Les roches chaudes souterraines de la vallée du Rift Est-africain offrent une solution de production d’énergie prometteuse. Les premiers tests menés sous l’égide de l’ONU ont donné des résultats très encourageants.
Des pays du monde entier, du Guatemala à la Papouasie Nouvelle-Guinée, commencent à se tourner vers l’énergie géothermique comme une nouvelle alternative prometteuse à la production d’énergie à partir de charbon ou de pétrole.
Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) ont annoncé à Poznan l’achèvement de tests de projet de techniques sismiques et de forage avancées au Kenya, qui ont dépassé toutes les attentes.
Des puits de vapeur se sont montré capables de générer 4 à 5 MW d’électricité, l’un d’entre eux étant même parvenu à une puissance de 8 MW, en utilisant de nouvelles solutions technologiques. Selon des experts cités par le PNUE, cette source d’énergie promet des économies substancielles : jusqu’à 75 millions de dollars pour le promoteur d’une installation de 70 MW.
Les résultats, dévoilés à la Conférence de l’ONU sur le climat de Poznan, en Pologne, ouvrent la voie à un effort international en 2009 pour l’expansion de la géothermie le long du Rift, qui s’entend du Mozambique, au sud, à Djibouti, au nord. Le projet, financé par le FEM et impliquant le PNUE et la compagnie d’électricité kenyane KenGen, pourrait aussi transformer les perspectives et les coûts pour la géothermie dans le reste du monde.
"Combattre le changement climatique tout en approvisionnant simultanément en énergie deux milliards de personnes qui n’y ont pas accès sont parmi les défis centraux de cette génération", a déclaré Achim Steiner, Secrétaire général adjoint de l’ONU et directeur exécutif du PNUE. "La géothermie est 100% autochtone, respectueuse de l’environnement et est une technologie qui a été sous-utilisée pendant trop longtemps."
"Il y a au moins 4.000 MW d’électricité prêts à être récoltés le long du Rift. Il est temps de mettre cette technologie en avant afin d’alimenter les moyens d’existences, le développement de carburants et de réduire la dépendance aux carburants fossiles polluants et imprévisibles, a-t-il ajouté. De l’endroit où l’humanité a fait ses premiers pas émerge une des réponses pour sa survie sur cette planète"
Pour Monique Barbut, Directrice générale et Présidente du FEM, "surmonter les obstacles économiques et techniques à la production d’énergies renouvelables fait partie de notre responsabilité partagée. Le travail dans la Vallée du Rift démontre que la géothermie n’est pas seulement technologiquement viable mais aussi rentable pour des pays en Afrique où il y a un potentiel global d’au moins 7 000 MW".
"En effet, la géothermie dans le monde entier fait l’objet d’une renaissance avec l’estimation que le nombre de pays commençant à utiliser cette source d’énergie passe d’environ 20 en 2000 à 50 d’ici 2010. J’espère que la Vallée du Rift d’Afrique deviendra un phare pour de nouvelles accélérations de la géothermie en termes de taille, de nombre de centrales et de couverture géographique dans le monde développé et en développement".
Le Projet au Kenya
Le projet financé par le FEM a, sur les trois dernières années, utilisé les techniques connues sous les noms d’études microsismiques et magnétotelluriques, pour identifier de nouveaux sites prometteurs sur des lieux incluant Olkaria et Naivasha, situés à environ une heure de voiture de la capitale Nairobi.
Une centrale géothermique générant 45 MW y a opéré pendant un quart de siècle. Une seconde centrale fut mise en service en 2000 avec une capacité de 70 MW.
Le principal défi à l’expansion le long du Rift au Kenya, comme ailleurs, a été le risque associé au forage, ainsi que les coûts élevés si la vapeur est manquée.
Le projet d’un million de dollars, baptisé « Joint Geophysical Imaging » a eu pour objectif de venir à bout de ces risques. Les anciens puits à Naivasha génèrent environ 2MW. Les nouvelles techniques ont non seulement permis d’augmenter les chances d’atteindre la vapeur mais aussi d’indiquer des puits au potentiel bien plus élevé, en moyenne de 4 à 5 MW.
Expansion géothermique du Rift
Il y a deux ans, le Conseil du FEM a approuvé la création de l’Africa Rift Valley Geothermal Development Facility (ARGeo) soutenue avec un financement de près de 18 millions de dollars et impliquant le PNUE et la Banque mondiale.
Le projet, qui garantit les risques du forage à Djibouti, en Érythrée, au Kenya, en Uganda et en Tanzanie, doit commencer au début de 2009 et permettra de faire appel à l’équipement et aux techniques expérimentées par KenGen et le PNUE.
Le Kenya et des investisseurs privés cherchent aussi un soutien financier du Mécanisme de Développement Propre (MDP) du Protocole de Kyoto pour une extension des 35 MW additionnels actuellement en phase de validation.
La demande en électricité actuelle au Kenya est d’environ 1 000 MW, rappelle le PNUE. Le pays dépend fortement de centrales hydroélectriques, systèmes qui ont souffert ces dernières années des faibles précipitations et réserves d’eau.
Le pays s’est fixé l’objectif de générer 1 200 MW à partir de la géothermie d’ici 2015.
Un contrat a récemment été attribué à une compagnie chinoise pour le développement de la centrale Olkaria IV. Comme conséquence du projet Joint Geophysical Imaging du PNUE-FEM, le nombre de puits probablement nécessaires pour parvenir à 70 MW pourrait être de 15 au lieu des 30 requis avec la technologie précédente. Ceci pourrait permettre d’économiser jusqu’à 5 millions de dollars par puits foré.
D’autres pays de la région, qui possèdent des ressources géothermiques, ont également manifesté leur enthousiasme à l’idée de participer à l’expansion géothermique. Il s’agit notamment des îles Comores, de la République démocratique du Congo et du Rwanda.
Qu’une partie de l’Afrique puisse disposer d’une ressource comme la géothermie ne peut qu’être une bonne nouvelle tant les Africains souffrent d’un manque d’électricité. Les pays de l’OCDE ont le devoir de les aider au moins techniquement et financièrement à mettre en exploitation ces sources de chaleur quasi inépuisable. Les techniques existent même si souvent les eaux sont très agressives sur le plan chimique.
»Des pays du monde entier, du Guatemala à la Papouasie Nouvelle-Guinée, commencent à se tourner vers l’énergie géothermique comme une nouvelle alternative prometteuse à la production d’énergie à partir de charbon ou de pétrole. »Excellentes initiatives et Excellentes perspectives !Excellents exemples relatés ici. Attention cependant à toujours impliquer les populations locales DES le départ dans ce type de projets pour assurer le succès et la pérennité !Bonne continuationA+ salutations Guydegif(91)
»Des pays du monde entier, du Guatemala à la Papouasie Nouvelle-Guinée, commencent à se tourner vers l’énergie géothermique comme une nouvelle alternative prometteuse à la production d’énergie à partir de charbon ou de pétrole. »Excellentes initiatives et Excellentes perspectives !Excellents exemples relatés ici. Attention cependant à toujours impliquer les populations locales DES le départ dans ce type de projets pour assurer le succès et la pérennité !Bonne continuationA+ salutations Guydegif(91)
l’énergie va donner du travil a ce peuple de misère de l’electricité de l’eau a volonté un vrais bomm en avant bravo bravo un peuple que jai connu en 1967 et je sius heureux pour ce peuple AFAR ET ISSA MES SALUTATIONS
bravo bravo que descubrimienti tan expetaculari!!!!!