Les Etats-Unis ont pris la première place mondiale en terme de capacité éolienne installée. C’est en tout cas ce qu’affirme l’AWEA, l’association américaine de l’énergie éolienne.
Lors de l’été 2008, l’industrie éolienne américaine a passé le cap des 20 000 MW de capacité installée. Avec 21 000 MW en fonctionnement en septembre, les Etats-Unis ont même dépassé le niveau de l’Allemagne, assure l’Association américaine.
En deux ans, le pays a réalisé autant de projets qu’au cours des deux dernières décennies.
En 2009, L’association s’attend à une nouvelle année de croissance record pour la filière, et table sur une production d’électricité de 60 milliards de kWh. Soit l’équivalent de la consommation de 5,5 millions de foyers américains.
"Les installations d’énergie éoliennes sont bel et bien dans la course pour assurer 20% de l’approvisionnement électrique d’ici 2030, tel que préconisé par le Département américain à l’Energie", se félicite Randal Swisher, Directeur exécutif de l’AWEA.
Toujours à l’affût de nouveaux records, l’AWEA s’attend également à voir cette année le parc éolien texan de Horse Hollow perdre sa couronne. Avec 736 MW de puissance installée, il est depuis 3 ans le plus grand parc éolien du monde. Plus pour longtemps, puisque E.ON Climate & renewables devrait mettre en service cet été un parc de 781,5 MW.
Bien que je l’ai vu indiqué ici ou là en passant, je n’arrive pas a remettre la main dessus. Merci à qui pourra me renseigner.Avec leur immense pays où de grandes surfaces sont encore inemployées, les USA ne devraient pas avoir beaucoup à souffrir de nuisances éoliennes (paysage, bruit, etc..).Merci,Hervé
Personne pour dire qu’ils se trompent car l’éolien ne sert à rien ? C’est pourtant bien connu, les USA aiment bien dépenser l’argent public pour rien, succomber aux dires des lobbys écologistes, etc.
Personne pour dire qu’ils se trompent car l’éolien ne sert à rien ? C’est pourtant bien connu, les USA aiment bien dépenser l’argent public pour rien, succomber aux dires des lobbys écologistes, etc.
Décidement les américains n’ont rien compris! Au lieu de ne faire que du nucléaire ils font quand même un peu d’éolien! Mais pourquoi? Quelle mouche les a piqué? Ils devraient suivre nos amis vent de colère, VGE et autre De Villiers qui précaunisent l’arrêt total de l’éolien! Il est certain qu’en ne faisant que du micro éolien comme à Boston (ce qui plait surement aux anti-éolien qui supportent le petit éolien, non conccurentiel face au sacro saint nucléaire) pour produire dequoi faire tourner un micro onde on va révolutionner le mix énergétique…
Ils font pas les choses à moitier. c’est tout a leurs honneurs
Y a vraiment que les français qui n’ont pas encore compris que la bataille qui va de plus en plus se livrer dans le domaine de l’énergie électrique s’apparente à celle qui a eu lieu en informatique autour des années 90, bataille incarnée par le duel entre IBM et Microsoft … D’un coté les tenants de grands systèmes intégrés (nucléaire etc…) sur la base de technologies hypersophistiqués, réservés aux Etats qui en ont les moyens mais aussi et surtout les compétences … ce qui limite forcement le marché. En face les tenants des petits systèmes modulaires, simples, à la portée de tous les Etats mais également des investisseurs privés comme public de toutes tailles et jusqu’aux particuliers. La bataille qui avait secoué l’informatique a l’époque a été largement gagné par les tenants de la micro-informatique puis de l’internet …. qui sont aujourd’hui les fleurons de l’industrie américaine …Bref … Areva et Cie … probablement un BULL … à la puissance 10.
Y a vraiment que les français qui n’ont pas encore compris que la bataille qui va de plus en plus se livrer dans le domaine de l’énergie électrique s’apparente à celle qui a eu lieu en informatique autour des années 90, bataille incarnée par le duel entre IBM et Microsoft … D’un coté les tenants de grands systèmes intégrés (nucléaire etc…) sur la base de technologies hypersophistiqués, réservés aux Etats qui en ont les moyens mais aussi et surtout les compétences … ce qui limite forcement le marché. En face les tenants des petits systèmes modulaires, simples, à la portée de tous les Etats mais également des investisseurs privés comme public de toutes tailles et jusqu’aux particuliers. La bataille qui avait secoué l’informatique a l’époque a été largement gagné par les tenants de la micro-informatique puis de l’internet …. qui sont aujourd’hui les fleurons de l’industrie américaine …Bref … Areva et Cie … probablement un BULL … à la puissance 10.
A Yvos et Amer*Pourquoi utiliser des termes chargés d’histoire douloureuse pour envenimer un débat qui a besoin de logique, de rationalité, de chiffres ?Ce n’est pas vraiment respectueux des autres lecteurs, pas franchement démocratique, mais assez cohérent avec l’usage de l’anonymat…Ceci étant dit, pour les autres lecteurs (pasnaïf, renewable) avec lesquels j’apprécie de me disputer gentiment, quelques éléments de réponse :0- L’objectif prioritaire que nous devrions tous poursuivre, car l’échéance est pour dans 10 ans, c’est décarbonner, que ce soit par les renouvelables ou le nucléaire. 1- les USA et la France ne partent pas du même mix. Personne ne conteste l’utilité de l’éolien quand il s’agit de remplacer du charbon et du fioul. C’est bien le cas du Danemark, et des USA. Mais ce n’est vraiment pas le cas de la France.2- Le gigantesque réseau électrique nord-américain (pas juste USA) n’a rien à voir avec le petit réseau français : le premier est très étiré, le second très dense. Le premier convient bien aux sources délocalisées, pas le second. Cette constatation n’est que la conséquence de la géographie, nulle idéologie là-dedans, et aucune technologie n’y peut rien (sauf les supraconducteurs à T ambiante qui n’existent qu’en science-fiction).3- Areva aimerait bien investir dans l’éolien (et les autres renouvelables) pour éviter de devenir un « Bull » pour reprendre l’image d’Yvos. Mais c’est sa tutelle (le ministère de l’industrie) qui l’en empêche, cherchez l’erreur.4- Question à Amerlok (ou Amertruc): où avez-vous vu que le gouvernement américain va subventionner quoi que ce soit ?5- Enfin, rappelons que vu la dimension des USA et la consommation électrique colossale, y produire 20% de l’électricité par voie éolienne, c’est pomper littéralement des quantités gigantesques d’énergie de la circulation atmosphérique, ce qui sur une zone continentale sans obstacle (Mid West) ne peut pas être sans effet… à moins de disperser totalement les éoliennes, et de ne pas constituer de parcs… (y-a-t-il un volontaire pour exprimer cette énergie en TJ, ou en réduction de la vitesse moyenne du vent en m.s-1 ?)Voir la brève parue sur Enerzine :
… et je pensais aussi beaucoup à ceux du ministère de l’industrie … qui se prennent souvent pour des généraux à peine sorti du landeau de leurs études … certes brillantes. Point 2 … Pas d’accord du tout. La technodiversité foisonnante des ENR permet et permettra de plus en plus de s’adapter à toute situation, géographique mais aussi économique et politique … d’ailleurs ce ne sont pas les pays aux grands espaces géographiques qui sont aujourd’hui à la pointe des ENR … et Enerzine témoigne remarquablement de cette diversité si féconde … Point 5 … … Les quantités « gigantesques » d’énergie pompées dans l’atmosphère sont ridicules par rapport à l’énergie reçu du soleil par celle-ci. L’énergie totale reçu du soleil par l’atmosphère est, selon les auteurs, entre 3000 et 10000 fois supérieure à toute l’énergie, toute formes confondues, consommée par l’homme. Cette fourchette doit probablement dépendre du où on se place dans l’atmosphère celle-ci (à sa base, à son sommet … etc…) … Cette énergie totale consommée par l’homme est même très faible par rapport à l’énergie additionnelle introduite par le réchauffement climatique dans l’atmosphère. A la louche (qques règles de 3) indique une fourchette de l’ordre de 50 à 150 fois moins !!! … Bref l’énergie additionelle du réchauffement climatique dans l’atmosphère (mais aussi dans les océans où s’y accumule 80%) est une source d’énergie potentielle immense … et l’utiliser va dans le bon sens lorsqu’on parle de lutte contre le réchauffement climatique! Histoire d’albedo, si on pouvait compenser la perte des banquises et des surfaces enneigés par des panneaux solaires …on aurait largement trop d’énergie électrique… Point 6 … je suis un adepte de la voiture électrique, depuis longtemps … mais bien sûr également des transports en commun … qui sont électriques dans leur majorité.
Pour info Areva possede des part dans une entreprise allemande fabriquant des eoliennes:Multibrid : bravo aux USA, c’est pas souvent qu’on peu les féliciter.
c’est que les US ne voulaient pas entendre parler d’écologie il y encore 10 ans et maintenant qu’ils s’y mettent probablement que toutes les innovations radicales et les découvertes majeures qui vont transformer l’avenir de l’énergie devinez d’où elles viendront :)Bravo aux états-unis, c’est un grand pays
Merci Raphi pour cette info, pourtant ancienne, à côté de laquelle j’étais passé !Yvos : pour le point 2, je ne dis pas que les éoliennes ou les EnR sont inadaptées aux USA. Dans le point 2, ce que je voulais dire à renewable (qui faisait BIEN SUR de l’ironie) c’est qu’on ne peut pas tirer de conclusion à appliquer à la France à partir du cas américain. Et d’ailleurs la situation aux USA est très variable : les réseaux qui bordent la côte nord-est sont bien interconnectés. Dans le centre, à l’habitat plus dispersé, aux agglomérations moins denses, c’est différent. La situation de l’ouest est complexe me semble-t-il et si quelqu’un est capable de m’expliquer comment marche la Californie, j’accepterai volontiers.Je reste fondamentalement en désaccord avec vous : l’éolien et le photovoltaïque sont inadaptés à un tissu urbain dense, quels que soit la techno et le prix qu’on y met… Point 5 : avez-vous lu l’article que je cite ?Avez-vous des notions de mécanique des fluides ?Si vous voulez sortir des chiffres avec plein de zéro, je vais vous faire plaisir : le flux solaire reçu par la Terre, c’est précisément 1,7x10e17 W. Le gisement éolien mondial, c’est 12 TWe. Super, de quoi fournir de l’électricité à 12 milliards de terriens qui consommeraient autant d’électricité qu’un français ! Une fois qu’on a dit ça, on a cependant pas avancé d’un cheveu… Car capter TOUTE cette énergie solaire, c’est la détourner de ses destinations « naturelles » : circulation atmosphérique et précipitations, végétation et agriculture, océan… En détourner une fraction, même minime, n’est pas forcément sans conséquences… Puisque vous parlez de l’effet de serre, c’est l’exemple typique d’un problème où la réponse à la perturbation n’est pas linéaire : changer la composition de l’atmosphère de quelques centaines de ppm change la température de plusieurs degrés. Pour la circulation, c’est pareil : retirer quelques GW de l’atmosphère peut en bouleverser la convection…Cela ne veut pas dire qu’il faut bannir l’éolien, mais qu’il faut réfléchir un petit peu avant de généraliser les parcs géants aux USA… Ah, au fait, une dernière remarque physique : l’effet de serre n’apporte aucune « énergie additionnelle ». Attention aux raisonnements trompeurs : La Terre reçoit 1,7x10e17 W de la part du Soleil, aujourd’hui comme hier, et comme demain. L’accroissement de l’effet de serre, ce n’est pas une ressource de plus. Exploiter les renouvelables n’aggrave pas le réchauffement, mais ne le diminue pas non plus : prendre de l’énergie à l’atmosphère grâce à l’éolien, à l’océan grâce aux hydroliennes ne permet pas de « refroidir » l’atmosphère, hélas…
Aucune énergie additionelle due à l’effet de serre additionnel … elle est bien bonne celle là ! Avez-vous des notions concernant l’effet de Serre et le réchauffement climatique ? … ou peut-être faites-vous dans le sophisme là … avez vous des notions de rhétorique ?Oui, l’objectif vital, l’urgence est de réduire drastiquement nos G.E.S … mais pour être totalement à la hauteur du défi titanesque que pose le réchauffement climatique ce n’est pas seulement décarbonner rapidement les activités humaines qu’il faut … c’est aussi débarasser l’atmosphère de son surplus de G.E.S … Allons nous nous croiser les pouces pendant des siècles à attendre que la machine climatique retrouve son équilibre tout seul !?Objectif encore bien plus TITANESQUE non ? Mais comment faire ? Bien sûr personne ne sait … Mais ce n’est pas en ne pas posant la question, ce n’est pas en (s’) empêchant de rêver qu’on pourra y arriver, ce n’est pas en (s’) empêchant de le désirer … qu’on pourra trouver des débuts de pistes puis des solutions. Et une chose qui me semple assez probable, lorsque des solutions seront trouvées, c’est qu’il faudra immensement plus d’énergie qu’aujourd’hui pour y arriver … et à cette fin utiliser infinimement plus les renouvelables sous leur forme domestiqué voire même in situ (dans la limite de l’énergie additionelle du réchauffement climatique) pour reéquilibrer la machine climatique.
car il fait appel au 1° Principe de la Thermodynamique. L’effet de serre n’augmente que la quantité de chaleur stockée sur la planète, mais ce n’est pas une énergie additionnelle. De toutes façons il est impossible de capter ce surplus de quelque dixièmes de degré.Quand au « réchauffement » qui maintenant est politiquement correect (attention quand une notion devient politiquement correcte cela veut dire qu’elle n’est plus justifiée par la réalité et donc vulnérable au premier accroc. D’où l’interdit érigé autour d’elle par le « politiquement correct »… La Terre s’est effectivement réchauffée de 1978 à 1999 mais s’est stabilisée depuis. La responsabilité anthropique n’est pas démontrée et ne serait que le 1/20° de ce que dit le GIEC. Certains scientifiques libres mais non médiatisés prévoient un refroidisement dans les 10 ans à venir. Le sujet devient passionnant.
Je suis à la fois ravi (Pasnaïf me donne quitus), et outré.Mais bon, nous en avons déjà discuté ailleurs, et ce n’est pas le sujet de cet article.Juste un mot à propos du fonctionnement de la communauté scientifique : la communauté n’est pas un ordre (au sens de l’ordre des médecins). S’il y a une éthique, il n’y a pas d’autorité, pas de sanctions, pas de muselage ou de censure.Chacun écrit ce qu’il veut, publie s’il peut, et il y a des journaux scientifiques « à scandales » pour publier les opinions « dissidentes ». Ceux qui n’ont pas d’écho dans la communauté n’en ont pas car ils n’arrivent pas à convaincre leurs collègues scientifiques, pourtant qualifiés et possédant les mêmes outils, les mêmes données, les mêmes moyens, et animés des mêmes doutes, de la même curiosité, de la même honnêteté.Un scientifique se reconnaît à ce qu’il publie régulièrement dans des journaux spécialisés, où les textes sont d’abord évalués, relus, amendés, par d’autres scientifiques, pas forcément d’accords entre-eux d’ailleurs (ce qui est une vraie galère pour l’auteur qui doit modifier son texte suivant les avis divergents de relecteurs, je sais de quoi je parle !).Quand quelqu’un publie exclusivement des rapports de think-tank, sur un blog, à compte d’auteur, ou des tribunes dans les magazines, ce n’est plus de la science.Un scientifique peut parler avec autorité de son domaine, parler prudemment de ceux qu’il connaît un peu (pour peu qu’aucun autre plus compétent ne soit présent), mais son éthique lui interdira en général de prendre des positions sur ce qu’il connaît mal. Sauf s’il a la grosse tête, hélas… faut que j’arrête 😉
Tout à fait d’accord avec vous sur le fonctionnement de la communauté scientifique! J’établirai même (idée fixe quand tu nous tiens…) un parallèle avec notre cher think/tank appelé insidieusement « institut Montaigne » et le débat pseudo scientifque que l’on voit parfois autour de l’éolien!
Puisque vous tenez à mettre en exergue le débat et l’Institut Montaigne, il ne faut pas manquer de lire le dernière publication : « Pour rétablir la vérité sur le coût de l’éolien » Vincent Le Biez AMICUS CURIAE – Novembre 2008 Téléchargeable au lien suivant :