La première centrale pilote au monde dite à "charbon propre" doit être mise en service les jours qui viennent dans le Brandebourg (site industriel "Schwarze Pumpe") par le groupe énergétique Vattenfall Europe.
Fonctionnant au lignite, la petite centrale thermique délivrera une puissance électrique de 30MW. Avec ce premier projet (70 millions d’euros d’investissement), le numéro 3 allemand de l’énergie cherche à démontrer à petite échelle la faisabilité technique du piégeage et de la séquestration du CO2 (technologie CCS) produit par la petite centrale thermique de 30MW lors du processus de combustion du lignite. L’option technologique retenue est l’oxycombustion.
Contrairement à ses concurrents allemands, Vattenfall Europe a fait le choix technologique de l’oxycombustion, c’est-à-dire l’utilisation d’oxygène pur comme comburant à la place de l’air. Ce procédé permet de produire des fumées très riches en dioxyde de carbone, en vue de faciliter le traitement CCS de ce gaz à effet de serre.
Ce projet pilote devrait être suivi par une centrale de "démonstration" de 300MW, dont la mise en service est prévue pour 2015. C’est seulement pour l’horizon 2020 qu’est envisagée la construction d’une première centrale rentable commercialement, de plus de 1600MW. Mais de nombreuses incertitudes demeurent : "Aujourd’hui, nous ne pouvons pas encore dire avec certitude si la technologie fonctionnera à grande échelle. Quoiqu’il en soit, grâce aux projets pilotes en cours, nous devrions le savoir bien avant 2020.", explique Michael Donnermeyer, président du centre d’information sur les centrales à charbon respectueuses des enjeux climatiques (IZ Klima), regroupement de constructeurs et exploitants de centrales.
Parallèlement aux défis techniques, d’autres obstacles restent à franchir : il n’existe pas encore de cadre législatif pour la capture, le transport et le stockage géologique de dioxyde de carbone. Sur ce thème, la Commission européenne a déjà présenté un projet de loi en janvier 2008, projet dont le gouvernement fédéral travaille actuellement à la transposition en droit national.
Idéalement, la loi allemande devrait être adoptée début 2008. Le projet de loi européen est globalement perçu de manière positive par les acteurs du secteur, même s’il reste à apporter des améliorations.
Sans la capture du CO2, l’avenir des centrales thermiques à charbon en Allemagne est compromis : les projets de construction de centrales à charbon classiques se heurtent de plus en plus à l’opposition de riverains ou au veto de politiques locaux.
BE Allemagne numéro 386 (21/05/2008) – Ambassade de France en Allemagne / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/54719.htm
Dans notre monde de marketing, il existe beaucoup de besoins futiles créés pour satisfaire les besoins des vendeurs, il existe aussi de vrais besoins quasi vitaux dictés par les circonstances et l’urgence. Le besoin de réduire les émissions de CO2 des centrales à charbon allemandes pourraient bien faire partie des vrais besoins urgents et vitaux. En effet, selon CARMA, la centrale de Schwarze Pumpe rejette annuellement 12,3 millions de tonnes de CO2 pour 12,6 millions de MWh produits (ou 12,6 GWh). Cependant, elle n’est classée qu’au 7ième rang des centrales allemandes. Les 6 premières totalisant 108,6 millions de tonnes de CO2 pour 105,4 TWh produits. La plus grosse centrale (JANSCHWALDE) rejette à elle seule la moitié des émissions de CO2 de la France (pour la production électrique) en produisant 20 fois moins de TWh. Pour les autres types de polluants, voir la base de données EPER. Il est donc très clair que si les allemands veulent continuer à utiliser le lignite, ils ont intérêt à trouver très vite des solutions de masse efficaces (de l’ordre du GW)… et c’est pas gagné ! Pour vous faire une idée des installations, rendez vous sur Google Earth aux coordonnées suivantes : 51° 31′ Nord et 14° 21′ Est. Vous aurez 3 centrales et les mines à peu de km (Janschwalde au nord, Schwarze Pumpe au milieu et Boxberg au sud est).
Plusieurs médias ont annoncé ce jour que l’Italie, pour réduire d’abord sa facture énergétique et par voie de conséquence ses rejets de GES, allait se tourner vers le nucléaire. Encore un petit effort et l’Allemagne y viendra également….Vive la technique française !
Quel bande de charlot !Et l’OGYNE pur pour leur « Oxycombustion » à la mort moi le noeud ? ils l’a trouvent où ????L’oxygène pur – il faut bien une source d’énergie (le plus souvent électrique) pour distiller l’air ambiant et séparer les gaz…. spécialité de AIR LIQUIDE d’ailleur …Et le Rital et leur pseudo soudain penchant pour le Nucléaire… « écologique » et rentable à souhait : voilà un mot du R2ZO SDN à ce sujet : Note du Réseau « Sortir du nucléaire » : le principal argument avancé par le pouvoir italien pour construire des réacteurs nucléaires est le déficit de la balance commerciale, plombée par les importations d’énergie. La stupidité de ce « raisonnement » est évidente : la France a 58 récteurs nucléaires ET une balance commerciale gravement déficitaire… plombée par les importations d’énergie ! CQFD L’Italie va s’engager dans la construction de centrales nucléaires AFP – 22.05.2008 – L’Italie va s’engager dans la construction de centrales nucléaires de nouvelle génération, a annoncé jeudi le nouveau ministre italien du Développement économique Claudio Scajola, devant l’organisation des patrons italiens, la Confindustria. « Lors de cette législature, nous poserons la première pierre pour la construction dans notre pays d’un groupe de centrales nucléaires de nouvelle génération », a annoncé le ministre lors d’un discours prononcé en présence du nouveau chef de gouvernement Silvio Berlusconi. L’Italie a renoncé au nucléaire lors d’un référendum organisé en 1987, peu après la catastrophe du 26 avril 1986 à Tchernobyl en Ukraine, et a fermé ses quatre centrales nucléaires. « On ne peut plus éviter un plan d’action pour un retour au nucléaire », a déclaré le ministre, rappelant qu’il s’agissait d’une promesse de campagne de Silvio Berlusconi. « Il n’y a que les centrales nucléaires qui puissent produire de l’énergie à grande échelle et de manière sûre, à des coûts compétitifs et dans le respect de l’environnement », a souligné Claudio Scajola. Il a promis de « reconstruire » les compétences de l’Italie en matière de nucléaire et notamment de « prévoir des solutions pour les déchets radioactifs ». Dans son discours prononcé avant le ministre, la nouvelle patronne des patrons, Emma Marcegaglia, avait estimé qu’il était « temps d’investir dans l’énergie nucléaire » alors que l’Italie est très dépendante de l’étranger pour son énergie. Les Verts italiens qui faisaient partie du précédent gouvernement de gauche de Romano Prodi étaient farouchement opposés au nucléaire. A l’issue de l’assemblée de la Confindustria, Fulvio Conti, le président du groupe italien énergétique Enel, a affirmé que « techniquement, l’Enel était prêt » pour participer au projet, cité par l’agence Ansa. « C’est un bon début de la part du gouvernement, qui a confirmé l’exigence d’une diversification des sources (d’énergie) et de l’investissement dans les d’infrastructures », a commenté M. Conti. L’Etat italien est actionnaire, direct ou indirect, à hauteur de 30% dans Enel. L’Italie dépend à 60% du gaz pour produire son électricité, avait précisé il y a quelques semaines le président d’Enel lors d’une conférence énergétique à Rome. Fulvio Conti avait également indiqué fin avril dans un entretien au quotidien allemand Financial Times Deutschland qu' »il faudrait sept à dix ans avant qu’une nouvelle centrale nucléaire entre en fonction » en Italie. En septembre 2003, un énorme black-out avait touché l’ensemble du territoire italien, du Val d’Aoste à la Sicile, en raison d’une défaillance dans l’approvisionnement de l’électricité achetée en Suisse. ————————————————————————————————– – Liste de diffusion sur le nucléaire et ses alternatives. Les informations diffusées sur cette liste ne reflètent pas nécessairement le point de vue du Réseau « Sortir du nucléaire » – ————————————————————————————————–
D’abord, l’oxycombustion est une voie prometteuse pour le charbon avec captage du CO2. L’oxygene est produit dans une unité de séparation d’air, ça consomme bien sur de l’energie, mais ça pourrait être quand même plus performant qu’un système post combustion.Mais on n’est qu’au stade de l’experimentation. Ensuite, bravo et bon courage aux politiques italiens! Ca et les décisions des anglais, ça peut aider politiquement les allemands, qui sont effectivement dans une nasse…Arréter le nucléaire et réduire les émissions de CO2…Ils font comment? Tous les pays « majeurs » européens devrait avoir 40 à 50%, plus si politiquement possible, de production d’electricité nucléaire si nous voulons effectivement avoir une chance de réduire nos émissions de CO2. C’est aussi simple que celà…même si ce n’est pas tout.
Pour indianagrenoble : Je cite « le principal argument avancé par le pouvoir italien pour construire des réacteurs nucléaires est le déficit de la balance commerciale, plombée par les importations d’énergie. La stupidité de ce « raisonnement » est évidente : la France a 58 réacteurs nucléaires ET une balance commerciale gravement déficitaire… plombée par les importations d’énergie ! CQFD Première observation : lorsque l’on termine une intervention par CQFD, c’est normalement après une démonstration et non après une affirmation gratuite issue de la reprise du prêt à penser d’une association. S’agissant de l’amalgame effectué entre le déficit de la balance commerciale et l’intérêt des centrales nucléaires, la stupidité du raisonnement est démontrable. En effet, le déficit de la balance commerciale dépasse la simple facture énergétique. Si l’on cantonne le raisonnement à celle-ci (46,2 Md€ en 2006, source DGEMP-OE « Facture énergétique de la France en 2006 »), on voit bien qu’elle est allégée par l’électricité de 2,6 Md€ grâce à l’exportation (page 7/14 tableau 1). On exporte pour 4,15 Md€ et on importe pour 1,52 Md€ . Si on regarde le deuxième document de la DGEMP-OE cité par le réseau « sortir du nucléaire » : « Bilan énergétique de l’année 2006 de la France », on voit que le bilan des échanges physiques est exportateur de 63,3 TWh dont 15,3 vers l’Allemagne (voir page 10/25 et conforme aux chiffres UCTE). D’ailleurs, sur le site des douanes, EDF est classée 7ième entreprise exportatrice et seulement au-delà de 30ième importatrice. Si la France avait le même mix énergétique que l’Allemagne ou pire que l’Italie, la facture serait bien plus « salée » et le déficit serait plombé + quelques millions de tonnes de CO2. Profitez en pour regarder le graphique de l’historique des exportations (page 9/25). En un peu plus de 20 ans, EDF et la France, ont gagné plusieurs dizaines de Md€ avec les exportations. L’amalgame fait entre déficit et nucléaire est donc le prototype même de la désinformation organisée ! Le pire est que l’on cite, à titre de caution, des documents officiels qui disent l’inverse. Que dira-t-on de l’Allemagne, si elle décide revenir au nucléaire et continue à avoir une balance commerciale positive ?? S’agissant de l’Italie, le problème est qu’elle se trouve doublement pénalisée : elle est importatrice nette d’électricité (environ 45 TWh par an) et qu’en plus sa production est majoritairement tributaire des énergies fossiles (pétrole et gaz). Voici le lien vers le site de l’agence internationale de l’énergie et plus particulièrement vers le fascicule : « KEY WORLD ENERGY STATISTICS » : Vous trouverez, à la page 27, le classement des pays exportateurs d’électricité en 2005. La France est première mondiale en exportation, mais ne figure pas dans la colonne importation, contrairement à l’Allemagne et à l’Italie. Ce bilan est conforme aux informations fournies par l’UCTE. Dans ce même document, page 25, on trouve le classement des pays producteurs d’électricité à partir d’énergie fossile. On trouve, l’Allemagne en 5ième position pour le charbon (elle en importe 41 millions de tonnes, voir page 15). On trouve l’Italie en 6ième position pour le pétrole et en 5ième position pour le gaz. Les deux tiers de l’électricité italienne sont donc liés aux importations de pétrole et de gaz (voir page 11 et 13). Dans ces conditions, on comprend facilement pourquoi les italiens sont en mauvaise posture et quel est leur intérêt de revenir au nucléaire.
Pourquoi ne pas penser la lutte contre l’effet de serre à travers la consommation plutôt que la production ? déjà entendu parler de l’exponentialité de la croissance économique ? Cette courbe est effrayante, non ?Peut-être est-ce là-dessus qu’il faudrait agir…Sans provocation
le lien a merdé, je vous le renvoiehttp://www.manicore.com/documentation/serre/consommation.html
Le problème n’est pas de plaire ou ne pas plaire, chacun a le droit de s’exprimer et d’avoir de convictions.Reste que les convictions ne suffisent pas. Le problème étant par nature mondial, il est horriblement complexe avec des interactions difficiles à maîtriser.Il n’existe donc pas de solution unique et rien ne peut se décréter au niveau mondial et être suivi immédiatement d’effet. En conclusion : nous devons agir à la fois sur la consommation (mesure d’efficacité, consommer moins) mais aussi sur la production (produire plus « propre ») car il est illusoire de régler le problème en agissant uniquement sur les économies d’énergie. La démarche Négawatt peut, à la limite, fonctionner pour les pays riches occidentaux mais pas pour les pays émergents et l’Asie.Maintenant, il est bien possible que les disciples du club de Rome finissent par avoir raison, en vertu du fait que tout système à des limites, y compris la croissance. La question est comment peut-on agir efficacement sans provoquer d’effet pervers ? Or, la vision qui consiste à dire qu’il suffit de stopper la croissance pour résoudre le problème est par trop simpliste car il faut au contraire investir pour moins perturber la planète. Si la progression exponentielle n’est pas une bonne solution, la régression ne l’est pas davantage. Lorsque vous voyez en Afrique, le marché florissant des groupes électrogènes individuels pour quelques heures d’électricité , vous vous dites que le développement d’un réseau électrique fiable comme en France ne serait peut être pas mauvais pour la planète et pour les africains qui pourraient alors mesurer la durée des coupures d’électricité et non pas la durée de la présence d’électricité !
lolje crois que j’ai du mal ^^j’abandonne
Il ne faut pas abandonner comme cela.Lisez ce message : vous pourrez corriger vos commentaires …A bientôt
On ne peut que louer cette démarche pionnière de recherche de solutions. »Avec ce premier projet (70 millions d’euros d’investissement), le numéro 3 allemand de l’énergie cherche à démontrer à petite échelle la faisabilité technique du piégeage et de la séquestration du CO2 (technologie CCS) produit par la petite centrale thermique de 30MW lors du processus de combustion du lignite. L’option technologique retenue est l’oxycombustion. » Ce n’est sans doute pas la seule solution, mais c’en est une à explorer et valider !Bonne continuation ! Good Luck !A+ Salutations Guydegif(91)
si vous dite charbon propre ?sa veut dire que le charbon a de bonne qualitéeet peut s’ecraser sans ecorchur ? *=*
*=* héhéy *=*si vous dite charbon propre ?sa veut dire que le charbon a de bonne qualitéeet peut s’ecraser sans ecorchur ? *=*
étonant ? n’écew pas je t’espionne sur pc, je suis un hacker normal
Est-ce que qu’un en a ? Au bout de 3 ans on devrait déja avoir un premier bilan ! J’ai été surpris ,en en cherchant de voir que les 30 MW étaient des MW thermiques et non électriques .