Huit éoliennes à Saint-Beaulize et à Marnhagues-et-Latour (Aveyron) pour alimenter au total environ 22 000 personnes en électricité : c’est le projet du Plo del Montal proposé par la Compagnie du Vent (groupe Suez).
Et comme ce type d’implantation passe par une concertation globale de tous les acteurs et riverains concernés, une enquête publique aura lieu à partir du 21 avril.
Un projet de parc éolien est aujourd’hui envisagé dans le sud du département de l’Aveyron. La Compagnie du Vent propose en effet l’installation de huit aérogénérateurs sur le site du Plo del Montal, à Saint-Beaulize et à Marnhagues-et-Latour, pour une puissance de 18,4 MW.
Selon le projet, deux éoliennes seront implantées à Saint-Beaulize et six à Marnhagues-et-Latour (Aveyron).
La Compagnie du Vent table sur une production totale annuelle de près de 50 millions de kilowattheures, l’alimentation d’environ 22 000 personnes en électricité.
Les premiers contacts de la société avec les mairies de Saint-Beaulize et de Marnhagues-et-Latour datent d’avril 2001. A cette époque, le projet envisagé s’appelle Plo del Bessou et se compose de quinze éoliennes.
Suite à l’avis favorable des conseils municipaux, les études de préfaisabilité sont lancées : faune, flore, archéologie, environnement sonore, paysage, potentiel éolien, servitudes réglementaires, raccordement au réseau électrique…
En mai 2005, La Compagnie du Vent organise deux réunions d’information publique en partenariat avec les municipalités, afin de présenter dans le détail le projet, et de répondre aux interrogations de la population locale.
La demande de permis de construire du projet du Plo del Bessou est déposée en août 2005, et donne lieu à une enquête publique pendant l’automne 2006. Malgré l’avis favorable du commissaire enquêteur, le projet est refusé par le préfet de l’Aveyron en mars 2007.
Deux mois plus tard, La Compagnie du Vent propose alors, en concertation avec les services de l’Etat, une nouvelle implantation en réduisant de près de moitié le nombre de machines. Ce projet de huit éoliennes, rebaptisé Plo del Montal, fait l’objet d’une nouvelle demande d’autorisation en mai 2007.
Aujourd’hui, les résultats des études effectuées sont présentés dans les dossiers de demande de permis de construire, consultables en mairie pendant l’enquête publique.
Elle est à nouveau l’occasion pour les riverains du projet de donner leur avis avant la fin de l’instruction de la demande de permis de construire par la préfecture de l’Aveyron.
Les habitants de ces deux communes sont donc invités à prendre connaissance du dossier complet du projet, dans leurs mairies, et à donner librement leur avis dans le cadre de l’enquête publique qui se déroule du 21 avril au 21 mai 2008 inclus.
Le commissaire enquêteur assure plusieurs permanences pendant toute la période d’enquête publique, afin de recueillir également les déclarations verbales (voir détails ci-dessous).
Permanences commissaire enquêteur :
MARNHAGUES-ET-LATOUR, en mairie :
MARDI 22 AVRIL 14H-17H
LUNDI 5 MAI 14H-17H
SAMEDI 17 MAI 14H-17H
MERCREDI 21 MAI 14H-17H
SAINT-BEAULIZE, en mairie :
SAMEDI 26 AVRIL 9H-12H
MERCREDI 21 MAI 9H-12H
Producteur d’énergie renouvelable, La Compagnie du Vent a installé la première éolienne raccordée au réseau électrique national français en 1991 à Port-la-Nouvelle (Aude), puis le premier parc éolien autour de cette machine, en 1993. Elle a également installé le premier parc éolien marocain en 2000, à Al Koudia Al Baïda.
Aujourd’hui, son parc de production en exploitation et à un stade avancé de construction est de 148 mégawatts. La société a par ailleurs engagé une diversification dans les biocarburants (sa filiale Biocar prépare la construction d’une usine de biodiesel, d’une capacité de 200 000 tonnes par an, sur le Port Autonome de Marseille pour 2009) et l’énergie solaire (objectif de 55 MWc de centrales photovoltaïques installées d’ici 2015).
La Compagnie du Vent est une filiale de Suez, qui détient 56,8 % de ses parts.
Bon vent à La Compagnie du V. et Bonne Consultation, si possible fructueuse tout en étant respectueuse de l’avis objectif des riverains et autorités concernées et considérations paysagères pour intégration hramonieuse. Ne suis pas local, c’est aux Aveyronnais de juger, objectivement, donc juste mon avis. Pas tout et n’importe quoi certes mais pas blocage par principe dogmatique non plus ! C’est un contributeur au »Bouquet de Solutions DD et EnR » évoqué par ailleurs, donc Bon Vent ! Bon vent aussi à la C. du V. pour ses autres projets EnR, éoliens mais aussi Biodiesel et solaires, contributeurs à la liutte anti-GES ! A+ Salutations Guydegif(91)
Cette sté semble avoir de bonnes intentions et cela semble apparaître dans la démarche, même si elle est maintenant obligatoire. Cependant, sa diversification du côté des agro-carburants permet d’émettre de sérieux doute quant à ses motivations. Développement durable (DD) sur la problématique énergétique ou simple niche de marché pour faciliter des affaires sur fond de GreenWashing ? A chacun de se faire son idée. L’activité concernant l’éolien ne suffit pas à montrer un quelconque engagement en matière de DD, qu’en est-il vraiment ? Il n’en ait pas fait mention sur leur site internet…
Il ne faut pas laisser dire que ce projet alimentera 22000 foyers en électricité sachant que :- A ma connaissance aucun foyer ne manque d’électricité chez nous. Surtout en Aveyron !- La France exporte 12% net (solde import/export) de sa production électrique. Et donc, si l’éolien se développe chez nous, il permettra seulement d’exporter à perte, car le prix du rachat obligatoire de l’électricité éolienne par EDF est supérieur au prix spot du marché. Le tout sur le compte du contribuable et de l’abonné EDF !Cette énergie alimentera plutôt les comptes de la société Suez qui en aura bien besoin après avoir acheté plus chère que de raison la Compagnie du Vent et son portefeuil de projets virtuels. (voir toutes les analyses financières)Ce nouveau « demi-projet » prouve que les promoteurs ne renoncent jamais et que même après un refus ils reviennent à la charge. Ce demi-projet serait-il deux fois meilleur que le premier ?Vous devriez savoir que notre besoin actuel sonde subvenir à nos demandes ponctuelles lors des pics de consommation ce que l’éolien ne pourra pas nous garantir a cause de sa nature intermittente. Suez et d’autres (POWEO) le savent bien et construisent plus discrètement des Centrales thermiques. L’éolien ne leur sert-il pas de vitrine ?
Blablabla… Toujours les mêmes arguments anti éoliens qui détournent les chiffres pour faire porter à cette filière notre frénésie de consommation électrique… Quand allez vous comprendre qu’il ne faut pas regarder ce qu’il se passe aujourd’hui mais qu’il faut savoir se projeter dans l’avenir : développement durable pour préserver les générations futures! Il est vrai que la France se dote de plusieurs centrales thermiques. mais ce n’est en aucun cas pour palier l’intermitence de l’éolien. c’est tout simplement que nous consommons chaque année plus de MWh et que le système électrique français est en limite de garantir la continuité de l’approvisionnement! et que va-t-il se passer dans 10ans? le parc électronucléaire doit être remplacer. concuent pour durer 20 ans, certaines centrales en ont aujourd’hui plus de 30 et on va les garder encore quelques années avant de les démanteler. et après? De l’EPR pour bouygues aux 4 coin de la France. L’éolien est une des solutions pour assurer la production d’électricité en France, avec les autres EnR : hydraulique, solaire, biomasse, économies d’énergies. Perso j’en ai raz le bol de lire toujours la même propagande anti-éolienne. Alors merci de regarder les chiffres officiels (RTE – ADEME – MEDAD) et de les analyser objectivement.
Enfin, quelqu’un, Vinc49, qui ose s’élever contre la majorité gens qui interviennent ici, les pisse-vinaigre qui ramènent continuellement les problèmes éoliens et autres énergies propres à de simples considérations économiques (Serge23, le 18/4, JP du Caladez, etc…). Le temps des raisonnements sur la base de nos sous-sous est bien passé. Alors, même si l’électricité éolienne coûte plus cher à l’abonné, même si les rendements ne sont pas très bons, même s’il faut de l’acier et du béton, c’est quand même une source d’énergie gratuite, on se doit de l’utiliser, ne serait-ce qu’en complément. N’oubliez quand même pas, messieurs les râleurs que je découvre chaque jour dans cette chronique, que ces industries nouvelles n’en sont qu’à leur balbutiement, que les techniques évoluent chaque jour (Enerzine vous le démontre quotidiennement), que les rendements s’améliorent ; laissez donc un peu de temps aux techniques pour évoluer. Même si des financiers flairent de bonnes affaires, c’est pour la bonne cause. Je préfèrent des financiers qui investissent dans des techniques propres que dans le pétrole, l’uranium, le charbon.
Dire quelques vérités sur telle ou telle filière nouvelle EnR (éolien, photovoltaïque et autre) n’est pas la preuve d’une vue à court terme au contraire. Je vais prendre un exemple que j’ai cité dans un autre article : le scénario Négawatt (voir l’article « Energies renouvelables : le plan qui valait 3 milliards »). Cela part d’un bon sentiment, mais pose quelques problèmes à l’analyse. Ce scénario propose de restreindre la production d’électricité en jouant à fond la carte des MDE et de produire ce qui reste nécessaire à partir d’EnR… et de gaz. On se contente de 430 TWh en 2050 dont 361 TWh de renouvelable. Concrètement, on supprime le nucléaire en 2035 et on augmente considérablement la part de l’éolien… dont l’intermittence sera compensé par des centrales au gaz qui produiront 69 TWh en 2030. Au moins Négawatt a le mérite de reconnaître qu’il faut des centrales thermiques pour pallier l’intermittence de l’éolien. En 2050 nous aurons donc 137 TWh éolien, 75 TWh hydraulique, 65 TWh photovoltaïque, 49 TWh biomasse, 25 TWh géothermie, 10 TWh énergie marine et pour faire le complément 69 TWh de centrale à gaz. Le seul problème c’est qu’avant 2050, il y a 2030 où il est proposé le mix suivant : 440 TWh au total composé de 96 TWh éolien, 77 TWh hydraulique, 10 TWh photovoltaïque, 30 TWh biomasse, 5 TWh géothermie, 2 TWh énergie marine et pour faire le complément 97 TWh de nucléaire et 123 TWh de centrale à gaz. L’ennui, c’est que si la réduction drastique de la consommation n’a pas lieu comme prévu, on va être obligé de compenser avec encore plus de centrales thermiques puisque qu’on investit plus dans le nucléaire. Si d’aventure en 2030 nous devions produire 540 TWh (environ la production brute actuelle), il faudrait produire 223 TWh avec des centrales à flamme ! Ce scénario Négawatt risque donc de tourner au fiasco en ce qui concerne l’émission de GES dans les 40 prochaines années. Je pense qu’il est beaucoup trop orienté vers un seul but : réduire la consommation d’électricité pour justifier la sortie du nucléaire. Ce scénario, interdit de facto l’essor de la voiture électrique et nous rend encore plus dépendant du gaz. Conclusion : qui a la plus courte vue
Le projet éolien de Marnhagues et Latour est situé en zône rouge, zône interdite à l’éolien industriel, du fait de la présence de nombreux oiseaux. Les éoliennes industrielles doivent aller dans les régions type friches industrielles, c’est évident. Qu’est-ce qu’elles viennent faire dans une région comme Marnhagues et Latour, qui n’a rien d’une région de ce type?, et qui fait partie de ces endroits où l’environnement est encore protégé.. ce n’est pas parceque quelques personnes intéressées par l’argent sont d’accord pour mettre ces machines chez eux qu’on va laisser polluer un secteur qui a d’autres vocations; On peut quand même s’étonner que chaque fois que des tractations se font entre loueurs de terrains et chercheurs de terrains, les études qui sont faîtes sont toujours positives, et les enquêtes publiques sont toujours favorables, pour des projets polluants qui de toute évidence n’ont rien à faire dans un environnement de montagne préservé. Dire que ce sont des projets polluants n’est pas péjoratif, le fait qu’il y ait une enquête publique ( comme pour les installations classées, déchêtteries..etc)le prouve. Faîtes des petites éoliennes pour une utilisation locale, dans les régions fragiles, ce serait beaucoup plus intéressant et plus intelligent. La sauvegarde de la planète passe aussi par la protection de l’environnement
Cher monsieur , il me semble que l’on peut relever au moins 4 erreurs ds. votre commentaire de ce jour : 1) » le temps des raisonnements comptables est passe » : je vs. souhaite bonne chance si vs. appliquez ce postulat ds. votre vie personnelle concernant VOS propres choix en matiere d’investissement(s) energetique ou autre(s) 2) » c’est qd. meme une source d’energie gratuite » NON , il faut amortir l’investissement sur X megawattheures produits ( et il y en a TJRS. moins que prevu , c’est TJRS. ainsi ! + les couts d’entretien et de maintenance , sans parler des ennuis et pepins divers !Rien n’est JAMAIS gratuit ici bas 3) » ce sont des energies nouvelles ….etc, etc … » FAUX , les moulins a vent comme les eoliennes de pompage datent de nombreux siecles , et leurs rendements n’ont pas beaucoup augmente , pour des raisons naturelles , comme en thermo-dynamique par ailleurs … Tanpis , il faut faire avec , et ne pas ( trop ) rever ds. ce domaine , desole …. 4) » je prefere des financiers qui investissent ds. du propre , etc , etc » … la encore desole , mais ce sont les memes ! Et ils s’y mettent qd. les Business plans previsionnels ( voir point 1) ci-dessus , eh oui ! )sont positifs , av. des risques les + faibles possibles ( ds. la riche Californie plutot qu’au Zimbabwe ou au Tchasd …. sans parler du Soudan ou de la Somalie … ) , et donc un taux de reussite potentielle maximal et de rentabilite la + elevee possible ….Et ce sont les memes investisseurs parce que ces EnR produites en masse ( localement ! ) sont pour eux » capital intensives » + » couts proportionnels minimaux » ( ce que vs. appelez joliment » gratuits » )… et donc un investissement » sur » car pratiquement sans surprises qd. un contrat de revente d’une » electricite verte » est signe pour 20 ou 25 ans av. des clients solvables , le meme schema financier que le nucleaire soit dit en passant , l’uranium minerai etant compte pour » peanuts » ds. le prix de revente de l’electricite finale , pas + cher que votre vent » gratuit » rapporte aux Terawattheures / ans qu’il amene ( Globalement cela s’appelle une » rente financiere » , et n’a pas grd. chose a voir av. une quelconque utopie » non comptable » …. Pourvu que cela fonctionne le + et le mieux et le + longtemps possible ds. ces divers domaines energetiques … mais pas de reveries SVP , elles ne sont pas de mise ( et ne l’ont jamais ete ) ds. ce domaine , pas + que ds. celui de la production de » bouffe » pour essayer de nourrir le mieux possible les 9 milliards d’humains que ns. allons etre d’ici 20 / 25 ans
Mais le coût de l’uranium augmente lui, pas celui du vent… C’est une question que je me pose, on entendait parler de 5 % du coût début 2000, or, le prix de l’uranium a été multiplié par 10 en 4 ans… Pourquoi nos voisins européens estiment le coût du nuk à 6 c€/kWh, et nous on annonce timidement (voir les quelques papiers de la CRE à ce sujet), un coût de 4.5 c€/kWh (plus que les 3 c€ qu’on nous annoncait il y’a qq années, et qu’on entend encore à droite ou à gauche)… Sans être anti-nucléaire, le problème c’est ce manque de transparence, toujours, à son sujet.
Ces coûts sont calculés sur une base actuelle, cad où les coûts d’investissement dans le nucléaire ont été amortis d’où sans doute ce bas prix en France. Compte-tenu des bénéfices substantiels des grandes entreprises de ce secteur, la mise en route de nouvelles installations ne devrait pas peser sur ce 4.5 c€/kWh. A moins qu’une Commission quelconque ne l’on augmente « artificiellement », comme c’est le cas pour la gaz actuellement A moins que l’on mette en place une taxe Carbone comme préconisé dans sa récente étude par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour « payer l’énergie à son coût réel ». Même si cela paraît encore irréel, l’idée avance et devrait amener à une petite révolution pour l’environnement (de toute façon a t’on le choix?). Le coût du kWh généré par des énergies fossiles (dont l’uranium) augmenterait nécessairement, alors que celui du vent va diminuer « Les perspectives de l’environnement en 2030 »:
Pour essayer de comprendre quelque chose au prix du kWh nucléaire, il faut lire le rapport Charpin de 2000. Pour comparer les coûts et leurs méthodes de formation, il faut lire le rapport DGEMP-DIDEME de 2003. Pour voir les variations historique des prix de l’uranium, il faut voir le site : De toute façon, avec un parc de réacteurs presque amortis, les variations même forte du prix de l’uranium, permette de garder un kWh compétitif par rapport au pétrole et au gaz… qui ne baissent pas, c’est le moins qu’on puisse dire. Si une taxe carbone sévère est mise en place, elle pésera énormément sur le prix du kWh charbon et nettement moins sur le gaz et… pas du tout sur le nucléaire (sinon, il faut qu’on m’explique pourquoi). Attention, on a coutume d’opposer énergies fossiles (avec carbone) et les EnR (sans carbone). Où se situe le nucléaire ?? le coût du kwh nucléaire en France, n’a aucune raison d’augmenter fortement autre qu’artificielle. Pour vous en convaincre, je vous recommande chaudement la lecture du petit livre (54 pages et 3€) de David Spector « électricité : faut-il désespérer du marché ? » Il explique parfaitement la complexité de la formation des prix de l’électricité dans un marché ouvert et les mécanismes économiques qui pousserait à l’augmentation artificielle des prix.