La Commission Environnement du Parlement Européen souhaite que toutes les grandes centrales électriques construites à partir de 2015 soient équipées de système de capture et de stockage souterrain du CO2 (CCS).
Le rapporteur du comité environnemental du PE a baptisé cette nouvelle disposition "Clause Schwartzenegger". Elle introduit une "norme de performance des émissions" pour les nouvelles centrales d’une puissance supérieure à 300 MW. A partir de 2015, celles-ci verront leurs droit d’émissions limités à 500 grammes de CO2 par KWh sur la base d’une moyenne annuelle.
L’objectif est d’inciter les nouvelles centrales à se doter de systèmes de captage et de stockage du CO2.
Le député britannique Chris Davis propose de dédier une réserve de 500 millions de droits d’émission de CO2 pour compenser les coûts de développement des technologie mises en oeuvre. Le nombre de droits d’émissions alloués sera déterminé en fonction de la caleur du CO2 au moment de son enterrement. Selon le rapport du député Avril Doyle, cette mesure pourrait facilement dépasser les 10 milliards d’euros. Les technologies pourront être déployées aussi bien en Europe que dans des pays tiers tels que la Chine.
Un autre amendement préconise que les coûts de suivi, de surveillance et de nettoyage du site de stockage une fois fermé soient pris en charge par l’opérateur privé pendant au moins 50 ans. Il reviendra ensuite à l’Etat membre de gérer le site après ce délai, grâce à une contribution annuelle payée par les opérateurs pendant le remplissage des sites géologiques.
Par ailleurs, 12 projets de démonstration à échelle commerciale seront financés. La commission environnement a exprimé son souhait de voir les contrats signés avant la réunion des Nations Unies à Copenhague en novembre 2009.
Ces dispositions, adoptées mardi par la commission environnement du PE, seront soumises en décembre en séance plénière.
Des usines à gaz ! des vraies ! Le CO2 n’est pas responsable du réchauffement climatique, par contre les cycles solaires oui. Le réchauffement climatique (?) n’est pas d’origine anthropique. De plus, la vapeur d’eau contribue beaucoup plus à l’effet de serre. Vous faites quoi ? Vous taxez la vapeur d’eau ? Enfin personne n’a prouvé qu’un réchauffement serait nocif pour toute la planète. Au Moyen-âge, le réchauffement climatique (optimum climatique médiéval) fut très bénéfique à nos civilisations. Et on invente de faux problèmes pour nous taxer et nous faire consommer de nouvelles modes. Les bobos ont gagné et ça devient une nouvelle religion…La pensée unique.
Excusez le ton professoral, c’est de la déformation professionnelle : je vous suggère de lire et réfléchir un peu avant de dire de telles âneries. – A propos des cycles solaires :les variations cycliques de température/composition de l’atmosphère sur les précédents millions d’années sont bien connues (grâce au carottages de glace par ex.). On y voit deux choses : température et composition de l’atmosphère sont corrélées (corrélation ne signifie pas cause). Ces variations ne s’expliquent pas grâce aux seuls paramètres astronomiques (cycles solaires d’une part, variations orbitales d’autre part). Pour bien en rendre compte, il faut ajouter la dynamique interne des océans… couplée en particulier au cycle du carbone. Le soleil seul n’explique rien. – A propos de la vapeur d’eau. Emettre quelques milliards de tonnes par la combustion est dérisoire par rapport aux centaines de milliards de tonnes présents naturellement. Cela ne perturbe pas la composition de l’atmosphère. Ajouter quelques Pg de carbone est désatreux par rapport aux dixièmes de Pg présents naturellement : l’atmosphère change de propriétés radiatives. La vapeur d’eau seule est négligeable. – A propos de l’optimum médiéval : ce n’est qu’un phénomène européen. Nous parlons ici d’un changement climatique global, qui certes va se traduire par un réchauffement moyen, mais peut fort bien se traduire localement par des baisses. Et pour la Sibérie, ce sera peut-être bénéfique. Ce qui est en cause, ce n’est pas « la survie de la planète ». Ce n’est pas de savoir si l’Humanité passera à travers. La question est : vu le bordel géopolitique que cela va causer (lutte pour la terre et les cultures, migrations dûe à la montée des eaux et aux maladies, lutte pour les ressources énergétiques), pouvons-nous nous payer le luxe de ne rien faire ? Sommes nous tellement sûrs de nous défendre dans les conflits qui viennent, alors que l’armée française ne remplit même pas le stade de France ? Sommes nous même sûrs que la démocratie (qui vous autorise à dire n’importe quoi) survivra aux restrictions et contraintes qui viennent ? Pour que vous puissiez vous documenter, voici quelques références de livres (car Wikipédia ne vous satisferait guère, n’est-ce pas ?) : – J.-F Decokinck. Paléoclimats, Vuibert, Paris, 2007. – H. Jupin. Le cycle du carbone. Hachette, Paris, 1996. – J.-M. Valantin. Menaces climatiques sur l’ordre mondial. Lignes de repères, Paris, 2005. Mais bon, c’est sûrement de la pensée unique de bobo intellectuel de gauche… Aurez-vous la curiosité et l’honnêteté de les lire quand même ? PS: pour terminer, jettez un oeil au débat sur le mercure, sur ce site même. Brûler du charbon rejette dans l’atmosphère, et via les pluies dans les rivières, des tonnes de métaux lourds, qui sont une menace directe sur la santé de tous. Vous avez certes le droit de ne pas vous soucier de votre propre santé. Mais celles des autre ?
Cet objectif n’est pas réaliste. N’ayant pas vu l’étude, je ne peux pas juger de son professionnalisme, mais j’ai des doutes. Actuellement, les meilleures technologies tournent autour de 800 g / kWh. Le captage de 50% des émissions de CO2 n’est pas faisable à cet horizon. Pour respecter les préconisations, nous devrions donc arrêter les centrales de plus de 300 MW et les remplacer par des petites centrales encore plus polluantes…