LS9, une start up basée dans la Silicon Valley a réussi à produire du ‘pétrole renouvelable’ grâce à des bactéries modifiées génétiquement.
Les chercheurs ont ainsi modifier le code génétique de certains microbes (organismes uni-cellulaires) de manière que, lorsqu’ils se nourrissent de déchets agricoles comme les copeaux ou la paille de blé, ils soient capables d’excréter du pétrole brut.
La société affirme que ce "Pétrole 2.0" ne sera pas seulement renouvelable, mais également neutre en carbone – ce qui signifie que le carbone qu’il émettra sera inférieur à celui rejeté dans l’atmosphère par les matières premières dont il est issu.
Le LS9 fait partie de ces entreprises de la Silicon Valley qui ont quitté les activités traditionnelles de la haute technologie (logiciels, matériels, puces, réseaux) pour se lancer dans la course au baril de pétrole économique. "Chacun d’entre nous ici – les personnes de cette société et de cette industrie – sont conscientes de l’urgence", a indiqué M. Pal, le directeur commercial de la start up.
Le laboratoire est financé à hauteur de 20 millions de dollars par des investisseurs privés dont le co-fondateur historique de Sun Micro-Système, l’indo-américain, Vinod Khosla.
"Notre objectif est de créer une usine de démonstration opérationnelle d’ici à 2010 et, en parallèle, nous travaillons sur la conception et la construction d’une installation à échelle commerciale prévue pour 2011", explique M. Pal, ajoutant que si LS9 utilise de la canne à sucre Brésilienne comme matière première, son carburant coûterait probablement environ 50 $ le baril.
Voilà donc un nouveau participant au »Bouquet des Solutions EnR et DD » ! Original ! Prometteur ! Très Bien ! Piste parait très intéressante et l’approche en // d’1 usine de démo et d’1 usine commerciale parait très cohérente même si c’est ambitieux. Good Luck Mr Pal ! A+ Salutations Guydegif(91)
En voila un beau pétrole « neutre en carbone ». Mais de quoi est-il composé, si ce n’est d’abord de carbone, d’hydrogène, d’azote, plus peut-être de soufre? En brûlant, il émettra inévitablement du CO2. Si tel n’est pas le cas, de quoi est-il composé?
Tout à fait, un tel projet est ambitieux et les débouchées plus qu’intéressantes.Je me demandais toutefois s’il sera possible d’utiliser leur « Pétrole 2.0 » sur les « anciennes voitures » ou faudra-t-il renouveler le parc mondial des voitures ( et vous voyez alors comme moi le problème…).Par ailleurs, j’espère que les investisseurs privés de ces « industries » de recherche sur le successeur du pétrole « 1.0 » ne sont pas des indutriels de l’automobile. On pourrait se retrouver avec des financements pour exclusivité de ce type de pétrole par marques. On aurait alors des problèmes aux pompes où l’on aurait l’essence « AUDI », l’essence « FIAT », la « RENAULT » ect…Wait and See…
Toute nouvelle piste pour sortir du « pétrole 1.0″ est bonne a prendre, et a encourager !Certes il faut poser les bonnes questions.Oublions cette habitude (française?!) qui est de casser du sucre sur le dos d’une théorie qui n’est pas encore sortie de l’œuf ! »En brûlant, il émettra inévitablement du CO2. » Le CO2 rejeté lors de sa production et de son utilisation, est peut etre absorbé par la plante comme pour les ENR dits de « biomasse » ?!La bonne question étant alors de savoir combien d’hectares pour combien de barils ?!Et quant bien meme cela rejetterait du CO2, si c’est moins que les technologie connues, c’est toujours bon à prendre en attendant mieux …
TOUT ce qui est biologique contient du carbone qui vient EXCLUSIVEMENT de l’atmosphère: recyclage permanent. Même le pétrole en vient, il y a des centaines de millions d’années. Brûler ces biocarburants ne fait que libérer un carbone qui a été juste avant extrait de l’atmosphère par les plantes. A quelques mois ou années près, c’est toujours le même carbone qui sert. C’est comme l’eau de pluie qui n’arrive jamais à faire déborder les océans par le biais des fleuves – et pour cause – l’eau de pluie provient essentiellement de l’évaporation de l’océan.Convaincu maintenant ?
Je pensais que les biocarburants étaient responsables (en partie) de la monté du prix des denrées allimentaires .. Est-ce vraiment une bonne solution à long terme ?
Prenons une monoculture intensive nécessitant engrais, produits phytosanitairestourisme intercontinental de végétaux. Ajoutons un micro-organisme bidouillépour être brevetable. Une pincée de nom marketing très tendance « 2.0 ».La filière n’est pas la bonne car ce pétrole comme le naturel serait destinéà être brûlé dans des moteurs à explosion donc à être gaspillé à hauteur de75% sous forme de bruit,chaleur,lumière,etc…Dans l’état actuel de nos connaissances (étude exhaustive de toutes les filièresconcevables par l’europe) la filière biogaz est la meilleure pour les combustiblesissus de la biomasse.En quoi ce combustible serait-il meilleur que ceux produits par culture demicro-algues (plusieurs réalisations déjà) ?Un ha de photopiles (rendements actuels) produit à la louche 150 fois plus d’énergiequ’un ha de cannes à sucre et le rendement du moteur électrique est de 80% (non 25/27%).A priori ressemble à une mauvaise idée pour nous et une bonne pour l’entreprise.
Bien sur j’encourage toutes les recherches …mais elles ont un prix très élevé ! Quand je vois ce je fais concrètement avec des sommes ridicules comparées à toutes ces recherches ,en oeuvrant pour la culture du jatropha (solution pérenne ,écolo et solidaire ),je me dis qu’on aime bien les complications ! De plus quand je pense à la difficulté de trouver un financement complémentaire (modeste ! )cela me laisse réveur ! A quoi pense les français ? à discuter uniquement ? Attendent-ils que d’autres le fasse avant eux ? DE l’audace ,de l’audace !
Je me dis que cette course au energie verte du coté de la Valley orchestrée par khosla, doerr, gore et autre gourou ressemble fortement a un complot pour faire monter la mayonnaise de la prochaine bulle financière….après tout faut bien se refaire de la bulle internet pour les uns et de la bulle immo pour les banques…Faut pas réver les amis du petrole y en reste encore pour un millénaire dans des zones géographiques insoupsonnées…save the planet and make big moneyUn conseil : surveiller la vague d’introduction au nasdaq de startup clean tech, je pense qu’il a une grosse carte à jouer…
On appelle énergie renouvelable ce qui peut se renouveller à échelle humaine. Une énergie qui sera à nouveau disponible dans des millions d’années n’est pas considéré comme renouvelable.De plus, le principal problème du pétrole actuel est qu’il ressort d’un coup du carbone qui avait mis des millions d’années à passer dans les sous sols. C’est cette sortie brutale de carbone – qui était sortie du « cycle », comme tu en parles si bien – qui cause tant de dérèglements aujourd’hui.Ne pas confondre donc le « renouvelable en plusieurs millions d’années » et le « renouvellable en 2 ans ».
Biensur, la combustion de ce pétrole emet du carbone. Mais comme il est issu de la transformation de végétaux qui ont fixé du carbone pour leur croissance, son bilan est neutre. Ce qui n’est pas le cas du petrole « fossile ». CQFC
Comme je vois qu’il y a des spécialites en ligne ,j’en profite pour poser la question .Comment peut-on calculer l’impact écologique et plus précisément la compensation carbone d’une culture de jatropha ? On peut dire ,dans les grandes lignes que les troncs stockent du carbone ,que les feuillent produisent de l’oxygène ,que les graines vont produire un substitut à un carburant fossile et que les tourteaux vont retourner à la terre sous forme d’engrais … mais il faut parfois désherber pour le planter ! Quel est le bilan ? Merci de me donner des pistes !
Comme je vois qu’il y a des spécialites en ligne ,j’en profite pour poser la question .Comment peut-on calculer l’impact écologique et plus précisément la compensation carbone d’une culture de jatropha ? On peut dire ,dans les grandes lignes que les troncs stockent du carbone ,que les feuillent produisent de l’oxygène ,que les graines vont produire un substitut à un carburant fossile et que les tourteaux vont retourner à la terre sous forme d’engrais … mais il faut parfois désherber pour le planter ! Quel est le bilan ? Merci de me donner des pistes !
Comme je vois qu’il y a des spécialites en ligne ,j’en profite pour poser la question .Comment peut-on calculer l’impact écologique et plus précisément la compensation carbone d’une culture de jatropha ? On peut dire ,dans les grandes lignes que les troncs stockent du carbone ,que les feuillent produisent de l’oxygène ,que les graines vont produire un substitut à un carburant fossile et que les tourteaux vont retourner à la terre sous forme d’engrais … mais il faut parfois désherber pour le planter ! Quel est le bilan ? Merci de me donner des pistes !
Toutes ces solutions miracles ne sont que des beaux discours pour capter l’argent d’investisseurs naïf et ne connaissant rien aux questions énergétiques.Car aucun chiffre n’est donné sur l’énergie consommée pour produire ces fabuleuses énergies. Par exemple pour les micro-algues à la mode et malgré des recherches, je n’ai jamais trouvé aucune étude CHIFFREE en ENERGIE pour faire le bilan de l’énergie consommée/l’énergie produite : transport du CO2 jusqu’aux installations très ensoleillées, production des engrais et produits phytosanitaires (avec du vrai pétrole ou du vrai gaz naturel), pompage de l’eau, filtration, séchage et pressage des micro-algues récoltées, …Le taux important de matière grasse récolté est sur la matière sèche, comme pour le camembert, pas sur le poids total des micro-algues. Et comme celles-ci sont constituées à 95% d’eau, cela change pas mal les choses.L’important, c’est de vendre des minutes de cerveaux disponibles, comme TF1, pour mieux pomper le fric des investisseurs. Malheureusement, des fonds publics sont aussi dilapidés de la sorte.
à once picsou et à d’autres ! il y a pas mal d ‘études sur le jatropha ,mais je n’en connais pas sur l’évaluation de sa compensation carbone … Cependant les cultures de jatropha existent bien et s’étendent ! Discourir c’est bien confortable mais agir,investir est plus risqué mais plus palpitant ! le jatropha n’est pas une micro algue ! Celles ci seraient mieux utilisées pour lutter contre les problèmes de malnutrition ! A+
Ce serait forcément du cas par cas et probablement fait par l’entreprise à destinationdes actionnaires et non du grand public.Ceci étant dit une entreprise fabricant du biodiesel à partir de micro-algues affirmeque pour sa future installation (voir plus bas en anglais) sa production sera « carbonneutral ». On peut ou ne pas la croire.
@MELL « Tout à fait, un tel projet est ambitieux et les débouchées plus qu’intéressantes. » Voila, le mot clef: dé-bou-chées! Reste à mettre en pratique dans sa forme à l’infinitif « déboucher » ce concept révolutionnaire!
En juin 1947, à l’Institut Pasteur de Tunis, le docteur Jean Laigret a fabriqué du pétrole, de type gazole, par action du bacille anaérobie Clostridium perfringen sur de l’huile d’olive. Par la suite, jusqu’à 1949, il a produit du pétrole avec les matières organiques, animales ou végétales, les plus diverses allant jusqu’à produire du pétrole avec la boue des égouts de Tunis.Les sites : « quant’homme » et « Econologie.com » ont rassemblé et publié de la documentation sur ces travaux pasteuriens. Il s’agit, en effet, d’une production de pétrole par fermentation d’acides gras de même que l’alcool est produit par fermentation. J’ignore si le procédé de « LS9 » utilise la matière grasse ou cellulosique.Bien cordialement.