En juillet dernier, Météo France s’opposait à un projet d’implantation d’éoliennes, situé à 18 km de ses équipements radars, en Meurthe-et-Moselle. Prenant en compte les résultats d’une étude de l’Agence nationale des Fréquences (ANFR), les ministères de la Défense et de l’Environnement ont diffusé une circulaire afin de définir les règles de coexistence entre radars et éoliennes.
Sur le territoire français, les radars en question sont opérés par l’Aviation civile, la Défense nationale, Météo France et les ports de navigation maritime et fluviale.
Selon l’ANF, "les surfaces équivalentes radars (SER), importantes et variables dans le temps, présentées par [les éoliennes], ainsi que le mouvement de leurs pales, sont des paramètres pénalisants pour le traitement des données radars."
La circulaire demande donc aux Préfets de "solliciter les services des opérateurs radars dans le cadre de l’instruction d’une demande de permis de construire, afin d’étudier les risques de perturbations de leurs radars".
La demande de permis de construire concerne les installations éoliennes d’une hauteur supérieure à 12 m.
l’ANFR a défini une "zone de protection" d’un rayon de 5 km autour des équipements radars, dans lequel tout projet d’installation fera l’objet d’un avis défavorable.
Dans une "zone de coordination", établie entre 5 et 30 km autour des radars, le projet devra faire l’objet d’une concertation particulière, avant avis des opérateurs radars.
La Direction Générale de l’Energie et des Matières Premières (DGEMP) poursuit ses études en vue d’établir une réglementation pour améliorer la coexistence entre éoliennes et radars.
…et où peut-on trouver un site avec les emplacements de radars ?… (l’idéal serait yun site avec zoomo sur les divers départements) Merci.
Une fois de plus c’est un faux problème.Rien n’empêche d’imposer le matériaux des pales pour qu’elles soient transparentes aux ondes radars.Car seules les pales ont des positions variables qui peuvent générer un écho aléatoire.Le reste de l’équipement est fixe et est très bien géré par les radars. Il peut même servir de référence pour l’étalonnage.En France tout est prétexte à freiner les énergies renouvelables … au profit des énergies contrôlables et taxables.
Nous verrons bien s’il est facile de faire des pales transparentes aux ondes électromagnétiques. De toute façon, si problème il y a, il doit être analysé et traité et faire éventuellement l’objet d’une révision des servitudes diverses et variées qui existent depuis longtemps et pas seulement pour les radars. Pourquoi est-ce mauvais de contrôler et taxer les énergies ?? La France n’est pas un cas isolé en matière de taxes et bien d’autres pays européens ayant pourtant encouragés les EnR ont des taxes sur l’électricté très supérieures (le record est au Danemark avec un prix du kWh (pour le particulier) comportant plus de 50 % de taxes (12 centimes d’Euros HT, mais 26 TTC !)). On peut dire la même chose pour le carburant. La seule solution pour l’instant est d’aller vivre aux Etats Unis (30 % de taxe au litre contre 70 % en France). Je ne vois pas de lien entre taxes élevées et retard dans les EnR, c’est plutôt l’inverse. De toute façon, il faut bien que l’Etat vive… et redistribue (la Suède n’est pas mal non plus). Si l’éolien ou d’autres EnR venaient à devenir majoritaires (c’est pas demain), il y aurait fatalement transfert des taxes. Au passage, les taxes servent à financer des EnR non rentables naturellement et des organismes qui les promeuvent dont l’ADEME.
« Il peut même servir de référence pour l’étalonnage » Ou sinon?… Les éoliennes rendent les avions invisibles Enerzine.com, 08-02-2008 …c’est la merde! La requête de Michel, c’est pour un bureau d’étude pour un projet éolien? Des radars y’en a à la pelle, pour l’aviation civile, militaire, météo, radio, gendarmerie, etc…
J’ai sans doute mélangé mais les interférences existent aussi, en particulier pour la réception TV et malgré qu’il faille apporter la preuve qu’elle fonctionnait parfaitement avant l’installation des éoliennes, l’installation demeure, reste plus qu’à se payer une parabole…