Les pales de la première (61,5 m d’envergure) et le mât de la deuxième éolienne (184 mètre de haut) ont été hissés à 29 km des côtes belges, sur le banc de sable du Thorntonbank à des profondeurs d’eau variant de 12 a 27,5 m.
Cette première phase d’un investissement de 150 millions d’euros, est constiuée de 6 éoliennes REpower de 5 MW et d’un premier câble de 150 kV, long de 37 km, reliant la côte. Selon C-Power, en cas de succès du projet pilote, le futur parc pourra totaliser 54 éoliennes de 5 MW d’ici 2011;
Les premiers kWh seront injectés sur le réseau public vers le début d’octobre 2008.
Ce parc d’éoliennes d’une capacité totale de 300 MW produira environ 1000 GWh par an d’énergie verte et couvrira les besoins en électricité de 600 000 habitants. Les émissions de CO2 ainsi évitées s’élèvent à 450 000 tonnes par an.
si l’on s’en tient aux chiffres avancés ici, une fois de plus, l’éolien nous rappelle qu’il faudra aussi compter sur lui dans le futur…Un très beau projet semble t-il dont nous devrions là encore nous inspirer là où les cotes francaises offrent la possibilité de le faire.Sauf à ce que l’on nous rabache que l’éolien en France ne sert à rien vu qu’on a le nucléaire… sans commentaire!vive l’efficacité énergétique du vent pour faire tourner une hélice, vive l’énergie renouvelable et inépuisable, vive les installations énergétiques réversibles, démontables, recyclables, sans CO2, etc…
Avec une production de 1.000 GWh pour une puissance de 300 MW, cela fait 3.330 kWh par kW installé, soit un rendement moyen de 38% – l’équivalent de 3.330 heures à puissance nominale divisé par 8.760 heures dans l’année. On arrive presque à la moitié du rendement moyen d’une centrale nucléaire (moyenne de 82% dans le monde). Ne pas confondre avec le rendement énergétique d’une centrale nucléaire qui est de 33% : un réacteur de 3.000 MW thermiques à une puissance de 1.000 MW électriques.
Si on se réfère à l’article, en 2011, 54 éoliennes de 5 MW = 270 MW et non 300 MW.Si 270 MW produisent 1 TWH (1000 GWh), le facteur de charge est donc de : 42,28 % ou 3704 heures équivalent plein puissance.Si les 270 MW produisaient à pleine puissance pendant 8760 heures, ils produiraient : 270 x 8760 = 2 365 200 MWh ou 2 365,2 GWh ou 2,365 TWH. Comme ils ne produisent que 1 TWH, le facteur de charge est de 1/2,365 = 42,28 ci dit, cela parait optimiste même en offshore et à grande puissance. A titre indicatif, en Allemagne dans le Schleswig-Holstein réputé venté, Windmonitor donne actuellement un facteur de charge moyen de 23 %, sachant que la moyenne annuelle des 20 000 éoliennes allemandes tourne autour de 16 %.L’éolien, ne peut, en l’absence de système de stockage de masse et de longue durée (le seul fonctionnel étant les STEP bien connues en France) rivaliser avec les centrales thermiques (à flamme ou nucléaire) qui fonctionnent en base. C’est pour cela, qu’en France on fait du nucléaire à 80 % et qu’en Allemagne, ils font avec le charbon (notamment lignite) pour 50 % et avec le nucléaire pour 25 % (+ quelques % importés directement de France ou via les pays frontaliers).Voir Windmonitor : problème des grandes éoliennes, n’est pas le rendement qui est très bon, mais le fait que ce soit une énergie intermittente et diffuse dont la production doit être prise comme elle vient. Elle n’est pas appelable en fonction du besoin contrairement aux moyens de pointe comme les centrales à gaz.Regardez bien les courbes de Windmonitor, vous verrez que la puissance disponible dans le premier semestre 2008 varient de 2,4 % (le 13 février) à 84,6 % (le 1er mars) de la puissance totale installée (22 755 MW).
…n’a aucun sens. Le rendement d’une centrale thermique (nucléaire ou à flamme) a de l’importance car ce qu’on paye c’est l’énergie primaire (uranium enrichi, charbon,..) qui n’est pas gratuite et plus le rendement est bas, plus l’énergie électrique produite est coûteuse. Dans le cas favorable de l’éolienne, le vrai rendement énergétique (énergie récupérée / énergie brute du vent) non seulement est bon mais comme le vent est gratuit et que les pertes sont sans conséquence financière, tout le monde s’en moque. Plus important est la durée annuelle de production équivalente à pleine puissance, théoriquement 100% pour centrales classiques (mais en fait la demande n’est jamais 100% présente sauf en base) ce qui veut dire qu’elles sont toujours disponibles (pour peu qu’on l’ait prévu) à tout moment. Par contre la limitation de l’éolienne à 16% moyen (Allemagne inshore) montre qu’on peut compter sur elle seulement en gros avec 16% de probabilité pleine puissance quand on les appelle: C’est évidemment ingérable, donc on s’en sert en production « fatale » (take it or forget it) tout comme une centrale hydraulique au fil de l’eau style chute d’eau en montagne sans réservoir (sauf que ce genre « très fil de l’eau » est prévisible à 100% sur quelques semaines). Tant que des moyens efficaces de stockage d’électricité (ou d’utilisation efficace d’électricité aléatoire comme génération d’hydrogène) ne seront pas mis en place, l’éolien ne pourra pas dépasser le stade de quelques % de participation au niveau d’un pays, cf le courbes réalisées en Allemagne: 5%.Le grand enjeu de l’ offshore est une amélioration sensible de ce chiffre de 16% (vers 30-40?) qui réduirait le surcoût offshore et une espérance de meilleure prévisibilité qui pourraît permettre de fermer des centrales à CO²: Pari, peut-être à succès, mais encore pari pour le moment: wait and see.Ceci dit, en France l’éolien occasionnel effectivement n’économise que de l’uranium et encore? On doit exporter vers les voisins nos pics de production éolienne tout comme le font les allemands, pourquoi pas?
…une fois… de plus ils nous ont demontre commet on avance…plus vite tout en etant parti apres nous….c’est le cas chez nous de Veulettes, cote d’Albatre,…. n’est-ce pas Mr F.Loos, qui dejà de son temps au Ministere de tutelle annonçait par communique de presse les malheureux 105 MW offshore…c’est-y pas malheureux !!! qq’un a du s’endormir sur le dossier, sous la pile…autrememt ce n’est pas possible….Je rejoins Gp sur son triste constat….JL.Borloo svp, sonnez le reveil svp….!!!!A+ Salutations Guydegif(91)
Concernant le facteur de charge, il ne faut pas oublier que l’Allemagne a un potentiel de vent moins favorable d’où les 16% en moyenne…ce qui ne les a pas empêcher de développer l’option et la filière éolienne que cette REpower 5MW symbolise d’ailleurs!! Le chiffre moyen en France (RTE) est de 24% pour l’instant, car les meilleurs sites sont exploités. Nul doute que l’offshore fera mieux: c’est déja le cas pour les implantations en Mer du Nord.
Ca tombe bien ce débat sur le facteur de charge (qui à mon sens peut d’ailleurs se comparer au rendement des autres installations, vu qu’on retrouve le même vent quelques centaines de mètre dérrières, tout dépend donc de la définition du « système » dans lequel on évalue le rendement…). On entend trop souvent des erreurs d’interpretation surle facteur de charge, souvent autour de 25/30 %, ce qui ne signifie pas qu’une éolienne ne tourne que 25/30 % du temps… Les belges l’expliquent d’ailleurs très bien sur leur site, en suivant le lien :
We3$H , v0ùùs c0nnàiiss3y TwiiliigHT ? sàà déchiir3 sà ràc3 puutiin x33′ Biis0ùus !! Lo0l xD
Comment fonctionne une éolienne ? L’explication qui suit concerne les éoliennes les plus utilisées : celles à axes horizontal. L’énergie cinétique contenue dans le vent est captée par les pales aérodynamiques de l’éolienne qui freine le vent. En effet, en freinant le vent les pales de l’éolienne sont soumises au dessus et en dessous à un système de pressions qui génère la rotation du rotor. Cette rotation créer une énergie mécanique qui est transmise à l’arbre de la génératrice afin de produire une électricité utilisable. Entre l’arbre du rotor et la génératrice se trouve un arbre de transmission couplé à un système d’engrenage qui joue le rôle d’une boite de vitesse. Ainsi, par vent faible cet engrenage multiplie la vitesse de rotation et par vent fort freine la rotation dans le but de garder une vitesse constante et d’éviter la destruction de l’éolienne. Très souvent les éoliennes de petites puissances (moins de 10 kW) ne possèdent pas de système d’engrenage. La génératrice et le rotor sont solidaires, et donc tournent à la même vitesse. L’énergie éolienne L’énergie éolienne est le fruit de l’action d’aérogénérateurs, improprement dénommés « éoliennes », qui sont des machines électriques mues par le vent et dont la fonction est de produire de l’électricité. Il s’agit d’une technologie en pleine croissance et au centre des questions sur le développement des énergies renouvelables. Le coût de production de l’énergie éolienne, en baisse régulière grâce aux progrès de l’industrie est presque au même niveau que l’énergie nucléaire. L’enjeu principal est d’adapter les infrastructures, afin que l’énergie puisse être redistribuée dans le réseau électrique. Raccordement au réseau : l’éolienne produit en fonction du vent et fournit de l’énergie directement dans la maison. Cette solution permet d’utiliser l’énergie de votre éolienne comme source primaire de l’habitation. Le surplus d’énergie est donc revendu à votre fournisseur d’électricité (EDF en général). En cas de manque de vent par rapport à vos besoins celui-ci fera le complément. Site non raccordé au réseau (site isolé ou autonome) : cette solution est utilisée pour des sites éloignés du réseau de distribution électrique ou pour des utilisations très spécifiques. L’énergie produite est stockée. Possibilité de coupler éolien et solaire.
Que peut-on en dire quasiment 2 ans après? 30 MW installés et opérationnels? 100 GWh/an constatés sur 2009? et au pro-rata sur 2010 YTD? 45 000 ronnes de CO2 en moins? Les objectifs ont-ils été atteints? la suite du programme vers les 300 MW en 2011 suit-il son cours? Il serait intéressant de nous faire un point. Merci Enerzine. NB.: à l’occasion, svp faire idem pour les 105 MW de Veulettes…..Merci A+ Salutations Guydegif(91)
Pour ceux qui veulent se rendre compte en photos de l’avancement du chantier : Attention 17 pages de commentaires evec très nombreuses photos de qualité. Là, on voit l’offshore dans toutes ses dimensions et notamment les fondations… c’est de l’industrie lourde, voire très lourde. Les fondations en béton font 3 000 tonnes pour une éolienne de 5 MW donc 18 000 tonnes de béton pour la première tranche de 30 MW. Et une récompense inattendue pour ce projet : Les industriels du béton sont ravis du développement de l’éolien et ils le font savoir !