Poweo a décidé d’abandonner son projet de construction d’une centrale thermique au charbon à proximité du port du Havre.
"Les technologies pour capter et stocker le CO2 ne seront pas prêtes avant une bonne dizaine d’années", a justifié Charles Beigbeder, PDG du groupe. Le projet avait rencontré l’opposition des associations écologistes, ainsi que celle de la ministre de l’époque Nelly Olin.
Poweo annonce en revanche se pencher sur un projet de centrale au gaz d’une puissance de 800 MW. Le projet représenterait un investissement de 600 millions d’euros, et serait relié au terminal méthanier du port d’Antifer.
Le PDG du groupe POWEO, à bien fait de rennoncer à cette centrale à CHARBON, quel qu’en soit le prétexte. L’image du fournisseur No 1 d’énergie VERTE aurait bien noirci son image en développant la production d’electricité avec du Charbon.Par contre je crois me souvenir que POWO va nous faire de l’electricité au base de GAZ. combien de CO² par Kwh en énergie finale ?ON economise d’un coté, et on gache de l’autre !! pas bon pour la planète ça !!
Voici l’un des effets pervers de la privatisation des moyens de production sans accompagnement sérieux, un opérateur moyen comme Poweo n’a pas les moyens de taper dans l’EPR (hors de portée financière) et le niveau accessible des ENR étant limité par des objectifs (et donc le soutient financier qui va avec) trop faibles, ils n’ont de choix que de se tourner vers les énergies fossiles pour vraiment compter et avoir de l’électricité à vendre….C’est vraiment dommage.
Toujours le même problème : nous ne manquons pas de moyens de base, mais de moyens de pointe. C’est pour cela que les renouvelables électriques ne seront pas d’un grand secours à part l’hydroélectrique. Pour des groupes comme POWEO les renouvelables ne sont que des façades. Ils ont des clients et veulent les alimenter à n’importe quel prix…
Ne ns. inquietons pas trop pour Poweo fondee sans beaucoup de fonds propres et Charles Beigbeder son PDG … ds. qq. temps , restructuration(s) comptable(s) apres remodale(s) de frontiere(s) cette Ste sera a vendre avec son listings de clients … et quelqu’un empochera une jolie + value a ce moment-la …. QQ. % d’energie » verte » , et beaucoup de MWh rachetes en gros a EDF …un » beau » bluff marketing , c’est tout ! Vs. avez raison : vraiment bete !
Pour Renewable :Dites nous un peu comment vous parvenez à faire émettre 288 g de CO2/kWh à un réacteur nucléaire ?
j’attends comme vous leur « justification »: je parie sur un ramassis de références à des articles par ci, par là, tous de même origine. Notre réponse sera un cruel « échec et mat » et démontrera leur démagogie. Comme ils ne peuvent avaler que seul le nucléaire (voire un solaire de puissance) est capable de remplacer les sources à CO², il leur faut absolument -sous peine de perdre la face aux yeux de l’opinion – détruire cet avantage-clé accessible à tout un chacun !
Vos références me paraissent « fragiles », qui a conduit ces études ? quel sont les résultats chiffrés détaillés ? Je vous propose au moins deux sources très documentées (déjà citées) pour discuter. Etude du CEAhttp://www.cea.fr/var/cea/storage/static/fr/energie/dossier_loi1991/DATAS/axe1/references/pdf/CEA-05b.pdf Etude l’université de Louvain : ne vois toujours pas comment on peut arriver à 66 grammes de CO2 par kWh.
Vous avez dû lire en diagonale et les yeux mi-clos l’étude de l’université de Louvain, car il est clairement écrit plusieurs fois que l’étude prend en compte l’après production et notamment la démolition.Ces deux études ont le mérite d’être très détaillées et on peut donc discuter des hypothèses et des incertitudes. On pourrait d’ailleurs peut être trouver moins dans le contexte français actuel en lieu et place du contexte belge des années 80.Je crois que l’on ne peut pas remettre en cause le sérieux du journaliste de la Croix qui à mon avis n’a fait que reprendre un article comme dans la plupart des cas. On ne peut pas davantage remettre en cause l’étude qui suscite cet article car on ne la connaît pas ! Pas plus vous que moi !! Qui est l’auteur de cette étude citée par la Croix ? Où cette étude est-elle disponible ?Où est donc cette réponse dans la rubrique nucléaire ?
Vous oseriez d’autant mieux vous appuyer sur la fourchette (sans vous blesser !) si vous connaissiez l’étude en question et son auteur !Moi aussi, je peux vous citer la revue Nature sans rien d’autre. Allez j’essaye : « une étude publiée dans la revue Nature montre que la filière nucléaire n’émet que 5 grammes de CO2 par kWh sur l’ensemble du cycle de vie ».
Donc je résume, vous ne connaissez ni l’étude ni son auteur, mais vous écrivez quand même dans le 5ième commentaire : »Les renouvelables auront toujours le mérite de produire moins de Co2 que le nucléaire (farbication, gestion des déchets, extraction uranium, entre 66g de co2 et 288g suivant les scénarios-rapport du groupe d’étude d’Oxford sur le nucléaire- contre 39pour le plus « polluant » des renouvelables, le solaire) et que les moyens de production fossiles. »L’important c’est d’écrire.
Il est donc désormais interdit de reprendre un article du journal « La Croix » qui traite d’une étude défavorable au nucléaire si vous n’avez pas vous même contacté le journaliste pour obtenir l’étude et refait son travail de journaliste pour réecrire l’article et en publier tout le contenu chiffré pour faire plaisir à Dan1.Pour info, lorsque j’ai parlé des missiles vous m’avez demandé pourquoi il n’y avait pas grand chose dans la presse ONG anti nucléaire.Pour cette étude, voyez que vous m’avez au moins contraint à faire quelques recherches et j’imagine que vous même vous vous êtes penché sur cette question, j’ai trouvé deux liens vers ces études et un article bien plus complet que celui de « La Croix », dans le quotidien belge certainement très peu sérieux et très peu professionnel « Le Soir »: apparait en fait (et c’est là une lacune de l’article de « La Croix », que c’est le groupe de recherche d’Oxford qui est le plus pessimiste et que c’est le chercheur qui a compilé toutes ces études, M Savacool de l’Université de Singapour, qui fait la part des choses et moyenne ces émissions à 66g de CO2/kwh.
Non, il n’est pas interdit de reprendre un article du journal La Croix, mais vous auriez pu mentionner le nom de Benjamin Sovacool plus tôt, puisqu’il est cité dans cet article et qu’il figure en bonne place sur certains sites antinucléaires.Enfin, je vois que vous avez étudié et que vos conclusions deviennent néttement plus nuancées. Merci pour vos références, voici les miennes. Voici le lien vers « l’étude parue » dans la revue Nature le 24 septembre 2008 : Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une étude mais d’un article de 2 pages qui fait référence à une étude de Benjamin Sovacool, lequel était déjà cité dans l’article de la Croix et évidemment sur d’autres sites dont les antinucléaires. Pour trouver cette étude, il faut aller à la fin de l’article de Nature au renvoi N°2 pour trouver la revue qui l’a publié : effectivement Elsevier, voici le lien direct : Et cette étude fait référence… à des études, au total 103 ! Lesquelles donnent une valeur de CO2 comprise entre 1,4 g/kWh jusqu’à 288 g/kWh. A la fin de « l’étude » des études, on trouve de nombreuses références dont celle de Storm van Leeuwen. Après ce jeu de piste un peu difficile, on comprend mieux ce qui se cache derrière. L’étude de Storm Van Leeuwen donne des évaluations de contenu en CO2 en fonction de la richesse des minerais et de leur nature. Il est bien évident qu’il est nettement moins rentable et plus « coûteux en CO2 » d’exploiter une mine d’uranium avec une teneur moyenne de 0,01 % plutôt qu’une mine ayant une teneur de 2 %. Cependant cela, ne dit pas combien le kWh nucléaire contient actuellement en France ou ailleurs et il est très hasardeux de prédire combien il contiendra en 2050 comme le fait l’Oxford Research Group. Peut être qu’à ce moment là, l’extraction de l’uranium coûtera 50 fois plus de CO2 et peut être qu’à ce moment il en faudra 50 ou 100 fois moins pour produire le même kWh avec des surgénérateurs. D’autre part, le contenu en CO2 est basé sur une hypothèse de durée de vie des réacteurs et un facteur de charge assez faible. Toute augmentation moyenne de l’un et de l’autre, fait diminuer le contenu en CO2.En conclusion : je ne vois ce qu’il y a de nouveau et de révolutionnaire dans cette prétendue étude de Benjamin Sovacool, lequel obtient une certaine notoriété grâce à un article de 2 pages qui le cite dans Nature mais qui n’est pas de lui.Dommage qu’il ait oublié l’étude du CEA.