Face aux débats et polémiques que suscitent certaines implantations d’éoliennes sur le territoire, un groupe de sénateurs propose un texte de loi visant à rendre obligatoire la consultation des riverains.
"Le temps où certains voulaient imposer aux populations des projets est révolu", proclame le texte. "La demande d’information et de transparence est aujourd’hui essentielle. Chaque élu a non seulement le devoir d’y faire droit, mais aussi celui de susciter la participation des citoyens."
Emmenés par le sénateur Philippe Marini (UMP, Oise), 72 sénateurs proposent que soit mis en place un vote consultatif des habitants concernés par l’impact visuel des éoliennes de grande taille.
Le texte propose ainsi de "rendre obligatoire, avant tout projet d’implantation des éoliennes soumis à enquête publique (éoliennes de plus de 50 mètres de hauteur), une consultation des électeurs."
Ce vote n’aurait qu’un rôle consultatif, et "les conseils municipaux concernés […] resteraient maîtres de leur décision."
Le texte précise que le périmètre de consultation serait défini par les communes, à partir du rapport du commissaire enquêteur tenu de prendre en compte l’impact visuel de l’implantation.
Les communes seraient ensuite libre de choisir entre la consultation de l’ensemble de leur population, ou de consulter uniquement les secteurs géographiques concernés par l’impact visuel du projet.
La France ne serait plus le Far West ! En tous cas, face à le déferlante éolienne, les autorités qui avaient laissé faire commencent à s’organiser. A en juger par les documents d’aménagements concoctés par les différents départements, il semble que l’on redevienne un peu plus rationnel. Il n’était pas normal que n’importe qui fasse n’importe quoi en arguant de développement durable et accessoirement de l’intérêt des générations futures (n’anticipons pas leur jugement). La faiblesse de la France était aussi d’avoir 36000 communes trop petites pour traiter, dans le souci de l’intérêt commun, des problèmes globaux de l’énergie électrique en France. Ce débat est national, pas communal ! quand un seul propriétaire touchent les dividentes et le reste de la population les éventuelles nuisances (et un peu de taxes), il peut y avoir problème. L’affaire des éoliennes était trop ostensiblement guidée par des profits rapides et sans risque. Cela valait bien petit recentrage. Toutefois après un peu de ménage, c’est une énergie qu’il ne faut pas exclure. On peut parfois implanter des éoliennes sans augmenter les nuisances. Pour l’Eure et Loir et la Beauce voici un lien intéresant : On voit des éoliennes en plaine installées le long de l’autoroute. C’est plus facile qu’en Bretagne et son habitat dispersé.
Il est trop tard pour influencer le développement de l’éolien. Après la limite maxi des 12 MGW ( qui permettait d’avoir l’obligation de rachat ),favorisant le saucissonnage des parcs,on est passé sans limite pour fiare des grands parcs puis pour certains départemets au schèma territorial qui n’ont rien apportés de concret pour l’implantation des parcs. Maintenant c’est les ZDE pour organiser le territoire, très peu sont sortie des préfectures. Certains départements croulent sous les demandes de PC en attendant les ZDE Les postes sources ne pourront pas prendre toutes cette énergie. La France encore une fois n’a pas su prendre les bonnes mesures pour organiser le développement de l’éolien. Tout les ans on rebat les contraintes avec une nouvelle législation . Ca suffit. DANGER Demain les anti nucléaires vont aussi demander un réferendum pour l’implantation des futures centrales. Trop de démocratie tue les inititatives ,par des minoritaires qui ne voient que le bout de leur jardin. C’est au législteur de légiferer et si aujourd hui on en est arrivé là ,voir le (le FIG et autres propageurs de fausses vérités ) c’est bien de la faute des politiques qui sommnolent à l’assemblée.
Certains promoteurs forcenés de l’éolien fustigent l’Etat qu’ils voudraient absent afin de pouvoir implanter ce qu’ils veulent où ils veulent. Par contre, ils aimeraient bien que l’Etat soit très présent pour obliger RTE ou ERDF à financer les postes et lignes électriques nécessaires pour acueillir la puissance produite par les éoliennes ! voir à ce sujet l’avis de la CRE du 21 février 2008. Or, il faut rappeler qu’en France et ailleurs, le développement de l’éolien n’est possible qu’à partir d’un solide réseau électrique (RTE) et d’un non moins solide système de production de masse (EDF), le tout financé par le contribuable depuis au moins un demi siècle (nationalisation de 1946). Quand on a assuré 95 % de la production (nucléaire + hydraulique) et 100 % du transport-distribution, on peut « jouer » avec le reste. Il n’y a pas de systèmes éoliens complets et autonomes à l’échelle d’un pays (pas même au Danemark). Aujourd’hui, on « découvre » qu’il faut modifier les équipements de RTE et ERDF pour acueillir l’éolien. Comme on ne peut faire supporter le coût au promoteur, on demande à l’Etat, logique. Cependant, dans ce cas, le coût de l’éolien dépasse la simple implantation de la ferme. Tous les problèmes touchant à l’avenir énergétique de la France doivent être traités au niveau politique national. Une fois, que les décisions d’orientation seront prises, il sera toujours temps de laisser les entreprises privées se battrent pour répondre aux appels d’offre dont les cahiers des charges auront été validés par l’Etat. Ce qui s’est passé, en dit long sur l’impuissance relative de l’Etat (présent où ce n’est pas indispensable et absent où cela est vital !).
Y aurait-il eu une tour Eiffel s’il y avait eu une consultation d’électeurs ? Y aurait-il eu des barrages s’il y avait eu une consultation d’électeurs ? Y aurait-il eu des centrales s’il y avait eu une consultation d’électeurs ? Y aurait-il eu lignes HT s’il y avait eu une consultation d’électeurs ? Certes, cela resterait uniquement du domaine consultatif, mais notre Hexagone a-t-il encore des moyens à perdre en démocratie fictive ? A-t-il les moyens de s’inventer des pollutions visuelles plutôt jolies par rapport au 3/4 de ce qu’il a construit jusque là ? A-t-il les moyens d’ignorer cette considérable énergie qu’est le Vent ? Quand on pense qu’ils sont déjà 71 à avoir suivi ce M. MARINI, on se rappelle que Panurge nous a été témoin qu’ils avaient tous suivi le 1er … … dans le ravin !
Si on consulte les habitants pour l’implantation d’éoliennes pourquoi ne le ferait-on pas pour l’implantation d’une centrale thermique, d’une centrale nucléaire, d’un barrage ? Le problème c’est que la plupart des gens (surtout les français peut-être …) veulent allumer et avoir chaud chez eux (ou être aufrais l’été grâce à la clim) mais les moyens de production de l’électricité doivent toujours être loin de chez eux ! La vraie solution serait de consulter en laissant deux choix possible aux votants afin de les obliger à être cohérents : soit ils valident un projet d’implantation locale d’un « moyen de production propre » (centrale solaire, ou champ d’éoliennes, ou usine à biogaz), soit on leur divise par deux la puissance électrique délivrée dans leurs locaux -:))
Vous avez sûrement raison, à cause e NIMBY et autre syndromes plus ou moins graves ! C’est la raison pour laquelle, je mettais un ? après démocratie. La tout Eiffel fut sauver par la radio et d’un vote de justesse ! Je ne sais pas ce qui est le mieux, d’autant que les français ne répondent jamais aux questions qu’on leur pose lors des referendum(a). Par contre, si on ne les consulte pas, il faut que l’Etat et son représentant local (le préfet, garant de l’intérêt général) joue pleinement son rôle afin que les indutriels ne trouvent pas seulement les maires en face d’eux. Il faut un minimum de coordination, sinon ça vire à l’incohérence. Comme nous n’avons pas un besoin extrêmement urgent de l’éolien (ce sont les industriels danois, allemand… qui sont pressés), on peut se laisser le temps d’une remise à plat.
Pour répondre à la question : « l’hexagone a-t-il les moyens d’ignorer cette considérable énergie qu’est le Vent ? » je serai tenté de faire une réponse politiquement incorrecte mais techniquement argumentable : oui la France le peut, comme la Norvège (qui n’est pas dans l’Europe et n’a pas à respecter des quotas). Cela ne veut pas dire, qu’il faut s’interdire d’installer des éoliennes, mais il n’y a aucune urgence technique. La priorité n’est pas en France. La question est : est-ce qu’un potentiel éolien comme la France peut rester inexploité alors que les grands industriels européens du secteur saturent dans les autres pays ? C’est tout de même plus facile et rémunérateur d’investir en France plutôt qu’en Afrique ! Deuxième question : faut-il que les électeurs valident un projet d’implantation locale d’un « moyen de production propre ». Qu’est-ce qu’un moyen de production propre ? GES ou déchêts nucléaire ? C’est un débat très difficile au niveau local. une certitude, les bretons n’ont pas eu Plogoff, ils ont les éoliennes. C’est aussi peu démocratique.
Et revoici l’intox eolicide : ‘promoteur’, ‘gigantesque’, ‘pharaonique’…. il n’y a pas de ‘promoteurs’ dans le nuke et les energies grises, c’est bien connu.On ne reproche pas au nuke et au gaz le dixieme de ce qu’on reproche aux eoliennes et aux autres EnR.Il est d’ailleurs interessant de voire ou travaillent ou travaillaient les anti-EnR qui jouent contre leur avenir et celui de leurs enfants : EDF, Areva, Cogema, framatome…..Alors meme que ces abr…. seraient aux premieres loges pour profiter des EnR puisqu’ils sont les premiers informes.Messieurs les regressistes, la France de demain sera alimentee a 100% par les EnR et vous n’y pourrez rien, nous retarder a la limite.
Je ne suis pas contre les EnR, et j’aimerai que quelqu’un me prouve que la France sera effectivement alimentée à 100 % par des EnR dans quelques années. Dans ce cas, je deviens militant antinucléaire !… à condition qu’on fasse de même pour les autres pays sinon cela perd de son charme (la pollution n’a pas de frontière). J’ai appris à me méfier des forces du progrès ! et de termes tels que conservateurs… slogan et toujours slogan… des solutions ? Je ne sais pas qui joue contre l’avenir de ses enfants (voir l’article sur les centrales au charbon US). Au fait que pensez vous du nucléaire en Chine ? Autre assertion fallacieuse « on ne reproche pas au nuke et au gaz le dixième de ce qu’on reproche aux éoliennes et aux autres EnR ». Non,effectivement, ce ne fut pas le dixième pour le « nuke », c’est beaucoup, beaucoup plus. C’était peut être justifié par la dangerosité et la situation de guerre froide (autre temps), maintenant c’est la guerre chaude et l’ennemi, l’air que nous respirons (radioactif ou pas). Au fait, il y a 3 mg d’uranium dans chaque m3 d’eau de mer, est-ce que je peux me baigner ? Dernier point : dans ces circonstances comment expliquer que Greenpeace prévoit un scénario 2030 avec 3 % d’autres EnR. Conclusion : le discours dogmatique ne suffit plus, il faut de vraies solutions au vrais problèmes : que doit-on combattre les GES ou le nucléaire (en France s’entend !). le fond de commerce du 21ième siècle n’est plus celui du 20ième.
Elle est déjà largement dévoyée lors des enquêtes…alors pas de quoi s’esclaffer. Vous faites pas d’bile les pro éoliens, vos « gentils promoteurs » ont de bons moyens de pressions et auront raison des derniers hésitants… à coup de « mesures compensatoires »! La LPO comme d’autres sont bien sages depuis!
Mon métier n’a strictement rien à voir avec l’énergie, je n’y ai aucun intérêt sauf en qualité d’abonné à EDF et GDF et client des stations service. A un moment, en qualité de simple citoyen intéressé de longue date par les problèmes de l’énergie, de l’écologie (pas politique, l’autre). Je me suis documenté et j’ai trouvé que l’on entendait un peu trop les antinucléaires et les proéoliens sur le net. je ne suis ni anti ni pro (sauf peut être le dogmatisme) et ne suis lié à aucune association, j’expose modestement le fruit de mes analyses. Je ne détiens pas la vérité et je ne sais ce que mes enfants penseront de mes élucubrations. Ils sont bien assez grands et instruits pour savoir ce qu’ils doivent penser au-delà de la doctrine (le prêt à penser). J’aime bien la LPO, au fait, ils sont pro, anti ou neutre ou vendus ? Est-il possible d’envisager des écologistes qui ne soient pas antinucléaire (ils existent semble-t-il) ni proéolien ? Il ne suffit pas de brailler pour être majoritaire.
que la réponse de normand que je peux faire, ça dépend des départements…En général elles (les LPO) ont accepté de travailler sur les études d’impact, certaines se sont offusquées à juste titre de voir leur conclusions tronquées ou parfaitement ignorées et refusent depuis toute collaboration malgré hélas leur connaissance, d’autres acceptent les fameuses mesures compensatoires, les suivis post-installations qui pérennise leur action et leur subventions, comme d’autres affiliées à des projets financés par l’Europe (Life) au beau milieu de sites étrangement prégnant (litoral), sont bien mal plaçées pour se la ramener. Enfin, comme on peut le constater sur certains posts il est mal vu et mal venu d’être anti-éolien puisqu’il parait que c’est de l’EnR et qu’il est de bon ton en ce moment d’être écolo, la LPO ne s’oppose pas à priori à ce procédé de production d’électricité mais certains n’en pense pas moins et pourtant… J’avise moi-même certains lecteurs que je n’ai pas d’actions, ni la moindre carrière c/o EDF et consors; des amalgames balancés en pâture quand on est à court d’arguments?
Bonjour Raboliot, »Trop de démocratie » ne présente aucun danger face à « des minoritaires », s’ils le sont vraiment…En revanche pas assez de démocratie laisse le champ libre à l’ultra-libéralisme et aux intérêts financiers des fonds d’investissements qui mènent la danse éolienne aux frais des clients EDF et des contribuables.Par ailleurs il est contradictoire de dire que c’est aux législateurs de légiférer tout en considérant qu’ils ne sont bons qu’à « somnoler » à l’assemblée.N’ayons jamais peur du peuple: c’est seulement en le consultant qu’on saura où sont les minoritaires.
L’Allemagne, grande nation démocratique et consciente de son impact environnemental avait majestueusement décidé de sortir du nucléaire et de se lancer dans le EnR à vent. Après avoir glorieusement fourni 5% de son électricité 2007 en éolien, elle constate que cette solution arrive à saturation vers ce niveau et …. construit 20 grandes centrales au Charbon et même avant sa courbe d’émission de CO² n’avait pas même commencé à se stabiliser. CQFD. Il faut croire qu’il y a dans l’esprit de certains un « mauvais CO² » et un « bon CO², celui qui compense l’échec lamentable du vent ». La France a déjà été alimentée à 100% en EnR, c’était au Moyen Age. Je signale que le vent a été la première énergie mécanique utilisée et elle n’a pas suffi alors à couvrir les besoins d’une industrie primitive qui consommait pratiquement rien par habitant: Alors pourquoi le pourraît-elle de nos jours? L’éolien restera un moyen marginal pour perturber les réseaux et enlaidir les campagnes. On nous serine que « les éoliennes sont jolies » !! Oui d’accord pour une paire de temps en temps. Mais massivement, que fera-t-on des terrains à moulins? Faire paître des vaches sourdes ou alors un désert. Quand les pro-éolien iront bâtir leurs maison à proximité d’un grand champ d’éoliennes de 2MW pièce, alors je croirai à leur conviction sans changer la mienne: Hydraulique quand c’est possible, nucléaire massif en base et solaire thermodynamique à stockage pour la semi-base et pointes, importation de courant solaire depuis les pays ensoleillés Ibérie, Italie Grèce, etc. La biomasse en appoint, histoire de repeupler les campagnes.
Juste une information pour alimenter la réflexion : Dans le N° 20 de « énergie et développement durable », page 12 on trouve la description d’un système de stockage de masse propre à pallier les intermittences. Enfin une invention qui fait avancer globalement la compétitivité de l’éolien. Manque de chance, il s’agit de batterie au sodium et au soufre ! Les français pourrait donc avantageusement recycler les 5000 tonnes de Super Phénix chez la société japonaise NGK insulators. Ainsi, le sodium « noir » deviendrait « vert ». Pour le soufre, on peut s’arranger avec les raffineries. En enlevant le soufre du carburant et en le revendant à cette société, on fait coup double : carburant « vert » et batterie « verte ». Conclusion : l’écologie c’est compliqué, mais on devrait s’en sortir avec beaucoup de peinture verte. Pour l’Allemagne, n’oubliez pas d’aller voir l’article sur les centrales à charbon US et la base de donnée CARMA.
Pour l’instant il n’existe aucun moyen pour poursuivre nos besoins croissant en énergie. Il n’y a plus assez de production d’uranium et avec l’augmentation du prix du pétrole les mines d’uranium rentables sont de plus en plus rares (oui il faut du pétrole pour extraire l’uranium!). Voir le site « Matières Premières » de la Chronique Agora qui donne l’état des ressources.Le seul moyen de s’en sortir est de consommer moins : maisons passives sans chauffage (le chauffage = 30% de l’énergie consommée), réorganisations des villes pour ne pas avoir besoin de voiture pour faire toutes nos activités, développement des transports en commun, ampoules à leds obligatoires, que des appareils A+, …Cela revient moins cher d’économiser l’énergie que d’en produire!!!!!!
Qu’il faille freiner la consommation est une évidence, cependant ce ne sera pas possible pour tout le monde. Un exemple que j’ai déjà diffusé : si chacun des chinois et indiens (2,4 milliards d’habitants) venait à acheter l’équivalent d’un réfrigérateur labellisé A+, il faudrait augmenter la production électrique mondiale de l’équivalent de la consommation annuelle française (soit 480 TWh)! qui va aller leur expliquer que le développement est réservé à une élite occidentale. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire à notre niveau, mais cela montre que les grands enjeux de maîtrise de la consommation au 21ième siècle sont ailleurs qu’en Europe. Pour les efforts que nous pouvons faire en résidentiel, le gain majeur porte sur le chauffage, car pour l’éclairage la marge de manoeuvre est très limitée (chez moi, il représente 260 kWh soit 9 % du total d’électricité mais plus que 0,9 % de l’énergie totale = chauffage + ECS + électricité). L’ennui, c’est qu’en France, selon l’INSEE, sur les 15 millions de maisons, seulement 7 % ont été construites après 1999 et le renouvellement est d’environ 1 % par an. Donc, à ce rythme là, la solution des maisons passives mettrait dans le meilleur des cas 100 ans à s’imposer. Pour ce qui est de la pénurie d’uranium, rien n’indique que c’est pour demain. Evidemment, le prix spot augmente (il y a aussi des contrats à long terme dont les prix sont différents). D’autre part un prix élevé du pétrole, n’indiquent pas une perte de rentabilité de l’uranium, ce serait plutôt l’inverse. D’autre part, il existe des ressources connues non exploitées à cause des bas prix de l’uranium dans les années 90. Enfin dernier point, les surgénérateurs pourraient changer la donne. Si nous avons arrêter Super Phénix, les russes, indiens et chinois ont des programmes actifs, sans opposition, semble-t-il. Le nucléaire ne semble donc pas limité à moyen et long terme par insuffisance de combustible… sauf démonstration contraire.
Tous les ans il se construit 400 centrales au charbon pour un dizaine au nucléaire. Il y a 50.000 centrales au charbon qui fonctionnent. Le protocole de Kyoto ne sera jamais respecté avec +3% de CO2 par an. Les océan monteront non pas de un mètre mais de six mètres si cela continue. Il va falloir penser à rendre la chambre d’amis obligatoire dans tous les pays gros consommateurs d’énergies fossiles pour accueillir le milliard de réfugiés climatiques à partir de 2040 (on leur fermera plutôt nos frontières!!!). Le nucléaire ne peux remplacer toutes ces centrales à charbon alors que la production d’uranium est à 60% de la consommation, deux importantes mines d’uranium ont été inondées en 2007 au Canada et en Australie. Il faut 10ans pour lancer de nouvelles mines. Les gisements à faible teneur ne seront pas exploitables avec une énergie onéreuse. Et la surgénération est pour l’instant limitée aux scientistes et utopistes (Pas avant 30 à 50ans si cela marche!). Il est possible d’isoler et d’améliorer les anciens logement rapidement. En Autriche certains maires interdisent la construction de maisons avec des systèmes de chauffage, donc les passif est la règle. C’est une question de volonté politique si l’on veut éviter une crise majeure.
Il est bien certain que le monde carbure au charbon, notamment pour la production d’électricité, à l’exclusion notable de la France, de la Norvège et quelques autres. je ne sais pas si le niveau des mers montera de 6 mètres (c’est déjà arrivé, il y a très longtemps). De toute façon, un mètre devrait être suffisant pour créer de grave désagréments. 1 milliard de réfugiés climatiques en 2040, c’est du catastrophisme, il faut quand même laisser le temps à la mer de monter ! il y a de l’inertie (c’est d’ailleurs pas très rassurant car cela signifie que l’effet se fera sentir longtemps après que les rejets auront cessés. Pour ce qui est des réserves en uranium, il est intéressant de lire « Ressources, production et demande de l’uranium : un bilan de quarante ans « Rétrospective du Livre rouge » » rédigé par l’Agence pour l’Energie Nucléaire et le rapport sur Kyoto. Il est clairement indiqué que sur les 2 200 000 tonnes produites depuis 40 ans seules 1 510 000 tonnes ont alimentées les centrales nucléaires et que 690 000 tonnes ont servi à autre chose dont les armes atomiques ou la constitution de stock. Au bilan, je ne vois pas comment on peut annoncer une pénurie (quelles sont les références ?). La surgénération n’est pas de la science fiction puisque Super Phénix a produit et Phénix fonctionne encore (depuis 1973). Il y a au moins 6 réacteurs à neutrons rapides qui tournent et trois en construction dans le monde. Les maisons passives, ce n’est pas qu’une question de volonté, il y a des réalités incontournables : toutes les maisons ne sont pas neuves en France… ni en Autriche. Au fait combien de maisons passives en Autriche et combien de maisons conventionnelles ?? A titre indicatif, les autrichiens en 2005 consommaient plus d’électricité par habitant que la France (7354 kWh contre 7194).
Depuis le dégel entre l’Est et l’Ouest les ogives nucléaires ont été recyclées, presque tout est déjà utilisé et les stock d’uranium sont en forte baisse. Voir les commentaires de « Matières Premières » qui préconisent d’invesir dans les mines d’uranium et l’uranium parcequ’ils savent qu’il n’y a plus de marge de manoeuvre. Ce sont des économistes.Il y a 10.000 maisons passives en Europe mais le chiffre double tous les ans. Deuxième rencontre sur les maisons passives au salon du bois de grenoble les 4 et 5 avril 2008. Un atelier sera sur la transformation des anciennes maisons en habitat passif. Un secteur en plien développement dans une économie déprimée!!!!!
Maisons passives : Attention à l’utilisation des suites géométriques : en doublant le chiffre tous les ans, l’Europe est sauvée en 2022 où il y aura 655 millions de passivhaus (plus que d’habitant) et on attendra le nombre de maison individuelle en France (15 millions) en 2018. Je crains que la progression de cette industrie soit plus du genre arithmétique. En admettant 5000 constructions nouvelles par an, on arriverait à 125 000 en 2035 (ce qui est inférieur au nombre annuel de construction de maison individuelle neuve en France). Avec des progressions géométriques on retrouve le problème évoqué par le club de Rme et le raport meadow ! De plus, je suis convaincu que ce type de maison est utile comme minergie, effinergie et d’autres concepts, mais ce n’est pas applicable tout de suite en masse. Je voulais juste souligner que ça aurait une contribution modeste et que les autrichiens ne sont bien évidemment pas prêts à casser leurs magnifiques maisons séculaires. Je suis déjà allé au salon du bois de Grenoble… et à d’autres. Une certitude : le secteur du bâtiment et en particulier le chauffage sont susceptibles d’apporter des gains substanciels. La transformation d’une vieille maison en habitat passif est peut être la solution, j’attends de voir les solutions préconisées. Uranium : je ne serai pas aussi péremptoire, ou alors je citerai des sources fiables. l’AEN avoue modestement dans son livre rouge (pas celui de Mao) ne pas savoir exactement mais indique que tout n’a pas été recyclé, loin s’en faut et justement pour éviter de concurrencer les mines. D’autre part, la production d’uranium est très fortement décorrélée du besoin des centrales électriques. Il est donc scabreux de faire des projections définitives pour prédire une pénurie. C’est déjà assez difficile de prédire le peak oil (l’a-t-on déjà passé où est-il en 2030 ?). Que les « économistes » spéculent, me paraît normal, surtout sur le prix spot qui est comparable au niveau de 1978. Assurons nous tout de même que les « économistes » sont connectés à la réalité autant que les géologues ou autres gens de terrain. Lisez le livre rouge (disponible en consultation sur le site de l’OCDE) et pensez aussi que dans votre jardin il y a de l’uranium. En faisant une extrapolation hardie (concentration de 3 g/t), quand vous bêchez 100 m2 de jardin vous brassez 100 g d’uranium.
Sur certains sujets, les citoyens (politiques et législateurs inclus) ne devraient pouvoir s’exprimer que s’ils sont respectueux. Dans le cas qui nous préoccupe, on ne pourrait ainsi s’opposer à un projet éolien que si l’on est économe en énergie et propose des alternatives constructives. Sinon on poursuit les erreurs de notre société qui par exemple autorise le macaron de personne à mobilité réduite sur des véhicules dépassant outrageusement les objectifs d’émissions de CO2 de l’UE. Sous prétexte d’un handicap, le bénéficaire ne se soucie pas des autres et aggravent les leurs ainsi que les couts sanitaires (pollutions, maladies cardio- vasculaires, asthmes etc)
Restreindre le droit d’expression selon un critère aussi subjectif que le respect est une bien curieuse conception de la démocratie qui pourrait probablement trouver des débouchés dans les pays totalitaires. Que serait-il arrivé si on l’avait appliqué en mai 68 ?? En tous l’idée devrait plaire aux chinois. Comme je viens de recevoir mon nouveau congélateur A++, je suis ravi d’apprendre que j’aurai le droit de m’exprimer, d’autant que j’ai depuis presque 10 ans des lampes basses consommation et que de plus j’enregistre régulièrement la consommation e mes appareils. De plus je propose des alternatives constructives puisque je propose, pour l’instant, de maintenir le nucléaire en France pour 80 %, l’hydraulique pour 10 % et les nouvelles EnR pour 10 %. Enfin, je ne m’oppose pas aux projets éoliens mais à une certaine vision de la façon de l’implanter en France. Je ne répondrai pas sur le handicap, cela me paraît tout à fait déplacer. Pour ce qui concerne un approfondissement du principe démocratique appliqué à l’énergie voir la revue sortir du nucléaire N° 37 (page 20) disponible sur ce site :
Bonjour,Super-Phénix renait de ses cendres!! Mais bien sur, dans un contexte tout à fait objectif, puisque les chinois et les hindous font eux aussi de la recherche sur le gouffre financier.Si seulement les EnR avaient pu bénéficier des fonds publics d’un tel ordre que ceux qui ont été injectés depuis 50 ans dans le Nucléaire, la France serait aussi championne du onde des EnR!!mais tout ceci bien sur dans un état d’objectivité tout à fait pro-éolien, et carrément anti-nucléaire.Le Sénat veut légiférer sur l’installation des Parcs Eoliens dans notre Pays, dommage que cette vénérable Assemblée ne trouve qu’une once de courage uniquement quand leur Président s’est déclaré lui aussi tout à fait Pro-Nucléaire, a-t-il demandé aux français leur avis???A-t-on demandé aux français leur avis également, et parlez moi pas des Enquêtes d’Utilité Publique, pour installer des « gentilles » centrales nucléaires en un tel nombre??Mais bien sur, dès qu’il s’agit d’avoir autre chose en France qui forcerait les politiques d’avoir un tant soit peu de détermination et de courage, la débandade s’en suit.Dans ces propos, et je ne m’en cacherai pas, je persiste et signe qu’il y a une autre voie que celle qu’Areva et consort veule nous faire suivre.De Gaulle disait qu’il gouvernait un pays de veaux, nous verrons bien si depuis, les veaux ont grandi!!G.Lecoq.
Curieuse « contribution » car -des éléments factuels ne sont bien sûr pas subjectifs. -le nucléaire n’est pas une alternatives viable car il est basé sur des ressources non renouvelable. -l’aspect social est prépondérant pour la vie en société et s’il est inadmissible pour une personne valide de respecter les aménagements pour personnes à mobilité réduite, il l’est tt autant de porter préjudice aux autres par des comportements reconnus comme portant atteintes à la santé et pouvant aisément être modifiés. -seules nos sociétés dites développées ont pu accepter la candidature de pays sans respect de droit de l’Homme pour des JO… mais comme vs le dites c’est aussi un autre débat. Cependant comprenant que vs adhérez à la voie de la démocratie locale indispensable pour nos sociétés, je pense que ns ns sommes mal compris. Cordialement.
En fait j’adhère à peu de chose (ni parti politique, ni association) et je ne suis pas payé pour ce que j’écris. Je n’ose pas parler de démocratie car chacun en a sa propre idée et il y a une multitude de pratique dans le monde. Nous sommes même allé jusqu’à la démocratie populaire, ce qui est un comble dans le domaine des pléonasmes. La rhétorique est pleine de ressource mais ne nous donne pas beaucoup de solutions pour la production d’énergie. Où veulent nous emmener ceux qui parlent le plus de démocratie ? Le nucléaire n’est peut être pas une alternative viable… il suffit de l’affirmer pourtant comme je l’ai écrit ce matin, il se développe dans le monde et évidemment pas tellement en France, puisqu’avec nos 63 GW, nous avons fait le plein. Allez vous porter le combat antinucléaire en Chine, en Inde, en Russie (Poutine est un grand démocrate… russe) et aux Etats Unis. Aujourd’hui et surtout demain, c’est là bas que tout va se jouer. Il me semble que depuis 1986, les nuages radioactifs ne s’arrêtent plus aux frontières (pas plus que le CO2 du charbon). Plus de nucléaire en France = très grand danger quand même (en France d’abord car on met quoi à la place ? et à cause du nucléaire des autres). Après, qu’en France on ait un peu plus ou un peu moins de lampes à basse consommation !
je penses que le senat doit etre en hibernation depuis longtemps pour « penser » a consulter les habitants ; de plus ,ils en ont rien a foutrent des eoliennes ,il n’y en aura pas dans leurs champs visuels de leur lieu de residence ; un exemple flagrant : le ligne THT devant travverser les pyrenees devra être enterree parteillement ,le cout de ce troncon etant x par 10 ;mais personne n’en parle car les « ecolos » (!) ne veulent pas de pylones THT pour ne pas polluer le paysage ; qui est le plus polluant visuel : une eolienne ou un pylone THT qui ce compte par centaines de milliers ;alors , faut pas prendre les « habitants » que pour des C..s