Sapphire energy, indique avoir réussi à obtenir de l’essence à base d’algues (green crude : Brut vert) avec un haut indice d’octane, et chimiquement identique au pétrole.
Sapphire utilise l’énergie d’organismes unicellulaire comme les algues pour produire un mélange chimique à partir duquel il est possible d’extraire des carburants liquides pour les voitures ou les avions.
Selon un porte-parole de Sapphire, "l’essence obtenue est entièrement compatible avec les infrastructures actuelles, ce qui signifie qu’aucune modification n’est requise au niveau – moteur/carburateur – de la voiture." En plus, l’ensemble du processus s’avère être neutre en carbone, car les algues utilisées ont besoin de dioxyde de carbone pour grandir.
Un autre avantage reste que leur essence n’émet pas les mêmes composés chimiques contenus dans la norme des combustibles fossiles actuellement sur le marché, comme par exemples : le soufre, l’azote et le benzène.
Sapphire ne révèle pas dans le détail les types d’algues utilisés. Cependant, on peut penser qu’ils utilisent des cyanobactéries génétiquement modifiés, que l’on appelle communément les algues bleues. Ces organismes peuvent se développer rapidement (certains d’entre eux peuvent doubler leur masse en seulement une heure), vivre à des températures élevées et certaines souches sont mêmes capables de fixer l’azote de l’air et d’en faire leur propre engrais.
D’après la société, la production commerciale de ce "brut vert" devrait être possible d’ici trois à cinq ans.
Yusuf Chisti de l’université Massey, en Nouvelle-Zélande estime que les algues pourraient produire près de 100 000 litres de biodiesel par an et par hectare de terre, par rapport aux 6 000 litres par hectare pour l’huile de palmier, l’un des végétaux les plus productifs en matière de biocarburants.
Doug Parr, le directeur scientifique de Greenpeace au Royaume-Uni, a déclaré: "Il est urgent de trouver des solutions pour reléguer à l’histoire, l’économie du combustible fossile . Les algues pourraient tenir cette promesse … mais avant, nous avons besoin de plus amples renseignements sur cette technologie."
biodiesel p-ê mais commencons déjà par exiger des constructeurs qu’ils nous recommercialisent d’urgence des véhicules du type Lupo 3L TDI…dans le même genre, faudrait pas oublier non plus d’abaisser les vitesses sur autoroute avant de se lancer dans la production industrielle de biodiesel « marin » : la solution miracle n’étant pas de ce monde, priorité au bon sens, encore et tjrs…En matière de politique énergétique, faut pas avoir peur de rabâcher souvent les mêmes choses hélas… 🙁
Houla … Ca ne promet pas forcément des jours meilleurs.Allez, pour les bons côtés: plus de soufre, bilan CO2 nul, les algues bleues, on ne les prendra pas de la bouche du pauvre, et on peut les faire croitre dans des endroits où il n’y a rien aujourd’hui que le soleil.Et voilà rassuré l’homo consometans moyen: il va pouvoir avoir une grosse auto comme papa.Mais si les algues, ô miracle, nous donne l’espoir de continuer à consomer encore et même encore plus, je rejoins bien sûr Gp sur le fait que nous ne faisons que rester des obèses, malades de trop manger, qui venont d’avoir une petite angoisse parce que le frigo devenait vide, mais rassuré de nouveau: le livreur va passer bientôt pour assouvir notre boulimie, et il apporte même des pilules pour mieux digérer !Sans vouloir être rabat-joie, quels seront les « effets pervers » de cette culture appliquée à l’échelle suffisante pour alimenter TOUS les moteurs du monde ? Disposerons-nous de surfaces suffisantes (sans se servir de la force) ? Doit-on s’attendre à des effets « inattendus », comme ceux révélés par le carburant bio 1ère génération ? Quid de l’eau nécessaire et des déchets générés ? Il s’agirait de produire au moins autant que les millions de barils/jours crachés par les champs pétrolifères d’aujourd’hui !Encore une fois, tant mieux si notre génie (?) permet de trouver des solutions, mais il faut pousser notre monde à de la modération ! Car à trop soigner les symptomes plutôt que les causes de notre maladie, on restera malade de notre besoin de toujours avoir plus.Bon sens, modération, limitation de l’égo, … rien qu’un gros effort …
Je suis pas rassuré par l’utilsiation d’algues OGM se multipliant plus vite que les algues normales. Tot ou tard des souches s’échapperont en mer, et ni risquent elle pas de se répandre à très grande échelle.sinon, le gars qui dit qu’il n’y a pas besoin de modifier les carburateurs, il vit à quelle époque ? ^^ Ca fait 20 ans qu’on ne fait plus de voitures à carburateur.
si les bactéries doivent avaler le CO² de nos centrales thermiques laissons de suite tomber ce procèdé car il ne sera pas neutre en énergie.D’accord avec les commentaires précédents pour mémoire certains ont dit de notre civilisation qu’elle serait celle de la spiritualité,d’autres celle du savoir, celle de la raison ,c’est pour quand ?
voitures éléctriques, à hydrogéne, divers biocarburants (palme, algues, etc.),…. Le mix est souhaitable mais attention : il va falloir changer les « pompes » et pas dit qu’on investisse dans toutes les technos.
Attention avec l’argument « bof, il suffirait de consommer moins ». Les mesures de réduction de consommation sont urgentes, mais à long terme elles suffiront jamais.Colin Campbell, chantre du pic pétrolier, prévoit une production mondiale de 55 millions de barrils/jours en 2030 (contre 85 aujourd’hui). Comme ses estimations me semblent fort basses, notamment pour l’Iraq, le Brésil et quelques nouveaux producteurs, je retiendrais un chiffre un peu plus : 60 Mb/j.D’autre part, l’ONU nous prévoit 8.2 milliards d’habitants en 2030, contre 6.6 aujourd’hui. Ainsi, la quantité de pétrole disponible par personne diminuerait de 45% !Et ça c’est une moyenne mondiale. Comme il ne fait guère de doute que bien des pays émergents (la Chine est l’exemple évident, mais derrière y’a une grande partie de l’Asie, de l’Amérique latine, du moyen Orient et de l’Afrique du Nord) consommeront plus qu’actuellement, peut être pas en termes absolue mais du moins en pourcentage de la consommation mondiale, pour nous autres pays européens, la diminution sera beaucoup plus grande, entre 50 et 70% probablement (je prend pas bcp de risque avec une fourchette aussi large).Le gaz naturel ne vaut pas beaucoup mieux. Le charbon est certes plus abondant (encore que, je me suis laissé dire que la Chine pourrait atteindre le pic charbonnier vers 2020 et après ça exercer une pression énorme sur le marché mondial), mais son impact sur le réchauffement climatique, la difficulté de l’extraire et de le transformer, rendent impossible d’en faire un usage bcp plus large qu’aujourd’hui.Bref, la réduction de consommation de carburant fossiles d’ici une génération devra être énorme. Je doute sérieusement qu’on réduise la consommation dans une proportion aussi importante simplement en éteignant plus la lumière (à LEDs, d’ailleurs), en mettant quelques raffinements techniques à la voiture pour qu’elle consomme moins, en achetant moins de fruits exotiques et en privilégiant le train à l’avion. Tout celà serait suffisant si l’enjeu était une réduction de 20%…
Tout à fait d’accord avec raminag, le seul leitmotiv consommer moins n’est pas à la hauteur des enjeux. La première raison est, qu’à l’échelle mondiale, il existe un gouffre entre les pays déjà développés (nous) et les pays qui se développent ou souhaitent le faire (eux). Les premiers sont finalement assez peu nombreux et ont les moyens de réduire les consommations sans trop souffrir voire en améliorant leur sort. Les seconds sont très nombreux (« rien que » Inde + Chine = 2,5 milliards de personnes) et ne peuvent pas globalement se développer en réduisant des consommations qu’ils n’ont pas encore (par exemple, on ne réduit pas la consommation d’une voiture que l’on ne possède pas ! dès qu’on en a une, c’est un plus dans les deux sens du terme : mobilité et CO2).Je redis que le simple fait que chaque indien et chinois s’équipe de l’équivalent d’un réfrigérateur de classe A = la consommation de la France !Les mesures de MDE tous azimuts pourront sans doute freiner l’augmentation globale de la consommation d’énergie dans les pays riches, peut être la stabiliser voire la faire régresser. Ces mesures ne pourront en aucun cas avoir le même impact pour le reste du monde. Il faut donc travailler sur tous les fronts et de façon très pragmatique, y compris sur l’amélioration des moyens de production de masse afin d’en limiter les rejets de GES. Sinon l’ultime solution sera d’interdire le développement à ceux qui y aspirent, mais là il faudra de puissants moyens coercitifs pas forcément écologiques !
Eh oui …. cela fait bien des forums que je pose la question » toute bete » : qq.un a-t’il deja essayer de se poser la question fondamentale : combien de morts pourrait entrainer une diminution drastique et brutale de la consommation » per capita » d’energie primaire ( ttes. confondues ) ds. nos Pays , et que deviendrait notre » fameuse » longevite statistique actuelle si on diminuait brutalement notre confort de vie occidental …. il suffit de vivre ( et non seulement voyager ou visiter ) en Afrique et en Asie pour l’imaginer , il suffit de regarder ! Alors si « on » leur ferme l’acces a ce monde » luxueux » , que notre television leur a fait entr’apercevoir ( + les recits des immigres ….jusque ds. les coins les + recules ! ) , oui vs. avez raison : les moyens coercitifs qu’il faudra alors employer a leur encontre ne seront pas forcement ecolos , , et c’est un doux euphemisme ! Esperons que nos » elites pensantes » , quelles qu’elles soient , trouveront RAPIDEMENT une ( ou plusieurs …. ) solutions concretes , sinon ….. Aie , aie , aie ,( et les lotissements » de merde » –selon certains Bretons sur d’autres forums d’Enerzine — risquent fort d’etre un » paradis perdu » qd. ils seront comparables aux » slums de Bombay » ou aux » townsships » style Joburg ….) QUAND ?
Consommer moins pour affammer encore plus le monde? Fermer combien d’usines, mettre combien de personnes à la rue? Si il est possible de produire ce carburant neutre en CO2, et non polluant, pourquoi s’en priver, et continuer à pompper du pétrole qui disparaîtra un jour ou l’autre? Quel serait le choc si du jour au lendemain, plus une goutte de pétrole brut ne sortirait des puits? Quel européen serait capable de retourner vivre comme il y a 200 ans, avec les conditions d’hygiène similaires?