L’Agence internationale de l’Energie (AIE) a appelé lundi à un effort mondial pour développer et mettre en application les technologies de capture et de stockage du carbone (CCS).
La technologie de capture du CO2 (CCS) représente "l’une des technologies les plus prometteuses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et sauver notre climat" selon le directeur de l’AIE Nobuo Tanaka.
Or, à ce jour, seuls 4 projets pilotes à grande échelle sont menés, et aucun n’est à ce jour intégré à la production d’une centrale charbon.
"Les technologies CCS doivent jouer un rôle clé, mais doivent d’abord faire leur preuve au cours de la prochaine décennie", a argué M.Tanaka.
Le directeur de l’AIE s’exprimait à Paris à l’occasion de la publication d’un rapport de l’Agence : Capture et stockage du carbone : une clé de la réduction du carbone. Cette étude démontre que le CCS est susceptible d’offrir un bon rapport coût-efficacité dans la réduction des émissions de carbone, mais que les gouvernements et les industriels doivent aller de l’avant pour financer des unités de démonstration à grande échelle, tout en élargissant leur collaboration.
En se référant aux politiques énergétiques actuelles, les émissions de gaz à effet de serre devraient continuer à croître rapidement, compte tenu de la part majeure que représentent les centrales à combustible fossile. Selon l’étude de l’AIE, les projets augmentant les émissions de CO2 devraient progresser de 130% jusqu’en 2050, en l’absence de nouvelles politiques.
Selon le Giec, une telle tendance entraînerait une hausse de la température mondiale de 4 à 7 °C. Or, dans les domaines de l’énergie et de l’industrie, le CCS pourrait contribuer à environ 1/5ème de l’effort nécessaire pour réduire de moitié les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050, et ce, à un coût raisonnable.
"Le CCS est donc essentiel à la réalisation d’une profonde réduction des émissions" a commenté Tanaka. "La plupart des grandes éocnomies mondiales le reconnaissent et ont des programmes de développement de cette technologie en vue de son déploiement commercial."
En 2008, lors du sommet Hokkaido Toyako, les pays du G8 ont en effet annoncé le lancement de 20 projets à grande échelle pour 2010, en vue d’un large déploiement commercial en 2020.
Les ministres ont chargé l’AIE d’évaluer les progrès réalisés d’ici là. Mais le rapport estime qu’aucun pays n’a mis en oeuvre le niveau de dépense et d’activité suffisants pour atteindre les objectifs du G8.
Le développement de la technologie se heurte notamment à la hausse des coûts mondiaux et au manque de mécanismes financiers appropriés. L’AIE pense que jusqu’à 20 milliards de dollars sont nécessaires pour mettre en place les projets pilotes à court terme.
Il lui paraît important d’intégrer les CCS dans la réglementation et les régimes incitatif pour réduire les émissions. Or, elle note qu’aucun pays n’a pour le moment mis en place de cadre juridique suffisant, même si des efforts sont notables.
En outre le rapport souligne que la tehnologie de CCS est mal comprise par le grand public, d’où un manque de soutien public pour cette technologie par rapport à d’autres options de réduction des émissions.
"Nous espérons que cette étude aide les gouvernements et l’industrie à prendre des mesures immédiates pour faire une grande différence sur le changement climatiques" a conclut M. Tanaka. "Il est maintenant temps d’agir."
[Le rapport de l’AIE est disponible sur le site de l’AIE (payant)]
Franchement qu’on m’explique d’utiliser cette méthode plutot qu’une autre, à mon avis elle doit étre de dernier recours. Je reviens la dessus, pourquoi ne pas privilégier les plantes qui captune le CO² dans l’air pour relacher de l’oxygéne et enfouir le carbone dans le sol; il y a plein de terre appauvrie en carbone à cause de la culture intensive qu’on laisse en jachére tranquillement alors que la culture de certaines plantes accélère le processus tout en ayant la possibilité de faire du bios carburant ou des produits de chauffage qui entrent dans le cycle du carbone? Non, je ne suis pas convaincu que la capture du CO² est La Solution!!!
A mon avis, on ne peut pas demander au végétal d’éponger toute la « dette CO2 » laissée par le minéral. Une futaie (=portion de forêt composée d’arbres adultes) n’a aucune efficacité comme piège à CO2. Il y a encore des progrès à faire en sylviculture, notamment dans les immenses forêts inexploitées en Sibérie, pour constituer des taillis d’arbres jeunes, gourmands en CO2, mais je crois que la solution passera par le piégeage du carbone: – Soit dissous dans l’eau de mer ou liquéfié et stocké sous pression au fond des océans (mais quel serait l’effet sur la faune et flore marine d’une augmentation de CO2 ?). – Soit enfermé dans des grottes salines. Le problème étant de savoir si ces stockages sont hermétiques. Néanmoins, si le CO2 ne remonte à la surface que très lentement (à une échelle de plusieurs siècles), ça reste acceptable (le végétal aura le temps de l’absorber). L’autre solution serait d’utiliser (notamment dans le bâtiment) des matériaux absorbant le CO2. La chaux a un rendement nul (puisqu’elle ne fait que réabsorber le CO2 dégagé lors de sa fabrication), mais je crois qu’il existe dans le sultanat d’Oman un minéral ayant cette propriété.
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Vous avez bien raison. Mais , pour vous le rappeler, les terres en jachères ont leur importance. N’oubliez pas qu’1 HA DE GAZON ABSORBE 1 TONNE DE CARBONNE PAR AN ! ( gazon ou à plus forte raison herbes sauvages, engrais verts, et toute couverture végétale). – 230m² d’herbe produit la quantité nécessaire pour une famille de 4 personnes.Mais je crois que Cramelas a également raison . Quelle belle niche commerciale et créatrice d’emplois pour le pays qui s’y lancerait. Et puis, il faut faire confiance, on trouvera bien un scientifique qui trouvera une utilisation pour tout ce co²