desperados du Far-West…. Passage du livre » L’écologie la grande arnaque » DE G.GERONDEAU
Selon la légende, l’Ouest américain était autrefois parcouru de chasseurs de primes. C’est désormais notre pays qui est sillonné de chasseurs d’un tout autre genre. Ceux-ci ne font pas métier de la poursuite de bandits, mais de signatures. Le jeu consiste à obtenir de la part des 36 000 maires que compte notre pays l’autorisation de construire des éoliennes sur leur territoire. La recherche est sans aucun risque, le profit est garanti par l’Etat et payé par EDF, et la récompense d’une ampleur à laquelle n’auraient jamais osé rêver les desperados du Far-West…. Passage du livre » L’écologie la grande arnaque » DE G.GERONDEAU
salut 🙂 , pourais tu nous donner tes sources? je n’arrives pas a retrouver tes chiffres sur le net. merci.
La construction des centrales demande énormément d’énergie dont une bonne partie d’énergies fossiles pour le béton, les métaux… En fonctionnement elles utilisent de nombreux produits chimiques (plusieurs Tonnes par jour) pour traiter l’eau de refroidissement et les circuits. L’extraction de l’uranium demande beaucoup de pétrole. La concentration de l’uranium par la diffusion gazeuse consomme l’énergie de 3 centrales… Le démantélement, qui revient au moins au même prix que la construction, consomme aussi beaucoup d’énergie ainsi que le traitement des déchets et leur stockage. Les chiffres publiés de CO2 pour le nucléaire sont faux car ils ne prennent pas en compte de toutes les énergies utilisées. Il existe un projet d’usine marémotrice aux Iles du Chaussey équivalent à 4 centrales nucléaires avec deux bassins pour déphaser la production, certes d’un coût de construction équivalent aux centrales mais les digues servent plus longtemps car on ne change que les groupes énergétiques tous les 50ans comme à la Rance. Pour les centrales nucléaires il faut tout refaire tous les 50ans avec des déchets dangereux. N’oublions pas qu’il reste que 40ans d’uranium avec la consommation actuelle, moins si les centrales se multiplient et encore moins si le pétrole arrive à 200 ou 300euros car les sites pauvres en uranium ne seront plus rentables. Toutes évaluations des ressources minérales ont été calculées avec un pétrole et des énergies bon marchés.
Voici la réalité: Une chaudière nucléaire BWR de 1100Mwe pèse 500 tonnes alors qu’une éolien de 5Mw (tournant à 20% du temps max) pèse 2900tonnes: Qui fait brûler plus de Charbon pour sa construction? L’éolien 3200 fois plus. Il y a davantage de béton au MWe dans le socle d’éolienne que dans une centrale atomique. Bien sûr les socles d’éoliennes ne seront JAMAIS démantelés, les sociétés exploitantes préfèreront faire faillite comptable pour se défiler: pauvres paysans! Et tout ça à refaire tous les 25ans tandis que le nucléaire c’est 50-60ans. Si l’extraction de l’Uranium ne consomme pas plus de pétrole que celle de la potasse, les quantités sont à réduire d’un facteur 2 millions à cause de l’énorme pouvoir calorifique de la fission. Une éolienne de 5Mw économise par an théorétiquement 7680tonnes de CO² mais il a fallu en émettre 10830tonnes dans les meilleures centrales au gaz naturel pour pallier leur fourniture erratique: Où est donc l’économie de CO²? Ce n’est pas pour rien que le KWh atomique libère 6g de CO² et le KWh éolien 36g. Sur TOUS les tableaux l’éolien est un gaspillage qui ne profite qu’aux spéculateurs et hedge funds aux frais du citoyen européen berné. L’Eolien n’est acceptable que pour une communauté isolée qui accepte une fourniture aléatoire et y adapte son rythme de vie. Mais pas pour le Pays.
Je ne sais pas si je suis d’accord avec PasNaïf car je n’ai pas encore fait les calculs. Ce dont je suis sûr, c’est que si l’éolien veut rivaliser avec le nucléaire, il faut qu’il présente le même bilan global. Combien coûte en argent et CO 2 un parc de 150 000 éoliennes de grande puissance équivalente à 20 centrales nucléaires. Combien d’acier et de béton ?? Sachant que même si le bilan est positif, le service rendu ne sera pas garanti !!
encore une fois, cessons d’opposer les deux énergies qui sont et seront complémentaires… Et si vous voulez encore les comparer, prenez tous les coûts du nucléaire et de l’éolien!! Et jettez donc un coup d’oeil à mon post sur l’éolienne de 135 m pour avoir un peu plus de grain à moudre…
Personnellement, je n’oppose pas nucléaire et éolien, puisque pour moi, il est clair qu’ils ne jouent pas dans la même cour. Le premier produit en base (la démonstration est faite), le second produit en complément sans problème jusqu’à quelques %. L’opposition vient de ceux qui tentent de faire croire que l’éolien est la réponse aux enjeux actuels et que l’on peut se passer en France, sans conséquence de l’énergie nucléaire. Je suis pour les deux, chacun à sa place. Mais on part du postulat qu’il faut produire sans nucléaire demain, je repose ma question : Comment fait-on pour produire entre 400 et 500 TWh par an en France ?? Quel est le bilan écologique et économique de la solution retenue ?? L’idéal serait de faire mieux qu’actuellement !
Dans ce cas, Dan, nous sommes d’accord, les deux sont complémentaires et effectivement, il serait illusoire de croire remplacer le nucléaire par de l’éolien. Simplement, il s’agit de savoir si l’on promouvoit les énergies renouvelables ou pas…et ce n’est pas qu’une question de politique (heureusement quand même que la pression « écolo » était là dans certains pays pour créer une filière industrielle dans l’éolien!!). Alors les anti-éoliens avancent aussi des arguments économiques. C’est à eux que je parle de bilan COMPLET des filières. Si le kW nucléaire est si bas, c’est parce que la filière a été portée à bout de bras et subventionnée par les fonds publics pendant plusieurs décennies… Ceci dit (au-delà des aspects déchets et risques), cela a payé et l’on en récolte les fruits maintenant. Alors effectivement, maintenant, on peut toujours rentrer dans des calculs d’équivalent réduction de CO2 pour comparer à l’éolien, mais n’oublions pas d’où cela vient. Et n’oublions SURTOUT pas de faire le même effort pour l’éolien, le solaire, la biomasse etc et de ne pas nous empêcher de prendre ce virage. Ce qui me rassure, c’est que d’autres l’ont pris depuis longtemps et progresse chaque jour. Le coût du kW éolien, qui partait de loin, diminuait régulièrement d’ailleurs. Il a un peu remonté, mais par manque de composants et de machines face à la demande, ce n’est donc que temporaire. Mais ce qui me navre, c’est que l’on soit à la ramasse et en retard en France (je parle pour l’éolien).
Salut PasNaïf. les chiffres sur les gr C02 émis / KWh par l’éolien et du nucléaire m’intéresse. Aurais-tu les sources , D’avance merci. euK
commbien sa pese une eolinne?
repondez sil vou plai sur se site merci
une « eolinne » je ne sais pas mais une éolienne ça pèse en moyenne 250 tonne (pour une classique de 2MW), après ça dépend du type de mât (béton, acier), de la taille of course, de ce que l’on prend en compte (fondations en plus?) etc…