REpower, le troisième plus grand fabricant allemand d’éoliennes, et Electrabel, Groupe Suez, ont conclu un accord pour la livraison de maximum 250 éoliennes, soit une puissance totale de 500 MW, pour la période 2009-2011.
Les turbines, de type Repower MM82 et MM92, ont une puissance de 2 Mégawatts (MW) et mesurent de 80 à 100 mètres.
Dans le cadre de cet accord, Electrabel s’engage à commander 250 turbines qui devront être livrées par REpower entre 2009 et 2011 pour la construction de parcs éoliens en Europe.
Electrabel s’est fixée comme objectif de disposer de 18 % de capacité de production renouvelable à l’horizon 2009 : hydroélectrique, biomasse, photovoltaïque et éolienne.
A ce jour, Electrabel dispose de plus de 5 500 Mégawatts (MW) d’origine renouvelable dont 655 MW éoliens en Belgique, en France, au Portugal, aux Pays-Bas et en Italie.
Electrabel gère un parc de production diversifié de plus de 30 000 MW et exerce des activités
de trading sur tous les marchés d’énergie. En Belgique, elle exploite des réseaux d’électricité et de gaz naturel, à la demande de gestionnaires de réseau de distribution.
Aprés le Nouvel Observateur, le Figaro, le Monde, c’est Sciences et Vie qui sort « les dossiers noirs des énergies vertes » et bien sur l’éolien. et le Point qui sort un article de François de Closet « le vent du conformisme ». que font nos élites pour arrêter le gachis?
Un simple calcul! une eolienne c’est 2.5 MW avec un taux de dispo minable. Une centrale nucleaire c’est 1000 MW avec un taux de dispo de 85% par an. Fait le calcul par vous meme, on a 58 reacteurs, et le taux de dispo des eoliennes est de 30 à 40% par an. Pour l’equivalent d’un site standard de 4 tranches nucleaires 900 MW et avec le meme taux de dispo, il faudrait une eolienne de 2.5 MW tous les 500m en partant de dunkerque à nice tout le long du littoral… Maintenant y a plus qu’a faire tourner l’industrie lourde avec du vent! Va y avoir du chomage technique!!!
L’éolien est une arnaque, lorsqu’il prétend résoudre des problèmes qui lui sont inaccessibles (par exemple produire plus de 10 % de l’énergie électrique de la France), sinon c’est une énergie comme une autre, qu’il faut considérer et évaluer (c’est déjà fait). Dans ce domaine, il y a énormément d’idéologie. Fort heureusement des calculs simples et un peu de documentation suffisent à cibler les ordres de grandeur. Par exemple, on montre assez facilement que la consommation annuelle nette de la France (480 TWh) représente une puissance d’éolien installé de 240 GW dans un système parfait (on en est très loin !). Pour cette puissance, il faut 120 000 éoliennes de 2 MW qui nécessitent chacune au moins 500 tonnes de béton et 300 tonnes d’acier. C’est à dire au total 60 millions de tonnes de béton (soit au moins 10 fois plus que ce que nécessite l’équivalent nucléaire) et 36 millions de tonnes d’acier. A ce niveau, on dépasse les capacités de production annuelle de la France ! Cela montre que même si l’éolien était parfaitement fiable avec un rendement de 100 %, il poserait des problèmes de concurrence avec d’autres secteurs (logement…). L’urgence des problèmes énergétiques, nous impose de sortir du dogmatisme, de l’idéologie et de la poésie ! Je trouve que la synthèse de l’article de Science et Vie est plutôt bonne et que l’article de François de Closet a le mérite de mettre les pieds dans le plat. Il faut effectivement mettre l’argent là ou on peut progresser. le drame de l’éolien est que c’est une technologie relativement mature dont la marge de progression est faible en l’absence de système de stockage de masse. A contrario, le nucléaire sale et dangereux a une marge de progression importante du fait de son mauvais rendement. En effet, thermiquement le rendement d’une centrale est de 30 à 35 %, mais si on calcule à partir de l’énergie potentielle de désintégration, le rendement est ridicule donc susceptible de progrès… à terme. Je suis donc pour l’éolien à sa juste place (différente selon les pays) et le maintien du nucléaire en France… faute de mieux. Je pense aussi qu’il faut injecter plus de capitaux dans la recherche et moins dans des installations individuelles (photovoltaïque).
Oui sur les réacteurs à neutron thermique, non sur les rapides où le rendement est le meme que celui d’une centrale thermique gaz, c’est à dire 45% (voir plus!!)… Le probleme c’est le stockage! IL EST IMPOSSIBLE DE STOCKER L’ELECTRICITE sauf sous la forma amont c’est à dire le combustibe, exemple retenue des barrages, reservoir de fioul ou de gaz, combustible nucleaire… Quand au solaire et à l’eolien reste la partie aval qui est composé de batterie pour le transfert/transformation en courant utilisable… Il faut peut etre arreter de croire en une energie propre qui n’existe pas, du fait de la 1er loi de la physique.
Que le rendement soit plus important avec les neutrons rapides ne change pas fondamentalement le rapport entre le nucléaire (énergie très concentrée) et les alternatives renouvelables qui sont toutes diffuses à des degrés divers. Je suis bien d’accord que le problème N° 1 reste le stockage de l’énergie. S’il était possible de stocker n’importe quelle énergie, en grosse quantité et de la restituer n’importe quand sans perte, nous ne discuterions plus du tout de la même manière. Pour ma part, j’aurais installé 50 m2 de capteurs solaires thermiques pour produire les 25 000 kWh d’eau chaude dont j’ai besoin annuellement et j’aurais laissé la chaudière chez le vendeur ! En plus j’aurai installé 4000 Wc de panneaux photovoltaïque et le tour était joué… l’autonomie complète et pas cher en achetant les capteurs en Chine (leader au moins pour le solaire thermique). Le rêve s’est arrêté, le stockage parfait sur une année c’est pas pour demain ! L’énergie propre n’existe évidemment pas : ni verte, ni noire, elle est gris clair ou gris foncé. Dès que l’homme touche à une source potentielle d’énergie, il consomme de l’énergie grise. Le charbon que l’homme n’exploite pas est une énergie très propre ! Le nucléaire présente également un avantage. En cas de grave crise au niveau mondial, le combustible présent dans les réacteurs et en attente permettrait à la France de continuer à avoir de l’électricté longtemps sans approvisionenment extérieur. Avec le gaz, le charbon ou le pétrole, au bout d’un mois ou deux, il faudrait rationner.
Merci de faire la différence entre le solaire photovoltaïque qui ne se stocke pas… et le solaire thermodynamique. Cette dernière filière, en stockant la chaleur emmagasinée la journée, permet de s’adapter à la demande… production en pointe, en semi-base et même en base avec hybridation et stockage… Pour plus d’infos :
Les deux types d’énergie solaire (PV et thermique) sont théoriquement stockables : les moyens diffèrent : batterie (ça se fait en site isolé) ou réservoir de chaleur ou énergie chimique. Le problème c’est le rendement de conversion au stockage et à la restitution et les durées de stockage ainsi que les coûts. Produire en base pour la France, c’est une autre échelle et là c’est plus de l’amateurisme. Pour l’électricité : produire en base signifie des GW et des centaines de TWh/an (typiquement au moins 400). Je ne vois actuellement aucune centrale solaire capable de le faire. EDF avait tenté le coup à Targasonne dans les Pyrénées, mais elle a été arrêtée.