Selon le Financial Times, le groupe énergétique italien "Enel" pourrait céder jusqu’à 40% du capital de sa division Energie renouvelable récemment créée, à des investisseurs.
Dans l’objectif de réduire la dette du groupe, cette option permettrait de récupérer entre 2 et 2,5 milliards d’euros a indiqué son patron, Francesco Starace.
"Enel Green Power" regroupe en son sein tous les actifs en énergies renouvelables. Il possède un portefeuille énergétique diversifié (solaire, éolien, hydraulique et géothermique), d’une capacité installée d’environ 4 300 mégawatts.
Avec d’autres opérations de cessions en cours – d’une valeur estimée à 5 milliards d’euros – Enel espère ainsi descendre au dessous des 50 milliards d’euros d’endettement d’ici la fin de l’année.
En portefeuille à ce jour :
Italie : 2513 MW de capacité installée, dont 331 MW dans l’éolien, 671 MW en énergie géothermique, 4 MW en solaire photovoltaïque et 1507 MW en hydroélectrique.
Espagne : 374 MW de puissance installée, 322 MW dans l’éolien, 26 MW en hydroélectrique, et la même équivalence en co-génération.
Amérique du Nord : 573 MW de capacité installée, dont 231 MW dans l’éolien, 7 MW en énergie géothermique, 314 MW en hydroélectrique et 21 MW dans la biomasse.
Amérique latine: 664 MW de capacité installée, dont 24 MW en éolien et 640 MW dans l’hydroélectrique.
Environ 100 MW de capacité éolienne sont déjà installés en France et en Grèce. D’autres projets sont en cours de réalisation en Roumanie et en Bulgarie.
La puissance de trois centrales nucléaires pour le prix d’une demie centrale nucléaire, c’est une affaire surtout avec une puissance hydraulique d’une centrale nucléaire et demie.De plus cet investissement rapporte tout de suite aujourd’hui alors qu’avec un investissement du double dans une centrale nucléaire (sans compter les intérêts qui peuvent se monter à 30% et plus) il y a une production que dans 7 à 8 ans.La belle affaire. Qui me prête cet argent !Un placement sans risque alors que EDF s’engage dans des investissements très risqué en rachetant des centrales nucléaires en bout de course qu’il va falloir remplacer rapidement par des EPR dont le coût réel sera sans doute de plus de cinq milliard l’unité.
Petite erreur, c’est pour 40% de l’ensemble, à priori c’est toujours rentable car ce sont des installations qui fonctionnent déjà.