Du 10e rang mondial il y a deux ans en termes d’installations annuelles d’éoliennes, la Chine est passée au cinquième rang, derrière les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Inde et l’Espagne.
La capacité totale des parcs d’éoliennes nouvellement installés dans le pays atteignent 3.3GW en 2007, partant de 1,3GW en 2006, soit une croissance de 150%, bien au-dessus de la moyenne mondiale, laquelle se situe à 40% de croissance pour la même année, d’après une récente étude publiée par la Chinese Wind Energy Association (CWEA)
Les technologies étrangères représentaient 65,9% des éoliennes en Chine fin 2006, avec des fabricants internationaux comme la société danoise Vestas ou l’espagnol Gamesa, l’américain GE et Nordex dominant le marché, selon les statistiques du CWEA. Mais la situation a énormément changé en un an. Les statistiques du CWEA indiquent que l’industrie éolienne chinoise s’est redressée, reléguant les imports à 44% du marché des nouvelles installations en 2007.
Le leader chinois de l’équipement éolien, Xinjiang Goldwind, dont les parts de marché se sont envolées de 264% à 131 yuans par rapport à leur offre de départ, leur premier jour de mise sur le marché, en décembre, sur le Shenzhen Stock Exchange, ont produit environ 45% des turbines nouvellement installées en Chine l’année dernière, soit un chiffre équivalent à la somme des équipements installés par tous les fabricants étrangers.
Un bas prix est l’avantage principal des turbines chinoises, dit Shi Pengfei, Vice-Président du CWEA. "Donc il est important, pour rester compétitifs, que les producteurs étrangers baissent leurs prix", ajoute-t’il. Produire en Chine pour le marché chinois est l’une des solutions. Nordex produit en ce moment 100% de ses pales de rotor et nacelles – le compartiment où est logé le moteur – en Chine, mais seulement 30% des autres composants viennent de fournisseurs locaux, ramenant à 70% la part de matériel toujours importée d’Europe.
"Notre stratégie est la suivante ; si nous voulons être compétitifs sur le marché chinois, nous devons nous fournir à 95% sur le marché local dans les deux ans à venir", dit Richterich. Afin d’atteindre son objectif, Nordex commençe à développer des composants-clés du moteur, tels que les boîtes de vitesses, avec des partenaires chinois, dont Nanjing Highspeed. "Nous avons commencé ce travail il y a un an, mais cela prendra encore un ou deux ans afin que notre Supply Chain en Chine soit opérationnelle.", précise Richterich. D’autres grands fabricants étrangers, incluant Vesetas, Gamesa, GE et Suzlon, sont également en train de construire des usines en Chine pour réduire les coûts de transport et être compétitifs.
Malgré une concurrence féroce en Chine sur les coûts, les producteurs étrangers ont toujours l’avantage d’offrir les plus grandes turbines, dit Shi. Les turbines chinoises les plus courantes sont d’une puissance de 750 kW, alors que la plupart des produits européens génèrent 2 MW.
Cependant, l’expertise nationale s’accroît. Trois producteurs de turbines chinoises ont débuté les tests et la production de turbines de 1,5 MW l’année dernière. Goldwind a commencé de travailler avec une entreprise de conception allemande en 2001 et a produit des turbines de 1,5MW en 2007. Ce mois-ci, ils ont acquis 70% des parts du fabricant de turbines allemand Vensys Energy AG, qui aidera Goldwin dans la production de grandes turbines éoliennes.
BE Chine numéro 47 (28/03/2008) – Ambassade de France en Chine / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53748.htm
OK, Très Bien ! ça fera toujours ça de charbon brûlé et donc de pollution GES en moins si l’éolien se développe à cette cadence. Vu le volume requis il est logique et souhaitable que la production de turbines soit local. Donc Bon vent ! A+ Salutations Guydegif(91)
5eme mais en passe d’etre 1er en émission de Co2 devant les USA ! Et des Jeux qu’ils veulent…verts ! Un comble !
Faites le calcul d’éoliennes qu’il faut installer en Chine pour qu’elles aient un minimum d’impact…. vous verrez que c’est irréaliste, tout comme le bilan est désastreux partout dans le monde… c’est du foutage de gueule écologique.Alors arrêtez de fantasmer sur cette pseudo énergie verte, qui ne l’est pas du tout quand on fait un VRAI bilan.
Elbert, peux-tu développer ton point de vue? De quel vrai bilan veut-tu parler? L’éolien n’est pas une solution miracle, il peut contribuer significativement au bouquet énergétique d’un pays (5 à 30% suivant le réseau, les bassins de vent et la consommation). En France, RTE estime que l’éolien ne pose aucun problème d’intégration au réseau et se substitue au thermique et au nucléaire si l’on excède pas 10 000MW de puissance active (soit 35 000MW installés sisi ‘lon tient compte du facteur de charge du parc éolien français). Sachant que l’objectif français est de 25 000MW de puissance totale.Mais il est certains que le solaire (9fois plus cher que l’éolien, qui met 3 à 5 ans pour « rembourser son coût environnemental de fabrication contre 6mois à 1an pour une éolienne avec la même durée de vie de 25ans) et d’ailleurs l’éolien et l’hydraulique sont des énergies poluantes, inéficaces, ruineuses et dangeureuses pour la santé!Le nucléaire et le thermique il n’y a que ça de vrai!
Je réitère ma question lancinante :Pouvez vous m’expliquer pourquoi les allemands qui possèdent les « écologistes » politiques les plus performants et les plus influant du monde, ne sont qu’à 5 % d’électricité éolienne ?Vous devez avoir raison : « le nucléaire et le thermique, il n’y a que ça de vrai ». Les français ont choisi le nucléaire, les allemands… les deux !