C’est un plan massif de développement des énergies renouvelables que doit annoncer le gouvernement britannique aujourd’hui.
7 000 turbines éoliennes devraient être érigées à travers tout le pays d’ici 2020 : 4 000 à terre, et 3 000 en mer. "De quoi générer un tiers de l’électricité du pays", selon le Mirror.
Gordon Brown devrait en effet promettre aujourd’hui des investissements de l’ordre de 100 milliards de livres (126 milliards d’euros) dans les énergies nouvelles, à l’occasion d’un sommet environnemental à Londres.
Les particuliers et les communautés seront également incitées à participer au développement de leurs propres ressources énergétiques.
Outre les éoliennes, ce programme d’expansion massive concerne également le solaire et l’énergie des vagues. Et vient compléter le plan de développement du nucléaire de nouvelle génération déjà annoncé par le gouvernement.
"Des changements visibles dans nos paysages, nos villages et nos villes sont inévitables" a d’ores et déjà prévenu le gouvernement.
Le Royaume-Uni s’est fixé un objectif de réduction de ses émissions de CO2 de 60% à l’horizon 2050. En 2020, 15% de l’énergie produite devra provenir de sources renouvelables, soit un tiers de l’électricité.
Actuellement, la puissance de l’énergie éolienne s’élève à 2,4GW dans le pays. 19 GW sont en cours de développement. Elle représentera une puissance de 33 GW en 2020.
Selon la British Wind Energy Association (BWEA), 5 ans devraient suffire pour que l’énergie éolienne dépasse la capacité de l’énergie nucléaire en Grande-Bretagne.
D’apres ce que j’ai lu un peu partout , l’Allemagne possede + de 16 000 eoliennes , qui lui produisent annuellement de l’ordre de 9 ou 10 % de son electricite …. De 2 choses l’une : ou les 7000 futures eoliennes Britanniques vont etre de » tres grosses machines unitaires » , ou ce Pays consomme infiniment moins d’electricite que les Germains ( ce dont on peut douter ! ) …. Ou alors on se met ( et on nous met ) une fois de + le doigt ds. l’oeil ( en confondant puissances installees et productions globales ou quoi ? ) , et ces politiques racontent n’importe quoi …. ce ne serait pas la 1ere fois , ici comme ailleurs , cette fois-ci comme bien d’autres fois !Peut-on en savoir + et + completement ?, cela interesse beaucoup l’Asie du Sud de voir comment l’Europe se depatouille av. ses beaux projets et ses ( nombreux ) dilemmes ….
Un tiers de la production ? D’accord avec Momo, il doit y avoir un truc …Mais bon, la Grande-bretagne est une ile, le vent souffle sur ses côtes, les dernières générations sont effectivement plus puissantes, ceci peut expliquer cela.Mais c’est le politique qui parle, les chiffres ne sont, souvent dans ces cas là, que des outils destinés à convaincre « le peuple » de ce qui le mieux pour lui …Il nous reste, c’est notre devoir de citoyen responsable, de tâcher d’en savoir plus et de nous faire notre opinion en nous basant non pas sur une seule source (danger !) mais en croisant l’info.
Les politiques sont toujours optimistes !Selon Observ’ER, les britanniques possède une puissance éolienne installée de 2388,4 MW fin 2007 et cette puissance a produit 5,17 TWh ce qui représente un facteur de charge de 2164 heures/an.Si on transpose cela à 33 GW, cela produirait 71 TWh. Sachant que la production globale d’électricité est d’environ 400 TWh, cela ferait 17,8 %. Question : avec quoi produit-on les 82,2 % restants ? sachant qu’actuellement 74,6 % de l’électricité est d’origine fossile et 18,9 % d’origine nucléaire. Voir les chiffres au lien suivant : on peut espérer que l’éolien offshore fasse beaucoup mieux, mais il n’y en aura que 43 % contre 16,7 % actuellement. Conclusion : effet d’annonce, avec 33 GW ils ne seront pas au rendez vous en 2020 pour produire un tiers (33 %) d’électricité avec l’éolien.Et Gordon Brown, il les trouve où les 126 milliards d’Euros pour les EnR ?
Les pays pionniers dans l’éolien ont construit pas mal d’éoliennes de petitecapacité (500kW et 1MW) qui font plus de chiffres au comptage que de Kwh…On parle de près de la moitié en éolienne off-shore où d’une part les vents sontplus puissants et constants et où les calibres montent encore en taille.Des éoliennes de 6/7 MW existent déjà pour l’off-shore et sont encore plusproductives que celles les plus couramment utilisés en ce moment (2MW).Ceci dit il faut toujours se méfier entre capacités en GW des installationset capacités en production en GWh.Sur le site de la BBC que je viens de consulter le premier ministre Gordon Browndit clairement que l’éolien fournira 30% de la production électrique en 2020.La grande-bretagne produisant de l’ordre de 370TWh d’électricité un calcul simplemontre que ces chiffres peuvent être exacts…
33 GW installés en 2020, pourquoi pas? A 2200 heures-équivalentes par an cela fait 73GWh par an (si leur réseau – qui doit avoir une puissance appellée « ferme » en hiver de 51GW estimés – peut absorber les 33GW pic ?). RTE a dit en France qu’on pouvait installer 15GW éoliens max sans problèmes insolvables, soit 20% de notre puissance appellée « ferme » de 75GW (ce n’est pas le pic mais une honnête valeur forte durant une bonne partie de journée hivernale). Donc premier mensonge: les anglais se colleraient 33GW éolien sur un réseau de 51GW soit 66% au lieu des honnêtes 20% français. Ca ne marchera pas, il y aura trop de courant en jour venté et il leur faudra le revendre en passant sous la mer? Capacité limitée à 2GW, 4GW peut-être avec la Belgique? Impossible. Second mensonge: 33GW à 2200h/an = 73GWh ou 20% (et non 33% comme annoncé) et de plus on vient de voir qu’ils ne pourront pas les absorber ces 73GWh, sauf à les stocker avec une solution à découvrir.Clairement, regrettable effet d’annonce, tant pis pour les honnêtes anglais qui vont en pâtir.Je suis stupéfié par la dose de mensonges sur les énergies nouvelles qu’on nous vomit à l’écran qu’une simple calculette réduit en poussière dans la minute. A force de mentir comme cela nous finirons par nous en dégoûter, ce qui sera dommage.
Pour completer marcob, Enercon teste en ce moment sa E126 terrestre de 6MW haute de 135m a la nacelle, a peine 12m de plus que sa E112 de 3,2 MW.Vu la hauteur supplementaire, le constructeur prevoit un productivite du quadruple de celle de sa petite soeur de 2MW (E82).On constate donc du repowering en allemagne : remplacer la multitude d’anciennes et petites eolienne par de plus grandes, plus puissantes et moins nombreuses. Derniere precision : l’Allemagne en est maintenant a 22 000 eolienne et 13% d’electricite renouvelable, en constante progression.Concernant le texte, il dit 33% d’electricite grace a TOUTES les EnR. Pour les ignards, on rappelera que les EnR, c’est l’eolien, le solaire, l’hydro, la biomasse, biogaz, la goethermie et les energies de la mer.Ne vous deplaise messieurs les pro-nucleaires, votre combat est d’arriere-garde… et perdu d’avance.
Ne faisons pas l’amalgame éolien-EnR. Dans l’article il est clairement indiqué : « 7 000 turbines éoliennes devraient être érigées à travers tout le pays d’ici 2020 : 4 000 à terre, et 3 000 en mer. « De quoi générer un tiers de l’électricité du pays », selon le Mirror. »Cela veut dire que l’on attend que 7000 éoliennes produisent 33 % de la production britannique (400 TWh). Dans ce cas, il faut qu’elles produisent 132 TWh avec 33 000 MW installés soit une puissance moyenne de 4,7 MW par éolienne (actuellement c’est 2 MW). je veux bien que les grosses éoliennes soit plus productives; mais il faudrait que le parc (onshore et offshore) tourne 4000 heures par an en équivalent pleine puissance soit un facteur de charge moyen de 45,6 % !Pour les ignares, je rappelle que les EnR, ce n’est pas que l’eolien !L’Allemagne avec une puissance installée de 22 000 MW a produit 33,6 TWh en 2007 soit environ 5 % de sa production d’électricité. Si un « repowering » vigoureux est mis en oeuvre, elle aura tout de même du mal à dépasser 10 %. Pour info sur la productivité des éoliennes allemandes, voir le site suivant :ère garde ou pas, avec quoi produit-on les 80 % que ne fera pas l’éolien ? et pour être gentil, avec quoi produit-on les 67 % (100-33) non produit par les EnR ?? (puisque c’est elles qui font 33 %).
Votre facteur de charge est peut-être vrai en France on-shore avec des éoliennesde 1 à 2MW mais off-shore au large de la Grande-bretagne avec de plus grosses unités…Avez-vous consulté une carte des vents européens (j’en ai une sous les yeux).Il est flagrant que la Grande-bretagne est dotée d’une ressource sans comparaisonavec la nôtre et qu’un facteur de charge de 25% (conduisant à vos 2200 heures) estune sous-estimation grossière du potentiel éolien promis par ce programme.Tapez « off-shore wind + load factor » dans « Google » et vous verrez dans le document(en anglais) que des facteurs de charge de 33 à 38% sont couramment attendus surles sites envisagés.Plusieurs sites anglo-saxons annoncent la même chose.Peut-être êtes-vous le seul à être dans le vrai. Ceci dit la capacité en GW duparc électrique de la grande-bretagne est de 75GW. Une confusion avec l’angleterrepeut-être ?
Quelques remarques indispensables :1/ La déclaration de Gordon Brown est publique et il ne manquerait pas de spécialistes du domaine au royaume-uni et ailleurs pour montrer que sonprojet relève de la haute fantaisie si c’était le cas.2/ Il a déjà été constaté des facteurs de charge > 50% (en moyenne surplusieurs années) sur certains sites au royaume-uni.3/L’article dont je donne le lien ci-dessous (anglais) dit clairement quela couronne britannique investit dans la production d’une éolienne baptisée »The Britannia » du constructeur WindPower de 7,5MW dépassant l’Enercon-E126.Or le facteur de charge vaut pour un site et une taille donnée d’éolienne (lahauteur par rapport au sol à une importance).4/On parle d’un pourcentage (30%) en 2020 et le potentiel d’économies là-bascomme chez nous est important. Ces 30% ne sont pas forcément 30% de leur actuelleconsommation mais de celle estimée en 2020.5/Une part de ces éoliennes ne seront installées qu’en 2015 et au-delà. Quellesera alors la taille unitaire considérant l’évolution passée depuis 12 ans ?…Le projet global tient peut-être compte de tout ces paramètres.
La Grande Bretagne vient de remettre en service l’exploitation des mines de charbon que MMe Thatcher avait fermées. On sait maintenant pourquoi.Les pièces du puzzle sont presque toutes mises en place.
Il ferait bien de se renseigner: Le repowering est un attrappe imbéciles car la densité d’énergie électrique récupérable au km² ne change pas, 8MW au km²: De plus hautes éoliennes captent davantage de vent c’est sûr, mais on ne paut pas en mettre autant au km² ! Cette fuite en avant est un moyen marketing intelligent pour faire acheter davantage d’éoliennes pour la même production par site. CQFD. Quand aux incantations « nucléaire, combat perdu d’arrière garde », changeons de lunettes et regardeons la formidable vague nucléaire qui se dessine mondialement: reparlons-en dans 15ans !! Effet boomrang garanti.Marcob12: Exact, j’attendais la remarque: Une taux de vent plus élevé se dessine chez nos voisins îliens mais cela ne change pas de beaucoup le rapport. De plus à pays donné, si les premiers sites sont à 50%, tous ceux équipés pour fournir les 33GW donneront nécessairement une moyenne qui sera notalement inférieure à 50%, en espérant que cette moyenne ne tombe pas à 25%. Mais même à 33%, cela ne fait que +1/3.La vraie barrière sera la non compatibilité du réseau électrique avec de telles puissances variables. Ou ils développent des solutions de stockage massif dont nul n’entrevoit la couleur, ou alors les anglais changent de rythme de vie avec des moments à forte disponibilité d’énergie et des jours sans comme à l’poque de la marine à voile.
@ pasnaïfJe suis encore en désaccord sur votre vision de la non-compatibilité du réseau à ce niveau d’éolien.Les Danois envisagent 50% d’éolien et ne sont pas fous.Tout d’abord la carte des sites envisagés montrent qu’ils sont répartis dans un rayon de 1000km et pluset donc tout le parc ne connaîtra pas des conditions de plein vent en même temps. Par ailleurs la météo à 24h est suffisamment fiable pour planifier l’arrêt de centrales de bases peu de temps avant l’arrivée d’une dépression sur les îles britanniques. On peut anticiper sa trajectoire et connaissant la vitesse desvents induire une production éolienne dans les heures à venir.Je n’imagine pas une dépression imprévue couvrant la totalité des îles britanniques et non prévue par la météo mais j’imagine très bien (on le fait en cas de tempête pour préserver les éoliennes) des dispositifs interrompant la production excédentaire d’électricité sur quelques parcs.Par ailleurs on peut appeler bien plus de puissance quand c’est nécessaire (les Danois équippent de gros entrepôts frigorifiques pour consommer en pic (diminuer la température) et ne pas le faire en pointe pour lisser la demande.Des parcs de batteries capables de stocker plusieurs MWh commencent à apparaître et pourraient se banaliser.Par ailleurs les « supercondensateurs » s’ils s’avèrent à la hauteur des espérances mis en eux seraient capables d’engloutir en peu de temps des pics « catastrophiques » de production pour les stocker.Et le stockage souterrain (ou non) sous forme d’air comprimé (banal pour le gaz) et le pompage/turbinage déjà mis en oeuvre et l’électrolyse de l’eau en dernier ressort pour stocker H2/O2 et récupérer l’énergie stockée via pile à combustible ?Pour les Danois une partie du stockage sera constitué par la somme des batteries d’un parc automobile avec incitations financières pour acheter/vendre l’électricité au moment idéal.Par ailleurs l’interconnexion de certains réseaux nationaux via des câbles HVDC a été envisagé permettant d’envisager la dilution de pics de production sur le réseau de plusieurs pays.Les solutions existent pour faire tenir debout ce projet. Si et lesquelles seront mises en oeuvre, je l’ignore autant que vous.