Mercredi, une délégation réunionnaise doit être entendue à Paris, en vue d’évaluer l’opportunité de présenter le parc national de la Plaine des Sables au patrimoine mondial de l’Unesco. Une ambition rendue incertaine par un projet de forage géothermique.
Le 6 novembre dernier, le Comité des biens français du patrimoine mondial, chargé de sélectionner les dossier présentés au nom de la France à l’Unesco, avait émis un avis réservé sur la candidature réunionnaise. La région avait alors été invitée à débattre du caractère opportun du projet de géothermie avant de représenter son dossier le 9 janvier.
C’est suite à un rapport de l’Union mondial pour la nature (UICN), que la question du projet géothermique s’est présentée comme un obstacle à la présentation de la Plaine des Sables auprès de l’Unesco.
La délégation régionale a donc été invitée à apporter des compléments d’information sur l’impact du forage géothermique sur la faune, la flore et l’esthétique paysagère.
En conséquence, elle a redessiné le tracé du bien à proposer, en excluant les zones concernées par le forage dans la Plaine des Sables. Sans remise en cause du projet en lui-même, la candidature régionale suscite le scepticisme de la presse réunionnaise.
ce projet de geothermie est d’autant plus choquant que le potentiel esperé est aux alentours de 20Mw cad 3,5% de la production electrique installée. D’autres part le site de salazie SLZ-1 situé en zon,e non sensiblepourrait etre exploité. Sans parler des investigations au pied du piton des neiges demandés par les expert en 2002 et non faites.
Dans mon souvenir, mise à part pour le forage d’exploration, l’exploitation de cet aquifère était envisagé par un forage en biais de sorte à ce que l’usine géothermale se trouve en dehors du perimètre de la reserve. Toujours est-il que dans un premier temps, il est nécessaire de s’assurer, par un forage d’exploration, de la véracité de la ressource et de sa taille. Sans quoi, on ne sais pas si le potentiel justifie quelques aménagements…